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À qui appartenez-vous ?La Tour de Garde 1965 | 15 mai
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Les hommes qui occupent des positions au sein des gouvernements feraient bien de considérer ceci : De même qu’un mari est indigné contre l’homme qui demande à sa femme de manquer à ses obligations conjugales, de même Dieu est indigné contre quiconque demande à ses serviteurs de manquer à leurs obligations envers lui. Que dit Dieu quand ces hommes vont jusqu’à persécuter ceux qui veulent faire sa volonté ? Voici ce que dit sa Parole : “Oui, Dieu brisera la tête de ses ennemis.” (Ps. 68:22 68:21, NW). Dieu nous assure qu’il vengera “le sang de ses esclaves”. (Rév. 19:2, MN.) “Jéhovah garde tous ceux qu’il aime, et il détruit tous les méchants.” — Ps. 145:20, AC.
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Des fondements religieux sont jetés à Babylone en vue d’abuser le mondeLa Tour de Garde 1964 | 15 novembre
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Les dieux-idoles sont inanimés et ne savent rien ; les plus grands hommes ne sont que de simples mortels au même titre que ceux qui les vénèrent ; aussi vers qui, en réalité, l’adoration qu’on leur porte est-elle dirigée ? Vers le grand adversaire de Dieu, Satan le Diable, qui la reçoit. Ceux qui embrassent un tel culte deviennent réellement les serviteurs du Diable. Paul écrivit : “Ne savez-vous pas que si vous ne cessez de vous présenter à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes ses esclaves parce que vous lui obéissez, soit du péché, avec la mort en vue, soit de l’obéissance, avec la justice en vue ?” Les faux adorateurs deviennent de plus en plus semblables au dieu qu’ils vénèrent. Ils méritent en fait le nom d’enfants du Diable. Jésus énonça cette règle des parentés spirituelles en s’adressant à certains hommes religieux qui se vantaient d’être les descendants du patriarche Abraham. Il dit : “Vous venez de votre père le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.” L’apôtre Jean écrivit plus tard : “Les enfants de Dieu et les enfants du Diable sont rendus manifestes par ce fait : Quiconque n’exerce pas la justice ne vient pas de Dieu.” — Rom. 6:16 ; Jean 8:38-44 ; I Jean 3:10, MN ; Ps. 96:5 ; I Cor. 10:20.
L’exemple de Babylone illustre cette attitude. De plus, cette ville fut à l’origine des choses mauvaises dont nous avons parlé, tel un fondement servant à l’édification d’un grand système religieux erroné. Les habitants de Babylone refusèrent d’adorer Jéhovah Dieu et embrassèrent le culte de Nimrod. Nimrod était animé du même esprit que Satan, le premier rebelle. En réalité, il adorait et imitait le Diable, qui se rebella dans le ciel et étendit sa révolte à la terre, en l’introduisant dans le jardin d’Éden. C’est la raison pour laquelle les Babyloniens donnèrent au fondateur de leur ville le nom de Merodac (Mardouk), qui signifie “rebelle”, de préférence à celui de Nimrod. On peut reconnaître ainsi en Nimrod l’un des membres de la postérité du Diable dont Dieu a parlé dans Genèse 3:15. Il était une fausse postérité, un faux Messie. À sa mort, Nimrod fut déifié par les Babyloniens. On peut donc dire qu’en dirigeant leur adoration vers Nimrod, ses successeurs rendaient sans le savoir un culte au Diable, et devenaient sa “postérité” en accomplissant son dessein opposé à celui de Dieu. Quand le célèbre Hammourabi devint roi et fit de Babylone la capitale de toute la Babylonie, l’attention se porta davantage encore sur Merodac, le dieu de la ville. Plus tard, on remplaça son nom par le titre de Belu (“Seigneur”). Pour finir, on l’appela communément Bel, et sa femme Belit (“la Dame”).
APPARITION DES TRIADES OU TRINITÉS DE DIEUX
Dès l’établissement du culte de Nimrod, les dieux du premier Empire babylonien devinrent de plus en plus nombreux. Ils comptaient nombre de triades de dieux ou de divinités. L’ancien historien grec Ctésias rapporte qu’à Babylone le temple élevé en l’honneur du dieu Bélus était surmonté de trois statues : celles de Bel (ou Bel-Mardouk), de sa mère Rhéa (Sémiramis) et de Junon ou Beltis (Zarpanit), l’épouse de Bel-Mardouk. Selon les écrits de Diodore de Sicile, historien grec plus récent, la triade religieuse se composa, pendant une période de l’histoire babylonienne, de deux déesses et du fils : Héra (la Junon romaine), Rhéa (ou Sémiramis) et Zeus (= Merodac, Nimrod).
Nous lisons ceci au sujet de la religion babylonienne et de son culte triadique : “Dans la dernière période de l’histoire babylonienne, l’adoration semble dirigée principalement vers Mardouk, Nabou [Nébo, ce qui signifie celui qui parle, qui annonce], Sin, Shamash et Ishtar (...). Malgré tous les dons merveilleux qu’ils possédaient, les Babyloniens ne purent jamais arriver à la conception d’un dieu unique, dont l’existence même rend logiquement impossible celle de toute autre divinité. Le monothéisme dépasse la portée spirituelle de l’esprit babylonien (...). Ni les Babyloniens ni les Assyriens n’atteignirent l’élévation de pensée qui caractérise le livre hébreu des Psaumes.” — The International Standard Bible Encyclopædia, édition de 1955, tome I, page 370.
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