Ne cessez de rendre droits les sentiers pour vos pieds
1. Comment a-t-on qualifié l’époque qui a commencé avec l’année 1914 ?
EN 1914 eut lieu le changement le plus radical de toute l’histoire de l’homme. Même sans parler des prophéties bibliques selon lesquelles cette date marqua le commencement de la fin du présent système de choses, l’époque caractérisée par les événements qui se sont succédé depuis cette année-là est sans précédent. C’est à juste titre qu’elle a été appelée “l’ère de la violence”.
2. Contrairement aux temps anciens, quelle différence peut-on discerner entre les générations qui se sont succédé depuis 1914 ?
2 Dans les temps anciens, les coutumes changeaient très peu d’une génération à l’autre, et ainsi pendant des centaines d’années, voire même des milliers d’années, les hommes ont vécu à peu près de la même façon que leurs pères. Toutefois, à partir de l’époque de la prétendue Réforme, chaque génération a voulu aller au-delà de ce que les précédentes avaient déjà fait ; c’est pourquoi depuis ce moment-là jusqu’en 1914 de réels progrès ont été réalisés. Mais à partir de cette date, tout s’est mis à évoluer dans la direction inverse, ce qui a amené un rédacteur de journal à reconnaître : “1913, l’année qui précéda le commencement de la Première Guerre mondiale, a été la dernière année vraiment ‘normale’ de l’Histoire.” Il est vrai que dans le domaine des sciences, de grands pas en avant ont été accomplis, mais l’évolution des relations sociales et internationales a abouti en 1914 à la plus grande guerre jamais connue par les hommes avant cette époque. Depuis, la situation a continué de dégénérer pour aboutir aujourd’hui à des conditions qui frisent l’anarchie.
3. a) Quelles conditions Paul a-t-il prédites pour notre époque, et quelle exhortation a-t-il ajoutée ? b) Quelles sont les différentes réactions devant ces conditions ?
3 La seconde lettre de Paul à Timothée contient une prophétie remarquable annonçant cette “ère de violence” et la décadence morale visible sur toute la terre. Il dit : “Mais sache ceci : que dans les derniers jours il y aura des temps critiques, difficiles à affronter. Car les hommes seront amis d’eux-mêmes, amis de l’argent, présomptueux, hautains, blasphémateurs, désobéissants aux parents, ingrats, déloyaux, sans affection naturelle, fermés à toute entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, traîtres, obstinés, enflés d’orgueil, amis des plaisirs plus qu’amis de Dieu, ayant une forme de pieux dévouement mais reniant ce qui en est la force.” Paul ajouta : “De ceux-là éloigne-toi.” (II Tim. 3:1-5). En cette ère de violence, nombreux sont ceux qui désirent ‘s’éloigner’ de ces personnes et qui trouvent la sécurité et la paix. Par contre, d’autres ont du mal à se rendre compte de l’effondrement des mœurs. N’ayant pas d’autres fréquentations, ces gens considèrent ces conditions comme ‘normales’ et convenables du moment que tout le monde se conduit de cette façon. D’autres encore se révoltent devant l’insécurité et la vanité de la société actuelle ; ils se tournent vers les nombreux cultes que la jeunesse a élaborés un peu partout dans le monde ou cherchent un refuge dans l’usage des différentes drogues et dans le doping. Les adultes eux-mêmes manifestent leur mécontentement face aux conditions présentes en prenant part à la “désobéissance civile”, laquelle aboutit souvent à l’émeute, au pillage et à des attaques meurtrières lancées contre les représentants de l’ordre.
DISCERNONS LA CAUSE
4. a) Pourquoi ces conditions sont-elles difficiles à affronter ? b) Comment quelqu’un peut-il tomber en suivant des coutumes telles que les danses modernes ?
4 L’apôtre Paul qualifia les temps actuels de “critiques” et “difficiles à affronter”. Mais pourquoi constituent-ils un tel problème pour ceux qui savent que nous vivons dans les “derniers jours” ? Une des raisons est que ces conditions, bien qu’elles se soient développées très rapidement, ont été subtilement introduites par le “dieu de ce système de choses” de telle sorte qu’elles paraissent une suite normale d’événements n’ayant pas plus de signification que les époques difficiles des temps anciens. En conséquence, les personnes irréfléchies pensent que ces changements radicaux en matière de coutumes et l’effondrement des mœurs n’ont pas de signification réelle, et qu’il n’est pas nécessaire d’y prendre garde. Par exemple, lorsque des danses comme le “twist” et ses dérivés ont été introduites, les jeunes gens les ont adoptées avec enthousiasme et sans se poser de questions ; les parents, eux, ont pendant un temps froncé les sourcils ou souri avec indulgence, avant de les adopter à leur tour avec un enthousiasme presque aussi grand, vraisemblablement pour paraître jeunes. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que ces danses tirent leur origine de danses païennes en l’honneur de la fertilité, qui étaient pratiquées dans les temps anciens et qui faisaient partie de rites religieux impurs. Tout comme ces danses avaient pour but de provoquer des émotions sexuelles chez ceux qui prenaient part à ces orgies religieuses, de la même façon leur contrepartie moderne contribue au relâchement des barrières morales. Ceux qui acceptent les principes modernes en matière de moralité, autorisant les relations sexuelles avant le mariage, ne formuleront aucune objection à cela. Mais que dire de ceux qui n’ont pas ce but présent à l’esprit et qui, cependant, prennent part à ces danses parce que c’est la coutume ? Qu’ils ne se trompent pas eux-mêmes, car leurs émotions sont affectées de la même manière. Ce genre d’excitation suscite inévitablement des désirs illégitimes, et ceux qui entretiennent ces mauvaises pensées peuvent très bien succomber comme ce fut le cas des vingt-quatre mille Israélites devant Baal-Péor. — Nomb. 25:1-9.
5. Comment certains essayent-ils de justifier leur mauvaise conduite, mais pourquoi se moquent-ils de la loi du Christ ? À quels dangers s’exposent-ils ?
5 Le fait qu’on admette de plus en plus les relations sexuelles avant le mariage, et même l’adultère dans certaines circonstances, a émoussé les facultés morales de certains chrétiens qui affirment être attachés aux principes bibliques. Ils prétendent qu’aussi longtemps qu’ils s’abstiennent de commettre un acte de fornication, tout le reste leur est permis. Se fondant sur ce faux raisonnement, ils se permettent les caresses les plus osées. Cela revient à se moquer de la loi du Christ qui requiert la pureté et la sainteté de la part de ceux qui se disent chrétiens. Paul déclara : “Donc, puisque nous avons ces promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, rendant parfaite la sainteté dans la crainte de Dieu.” (II Cor. 7:1). Comment ceux qui se tentent eux-mêmes par ces mauvais désirs peuvent-ils conformer leur vie aux paroles suivantes que Jésus prononça dans son Sermon sur la montagne : “Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu ne commettras pas d’adultère.’ Mais moi je vous dis que quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur !” (Mat. 5:27, 28). Ce genre de conduite non seulement viole les principes justes, mais il ouvre en grand la porte de la transgression qui mène à la mort. Non seulement l’envie de mal faire est présente dans ce puissant désir, mais il y a également l’occasion. Le fait suivant a été démontré : quiconque se place assez souvent ou suffisamment longtemps dans une position compromettante finit par tomber. Le livre des Proverbes déclare : “Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein, sans que ses vêtements s’enflamment ?” — Prov. 6:27.
6. L’adoption des coutumes et pratiques de la société moderne peut être aussi préjudiciable que quelle autre forme de contamination, et pourquoi ?
6 “Ceux qui désirent vivre avec pieux dévouement, associés à Christ Jésus” doivent donc examiner avec attention les coutumes et les pratiques de la société moderne et les évaluer, non pas selon leurs préférences et leurs désirs personnels, mais à la lumière de la Parole de Dieu qui a été révélée pour nous (II Tim. 3:12). Elles peuvent être tout aussi nuisibles et préjudiciables au développement de la “nouvelle personnalité” que la souillure la plus évidente avec l’empire mondial de la fausse religion, appelé Babylone la Grande, d’où nous avons été exhortés à fuir. Il nous a été clairement montré que la participation à toute forme du faux culte équivaut à se rendre coupable des péchés mêmes qui provoqueront sous peu la destruction de cet immense empire (Rév. 18:4). Cependant, nous ne réalisons peut-être pas que nous deviendrons fatalement une partie du présent système de choses condamné si nous adoptons ses coutumes ainsi que ses pratiques, et si nous dirigeons nos pensées et notre attention vers son mode de vie. Les traditions religieuses et les exigences de César sont très anciennes, alors que le genre de vie, les coutumes, la mode et les mœurs appartiennent à la génération présente. Dans le passé, toutes ces choses étaient liées à la vie religieuse du peuple, et dans une large mesure influencées par elle. Aujourd’hui, le monde évolue rapidement vers une civilisation athée, mais ses coutumes et son genre de vie n’en sont pas moins influencés par sa façon de penser. Adopter le mode de vie du présent système de choses revient à partager ses pensées, et participer à ses péchés signifie partager sa fin.
LES PRÉFÉRENCES PERSONNELLES OPPOSÉES À LA DISCRÉTION
7. a) Quelle liberté, mais aussi quelles restrictions, doit-on reconnaître pour ce qui est de la façon de se vêtir ? b) À quoi peut aboutir le manque d’équilibre ?
7 Aujourd’hui, la mode en matière d’habillement est essentiellement une question de goût personnel ; or les goûts et les coutumes varient suivant les régions du monde. Cependant, pour le chrétien voué, les préférences personnelles ne doivent pas être le seul facteur déterminant. Il doit également tenir compte de l’influence qu’elles peuvent avoir sur son ministère, sur les personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la congrégation et sur sa façon de penser. La “mini-jupe” n’est pas chose nouvelle pour les Écossais, mais sa popularité parmi les femmes de notre génération amène beaucoup de soucis, et son avènement au sein de la jeunesse anglaise a été une innovation qui attire les regards. Au Moyen Âge, les garçons et même les hommes portaient les cheveux longs. Mais les jeunes gens qui, de nos jours, paraissent en public avec des cheveux non coupés sont considérés comme des originaux. Ceux qui les observent ne pensent pas qu’il s’agit seulement d’une question de préférence personnelle. Pour eux, ces jeunes gens adhèrent à une certaine forme de pensée différente de celle du reste des gens. Un jeune chrétien peut préférer les cheveux longs, tout comme une jeune chrétienne peut être attirée par le port de la mini-jupe. Toutefois, s’ils se laissent guider par leurs préférences personnelles sans tenir compte de l’influence que celles-ci peuvent exercer sur leur ministère, ils perdront certainement un grand nombre de privilèges de service. Une congrégation a dû finalement retirer le nom d’un jeune ministre de la liste des orateurs, parce que chaque fois qu’il prononçait un discours public dans une congrégation voisine, des plaintes étaient formulées à propos de ses cheveux longs. Des conseils répétés n’avaient pas réussi à corriger le point de vue de ce jeune homme.
8. a) Pourquoi certaines restrictions en matière d’habillement ne constituent-elles pas une atteinte injustifiée à la liberté individuelle ? b) Quel est le point de vue de Jéhovah en matière d’habillement ?
8 Certains, et plus particulièrement des jeunes gens, peuvent penser qu’il s’agit là d’une atteinte injustifiée à leur liberté individuelle. Cependant Paul déclara : “Si donc un aliment fait trébucher mon frère, je ne mangerai plus jamais de chair, pour ne pas faire trébucher mon frère.” (I Cor. 8:13). Comment raisonnait-il pour parvenir à une telle conclusion ? Il écrivit : “Mais un aliment ne nous recommandera pas auprès de Dieu ; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins, et si nous en mangeons, nous n’avons aucun mérite pour nous-mêmes. Mais veillez sans cesse à ce que ce droit qui est le vôtre ne devienne de façon ou d’autre une pierre d’achoppement pour ceux qui sont faibles. Car si quelqu’un te voit, toi qui as la connaissance, étendu à un repas dans un temple d’idoles, la conscience de celui qui est faible ne sera-t-elle pas édifiée au point de manger des aliments offerts aux idoles ?” (1Co 8 vv. 8-10). Il en est de même pour la tenue et la façon de se vêtir. Les cheveux, coupés ou non, et les vêtements, courts ou longs, ne sont pas en eux-mêmes un objet de préoccupation pour Jéhovah en rapport avec le moyen de salut, car les uns et les autres ont été acceptés par lui à différentes époques. Par contre, il s’inquiète de toute coutume et de toute pratique qui pourrait être une pierre d’achoppement pour quelqu’un et lui faire abandonner le chemin de la vie. C’est ce qu’a montré Paul en ces termes : “Vraiment, par ta connaissance, l’homme qui est faible est perdu, ton frère pour qui Christ est mort. Mais quand vous péchez ainsi contre vos frères et blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ.” (1Co 8 vv. 11, 12). Jéhovah permettra-t-il qu’un tel péché demeure caché et impuni ?
9. a) Pourquoi la façon de se vêtir de celui qui se dit ministre chrétien peut-elle être une pierre d’achoppement ? b) Quand peut-il être nécessaire de tenir compte de l’opinion des autres à propos de la tenue vestimentaire ?
9 Mais pourquoi la question de la mode en matière d’habillement peut-elle être une cause d’achoppement ? Jusqu’à quel point doit-on tenir compte de l’opinion des autres pour choisir sa façon de se vêtir ? Jéhovah a-t-il donné des lois chrétiennes précises à ce sujet ? Oui, mais comme elles doivent être discernées par l’esprit, elles ne sont pas faciles à identifier. L’exhortation de Paul à ne point susciter de pierre d’achoppement devant un frère renferme une exigence chrétienne ; elle touche beaucoup plus que la simple question du manger, car Paul fait ressortir ici un principe dont l’application dans le cas particulier qu’il cite, sert simplement à illustrer notre obligation devant Jéhovah de veiller en toute chose à ne pas être une cause d’achoppement. Cela inclut sans aucun doute aujourd’hui la question de l’habillement, car celle-ci est étroitement liée à des gens qui adhèrent à un mode de vie bien particulier et dont le point de vue n’est pas en harmonie avec les principes de la Bible. Au cours d’une interview récente à la radio, un écrivain, une jeune femme, fit cette déclaration à propos de la mode féminine : “Les vêtements doivent être le reflet de votre mode de vie.” Or il ne fait aucun doute que dans la plupart des pays, personne n’associera aujourd’hui les cheveux longs d’un homme et la mini-jupe d’une femme au ministère chrétien. Répondant à une question directe, cette personne ajouta : “Si une jeune femme portant de tels vêtements est accostée dans la rue, elle n’a aucune raison de s’en étonnera.” Le journal Newsweek (13 novembre 1967) rapporta les paroles suivantes d’une modéliste appelée la “mère de la mini-jupe” : “On pense généralement que toute femme respectueuse des lois attend qu’il fasse nuit” pour avoir des relations sexuelles extraconjugales. Puis elle ajouta : “Un grand nombre de filles ne veulent pas attendre. C’est ce que symbolisent les mini-jupes.”
10. a) Qui doit décider de ce qui est bien et convenable en matière de vêtements, et où pouvons-nous trouver un principe digne de confiance ? b) Pourquoi le point de vue de ceux qui font la mode n’est-il pas nécessairement un guide sûr ?
10 Il est vrai qu’une même chose peut être jugée moderne par les uns et dépassée par les autres. Il en est ainsi même parmi ceux qui font la mode ; pour ce qui est de définir le bon et le mauvais goût, leurs opinions sont très divergentes. Il y a toujours ceux qui sont amateurs de sensationnel. En notre ère de violence en particulier, leurs idées sont influencées par la dégradation des pensées et des principes moraux. Quel doit être le principe ? Qui doit décider ? Jacques dit : “Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, prête à obéir.” (Jacq. 3:17). Par sa Parole, Jéhovah a donné un modèle convenable pour l’homme. Sommes-nous désireux et prêts à le suivre ? En matière d’habillement, personne ne peut établir de règles définissant ce qui est bien et convenable, excepté les parents pour leurs enfants mineurs. Cependant, même les enfants peuvent avoir le désir sincère de faire la volonté de Jéhovah et apprendre à discerner ce qui est bien lorsque certaines questions sont soulevées. Dans un tel cas, pourquoi se tourner vers les principes établis par le présent système ? Par exemple, si des femmes chrétiennes doivent choisir entre quelque chose qu’elles savent être compatible avec leur ministère et une autre chose que les journaux de mode récents présentent comme étant la dernière découverte en matière de beauté féminine, pourquoi accepteraient-elles le point de vue de ceux qui veulent modeler l’opinion de leurs semblables et les inciter à se conformer au mode de vie du présent système moribond ? Il s’agit là d’un point de vue partial ayant précisément pour but d’exposer les esprits impressionnables à de mauvais principes qui ont été élaborés par une époque, une génération d’hommes. Si vous êtes né durant le temps de la fin de cet ordre de choses, n’oubliez pas que le seul modèle que vous ait jamais offert ce monde est celui d’une génération d’hommes dégénérés. Ce genre de vie peut vous paraître beau parce que c’est le seul que vous ayez jamais connu. Cependant, dans la majorité des cas, il ne ressemble en rien à l’image de la santé et de la vie que vous offre le Livre de Jéhovah. Incluez dans votre instruction pour la vie une image exacte de la beauté qui plaît à Dieu.
AYONS UN POINT DE VUE CONVENABLE SUR L’APPARENCE EXTÉRIEURE
11. Quelle image de la femme chrétienne Pierre a-t-il dépeinte, et comment peut-elle servir de modèle ?
11 L’apôtre Pierre a dépeint un portrait particulièrement agréable de la femme chrétienne mariée à un incroyant. Par la même occasion, il a décrit la beauté qui la distingue et grâce à laquelle il n’est pas nécessaire qu’elle rivalise avec les femmes du présent système de choses pour attirer l’attention de son mari ; cette qualité peut lui permettre de le ‘gagner sans paroles’. Il écrivit : “Que votre parure ne soit pas celle du dehors : tresser les cheveux et mettre des ornements d’or ou porter des vêtements extérieurs, mais qu’elle soit la personnalité secrète du cœur dans le vêtement incorruptible d’un esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu.” (I Pierre 3:1-4). Depuis l’époque où Pierre a écrit ces mots, les coutumes ont complètement changé, mais les principes qui servent de fondement à sa description sont toujours valables. Si vous hésitez dans le choix du modèle à suivre en matière d’habillement, considérez de nouveau la description de la femme chrétienne faite par Pierre et posez-vous cette question : Qui survivra à Harmaguédon, la femme qui porte des cheveux tressés ou celle qui a un esprit calme et doux ?
12. Quels mobiles nous faut-il considérer pour ce qui est du choix de nos vêtements, et comment peut-on se tromper soi-même ?
12 Les paroles de Pierre mettent également l’accent sur le mobile qui doit pousser quelqu’un à se soucier de son apparence extérieure. Les hommes et les femmes, jeunes ou vieux, qui ont tendance à vouloir porter des vêtements à la dernière mode, pour être dans le vent, devraient examiner attentivement leurs mobiles. Doivent-ils compter sur leur apparence personnelle pour être agréables ? Désirent-ils se faire remarquer pour avoir la réputation d’être à la dernière mode ? Peut-on facilement les classer dans une certaine catégorie à cause de leur façon de s’habiller ? Est-ce celle qu’ils souhaitent ? Comment ceux qui les observent réagiront-ils à leur vue ? Si nos vêtements et notre apparence sont le reflet de notre mode de vie, à quoi s’attendront-ils de notre part ? Donnons-nous aux autres l’impression que nous voulons vraiment leur laisser ? Une jeune chrétienne sincère, qui croyait que la dernière mode reflétait l’image idéale de la féminité, mais qui avait néanmoins le réel désir de devenir un ministre chrétien, fut accostée par un homme qui lui demanda de poser pour des photographies pornographiques. Quel choc ! Mais aurait-elle été ainsi abordée si elle avait reflété l’image d’un jeune ministre chrétien ? Même après une telle expérience, il lui fallut mener un véritable combat et faire un profond examen de conscience pour renouveler sa façon de penser et ses objectifs, mais cette jeune chrétienne sert maintenant fidèlement comme missionnaire dans un pays étranger et elle est heureuse de cultiver “un esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu”. Pourquoi se tromper soi-même ? Ceux qui nous observent nous jugent en fonction de notre apparence et de notre conduite. Nous devons toujours garder présentes à l’esprit les paroles suivantes de Paul : “Toutes choses sont permises ; mais toutes choses ne sont pas avantageuses. Toutes choses sont permises ; mais toutes choses n’édifient pas. Que chacun cherche sans cesse, non son propre avantage, mais celui d’autrui.” — I Cor. 10:23, 24.
13. Comment une personne qui fréquente depuis peu la congrégation doit-elle considérer la question de la tenue vestimentaire ?
13 Nous ne devons toutefois pas nous soucier uniquement des autres et de leur opinion. Il nous faut surtout nous inquiéter de notre façon de penser et de nos mobiles. Fréquentez-vous depuis peu les témoins de Jéhovah ? S’il en est ainsi et que vous ayez l’habitude de suivre les tendances de la mode vestimentaire, peut-être même à l’extrême, ne croyez pas que vous n’êtes pas le bienvenu à la Salle du Royaume. Quiconque est réellement sincère ne sera pas découragé dans ses efforts pour servir Dieu. Cependant, au fur et à mesure que vous croîtrez dans la connaissance de Jéhovah et de ses desseins, vous vous rendrez compte d’un changement dans votre façon de penser. Vous comprendrez que vous ne pouvez continuer de suivre les coutumes et les manières du présent système, sans en faire encore partie, du moins dans une certaine mesure.
14. Pourquoi faut-il se soucier réellement de son point de vue personnel sur cette question ?
14 Par contre, si vous fréquentez les témoins de Jéhovah depuis un certain temps et que vous soyez encore fortement attiré par les conceptions du présent système de choses, examinez sérieusement les raisons profondes qui vous animent. Qu’est-ce qui vous incite à vouloir vous conformer à ces conceptions ? Pourquoi vos pensées vont-elles dans ce sens ? Êtes-vous pleinement conscient des dangers que vous courez en vous laissant envahir par les idées de ce monde ou de ceux que vous voulez imiter par votre façon de vous habiller et de vous conduire ? Souvenez-vous du conseil de Jacques (Jacq. 1:14, 15). L’entretien continuel de mauvais désirs est l’un des plus sûrs chemins menant à la transgression.
15. Quel est le point de vue raisonnable concernant notre présentation personnelle ?
15 Étant donné qu’il nous est laissé une grande liberté de choisir, devons-nous pour autant suivre nos inclinations puissantes, même si elles sont dans une large mesure opposées au modèle donné par la société du monde nouveau ? Étant donné que nous ne sommes pas dans la stricte obligation de respecter certaines règles, pouvons-nous nous sentir libres d’ignorer la conscience éduquée par les Écritures des serviteurs mûrs de Jéhovah ? Si vous avez tendance à claudiquer parce que vous avez encore un pied dans le présent système de choses, examinez sérieusement l’exhortation suivante donnée par Paul : “Ne cessez de rendre droits les sentiers pour vos pieds, afin que le boiteux ne s’y disloque pas, mais guérisse plutôt.” (Héb. 12:13). Pouvons-nous savoir jusqu’où iront les coutumes et les modes du présent système de choses d’ici la fin ? Jusqu’à quel point pouvons-nous les suivre sans transgresser les principes chrétiens relatifs à la décence et au bon goût ? Nous devons commencer à modeler convenablement nos pensées, afin de ne pas aller au-delà des principes renfermés dans les Écritures. C’est comme pour l’homme qui participe à une vente publique ; s’il ne fixe pas une limite à ses enchères, il ira à la faillite. Nous devons commencer par fixer une limite à notre façon de considérer les coutumes et les pratiques du présent système de choses. À défaut d’une surveillance convenable, la faillite spirituelle est pratiquement certaine. Si votre façon de vous vêtir est très différente de celle des membres mûrs de la société du monde nouveau et que cela soit une source continuelle de commentaires, réfléchissez sérieusement à l’influence que cela peut avoir sur votre ministère et sur les personnes qui, à l’extérieur de l’organisation, vous observent. Pourquoi persister à vous faire remarquer ? Les avantages que vous pensez pouvoir retirer en valent-ils la peine ?
16. Pourquoi ne devons-nous pas adopter une attitude pleine de suffisance, et pourquoi les parents doivent-ils être particulièrement décidés à rendre droits les sentiers pour leurs pieds ?
16 Celui qui se sent attiré par la façon de penser de ce monde se dira peut-être : “Rien ne peut m’arriver.” Mais nous ne pouvons nous permettre cette remarque pleine de suffisance. Nous ne devons pas penser que nous sommes immunisés. Les difficultés surgissent si souvent que ce serait vraiment une exception si celui qui parle ainsi n’en rencontrait pas à son tour. Les parents doivent veiller sur eux-mêmes et sur leurs enfants. Donnez-vous un bon exemple en matière d’habillement et de conduite ? Si c’est le cas, insistez-vous auprès des jeunes gens dont vous avez la responsabilité pour qu’ils suivent cet exemple ? Jésus n’a pas demandé à Jéhovah de nous faire sortir du présent monde. Il le pria pour que nous n’en fassions pas partie. Acquérez une bonne compréhension des principes bibliques et de leur application, et inculquez-la à vos enfants. Veillez à ce qu’ils rendent leurs sentiers droits pour leurs pieds aussi longtemps qu’ils sont sous votre surveillance. Jéhovah lui-même nous a donné le bon exemple lorsque, par l’entremise du prophète Ézéchiel, il a déclaré : “Détournez-vous et convertissez-vous de tous vos péchés, et l’iniquité ne deviendra pas votre ruine. Rejetez loin de vous toutes les transgressions que vous avez commises ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, Jéhovah ; convertissez-vous donc et vivez.” — Ézéch. 18:30-32, AC ; Amos 5:14.
[Note]
a Le 8 juin 1967, au cours d’une émission radiophonique intitulée “Jim Lowe’s New York” à la station WNEW de New York.
[Illustration, page 374]
Celui qui participe à une vente publique doit fixer une limite à ses enchères, sans quoi il risque la faillite. De même, nous devons fixer une limite à notre façon de considérer les pratiques de ce monde pour éviter la faillite spirituelle.