-
Des ministres de la bonne nouvelle à votre porteLa Tour de Garde 1953 | 15 mars
-
-
Au cours de l’œuvre de prédication qu’il accomplit, Jésus frappait à la porte de “ toutes sortes d’hommes ”, pour “ chercher et sauver ce qui était perdu ”. Sans y être invité, Jésus descendit dans la maison de Zachée, et après que ce chef des publicains eut accepté son message, il déclara : “ Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison. ” C’est aussi dans la maison d’un certain chef qu’il ramena à la vie la fille de ce dernier. Il envoya également des ordres dans la demeure d’un officier pour guérir l’esclave de celui-ci. “ Une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison ”, et c’est là que Jésus vit Marie, la sœur de Marthe, qui manifesta beaucoup d’intérêt car “ s’étant assise aux pieds du Seigneur, (elle) écoutait sa parole ”. S’adressant à Marthe, Jésus lui dit que c’est en vain qu’elle s’inquiétait des choses matérielles, montrant par là que c’était uniquement pour dispenser la nourriture spirituelle qu’il allait dans les foyers. — Luc 19:5-10 ; Mat. 9:23-26 ; Luc 7:2-10 ; 10:38-42.
Il semblerait également qu’il s’agisse de travail de maison en maison lorsqu’il est question des disciples après l’effusion du saint esprit à la Pentecôte de l’an 33 ap. J.-C. Nous lisons que “ tous les jours ils persévéraient tous d’un accord dans le temple ;... rompant le pain de maison en maison ”. (Actes 2:46, Bagster.) Nous savons sans doute aussi qu’après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples étendirent d’une façon merveilleuse le ministère accompli dans les maisons privées. Bien que sommés par les autorités d’avoir à cesser leur œuvre, “ ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle Jésus comme le Christ, dans le temple et de maison en maison ”. (Actes 5:42, Da, note marg.) Paul aussi nous dit combien il s’est efforcé de bien accomplir son ministère d’apôtre ; remarquez de quelle façon il s’en est acquitté : “ Vous savez, dit-il, que je n’ai pas négligé de vous annoncer tout ce qui vous était utile, sans vous en rien cacher, que je vous ai instruits en public et de maison en maison. ” — Actes 20:20, Sy.
Lorsqu’on a de tels exemples sous les yeux et qu’on se rend compte de la grande œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume qu’il reste à faire aujourd’hui dans toutes les parties de la terre de ce monde moderne et compliqué, il semble tout à fait normal que l’organisation de Jéhovah donne une telle importance à la prédication de porte en porte, à ce ministère conforme aux Écritures et accompli depuis des siècles. La tâche qui serait irréalisable sans ce ministère n’en reste pas moins difficile. Il faut toujours surmonter des difficultés pour accomplir un travail efficace. Maintenant nous nous proposons de voir comment cela est possible.
-
-
Prêcher efficacement aux portesLa Tour de Garde 1953 | 15 mars
-
-
Prêcher efficacement aux portes
POUR quelle raison le ministre de la bonne nouvelle frappe-t-il aux portes ? Dans un seul but, un but béni : trouver les “ autres brebis ” du Bon Berger. Puisque le ministre de Dieu se prépare avec soin pour prononcer une conférence publique, n’est-il pas normal qu’il se prépare tout aussi bien pour parler à chaque porte d’une façon beaucoup plus intime qu’il ne peut le faire avec tous ceux qui viennent écouter une conférence publique ? En qualité de représentant du Bon Berger, il devrait être un bon exemple et capable de transmettre fidèlement la voix du Berger.
L’exemplaire apôtre Paul qui s’est efforcé de faire parvenir le message à tous sans être une occasion de chute pour personne nous dit ceci : “ Car, bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi... Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. ” (I Cor. 9:19, 20, 22). Cela ne veut pas dire qu’il faut affecter les dehors de la sagesse de ce monde pour essayer d’impressionner les intellectuels. Les véritables brebis sont déjà lasses de ces vaines tromperies et salueront la sagesse de Dieu comme un changement bienfaisant. Dans cette sagesse elles ne reconnaîtront pas votre voix, mais celle du “ bon berger ”. (Jean 10:13 10:14, NW.) En outre, de telles personnes demandent encore autre chose qu’un simple exercice de leurs facultés mentales. Elles demandent ce que la fausse religion et les philosophies de ce monde ne leur ont pas offert ; elles ont besoin d’être aimées, de trouver de la sympathie et d’être comprises. Lorsqu’on leur donne ces choses, les personnes qui par leurs dispositions sont comparables à des brebis ne manqueront pas de répondre. Elles verront votre sincérité et ouvriront leur esprit. La bonne nouvelle aura été présentée d’une manière efficace.
-