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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1961 | 1er juin
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Treize ans ont passé depuis le début de mon ministère. En toute sincérité, puis-je le recommander aux autres ? Ma réponse sera mieux illustrée par l’expérience que je fis lorsque je revins aux États en 1950, après plus de trois ans d’absence. Voudrais-je y demeurer ? Deux mois ne s’étaient pas écoulés que je désirais ardemment retourner dans mon territoire en Colombie. Dans ce pays j’ai vécu des moments passionnants dans l’œuvre de circuit et de district, assistant au baptême de plus de cent personnes en même temps, voyant les rangs des proclamateurs passer de trente à 1 400 en quelques années vite écoulées.
En 1952, j’ai épousé une sœur, diplômée de Galaad, et, après sept ans de vie conjugale, nous sommes tous deux heureux de poursuivre ensemble le but de notre vie en qualité de missionnaires. Après cinq ans sans retourner aux États-Unis, nous pûmes assister à l’Assemblée internationale de la volonté divine, à New-York, en 1958. Comment est-il possible de décrire ce glorieux événement en quelques mots ? Il dépassa certainement nos prévisions. Les discours furent entraînants, les conseils pleins de force. Les plans gigantesques en vue de l’expansion parurent extraordinairement logiques. J’étais convaincu que cette bonne nouvelle du royaume établi de Dieu serait prêchée autour du monde grâce à l’esprit de Jéhovah reposant sur nous.
Nous eûmes bientôt rendu visite aux parents et revu les vieux amis, et le temps vint pour nous de retourner dans notre territoire de missionnaires. Nous fûmes heureux d’emmener avec nous une famille de trois personnes qui allait servir là où le besoin est grand. À l’aéroport, venues à notre rencontre, nous aperçûmes les voiturées de nos frères colombiens. Quelle joyeuse arrivée à la maison !
Un nouveau privilège m’est échu maintenant, celui de servir comme serviteur de zone pour la Zone indienne de l’Ouest, visitant les filiales, les homes de missionnaires, rédigeant des rapports pour le bureau du président sur ce qui se passe dans cette partie du monde.
Tandis que je songe aux nombreuses et merveilleuses années qui se sont écoulées dans le service à plein temps comme pionnier et missionnaire, il me semblerait étrange de penser à toute autre manière de vivre. La maison est là où vous la faites. Par la grâce de Jéhovah, nous sommes heureux de continuer dans ce service dans un pays où il y a un travail considérable à accomplir. Nous savons que notre joie vient du fait que nous accomplissons ce qui est bien, et non du seul fait que nous y pensons. Après tout, apprendre à vivre éternellement est une chose merveilleuse, et, depuis 1943, où j’entrepris le service de pionnier, j’ai sûrement appris que “ la vie ne dépend pas de ses biens ”. — Luc 12:15.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● En Matthieu 12:40, Jésus déclara qu’il séjournerait trois jours et trois nuits dans le sein de la terre et certains pensent que ces paroles signifient 72 heures complètes. Et pourtant, les publications de la Société parlent de cette période comme “ d’une partie de trois jours ”. Pourquoi ? — B. W., Canada.
Ceux qui avancent que Jésus demeura dans la tombe 72 heures durant, soit trois jours et trois nuits complets, basent leur argumentation sur les paroles de Jésus en Matthieu 12:40 : “ Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ” Cependant, conclure que cela fait 72 heures amène à la création d’un conflit avec les Écritures qui disent que Jésus fut ressuscité “ le troisième jour ”, et non le quatrième. Cette façon de voir est donc manifestement erronée. — Actes 10:39, 40.
Dans la Bible, “ trois jours ” ne représentent pas nécessairement une pleine période de 72 heures. Nous avons un exemple de cette façon de voir en I Rois 12:5, 12, alors que le roi Roboam disait à ses gens : “ Allez et revenez vers moi dans trois jours. ” Devaient-ils revenir effectivement dans trois jours pour se conformer à ce commandement ? S’ils avaient pensé que cet ordre leur enjoignait de revenir après trois jours, ils ne seraient réapparus que le quatrième jour. Cependant, ni eux ni le roi ne l’entendirent ainsi. C’est pourquoi le 1R 12 verset 12 nous éclaire en disant : “ Jéroboam et tout le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu’avait dit le roi : “ Revenez vers moi dans trois jours. ” Ils revinrent donc après qu’une partie des trois jours se furent écoulés : le premier étant le jour durant lequel le roi les envoya, le second le suivant, et le troisième le jour de leur retour devant le roi. Veuillez également consulter Genèse 40:13, 20 ; 42:17, 18 ; Esther 4:15, 16 ; 5:1.
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