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Activité d’un missionnaire dans la Côte de l’OrLa Tour de Garde 1952 | 15 octobre
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“ Je poursuivis la présentation du message et, quand j’eus fini, le chef déclara qu’avant mon apparition dans le village on n’avait vu rien de semblable dans toute l’histoire de son peuple ; jamais on n’avait vu un Blanc si humble et si favorablement disposé envers les Noirs. Oubliant les us et coutumes, le chef me parla d’une façon très chaleureuse qui exprimait bien leur joie de me recevoir, non comme un représentant des Blancs mais comme un ambassadeur du royaume de Jéhovah. Le chef et tous les anciens étaient illettrés. Seul le maître d’école savait lire, aussi lui ai-je laissé quelques publications en Tvi pour qu’il les lise au chef. Tout le village était probablement venu écouter la conférence car nous avons compté 475 personnes.
“ Le lendemain une nouvelle étape de trois kilomètres à travers la brousse nous permit d’atteindre Bereku. Les broussailles étaient si épaisses qu’il nous semblait marcher dans un tunnel et il y faisait si sombre que nous n’avons pu prendre de photos. Un prêtre indigène méthodiste qui avait entendu lire dans la Bible un des jeunes témoins m’envoya chercher. Il aurait voulu savoir comment et pourquoi tant de nos gens pouvaient lire, alors que lui avait bien du mal à parvenir à ce résultat à l’école méthodiste où il enseignait les jeunes garçons depuis longtemps. Ce fut le jeune témoin en question qui lui répondit et qui donna une explication des plus satisfaisantes. Un auditoire de 232 personnes écouta la conférence publique que je donnai à Bereku.
“ De là je me rendis à Winneba, village situé à proximité d’une baie et comptant quelque 15 000 habitants. La conférence publique du dimanche attira une foule telle qu’on en n’avait encore jamais vue. C’est là que le fils d’un pécheur avait dit à son père après avoir entendu l’une de nos précédentes conférences : Nous avons construit ce bateau de nos propres mains et maintenant nous lui offrons des sacrifices. J’ai appris aujourd’hui que ce n’était pas bien et je ne recommencerai plus jamais. ”
Nous pouvons en conclure que des hommes de toutes races marchent sur les traces du Christ et il en est ainsi également des indigènes de la Côte de l’Or.
J’ai été dans la joie quand on m’a dit : “ Allons à la maison de Jéhovah ! ” Nous voilà debout à tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, tu es bâtie comme une ville où tout se tient ensemble. Là montent les tribus, les tribus de Jéhovah, selon la loi d’Israël, pour louer le nom de Jéhovah. — Ps. 122:1-4, Cr 1905.
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“ Que chacun prenne garde comment il bâtit ”La Tour de Garde 1952 | 1er novembre
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“ Que chacun prenne garde comment il bâtit ”
LES Écritures parlent de Jéhovah Dieu comme d’un constructeur : “ Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. ” Elles parlent également de Jésus-Christ comme d’un constructeur : “ Sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et [les] portes du hadès ne prévaudront pas contre elle. ” Les disciples du Christ y sont désignés à la fois comme l’édifice de Dieu et comme ses compagnons de travail : “ Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. ” — Mat. 16:18, Da ; I Cor. 3:9 ; Héb. 3:4.
Parlant de l’activité des chrétiens dans ce domaine, l’apôtre Paul dit encore : “ Selon la grâce que Dieu m’a accordée, j’en ai posé les fondements comme le fait un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde à la manière dont il construit. Quant au fondement, personne ne peut en poser un autre que celui qui a été posé : Jésus-Christ. Si l’on construit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée. Le jour viendra qui la fera connaître ; c’est dans le feu qu’elle se révélera, et ce que vaut l’œuvre de chacun, le feu le montrera. Si l’ouvrage édifié sur le fondement subsiste, l’ouvrier recevra sa récompense. Si son ouvrage est consumé, il la perdra. Quant à lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. ” — I Cor. 3:10-15, Sy.
À qui s’adressent ces paroles ? Tout d’abord “ à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ ”. (I Cor. 1:1, 2.) En acceptant Jésus-Christ comme leur Sauveur, leur Rédempteur et leur Modèle, ceux qui sont “ ouvriers avec Dieu ” font de lui leur fondement. Maintenant c’est à chacun individuellement de prendre garde “ à la manière dont il construit [sur lui] ”.
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