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Comment votre position devant Dieu affecte-t-elle vos enfants ?La Tour de Garde 1972 | 1er octobre
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Mais qu’en est-il lorsque l’un des parents est “croyant” ou chrétien, et que l’autre ne l’est pas ? Une telle union rend-elle le croyant impur, et aussi les enfants, par voie de conséquence ?
Certainement pas. Pourquoi ? Parce que Dieu s’en tient fidèlement à ses justes principes et qu’il accorde sa bonté imméritée à ceux qui le servent en lui vouant un attachement exclusif. Il réconforte les membres des foyers divisés sur le plan religieux, où l’un est croyant et l’autre pas, en disant dans sa Parole : “Car le mari incroyant est sanctifié par rapport à sa femme, et la femme incroyante est sanctifiée par rapport au frère ; autrement vos enfants seraient réellement impurs, mais maintenant ils sont saints.” — I Cor. 7:14.
Dans les langues hébraïque et grecque, qui ont servi à la rédaction de la Bible, les mots tirés de l’hébreu qadhash, qui a le sens fondamental d’“être éclatant, nouveau, pur”, et du grec hagios, sont rendus par “saint”, “sanctifié” et “mis à part”. En hébreu comme en grec, ce mot revêtait un sens religieux, spirituel et moral. En conséquence, toute chose sanctifiée serait pure, sainte et mise à part pour le service de Dieu.
C’est en exerçant la foi dans les dispositions que Dieu a prises par l’intermédiaire de son Fils, que l’on peut occuper une position de juste devant lui. Quiconque n’exerce pas une telle foi n’a pas été purifié de son imperfection et du péché héréditaires. Il se peut qu’une telle personne, que l’apôtre qualifie ‘d’incroyante’, vive honnêtement et observe des principes moraux ; mais elle ne s’est pas séparée du monde impur. Elle est toujours esclave du péché parce qu’elle n’a pas accepté la disposition divine qui l’en aurait affranchie, et n’est pas devenue un vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ. Cette personne n’est donc pas pure aux yeux de Dieu. — II Cor. 6:17 ; Jacq. 4:4 ; Jean 8:34-36.
Notez que dans I Corinthiens 7:14, l’apôtre ne dit pas que l’incroyant est pur ou sanctifié personnellement par les liens du mariage. En fait, il se peut qu’il ait une mauvaise conduite ou des pratiques impures. Paul dit plutôt que l’incroyant est sanctifié “par rapport” au croyant. Aussi Dieu manifeste-t-il sa bonté imméritée à l’égard du croyant et des jeunes enfants en considérant cette union comme pure.
Sur quelle base Dieu peut-il donc accorder sa faveur aux jeunes enfants d’un foyer divisé sur le plan religieux ? Le mariage est une institution divine qui convient aux humains. Par conséquent, tout mariage honorable est approuvé par Dieu. À ses yeux, le mari et la femme forment “une seule chair”. (Mat. 19:5.) Ainsi, si l’un des conjoints est un fidèle chrétien, il n’est pas considéré comme impur parce qu’il continue à vivre avec un incroyant. Dieu reconnaît son mariage. S’il n’en était pas ainsi, les enfants issus de cette union seraient illégitimes. Au lieu de cela, ils sont considérés comme saints, purs. Par contre, si les deux conjoints sont incroyants, leur union n’est pas condamnée, mais leurs enfants occupent la même position devant Dieu que leurs parents, autrement dit ils ne sont pas sanctifiés ou saints.
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Confiez-vous en Dieu, et ne comptez pas sur votre propre intelligenceLa Tour de Garde 1977 | 15 mars
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LES ENFANTS ADOPTÉS
Certains ont demandé : ‘Qu’en est-il des jeunes enfants adoptés ? Ne font-ils pas partie de la famille qui les a adoptés, et leur position devant Dieu ne sera-t-elle pas fonction de leurs parents adoptifs ?’ Selon toute vraisemblance, il en sera ainsi. Si les parents adoptifs sont de vrais chrétiens, ils enseigneront la vérité de la Parole de Dieu à l’enfant. Si celui-ci obéit à ses parents adoptifs et aux lois de Dieu qu’il est capable de comprendre, il est évident que les paroles suivantes de l’apôtre Paul s’appliqueront à son cas : “Le mari non croyant est sanctifié quant à sa femme, et la femme non croyante est sanctifiée quant au frère ; autrement vos enfants seraient vraiment impurs, mais maintenant ils sont saints.” — I Cor. 7:14.
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