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Tournons-nous vers JéhovahLa Tour de Garde 1965 | 15 décembre
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17. a) Quelle mauvaise voie certains ont-ils suivie, tant parmi les membres du reste que parmi les autres brebis ? b) Cependant, comment ont-ils manifesté une vraie repentance ?
17 Bon nombre de chrétiens, tant parmi le reste des cohéritiers de Jésus-Christ que parmi la classe des “autres brebis”, ont, à un moment de leur vie, suivi une ligne de conduite semblable à celle du fils prodigue. Après s’être voués à Jéhovah, ils ont quitté la maison de leur Père et certains ont même fait des choses méritant l’exclusion de la congrégation. Ils ont été exclus, mais depuis, ils ont manifesté la vraie repentance et sont revenus dans la congrégation de Jéhovah Dieu ; ils ont reconnu, à la fois envers la congrégation et envers leur Père céleste, avoir marché dans la voie de l’erreur. Ils se sont repentis et ont changé leur ligne de conduite. Certains d’entre eux ont peut-être vécu dans la fornication ou l’adultère, mais ils ont manifesté le même esprit que le fils prodigue quand il revint à la maison de son père. Ils ont montré une condition de cœur juste, ont prié leur père de leur pardonner, sont revenus et ont demandé à servir en tant qu’esclaves dans l’organisation de Jéhovah. Ceux qui se sont vraiment repentis, à l’exemple du fils prodigue, se réjouissent de nouveau, car ils ont été réintégrés au sein de la congrégation. Maintenant, ils sont de disposition humble et, en compagnie des fils qui sont restés dans la maison de leur Père, ils proclament de nouveau la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.
18. Quelles occasions de service s’offrent à celui qui, pendant un certain temps après son exclusion et sa réintégration, a eu une conduite irréprochable ?
18 Ceux qui ont reçu le pardon de leur Père et qui se sont révélés être de bons esclaves après avoir quitté leur condition impure d’exclus, peuvent même, avec le temps, devenir des serviteurs qualifiés dans la maison de leur Père. Après une période de temps assez longue, ils sont parvenus à ôter l’opprobre qui entachait leur réputation ainsi que le mauvais effet produit chez les gens du dehors. Si un chrétien, autrefois exclu, est revenu et a manifesté l’humilité, a une conduite irréprochable et a prouvé son amour pour la Parole et l’œuvre de Jéhovah pendant dix ans après sa réintégration, et que la congrégation le considère comme un bon exemple pour les frères, il pourra alors, conformément à la parabole du fils prodigue, servir en qualité de conducteur d’étude de livre de la congrégation et sera autorisé à prononcer des conférences publiques. Plus tard, il pourra recevoir le privilège d’assumer des responsabilités plus importantes au sein de l’organisation de Jéhovah. Si, depuis sa réintégration, il a été un bon exemple pour le troupeau de Dieu par un service fidèle pendant dix années, et que le comité pense qu’un tel frère peut recevoir de plus grands privilèges de service, pourquoi ne les lui accorderait-on pas ? S’il a démontré qu’il était décidé à rester définitivement dans la maison de son Père et qu’il serve fidèlement les intérêts de cette maison, il semble qu’on puisse de nouveau lui confier sans crainte de plus grandes responsabilités au sein de la congrégation du peuple de Jéhovah.
19, 20. a) Quel rôle la Parole et l’esprit de Dieu jouent-ils dans notre ministère ? b) Quels sont les deux aspects importants qu’il faut prendre en considération ?
19 De nos jours, comme jamais auparavant, la Parole de Dieu est la base de ce programme d’enseignement qui embrasse toutes les formes de service dont nous venons de discuter. Plus que toute autre chose, la Parole de Dieu est le moyen par lequel on peut ramener les cœurs. C’est ce que Paul avait à l’esprit lorsqu’il discuta des bienfaits plus excellents de la nouvelle alliance et de son ministère. Annonçant les clauses de la nouvelle alliance, Jéhovah déclara : “Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur.” Paul dit la même chose aux croyants de Corinthe : “Car vous vous montrez comme une lettre de Christ qui a été écrite par nous comme ministres, inscrite non avec de l’encre mais avec l’esprit d’un Dieu vivant, non sur des tablettes de pierre, mais sur des tablettes de chair, sur des cœurs.” “Jéhovah est l’Esprit” ; aussi, lorsque nous nous tournons vers lui et permettons à son esprit de remplir notre cœur en restant étroitement attachés à sa Parole, alors, “le visage sans voile, nous reflétons comme des miroirs la gloire de Jéhovah”. Dieu peut donc nous confier le grand privilège d’aider nos semblables à se tourner vers lui ou à lui revenir. Et n’oublions pas que “celui qui fait revenir un pécheur de l’erreur de sa voie sauvera son âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés”. — II Cor. 3:3, 17, 18 ; Jacq. 5:20.
20 En conclusion, puisons de l’encouragement en considérant brièvement un exemple biblique qui fait ressortir les deux aspects de la question. Il montre d’abord qu’il est encore possible que des cœurs changent et se tournent vers Jéhovah et ensuite, que le cœur de Dieu est débordant d’amour à l’égard de ceux qui sont vraiment ses enfants et qui se tournent vers lui.
EXEMPLE BIBLIQUE
21. Comment et pourquoi les dix demi-frères de Joseph manifestèrent-ils une mauvaise attitude ?
21 L’exemple en question a trait au drame bien connu de Jacob et de ses douze fils, rapporté dans le livre de la Genèse, des chapitres 37 à 45 Ge 37-45. Deux de ses fils, Joseph et Benjamin, étaient particulièrement chers aux yeux de Jacob ; il s’agissait des fils que lui avait donnés sa femme bien-aimée Rachel. Parce que Joseph était incontestablement le préféré de son père, et que Dieu lui avait donné des songes, ses dix demi-frères le haïssaient amèrement et en étaient extrêmement jaloux, au point de comploter pour le tuer. Toutefois, ils se bornèrent à le vendre comme esclave pour être emmené en Égypte. Ils prirent sa longue robe, la trempèrent dans du sang et la montrèrent à leur père, qui en conclut que son fils avait été dévoré par une bête sauvage. Ils manifestèrent certainement une très mauvaise attitude de cœur, tant à l’égard de Joseph qu’envers leur père. — Gen. 37:2-36.
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Tournons-nous vers JéhovahLa Tour de Garde 1965 | 15 décembre
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24. Quelle fut la réaction de Jacob lorsqu’il entendit parler de Joseph, et qu’est-ce que cela prouvait de sa part ?
24 Représentons-nous l’attente de ce vieux père, anxieux et inquiet à mesure que les jours et les semaines passent. Reverrait-il jamais son fils bien-aimé Benjamin ? Allait-il le perdre comme il avait perdu Joseph ? Enfin, on lui rapporta que ses fils étaient en vue et qu’ils ne tarderaient pas à arriver. Il attendait dans sa tente. Nous imaginons fort bien la scène. Il accueillerait ses fils, les uns après les autres, mais garderait tout près de lui son jeune Benjamin. Mais que disaient-ils ? Cet homme qui gouvernait en Égypte n’était autre que Joseph ? C’était impossible ! Si cela était, depuis longtemps Joseph lui aurait au moins fait parvenir un message ! Jacob raisonna probablement ainsi. Cependant, ses fils le pressèrent de venir voir ce qu’ils avaient rapporté. Il ne pouvait vraiment pas leur refuser cela. Le cœur lourd, il sortit et examina les provisions et les autres choses, mais il ne dit rien au sujet de tout l’argent et des vêtements que Benjamin avait reçus. Toutefois, lorsqu’il vit le char envoyé spécialement pour le transporter en Égypte, il ne résista plus ! Il était si luxueux et si confortable, exactement ce qu’il fallait ! C’était non seulement un lien visible, mais encore le moyen de transport qui le conduirait à son fils Joseph perdu depuis longtemps. Au comble de la joie et de l’émotion, il s’écria en s’agrippant au char : “C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai, et je le verrai avant que je meure.” — Gen. 45:25-28.
25. a) Que révèlent ces choses à propos de Jéhovah ? b) Comment pouvons-nous montrer que nous sommes réellement ses enfants ? c) Quelle voie s’ouvre encore à ceux qui se sont égarés ?
25 Jacob éprouva les mêmes sentiments que le père de la comparaison de Jésus, qui se réjouit en voyant son fils, et déclara : “[Il] était mort mais il est revenu à la vie, et il était perdu mais il est retrouvé.” (Luc 15:32). Évidemment, Joseph ne s’était pas égaré comme le fils prodigue, mais ce qui ressort de cet exemple, c’est le profond amour paternel qui est manifesté dans les deux cas. Quant à celui qui créa ces rôles et les fit consigner par écrit dans sa Parole, son cœur est certainement rempli d’un amour plus grand et plus profond que celui des personnages de ces comparaisons. Si nous sommes vraiment ses enfants, nous voudrons refléter “la gloire de Jéhovah”, cultiver ses qualités d’amour, de patience et de miséricorde, et saisir toutes les occasions qui se présenteront de suivre l’exemple de notre Père dans les cieux (II Cor. 3:18). Dans le cas où nous nous serions égarés, nous ne manquerons certainement pas de nous tourner vers Dieu et de répondre à son appel et à l’impulsion à laquelle il a pourvu dans sa bonté. Ne serait-ce pas merveilleux si l’on pouvait vous attribuer ces paroles de l’apôtre Pierre : “Car vous étiez comme des brebis, vous égarant, mais maintenant vous êtes retournés au berger et au surveillant de vos âmes.” — I Pierre 2:25.
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‘La plus grande satisfaction que j’aie jamais éprouvée’La Tour de Garde 1966 | 1er juillet
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‘La plus grande satisfaction que j’aie jamais éprouvée’
IL N’Y a pas longtemps, une mère accompagnée de ses deux filles entraient dans la Salle du Royaume de Nashville, dans l’État de Tennessee, pour assister à l’étude de La Tour de Garde. Jadis, cette femme avait été active dans le service de Jéhovah, mais elle s’était éloignée de la vérité. Elle demanda si quelqu’un consentirait à étudier de nouveau la Bible avec elle et ses filles. Les dispositions nécessaires ont été prises pour la satisfaire, et toutes les trois ont fait de rapides progrès.
Cette sœur vouée avait aussi un frère, en Géorgie, lequel s’était détourné de la vérité. La fille aînée de la sœur écrivit à cet homme et elle reçut la réponse suivante : “D’habitude, quand on attire votre attention sur vos manquements, on se sent enflammé de colère, mais je puis t’assurer que je n’ai pas éprouvé ce sentiment en lisant ta lettre. J’ai surtout eu honte de m’être tant éloigné de la vérité, de l’organisation de Jéhovah et de son peuple. La plus grande satisfaction, la plus complète aussi, que j’aie jamais éprouvée, je l’ai puisée dans l’œuvre accomplie aux côtés du peuple de Jéhovah. Sincèrement, j’ai conscience d’avoir beaucoup perdu, et je sais que je dois me préparer à me joindre de nouveau aux témoins de Jéhovah. Il faut que je le fasse, car rien au monde ne peut me procurer le bonheur ou la satisfaction que je goûterai en leur compagnie. Je ne dis pas que je fais réellement quelque chose de mal, mais je suis inactif ; c’est à telle enseigne que je ne sens plus l’esprit de Jéhovah reposer sur moi. Je trouve navrant d’avoir permis que cela m’arrive. Mais Jéhovah connaît mon cœur (...). Je sais aussi qu’il me faudra faire des efforts pour vaincre cette apathie.”
Huit jours plus tard, il écrivait qu’il venait d’avoir une semaine de grande activité. Il disait : “J’ai commencé par assister à l’étude de La Tour de Garde, le dimanche. La semaine a pris ainsi un bon et agréable départ. Ici, je te rends justice, car c’est ta lettre qui m’a donné à réfléchir (...). Enfin, quoi qu’il en soit, je suis allé à l’étude de livre le mardi, à l’école du ministère le jeudi, et je me suis fait de nouveau inscrire ; puis hier, j’ai passé deux heures merveilleuses dans le service.” Il était vraiment heureux d’être revenu.
D’autres qui, à l’exemple de ce frère, sont devenus inactifs, ont la possibilité de retrouver le bonheur et la satisfaction qu’ils avaient autrefois. Des milliers de témoins actifs seront heureux de les aider.
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