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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1955 | 15 août
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Paul parla de ces deux femmes symboliques et les compara à Sara et à Agar : “ Il est écrit qu’Abraham eut deux fils, l’un de la servante, l’autre de la femme libre. Mais le fils de la servante naquit selon la chair, et celui de la femme libre en vertu de la promesse. Ces choses ont un sens allégorique ; car ces femmes sont deux alliances. L’une, du mont Sinaï, enfantant pour la servitude : c’est Agar, — car Sine est une montagne en Arabie — qui correspond à la Jérusalem actuelle, laquelle est esclave, elle et ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre : c’est elle qui est notre mère ; car il est écrit : “ Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes point ! Éclate en cris de joie et d’allégresse, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui a un époux. ” Pour vous, frères, vous êtes, à la manière d’Isaac, enfants de la promesse. Mais de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l’Écriture : “ Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave ne saurait hériter avec le fils de la femme libre. ” C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre. ” — Gal. 4:22-31, Cr 1905.
Agar représentait la disposition de l’alliance de la loi, instituée au mont Sinaï, et qui engendra l’Israël selon la chair en qualité de nation pour le nom de Jéhovah, avec son temple, où, selon les prescriptions de l’alliance, étaient présentés les sacrifices. La loi rappelait constamment à la Jérusalem terrestre qu’elle se trouvait sous la servitude du péché et de la mort. Les enfants engendrés sous cette disposition étaient en esclavage comme l’était le fils de la servante Agar. Pendant longtemps ce furent cependant les seuls enfants qui naquirent. Bien qu’étant libre et qu’un fils lui ait été promis, Sara n’avait pas de descendant. Plus tard elle eut un fils, Isaac. Elle représentait la nouvelle alliance et la Jérusalem d’en haut qui attendit longtemps avant d’avoir des enfants. Jusqu’à ce moment elle était abandonnée comme une jeune femme rejetée, semblable à une veuve, non mariée ou sans époux en ce qui a trait aux descendants. C’est la Jérusalem correspondant à Agar qui semblait être réellement mariée et mère d’enfants.
En hébreu, comme en français, le terme ville est féminin, on parle d’elle comme d’une femme et de ses habitants comme de ses enfants. La Jérusalem céleste, la Jérusalem d’en haut, l’organisation invisible de Jéhovah, comme Sara, donna finalement naissance à la postérité de la promesse mentionnée dans Genèse 3:15. Après une période d’attente de quatre mille ans, elle l’engendra au moment où Jésus vint au monde en qualité de Fils de Jéhovah, lorsqu’il fut baptisé et engendré de l’esprit. D’autres enfants libres de la promesse naquirent à la Pentecôte et plus tard, non sous la loi de servitude d’Agar, mais de la femme libre ; ils furent engendrés de l’esprit pour devenir partie intégrante du corps du Christ ou de son assemblée céleste. Ils furent persécutés par le système religieux juif et ses chefs, ce qui correspond aux persécutions d’Isaac par Ismaël, le fils d’Agar. La descendance de la Jérusalem d’en haut s’accrut néanmoins tandis que celle de la Jérusalem terrestre, infidèle, fut rejetée en tant qu’enfants du grand Père et Époux Jéhovah. Sara vivant dans une tente, celle-ci devait être agrandie quand la famille s’accroissait ; c’est pourquoi il a été dit à l’organisation de la femme, correspondant à Sara, que le moment viendrait où elle devrait agrandir sa tente. Avec le temps elle aurait davantage de descendants que ne produisit l’alliance de la loi comparée à Agar et qui donna naissance à la nation d’Israël, de laquelle tous, sauf un petit reste, furent infidèles et demeurèrent sous la servitude du péché et de la mort. Ainsi donc l’épouse mentionnée dans Ésaïe 54:1 est la Jérusalem infidèle, dont les habitants ou enfants ont été rejetés, tandis que celle qui fut si longtemps délaissée, comme une femme rejetée ou une veuve sans enfants, est l’organisation universelle de Jéhovah, la Jérusalem d’en haut, qui, au temps fixé, donne naissance à de nombreux enfants.
● Le texte de Job 14:22 ne fait-il pas allusion aux tourments de l’âme après la mort du corps ? — J. M., États-Unis.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1955 | 15 avril
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Communications
PRÊCHER POUR DONNER UN TÉMOIGNAGE — Mat. 24:14.
L’œuvre accomplie par les témoins de Jéhovah n’est pas en vain. Grâce à elle des hommes du monde entier reçoivent l’information vitale selon laquelle le vieux monde actuel touche à sa fin tandis que le royaume de Dieu s’est approché. Le message étant accepté par les uns et rejeté par les autres, les premiers deviennent des “ brebis ” et les seconds des “ boucs ”. Ceux qui acceptent le message peuvent prendre part avec les témoins de Jéhovah à la prédication de la bonne nouvelle. Ces témoins continueront à aller, durant le mois d’avril, de maison en maison pour prononcer des sermons et offrir un abonnement annuel à La Tour de Garde. Chaque nouvel abonné recevra trois brochures. Si vous désirez participer à cette merveilleuse œuvre, écrivez à la Société ou mettez-vous en rapport avec le groupe de témoins de Jéhovah le plus proche de votre domicile.
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