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Clefs utiles à la compréhension des prophétiesLa Tour de Garde 1952 | 15 août
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21 Le vieux monde accuse les témoins de Jéhovah d’être des prophètes de malheur, mais en réalité ce sont des messagers de lumière pour ceux qui désirent la vraie religion. Il est écrit : “ Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’(esprit) qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’(esprit), employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. ” (I Cor. 2:12, 13). Ainsi, à l’exemple des vaillants prophètes de l’ancien Israël, les témoins de Jéhovah prennent le parti de Dieu dans le grand litige, avertissent les hommes du jour de la colère divine et donnent de sages conseils aux personnes au cœur honnête, pour permettre à celles-ci de trouver le chemin du salut. Aucune persécution, si violente soit-elle, ne détournera les prophètes modernes de Dieu de la mission qu’ils remplissent comme une nuée de témoins de la suprématie de Jéhovah Dieu.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● Est-il convenable qu’un homme enlève son chapeau devant une femme ? — G. S., Missouri.
Certains disent que la coutume d’enlever son chapeau a pris naissance au temps des chevaliers portant armure. Voici ce que déclare un livre traitant de coutumes : “ Devant l’officier supérieur, le simple soldat indiquait son infériorité en enlevant son casque protecteur. Jusqu’au jour où l’on abandonna définitivement cette coiffure en métal, aucun homme n’osa jamais paraître casqué devant son roi. Une fois de plus l’habitude devint coutume, et lorsque deux chevaliers égaux en rang se rencontraient, ils enlevaient leur casque en signe de respect mutuel. ” D’après un autre ouvrage paru sur ce sujet, cette coutume existait déjà avant ce temps-là. “ Suivant l’opinion de quelques autorités, écrit ce livre, cette coutume ne prit pas naissance au temps de la chevalerie, mais nous avons des preuves indiquant qu’elle était courante chez les Grecs, les Romains et d’autres peuples anciens. Quoi qu’il en soit, plus tard il fut d’usage, croit-on, d’enlever sa coiffure par déférence pour un supérieur ou comme un témoignage de respect envers une personne de distinction. Il ne restait plus qu’un pas à faire pour que l’on se découvrît par politesse ou galanterie devant les dames. Après l’introduction des chapeaux d’homme, il y a quelques siècles, on saluait généralement les femmes en soulevant ou en enlevant son chapeau. Cette pratique garde un peu de sa signification première et nombreux sont ceux qui enlèvent encore leur chapeau pour saluer les personnes distinguées des deux sexes. Le respect pour l’emblème national se manifeste de la même manière. ”
Notons en passant que l’on n’attache pas seulement une signification patriotique à ce geste, comme dans le cas du drapeau, mais aussi une signification religieuse, quand des catholiques, par exemple, enlèvent leur chapeau en passant devant une église catholique. Leur salut est un acte d’adoration à l’adresse du pain et du vin déposés à l’intérieur de l’église et qui, suivant leur croyance, se transforme en chair et en sang réels du Christ. Ainsi, par leur geste, ils croient rendre hommage à Jésus-Christ qui, dans leur pensée, se trouve dans l’hostie consacrée de l’église.
L’homme et la femme ne furent pas créés égaux en puissance et en gloire. L’homme vint d’abord et reçut des privilèges spéciaux. Jéhovah est le chef de son organisation comparée à une femme ; Jésus-Christ est le chef de l’Église qu’il épouse, et de même l’homme est le chef de la femme. C’est à la femme que l’on ordonna de témoigner du respect pour la position de l’homme, de la reconnaître, et celles qui se rebellent contre cet ordre se rebellent moins contre l’homme que contre Dieu. — Gen. 3:16 ; I Cor. 11:2-10 ; Éph. 5:33.
Mais dans son monde Satan a renversé les choses. Commençant en Éden, il incita la femme à devancer l’homme, l’éleva au-dessus de ce dernier et s’en servit pour provoquer la chute d’hommes voués à Dieu. Il a nargué Dieu en renversant les positions respectives qu’occupent les représentants des deux sexes. Mais son action est subtile car il opère sous le couvert de coutumes inoffensives. De nombreuses coutumes sont, il est vrai, inoffensives, mais quand elles vont à l’encontre d’un principe biblique, Satan est à leur origine, avec le dessein de diffamer Dieu. Il est passé maître dans ce genre de tromperie (II Cor. 11:14). Dans le cas du salut en enlevant le chapeau il s’adresse à la vanité féminine et aux prétendues bonnes qualités masculines. Tout homme qui ne se conforme pas à la coutume subtile est regardé comme impoli, grossier et peu respectueux des femmes. Par crainte de ce que d’autres peuvent penser, la majorité des hommes se plient à l’usage. — Prov. 29:25.
Quand on ne se découvre pas devant une femme, cela ne veut pas dire qu’on ne la respecte pas. Fréquemment les hommes polis et galants à l’excès avec les représentants du sexe opposé sont également ceux qui leur témoignent le moins de respect. Ils se dépensent hypocritement en politesse et en gestes flatteurs, dans le dessein de leur faire des propositions inconvenantes qui témoignent d’un manque de respect et conduisent finalement à des choses répréhensibles. Il n’est pas bien de flatter autrui, pour lui tourner la tête : c’est lui faire du tort. Pourquoi précisément la femme voudrait-elle ce témoignage spécial de respect de la part de l’homme ? Répondant à cette question, une dame déclara : “ Vous ne pouvez savoir à quel point une femme se sent importante quand un homme la salue d’un coup de chapeau. ” Voilà une raison suffisante pour que les chrétiens ne suivent pas cette coutume. On n’agit pas dans l’intérêt d’un individu, qu’il soit homme ou femme, en lui donnant le sentiment de son importance.
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