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Vous pouvez terrasser la médisanceLa Tour de Garde 1955 | 15 décembre
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19. Avec quoi devrions-nous remplir notre cerveau ?
19 Rendez-vous grâces à Jéhovah pour la merveille qu’est votre cerveau ? De quelle manière ? En le saturant de vains propos afin de s’en servir pour bavarder ? Est-ce ainsi que vous rendez grâces à Dieu ? Si oui, il est temps que vous renonciez aux bavardages et à la médisance et que vous montriez que vous respectez et appréciez le cerveau que Dieu vous a donné. Faites-le en le remplissant de bonnes pensées, des voies et des pensées de Jéhovah : “ Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. ” Ses voies et ses pensées sont exprimées dans la Bible ; c’est par la Bible qu’il nous parle. Que nous dit-il ? Avec qui Matthieu était sorti hier soir ? Ou les derniers bruits qui couraient sur Priscille ? Non. Il ne dégrade pas notre esprit et ne satisfait pas aux tendances d’une chair déchue ; il cherche au contraire à édifier et à affermir dans la justice. Sa Parole révèle le niveau élevé que devraient atteindre nos pensées : “ Au reste, frères, que tout ce qui est vrai (et non les bruits et les calomnies), tout ce qui est honorable (et non ce qui est secondaire, sans importance), tout ce qui est juste (et non ce qui est inique, peu équitable), tout ce qui est pur (et non ce qui jette de bas soupçons), tout ce qui est aimable (et non ce qui dénigre, ce qui est haïssable), tout ce qui mérite l’approbation (et non ce qui déprécie), ce qui est vertueux (et non mal) et digne de louange (et non de blâme), soit l’objet de vos pensées. ” — És. 55:7-9 ; Phil. 4:8.
20. Quels conseils résume cet article ?
20 Rappelez-vous que la médisance est issue du Diable. Tenez-vous en garde contre elle. Elle est nuisible. Jéhovah l’interdit. Discernez les motifs qui poussent au bavardage. Que le bavardage ne souille ni votre langue ni votre oreille. Ne devenez pas l’esclave d’une langue incontinente, même si vous êtes victime des bavardages d’autrui. Restez aimable, plein de bonté, vous souvenant que le médisant n’a pas ces qualités. Faites un bon usage de votre cerveau. Remplissez-le de bonnes choses, de lait et de nourriture solide puisés dans la Parole de Dieu. Étendez et approfondissez les facultés de votre esprit pour qu’il sache apprécier les bonnes choses. Le cerveau pétri de bavardages est un cerveau superficiel ; le cerveau vide et la langue bavarde vont de pair. Il vaut mieux avoir plus dans le cerveau et moins sur la langue que le cerveau vide et la langue pleine. Nous connaissons les méfaits de la médisance et la manière de la combattre. Nous savons quel bon usage faire de notre langue. Le disciple Jacques dit : “ Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. ” (Jacq. 4:17). Avec la loi de Jéhovah gravée dans notre esprit, nous parviendrons à lutter intelligemment contre ce péché de notre chair. Il faut bannir la médisance de notre vie avant que les vains propos bannissent notre propre vie.
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“ Les femmes parlent trop ”La Tour de Garde 1956 | 1er février
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“ Les femmes parlent trop ”
Tel est le titre d’un article de Sophie Kerr, paru dans le Saturday Evening Post du 11 décembre 1954. Après avoir dit que “ les femmes parlent abondamment sans avoir quoi que ce soit de spécial dans leur cœur ou leur esprit sur quoi on pourrait s’entretenir ”, elle s’exprime comme suit au sujet des discussions féminines : “ Aucune phrase, d’un côté ou de l’autre, n’est terminée sans interruption, aucune question ne reçoit une réponse complète, aucun récit n’est fait jusqu’au bout, et s’il arrive qu’une pensée judicieuse s’égare dans l’arène, on ne la décèle pas et la développe encore moins. ” Lorsque quelqu’un peut prendre la parole, “ ne pensez pas que le parti adverse écoute, non, il attend avec tension dans son coin, réfléchissant à ce qu’il dira ” dès qu’il pourra se jeter au travers de la conversation. “ La règle est : Tout le monde parle. Personne n’écoute. ” L’écrivain Kerr appelle la loquace femme d’aujourd’hui “ la mitrailleuse de mots, chargée de munitions ”. Elle se plaint de ces discussions composées uniquement de futilités ne méritant pas d’être mentionnées et termine par ces mots : “ Regardons les choses en face. Les femmes ont besoin de moins de paroles et de plus de pensées, de moins de bavardages et de plus de réflexion et de silence, de mieux choisir ce qu’elles disent et d’avoir de meilleures manières lorsqu’elles le disent. ”
Il peut en être tout autrement des femmes théocratiques de l’organisation de Jéhovah ! Leur esprit et leur cœur sont remplis de bonnes choses dont elles peuvent parler, mais elles écoutent poliment quand d’autres s’expriment, afin de savoir quelles réponses secourables elles peuvent donner. Ce qui est dit ci-dessus concernant les femmes du monde est aussi valable pour les hommes — les deux sexes pourraient se tirer d’affaire avec moins de paroles et davantage de pensées et pourraient mieux choisir leurs sujets s’ils méditaient sur ce que la Parole de Jéhovah dit des temps critiques et difficiles devant lesquels se trouve l’humanité consternée.
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