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La Bible, la tradition et votre culteLa Tour de Garde 1964 | 15 mai
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Dans sa sagesse, le Créateur prit des dispositions pour que la vérité fût couchée par écrit afin de nous protéger contre l’erreur et les fautes imputables à l’imperfection de la mémoire humaine. Même les détails concernant des événements authentiques s’oublient rapidement et se déforment avec le temps s’ils sont confiés à la transmission orale. Bien que les traditions relatives à un déluge universel se retrouvent dans toutes les anciennes civilisations, les détails les concernant sont contradictoires et souvent grotesques. Mais la Bible a préservé le récit du déluge par des témoins oculaires, dans l’“histoire des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet”. (Gen. 10:1, NW.) Si l’inexactitude est l’un des dangers qui menacent la transmission verbale relative à des événements authentiques, physiques et visibles, à combien plus forte raison peut-on la craindre quand il s’agit de la transmission d’idées purement spirituelles se rapportant aux choses que l’homme ne peut voir. C’est surtout dans ce domaine que l’on trouvera, dans les religions de la chrétienté, maintes traditions qui sont non seulement contraires à la parole écrite de Dieu, mais réellement d’origine païenne. Se peut-il que des idées et des croyances que vous acceptez depuis si longtemps comme vérités bibliques, ne se trouvent pas en réalité dans la Bible ? Que dire de la doctrine de la trinité : trois dieux en un seul, de l’immortalité de l’âme humaine, du purgatoire, des tourments de l’enfer pour les méchants ? Sont-ce là des doctrines bibliques ou des traditions humaines ?
Vous vous devez à vous-même et à votre famille d’être à même de répondre à ces questions en toute confiance et avec exactitude. La Parole de Dieu fait retentir un avertissement opportun : “Prenez garde : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous emporte comme sa proie par la philosophie et de vaines tromperies selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ.” (Col. 2:8, MN). Pour éviter que cela ne vous arrive, examinez vos croyances avec la Bible, la Parole écrite de Dieu, le guide divin inspiré dans la vraie adoration. Elle vous aidera rapidement à déterminer si votre culte comprend des idées traditionnelles ou des coutumes non conformes à la vérité. Et sachez bien que l’un quelconque des témoins de Jéhovah sera heureux de vous aider dans vos recherches, dans l’intérêt du vrai culte.
Quel bienfait Dieu nous a-t-il accordé en nous dispensant la connaissance exacte sous une forme écrite ! À la lumière des preuves considérées ci-dessus, il est clair que la Bible est le seul guide sûr. Elle est complète et n’a pas besoin qu’on lui ajoute quoi que ce soit. Puisez dans son inestimable connaissance en étudiant régulièrement ses pages. Cela signifie la vie !
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“Une ville qui n’est pas inconnue”La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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“Une ville qui n’est pas inconnue”
Après que les soldats eurent délivré l’apôtre Paul des mains de la populace déchaînée, à Jérusalem, le commandant militaire lui demanda s’il était l’Égyptien bien connu qui avait suscité une sédition. Paul lui dit qu’il ne l’était pas ; il répondit : “Je suis en fait Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas inconnue.” (Actes 21:39, MN). Pour les citoyens de Tarse et même pour les étrangers, la ville de Tarse n’était pas une ville inconnue ou de peu d’importance. Elle était, non seulement un grand centre de commerce, mais encore un foyer de rayonnement intellectuel comprenant une université renommée. Le géographe grec Strabon, du premier siècle (de notre ère), écrivit dans sa Géographie : “Les habitants de Tarse se sont consacrés avec une telle passion, non seulement à la philosophie, mais encore à tout le champ de l’instruction en général, qu’ils ont surpassé Athènes, Alexandrie, ou tout autre lieu qu’on peut citer pour ses écoles et ses cours de philosophie.” On a exhumé une inscription qui nomme Tarse “la grande et merveilleuse capitale de la Cilicie”. Un grand nombre de pièces de monnaie de Tarse portaient l’inscription suivante : “Capitale de Tarse, la première, la plus belle et la meilleure.” — The Bible as History, p. 380 ; Light from the Ancient Past, p. 255 ; The Bible Was Right, chap. XXIV.
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