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Pourquoi les chrétiens devraient-ils assumer leurs responsabilités ?La Tour de Garde 1962 | 15 septembre
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13. De quelle manière Paul montra-t-il qu’il était conscient de ses responsabilités envers les “ pierres vivantes ” ?
13 Il ne se contenta pas seulement de le dire, mais il le prouva. Écrivant aux Corinthiens qui ne manifestaient pas envers lui le même amour, et leur parlant de ses souffrances pour l’édification spirituelle de ses frères, il énuméra les mauvais traitements auxquels il fut soumis pendant son ministère, traitements auxquels très peu d’entre nous aujourd’hui peuvent prétendre. Il poursuivit en disant : “ Et, sans parler d’autres choses [c’est-à-dire des dangers quotidiens et de l’adversité], je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises (assemblées, Da). Qui est faible, que je ne sois faible ? Qui vient à tomber, que je ne brûle ? ” (II Cor. 11:23-29). Pensez qu’au milieu de tous ces dangers et de l’adversité, il était anxieux pour les assemblées ! Il était soucieux de leur bien-être spirituel. Il aimait ses frères et pensait à eux. Il était profondément conscient de ses responsabilités à leur égard.
14. Comment les témoins de Jéhovah devraient-ils s’acquitter de leurs responsabilités envers les faibles ?
14 Tous les témoins de Jéhovah imitent-ils Paul dans ce domaine ? Devons-nous aussi prendre soin de nos frères plus faibles ? Ceux d’entre nous qui sont serviteurs ou conducteurs de centre visitent-ils chez elles ces “ brebis ” malades spirituellement, en vue de les aider ? Comme Paul, avons-nous l’inquiétude de voir nos frères tomber malades spirituellement ou trébucher pour telle ou telle raison ? Vous avez probablement remarqué que certains proclamateurs du Royaume, assez faibles, ont cessé d’assister aux réunions et de remettre un rapport de service depuis une ou deux semaines. Vous faites-vous un devoir de les visiter, de leur donner des conseils et des instructions préparés d’avance, dans le but de guérir leur maladie spirituelle ? Consolez-vous “ ceux qui sont abattus ” ? (I Thess. 5:14.) Allez-vous les chercher en leur demandant avec tact de vous accompagner pour faire une ou deux visites à des personnes de bonne volonté de leur voisinage ? Êtes-vous conscient du fait qu’il vous faudra rendre compte de la perte d’une simple “ brebis ” ? (Héb. 13:17.) Gardez à l’esprit que c’est aux ouvriers mûrs que s’adresse le commandement suivant que Jéhovah donna par Ésaïe : “ Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent. ” (És. 35:3). Les paroles de Paul aux Romains (15:1, 2) s’appliquent au même cas : “ Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. ” En tant que chrétiens, appliquons-nous ce conseil à notre propre cas ?
“ LES TRÉSORS DE TOUTES LES NATIONS ”
15. En ce temps de la fin, quel est le dessein de Jéhovah envers sa maison, et comment les paroles de Jésus le confirment-elles ?
15 Comme cela a déjà été exposé dans ce périodique, le temple, la maison ou le palais de Jéhovah est constitué de 144 000 et une “ pierres vivantes ”. En ce temps de la fin, la plupart d’entre elles ont été posées dans les cieux en étant ressuscitées des morts ; seul un reste se trouve encore sur la terre, attendant son changement (I Thess. 4:15-17). Le Constructeur de cette maison glorieuse, dans son infinie bonté, veut maintenant la peupler de personnes qui apprécient son amour et sa bonté. En d’autres termes, il lui plaît d’étendre à des centaines de milliers d’hommes le privilège d’être associés aux “ pierres vivantes ” du temple, pour qu’ils reçoivent la vie éternelle dans le monde nouveau par la connaissance de Jéhovah et de son Fils et deviennent les compagnons d’adoration des “ pierres vivantes ”. Ces associés sont ceux à qui Jésus pensait, lorsqu’il dit : “ J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. ” — Jean 10:16 ; 17:3.
16. a) Quand et après quel événement “ les trésors de toutes les nations ” commencèrent-ils à venir ? b) D’où viennent-ils, et dans quel but ?
16 Quand se produit le rassemblement des “ autres brebis ” ? Ésaïe l’a dit par inspiration : “ Il arrivera, à la fin des jours que la montagne de la maison de Jéhovah sera établie au sommet des montagnes. ” (Is. 2:2, AC). Et comment Jéhovah les rassemble-t-elle ? Il dit : “ Une fois encore, et ce sera dans peu, j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le continent. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations viendront ; et je remplirai de gloire cette maison, dit Jéhovah des armées. ” (Aggée 2:6, 7, AC). La maison royale commença à se peupler de ces “ trésors de toutes les nations ” après la naissance céleste du Royaume de Dieu en 1914 et après que la grande tribulation commença à s’abattre sur Satan et ses hordes mauvaises dans les cieux. Au sujet de la “ grande foule ” des “ autres brebis ”, l’un des vieillards dit à Jean : “ Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et il les ont blanchies dans le sang de l’agneau. ” (Apoc. 7:9-14). Ces personnes humbles, semblables à des brebis, qui, selon la vision de Jean, constituent une foule innombrable, commencèrent à venir à la maison royale ou temple après que l’évangile du Royaume de Dieu leur fut prêché, c’est-à-dire depuis 1919. Elles viennent aujourd’hui de 185 pays et îles, pour être instruites des voies de Jéhovah et pour marcher dans ses sentiers. — És. 2:3.
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La joie procurée par les associations du monde nouveauLa Tour de Garde 1962 | 1er novembre
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La joie procurée par les associations du monde nouveau
APRÈS avoir entendu un Témoin prononcer son sermon sur le pas de la porte, un maître de maison s’exclama : “ J’aurais juré que vous étiez témoin de Jéhovah. Vous êtes des gens si heureux ! ” Ce n’était pas là une réflexion inattendue. Maintes et maintes fois, la presse publique, dans ses commentaires sur le bonheur des Témoins dans leurs assemblées, a fait remarquer qu’ils tirent, semble-t-il, beaucoup de joie de leur religion.
Leur heureuse condition est remarquée par les hommes de bonne volonté envers Dieu qu’elle attire vers la société du monde nouveau. À l’instar du psalmiste, ils sont impatients de voir le bonheur des élus de Dieu et de se réjouir de la joie de son peuple. À mesure qu’ils progressent, ils ont, à l’égard des associations du monde nouveau, les mêmes sentiments que David : “ J’ai été dans la joie quand on m’a dit : Allons à la maison de Jéhovah ! ” — Ps. 106:5 ; 122:1, AC.a
Il en est ainsi comme il se doit car, dans les temps anciens, il était ordonné au peuple de Jéhovah de se réjouir : “ Et là, (...), vous vous réjouirez, vous et vos maisons, dans toutes les choses auxquelles vous aurez mis la main, dans lesquelles (Jéhovah), ton Dieu, t’aura béni. ” Et voici le commandement apostolique à l’intention des témoins chrétiens de Jéhovah : “ Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. ” — Deut. 12:7, Da ; Phil. 4:4 ; 3:1.
Nul doute à ce sujet : Jéhovah Dieu a béni son peuple dans les temps modernes. Il lui donne maintes raisons de se réjouir. Pour n’en citer que quelques-unes : l’établissement du Royaume de Dieu, la manifestation de la présence du Christ, le retour du peuple de Dieu dans son “ pays ” de la pure adoration après sa libération de la Babylone des temps modernes, l’effusion du saint esprit sur ce peuple, l’apparition d’une “ grande foule ” de personnes désirables sorties de toutes les nations, la lumière sans cesse croissante et la prospérité de la société du monde nouveau. Aggée 2:7 ; Apoc. 7:9 ; 11:15.
La connaissance seule ne suffit pas à apporter une joie durable. Pour que la joie persiste il faut la cultiver. Elle doit avoir un bon sol. Elle est le fruit d’une bonne ligne de conduite dans une ambiance de paix et d’harmonie avec le peuple de Dieu. Parmi les choses qui procurent la joie, citons la générosité qui est en même temps un fruit de la joie. La générosité des Israélites qui fournirent les matériaux nécessaires à la construction du temple leur apporta la joie ; la joie des frères de Macédoine les incita à faire preuve de générosité. — I Chron. 29:9, 14 ; II Cor. 8:1, 2.
Nous voyons qu’il en est de même aujourd’hui. Les témoins joyeux ont le vif désir d’aider les autres ; le fait de donner cette aide crée de nouvelles joies. Quand on construit une salle du Royaume, qu’on prête son concours lors d’une assemblée ou qu’on donne de plein gré une partie de son temps ou de ses biens en d’autres circonstances, on éprouve de la joie. Jésus a dit qu’il y avait plus de bonheur à donner qu’à recevoir ; cela est vrai tout particulièrement lorsqu’on dispense la vérité touchant le Royaume de Dieu aux hommes de bonne volonté, de maison en maison et dans leurs foyers au moyen d’études bibliques. — Actes 20:35.
L’association aussi contribue beaucoup à apporter la joie. Elle nous est indispensable à tous tant que nous sommes car il n’est pas bon pour nous d’être seuls. Mais prenons bien soin de ne pas chercher à nous associer avec d’autres, poussés uniquement par le matérialisme.
Il est vrai qu’on peut avoir des préférences et il n’y a rien de mal à cela puisque Jésus lui-même en avait. Il préférait les douze apôtres au reste de ses disciples ; mais, même parmi les douze, il y en avait trois qu’il aimait mieux : Pierre, Jacques et Jean, et parmi les trois se trouvait son préféré : Jean, l’apôtre bien-aimé. Toutefois, Jésus se dépensait généreusement pour tous quand l’occasion se présentait et que les gens étaient conscients de leur besoin. — Marc 6:31-34.
Par conséquent, lorsque nous cherchons à nous associer avec d’autres, pensons aussi à leur intérêt. Occupons-nous des faibles, des irréguliers, des “ brebis ” timides, hésitantes et humbles ; dérangeons-nous, abordons-les avec un sourire, une poignée de main réconfortante et une conversation édifiante. Mieux encore, encourageons-les à sortir de leur réserve, à exprimer leurs pensées afin qu’elles connaissent la plus grande des joies, celle de donner. — I Thess. 5:14.
Pour que nos associations du monde nouveau contribuent à la joie, elles doivent rester saines. Le cœur humain est trompeur, la chair faible et, si nous n’y veillons, il nous sera facile d’être pris au piège par nos faiblesses pour avoir à le regretter longtemps. Nous voulons également nous garder d’être des fardeaux pour les autres ou de permettre que nos associations soient de simples relations mondaines se bornant au manger et au boire.
Finalement, pour que nos associations soient joyeuses, ayons de l’indulgence pour les autres, ne rejetant personne pour des particularités sans importance, et étant naturels nous-mêmes. Tout cela contribuera à apporter la vraie joie dans nos associations du monde nouveau.
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