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Conscients de notre responsabilitéLa Tour de Garde 1961 | 15 mai
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20. Quelles sont quelques-unes des responsabilités d’un serviteur chrétien ?
20 Le chef de famille qui a conscience de sa responsabilité envers sa famille et le montre en donnant l’exemple et en exerçant son autorité chrétienne témoigne qu’il est prêt pour les privilèges de service en tant que serviteur dans l’assemblée chrétienne. En pareil cas, ce n’est pas seulement le bien-être d’une petite famille qui est impliqué mais aussi les intérêts d’une assemblée. Les serviteurs surtout ont donc la responsabilité de rester éveillés sur le plan spirituel. Ayant été établis par le saint esprit, ils sont responsables envers Jéhovah. Les serviteurs ne sont pas laissés sans aide en guidant le troupeau et en le protégeant. Ils ont la Parole de Jéhovah pour les diriger dans les affaires théocratiques et son organisation pour les conseiller et les assister (És. 50:4). Les serviteurs doivent être des hommes irréprochables, ne donnant occasion à aucune critique aux gens du dehors. Comme les rois d’Israël qui lisaient la loi de Dieu chaque jour, ceux qui sont désignés comme surveillants ou serviteurs parmi le peuple de Dieu devraient réellement connaître la Bible. Ils devraient partager gratuitement la vérité avec autrui et faire luire la lumière afin que tout le monde la voie, comme une étoile brillante. Comme un bon berger qui recherche les brebis qui s’égarent, un serviteur remarque non seulement ceux qui sont présents aux réunions mais il note aussi ceux qui sont absents afin qu’on visite ces personnes en vue de les aider. Un bon serviteur sait que le troupeau est l’héritage de Dieu et il le traite comme un dépôt de Jéhovah. — I Thess. 5:14, 15.
21. Quels événements nous réveillent et quel conseil nous est donné ?
21 Comme l’obscurité qui enveloppe la terre se fait de plus en plus intense, c’est maintenant le moment de venir à la lumière dont jouit la société du monde nouveau. Cette lumière de la vérité prend un éclat toujours plus vif depuis l’intronisation céleste du Christ en 1914. Jéhovah et Jésus-Christ, “ les rois venant de l’Orient ” se préparent à rassembler les nations à la grande bataille d’Harmaguédon. Il n’y aura aucun endroit neutre dans cette bataille, aucun lieu où se cacher. Toutes les preuves bibliques du signe des temps donné dans ses détails par Jésus sont comme une sonnerie qui retentit avec force et clarté en vue de notre avertissement et protection (Joël 3:12-17). Ce n’est pas le moment de se lasser des années passées à faire le bien ou de se laisser ralentir par les fardeaux de la vie. Souvenez-vous, au contraire, de l’avertissement donné par Jésus dans Luc 21:34, 35 : “ Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. ”
22. Que peuvent espérer les personnes spirituellement éveillées ?
22 Que rien ne vous empêche d’entrer par la porte ouverte dans le service de Jéhovah Dieu. Montrez à Jéhovah que vous avez conscience de l’urgence des temps, que vous l’aimez ainsi que la vérité. Partagez la vérité avec votre prochain en travaillant de tout votre cœur dans le ministère du Royaume. C’est là un travail qui prendra fin ; aussi profitez-en maintenant (Jér. 31:34). Restez spirituellement éveillé pour ne pas périr avec les nations à Harmaguédon. Soyez parmi les heureux, étant conscient des temps et éveillé quant aux occasions de servir avec votre famille et l’assemblée comme une partie de l’organisation de Jéhovah. Alors vous obtiendrez la faveur de Jéhovah et la vie dans le monde nouveau après que Jésus-Christ aura fait l’inspection d’Harmaguédon. Tel est le joyeux avenir qui se présente aux hommes de foi.
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Il n’était pas fait pour les églisesLa Tour de Garde 1961 | 15 novembre
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Il n’était pas fait pour les églises
Dans The Christian Century (Le Siècle chrétien) du 30 avril 1958, Simeon Stylites, faisant le compte rendu d’un discours prononcé un jour par l’évêque méthodiste Francis J. McConnell, écrit ceci : “ Dans son discours, il parlait de ce qui arriverait si le prophète Amos se présentait à une Conférence annuelle des méthodistes pour obtenir sa nomination. (...) [L’évêque] invita l’assistance à s’imaginer (...) une conférence réunissant les membres du cabinet et les surveillants de district. (...) Ceux-ci versèrent, l’un après l’autre, des larmes amères. Ils expliquèrent qu’ils vouaient une admiration impérissable au prophète Amos, mais qu’il leur était impossible de lui confier une église dans leur district.
“ Quant au surveillant du district du Nord, il déclara d’une voix mal assurée (...) : “ Vous savez tous combien j’aime et j’admire frère Amos. (...) Mais il n’a pas assez de tact pour l’Église de Grâce. Il exprime ses idées dans un langage trop direct, sans le moindre ménagement. Or les paroissiens de l’Église de Grâce ont besoin de beaucoup de ménagements. Ils participent à une campagne de constructions. Si seulement frère Amos soulevait moins de questions litigieuses et recueillait plus d’argent, il s’en porterait mieux. (...). ”
“ Enfin, le surveillant du district de l’Ouest vida son cœur : “ Moi aussi, j’aime frère Amos, dit-il. N’ai-je pas été ému par bon nombre de ses sermons ? J’aimerais tellement lui confier l’Église de la Trinité. Mais voilà, il n’est pas assez éloquent. Cette église est un excellent lieu de prédication. (...) Frère Amos est un homme tellement brusque qui parle un langage trop direct. Il n’a rien de littéraire, ni ne connaît les envolées éloquentes auxquelles sont habitués les gens qui viennent à l’Église de la Trinité. Je suis désolé. ”
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“ Saluez-vous les uns les autres ”La Tour de Garde 1962 | 1er juin
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En ce qui concerne ceux à qui les salutations de bienvenue doivent s’étendre, le principe énoncé par Jésus au sujet des festins est applicable : “ Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis ” et parents. “ Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. ” Oui, nous devrions manifester envers tous une affectueuse considération. “ Si vous saluez seulement vos frères ”, c’est-à-dire, si vous suivez la voie de la moindre résistance ou de l’inclination naturelle, “ que faites-vous d’extraordinaire ” ? — Luc 14:12, 13 ; Mat. 5:47.
Rendons-nous donc aux réunions de l’assemblée avec la résolution de nous intéresser à tous nos frères, y compris, comme il se doit, les pauvres en biens de ce monde. Prenons garde de ne pas tomber sous le coup de la censure dirigée par Jacques contre certains qui, de son temps, faisaient peu de cas des pauvres tout en étant pleins d’attentions pour les riches ! — Jacq. 2:1-9.
Par conséquent, au lieu de saluer seulement certaines personnes à chaque réunion, recherchons les faibles : “ Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. ” Puisque chaque assemblée chrétienne ressemble au corps humain où chaque membre est redevable de quelque chose à tout le reste du corps, que tous “ les membres aient ” donc “ également soin les uns des autres ”, se rappelant que “ si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. ” — Rom. 15:1, 2 ; I Cor. 12:12-26.
Voyons-nous un frère ou une sœur plus âgés assis tout seuls ? Au lieu d’attendre qu’ils viennent à nous, allons vers eux, saluons-les et montrons-leur que nous apprécions leur présence parmi nous. — Prov. 16:31.
Il ne faut pas non plus oublier les jeunes. En nous intéressant à un jeune enfant, nous l’encourageons dans la voie de la justice. Comme Jésus l’a déclaré : “ Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. ” Les apôtres de Jésus croyaient que leur Maître ne se soucierait pas des enfants ; comme ils se trompaient ! — Luc 18:16.
C’est surtout quand nous nous rendons compte qu’un frère, ou une sœur, est seul ou déprimé que nous devrions nous faire un devoir de lui parler. Il nous sera peut-être possible d’alléger son fardeau ; l’intérêt même que nous lui porterons aura pour effet qu’il se sentira mieux. Oui, “ portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ”. “ Consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles ”. — Gal. 6:2 ; I Thess. 5:14.
LES RÉCOMPENSES
Riche sera la récompense si nous prenons garde au conseil scriptural pour ce qui est de nous saluer les uns les autres. Cette façon d’agir est pour ceux à qui nous nous intéressons une source de “ nombreuses actions de grâces envers Dieu ”. Ils deviendront de plus en plus forts, de plus en plus heureux, car les deux vont ensemble : “ La joie en Jéhovah est votre force. ” En outre, l’unité de la société du monde nouveau en est fortifiée, cette unité si vitale aujourd’hui dans ce monde divisé. Nous serons “ harmonieusement unis ” puisque chacun “ donne ce qui est nécessaire ”. — II Cor. 9:12 ; Néh. 8:10, AC ; Éph. 4:16, NW.
Notre récompense personnelle sera grande, elle aussi, même aujourd’hui. Si nous ne cherchons point notre intérêt, si nous ne cessons de rechercher plutôt celui d’autrui, si, au lieu de considérer nos propres intérêts, nous considérons aussi ceux des autres, alors, nous apprécierons parfaitement les promesses comme celles-ci : “ L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. ” “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” Ne manquons donc pas de nous “ salue(r) les uns les autres ”. — I Cor. 13:5 ; 10:24 ; Phil. 2:4 ; Prov. 11:25 ; Actes 20:35.
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