Votre étude personnelle
“ Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. ” — II Tim. 2:15.
1. Comment Jéhovah a-t-il abondamment béni la position spirituelle de son peuple ?
C’EST Jéhovah lui-même qui fait contempler à son peuple la glorieuse vision du monde nouveau promis dans sa Parole. C’est lui qui a attiré son attention sur le privilège de le servir maintenant comme une société d’un monde nouveau, et il a conduit son peuple à la position qu’il occupe maintenant, prêt à entrer dans ce monde nouveau. Dieu sait que ses serviteurs doivent faire preuve d’endurance à notre époque de crise, aussi exécute-t-il cette promesse prophétique : “ (Jéhovah) des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vins vieux clarifiés. ” (És. 25:6). Ce banquet fortifiant nous est régulièrement servi par l’intermédiaire de l’esclave fidèle et prudent (Mat. 24:45-47, NW). Les mets nous parviennent, en portions abondantes, par les colonnes de La Tour de Garde, par les livres et les brochures, et par les instructions exposées aux réunions de groupe et aux assemblées du peuple de Jéhovah.
2. Qui répond à l’invitation de venir au festin ? Quelle est leur attitude devant l’abondance des mets ?
2 Seuls ceux “ qui sont conscients de leur dénuement spirituel ”, et “ affamés et altérés de justice ” se réunissent autour de la table dressée par Jéhovah pour y consommer des mets qui procurent la vie éternelle (Mat. 5:3, 6, NW ; Jean 17:3). Ceux-là seuls se réjouissent de voir se réaliser cette promesse : “ Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. ” (Mal. 3:10). Après avoir contemplé cette merveilleuse profusion de mets, les invités qui se sont approchés de la table vont-ils se retirer ? Diront-ils que Jéhovah se montre trop exigeant, qu’il y a trop de réunions, trop de matières à étudier ? Vont-ils mépriser la table de Jéhovah ? Ou bien accepteront-ils cette disposition divine sans en accomplir le dessein, c’est-à-dire vont-ils accumuler devant eux de copieuses portions spirituelles sans prendre le temps de les consommer ? (Ps. 23:5 ; II Cor. 6:1.) Non, car nous élevons nos voix pour rendre grâces à Dieu, qui, dans sa bonté, a fait déborder notre coupe. Prouvons notre reconnaissance en nous appliquant à l’étude, dans le groupe et personnellement, afin d’être en état d’assimiler toute la nourriture spirituelle.
3. a) Quel effet a sur nous l’étude de la vérité ? b) Que faut-il faire en présence de matières difficiles à assimiler ?
3 Si l’étude des nombreuses publications de ce monde est une fatigue pour le corps, les eaux vivifiantes de la vérité, qui sortent du trône divin, opèrent un rajeunissement et sont délectables à boire (Eccl. 12:14 12:12, NW). Toutes, il est vrai, ne se boivent pas sans effort, surtout au début. Mais rappelons-nous les propos que Jésus tint à la Samaritaine au puits de Sychar. Celui qui boirait de son eau de la vérité, lui assurait-il, n’aurait jamais soif (Jean 4:13, 14). Les apôtres ne comprirent pas d’emblée toute la doctrine du Christ, ils reconnurent cependant que Jésus avait “ les paroles de la vie éternelle ” et s’attachèrent à ses pas (Jean 6:68). Un point de doctrine leur échappait-il ? Ils ne se contentaient pas de passer aux suivants, par paresse d’esprit, mais faisaient cette prière à Jésus : “ Explique-nous cette parabole. ” (Mat. 15:15). Quand nous ne voyons pas toute la portée d’un argument de La Tour de Garde ou le sens d’un verset, persistons dans nos efforts afin de recevoir une bénédiction, c’est-à-dire une compréhension plus nette. Faisons comme Jacob qui, âgé de 97 ans, lutta toute la nuit avec l’ange pour obtenir une bénédiction (Gen. 32:24-28). Quand nous ne pénétrons pas immédiatement le sens des instructions que Jéhovah nous transmet par son organisation, nous scandalisons-nous comme les pharisiens ? Pourquoi ne pas aller trouver un frère mûr qui vous donnera l’explication voulue ?
4. Montrez qu’il est nécessaire de suivre un bon régime spirituel.
4 Pour bien manger à la table du Seigneur, il faut procéder avec méthode. Celui qui mange toujours sur le pouce, avalant sans mâcher, porte atteinte à sa santé. Les repas doivent se prendre à heures fixes et il est recommandé de bien mastiquer chaque bouchée. Les mêmes préceptes s’appliquent à l’alimentation spirituelle. Nous devrions prévoir chaque jour un moment pour l’étude, celui, si possible, où notre esprit est le plus éveillé. Ces repas devraient se prendre à des heures déterminées et avec profit. Sitôt le temps de l’étude fixé, respectez-le. Votre santé spirituelle en dépend. Quand un ami vient vous surprendre à l’heure du repas, entamez-vous avec lui, poussant les plats de côté, une conversation banale ? Non, vous l’invitez à prendre place à table. Lorsqu’un ami vous surprend en pleine étude de La Tour de Garde ou de la Bible et qu’il vous demande ce que vous faites, lui répondez-vous évasivement, tout en faisant disparaître les publications ? Pourquoi ne pas l’inviter à s’asseoir pour vous entretenir avec lui de l’objet de votre étude ? Dans l’intérêt de votre santé spirituelle, ne traitez pas à la légère vos habitudes alimentaires spirituelles.
5. a) Que faut-il faire pour retirer un bon profit des réunions du groupe ? b) Comment en bénéficierons-nous individuellement et en tant que groupe ?
5 L’étude en groupe est une nécessité pour la société du Monde Nouveau, mais celui qui veut assimiler pleinement ces études doit auparavant se livrer à une étude personnelle. Avez-vous le privilège de lire une portion de la Bible à l’école du ministère ? (Apoc. 1:3.) Étudiez-la attentivement en votre particulier, afin d’être en mesure de communiquer l’enseignement qu’elle renferme. N’oubliez pas que c’est une parole vivante ! Présentez-la comme une parole de vie. Étudiez-vous toujours à l’avance les matières de la réunion de service ? Si oui, vous aiguiserez votre faculté de retenir et d’appliquer les instructions données à cette réunion. Quand vous assistez à l’étude de livre du groupe, à l’étude de La Tour de Garde, à l’école du ministère et à la réunion de service, goûtez-vous pleinement tout ce qui y est présenté ? C’est un plaisir d’assimiler la vérité, mais “ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”. (Actes 20:35.) Vous goûterez ce bonheur si vous vous attachez à la proclamation publique de votre espérance en exprimant oralement votre foi dans les réunions du groupe. Ayez égard à vos frères en prenant part à l’étude, et quand vous donnez, donnez le meilleur de vous-même. “ Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. ” (Héb. 10:23-25 ; Col. 3:23). Pour cela, il faut étudier votre leçon à l’avance.
6. Comment l’étude personnelle affecte-t-elle notre service ? Que faut-il faire pour se livrer à cette étude indispensable ?
6 L’assemblée chrétienne est une organisation de ministres au moyen de laquelle s’opère dans le monde entier la prédication de la bonne nouvelle du Royaume, pour servir de témoignage. Cette assemblée est mûre et bien équipée pour remplir sa mission. Et vous ? Marchez-vous du même pas que l’organisation ? Êtes-vous équipé pour participer au ministère du Royaume ? Vous prenez part à la prédication, c’est très bien, mais faites-vous tous vos efforts pour que vos heures de service produisent le plus de fruit possible pour la gloire de Jéhovah ? Paul a donné ce conseil : “ Sois sobre en toutes choses... remplis bien ton ministère. ” (II Tim. 4:5). Pour bien remplir votre ministère, il vous faut l’équipement nécessaire. Il vous faut pour cela étudier la vérité, c’est-à-dire prévoir du temps pour l’étude personnelle, de même que vous prévoyez du temps pour le service dans le champ. — II Tim. 3:16, 17.
7. Comment les serviteurs dans un groupe considéreront-ils l’étude personnelle ?
7 À réfléchir à tout ce qu’implique l’étude personnelle : étude de la Bible, lecture et étude de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! — vous aurez peut-être l’impression que le champ est trop vaste pour le parcourir dans son entier. Comme serviteur de groupe, vous avez peut-être le sentiment que le service et les devoirs de serviteur ne laissent guère de temps à l’étude en particulier. Vous devriez plutôt considérer cette étude comme un autre champ de l’activité théocratique où vous voulez prendre la tête et apporter votre aide. “ Le surveillant, est-il écrit, devrait être... qualifié pour enseigner. ” Cela souligne la nécessité de l’étude personnelle. Il est encore écrit : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” (I Tim. 3:2, NW ; 4:16). Votre bon exemple engagera les brebis du Seigneur à marcher sur le bon chemin et les aidera à acquérir de bonnes habitudes de service et d’étude, comme ministres de Dieu. Portez donc votre attention sur la responsabilité qui vous incombe, ainsi que le souligne I Pierre 5:2, 3 : “ Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement... en étant les modèles du troupeau. ”
COMMENT TROUVER LE TEMPS ET LES OCCASIONS
8. Comment les ministres à plein temps considéreront-ils l’étude personnelle ?
8 Êtes-vous occupé dans le service à plein temps, soit dans un Béthel ou dans le champ ? À vous dépenser toute la journée dans le ministère, il vous est peut-être arrivé de négliger quelque peu l’étude. N’oubliez pas que pour bien remplir son ministère, l’étude personnelle est obligatoire. Un médecin qui néglige de se tenir au courant des progrès de la science médicale perd constamment de sa valeur. Il en est de même du ministre qui ne s’applique pas régulièrement à l’étude : il perd en force et en efficacité, et devient même vulnérable aux entreprises du malin. La Bible dit : “ C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. ” — Éph. 6:13.
9. Même si nous sommes occupés, pourquoi l’étude personnelle est-elle à ce point nécessaire ?
9 Quelle que soit votre position au sein de la société du Monde Nouveau, quels que soient vos obligations familiales ou les intérêts du Royaume qui vous sollicitent, maintenez-vous en état de poursuivre le combat théocratique. Souvenez-vous comment se comporta la petite troupe des trois cents guerriers sous la conduite de Gédéon. S’ils ne se mirent pas à genoux pour se désaltérer, ils n’oublièrent pas cependant d’étancher leur soif. S’ils songeaient à la tâche qui les attendait, ils n’oublièrent pas qu’il leur fallait être en état de la mener à bonne fin. — Juges 7:5-7.
10. Comment les familles théocratiques peuvent-elles organiser leur étude ?
10 Si beaucoup préfèrent étudier seuls, il en est d’autres qui retirent un plus grand profit dans l’étude en commun avec un ami ou un conjoint “ afin que nous soyons encouragés ensemble ”. (Rom. 1:12.) Une telle étude prépare celle du groupe, elle n’y supplée pas. Elle nous équipe en vue d’une participation active aux réunions. Les parents qui prennent à cœur d’élever leurs enfants selon le Seigneur verront peut-être beaucoup d’avantages dans une étude en famille, qu’il s’agisse de la considération du texte quotidien, de l’étude de La Tour de Garde, d’une discussion sur Réveillez-vous ! ou de la lecture de la Bible. Le père n’est pas seulement le gagne-pain de la famille, il doit aussi veiller à la croissance spirituelle des siens et organiser de telles études à heures fixes (Éph. 6:4 ; Deut. 6:6, 7). Quand la famille n’est pas tout entière dans la vérité, cette obligation peut incomber à la mère (II Tim. 1:5). Les enfants théocratiques se réjouiront de cette disposition, qui leur permet de se souvenir de leur Créateur pendant leur jeunesse. Ils ne trouveront pas dans leur jeunesse un prétexte pour tomber dans l’indifférence ; mais ils seront, dans la foi et dans le service, des modèles pour ceux de leur âge et même pour les grands. Qu’ils acceptent ce bon conseil donné à Timothée : “ Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. ” — I Tim. 4:12, 13.
11. Pourquoi les uns apprennent-ils plus vite que d’autres ?
11 La question que doivent résoudre jeunes et vieux est de savoir comment retirer le plus de profit de l’étude personnelle ? Pourquoi les uns saisissent-ils plus vite que d’autres les nouvelles pensées ? Abstraction faite des facultés naturelles, c’est parce que les premiers ont adopté de bonnes habitudes et procèdent avec méthode. Il est évidemment plus profitable d’étudier avec méthode que de laisser vagabonder son esprit dans la fausse direction.
12. Comment faire pour se rappeler les choses étudiées ?
12 S’il est bon de savoir parcourir rapidement un sujet, cette méthode ne rend pas toujours. Il vaut mieux, en vue de leur usage, exercer sa faculté de retenir les choses recueillies dans nos lectures. Vous pouvez perfectionner votre faculté de lire par la pratique, jusqu’au point de savoir lire les phrases et les pensées au lieu des mots. On aura non seulement parcouru les matières, mais des pensées au lieu de mots auront été transmises à notre esprit. Ce que nous apprenons doit faire une impression durable sur notre esprit. Pour cela, il faut savoir se concentrer, c’est-à-dire être en mesure de porter toute son attention sur une chose à la fois. On a cru à tort que, pour se concentrer, il fallait s’acharner sur un texte donné. À s’épuiser ainsi, on crée une tension d’esprit qui paralyse nos facultés. Plutôt que de provoquer une tension mentale, efforcez-vous de prendre intérêt au sujet. Vous vous y absorberez, chassant de votre esprit toutes les pensées étrangères. Il vous sera aisé alors d’appliquer votre pensée. Au cours de l’étude, soutenez votre intérêt par une analyse constante du texte, afin d’établir en quoi il peut vous être utile. Déterminez de quel profit pratique il sera pour vous. Vous aide-t-il à mieux comprendre le monde qui vous entoure ? À résoudre les problèmes de la vie ? À éclaircir quelques-unes de vos questions ? Peut-il servir d’illustration ou d’argument susceptible de faire comprendre à d’autres les vérités de la Parole de Dieu ? Nous nous souvenons des choses qui nous ont particulièrement intéressés. Les hommes de ce monde se rappellent les propos savoureux que les langues bavardes tiennent sur leurs voisins. Le peuple de Dieu ne s’intéresse qu’au monde nouveau, aussi se rappelle-t-il les choses concernant le Créateur de ce monde meilleur. — II Pi. 3:13.
13. Qu’est-ce qui rend encore possible une concentration totale ?
13 La concentration s’intensifie avec le secours de l’imagination. Une bonne portion de la Bible se compose de narrations historiques et d’illustrations prophétiques. Quand vous appliquez votre pensée à l’étude des Écritures, faites intervenir l’imagination et vos sens. Vous obtiendrez une image plus nette du sujet. Prenez, par exemple, la comparution du Christ devant Ponce Pilate. Ne vous contentez pas de lire les mots, faites-vous une image de chaque détail (Jean 19:1-16). Essayez de sentir la fraîcheur matinale. Représentez-vous Jésus vêtu d’un manteau pourpre et la tête ceinte d’une couronne d’épines. Essayez de sentir la morsure des gifles que lui donnaient les soldats. En vous plaçant dans la rue, devant le palais du gouverneur de Jérusalem, essayez de sentir la poussée de la foule. Avez-vous la gorge irritée par l’âcreté de la poussière soulevée par cette multitude conduite par les pharisiens en robe ? Entendez-vous les vociférations ? “ Ôte, ôte, crie-t-on de toutes parts, crucifie-le ! ” Vous serez soulevé d’aversion quand se déchaînera cette clameur : “ Nous n’avons de roi que César. ” Votre cœur battra plus fort à l’approche du dénouement. Vivez l’événement, vous ne l’oublierez pas. L’esprit reçoit les messages des cinq sens : le toucher, le goût, la vue, l’odorat et l’ouïe. Faites-les collaborer avec votre imagination. Vous serez absorbé par le sujet, votre concentration sera totale, propice aux impressions durables.
14. Comment faire pour bien se rappeler les preuves et les arguments ?
14 Il est difficile de se représenter sous forme d’images les arguments cités à l’appui d’une doctrine. Faites intervenir dans ce cas le facteur qu’est l’association. Réfléchissez sur le bien-fondé des propositions qui sont avancées, les preuves citées à l’appui et les exemples fournis. Associez tous ces éléments. Voyez chacun d’eux en rapport avec les autres et quand vous ferez appel à l’un, les autres se présenteront d’eux-mêmes à votre mémoire pour compléter l’image.
15. a) Pourquoi le ministre chrétien doit-il étudier la manière de réfuter les objections ? b) Comment peut-il trouver le temps nécessaire pour cela, malgré un emploi du temps chargé ?
15 Vous vous heurtez dans votre secteur à des objections qui mettent entrave à tout exposé efficace de la bonne nouvelle du Royaume. Que faire ? Pour bien remplir votre ministère, apprenez comment les réfuter. Mais quand ? Il vous arrive d’être à la salle du Royaume dix ou quinze minutes avant la réunion ou bien d’être en avance au centre de service. Pourquoi ne pas faire un usage avisé de ce temps ? Échangez des suggestions. Mettez-les en pratique entre vous. Soulignez la meilleure manière de réfuter une objection sans blesser les susceptibilités, mais en éveillant la curiosité ou l’intérêt pour notre œuvre. Peut-être un bon exemple vous aidera à ne pas heurter de front un préjugé, tout en vous faisant bien comprendre. Analysez vos versets de combat afin de pouvoir les exposer avec plus de succès. Construisez de la même manière de nouvelles allocutions pour le service de maison en maison et les visites complémentaires. Ces discussions font partie de notre programme d’étude personnelle, elles ne sont pas arides mais stimulantes et une source de joie. Elles vous rendront plus propres au ministère. — Prov. 27:17.
S’IMPRÉGNER DE CONNAISSANCES
16. Au lieu de se contenter d’apprendre par cœur, que fera un étudiant avisé ?
16 Il en est qui cherchent à acquérir des connaissances en les apprenant par cœur, mais c’est là une tâche ardue et artificielle. Vous parviendrez à répéter mot pour mot tel passage, mais à moins de le comprendre parfaitement, vous ne pourrez en faire un usage efficace. Pour cette raison il est préférable de saisir les pensées que les mots. Considérez les nouvelles idées sous leurs divers aspects, appréciez leur valeur, traduisez-les par vos propres paroles, elles iront alors enrichir votre acquis biblique. Et si vous décidez d’apprendre par cœur tel passage ou tel verset des Écritures, avant de vous mettre à l’œuvre, assurez-vous d’en bien comprendre la signification. Si vous saisissez parfaitement la pensée qu’il renferme, vous le garderez d’autant plus aisément en mémoire.
17. Comment faut-il souligner les paragraphes ? De quelle utilité sont ces indications ?
17 En étudiant une publication, vous trouverez peut-être pratique de souligner certains points. Ces indications peuvent désigner les points faibles dans votre maîtrise du sujet ou bien elles peuvent faire ressortir les pensées principales de l’article. Évitez de trop souligner, mais les mots ou les phrases-clés marqués d’un trait vous rappelleront au premier coup d’œil les pensées exposées. Le soulignement rend surtout service lors des révisions ou lorsqu’il s’agit de participer à une discussion commune de cette matière. Il vous aidera à situer les points principaux et à reconstruire rapidement dans votre esprit l’essence de la matière en considération.
18. Pourquoi beaucoup se font-ils une idée erronée du contenu de la Bible ?
18 Nombreux sont ceux qui ne voient pas au delà du point qu’ils étudient. Beaucoup de fausses religions sont affligées de cette myopie. Elles s’en tiennent à quelques versets particuliers sur lesquels elles fondent leurs croyances. Elles omettent de considérer le contexte et ne regardent pas la Bible entière comme la Parole divine inspirée. Le thème du Royaume, qui s’étend de la Genèse à l’Apocalypse, échappe à leur attention. Elles se font une idée erronée de Dieu et, bien qu’elles apprennent toujours, elles ne parviennent jamais à la connaissance exacte de la vérité. Ne les imitez pas. — II Tim. 3:7.
19. Comment faire pour bien étudier “ La Tour de Garde ”, si l’on veut bien apprécier et se rappeler les points qui serviront dans le ministère ?
19 Quand vous étudiez, tâchez d’embrasser l’ensemble du sujet. Rattachez chaque pensée au thème principal, en déterminant son importance propre. Lorsque vous avez trouvé la réponse à une des questions qui paraissent au bas des pages de La Tour de Garde, établissez son rapport avec le thème de l’étude. Notez comment les arguments et les exemples s’enchaînent logiquement dans le développement, paragraphe par paragraphe, du thème pour former un tableau harmonieux et proportionné dans le détail. Après lecture de l’article, essayez de reconstituer ce tableau en vous servant des sous-titres, des phrases-clés, des questions au bas des pages ou des pensées principales que vous avez soulignées. Parcourez les arguments et les versets développés. Ensuite fermez le périodique ou le livre et essayez de vous les remémorer. Cela ne vous prendra pas plus d’une minute au deux, mais l’argumentation se gravera fermement dans votre mémoire. Elle sera à votre disposition. Nous voulons garder la maîtrise des choses que nous apprenons dans la Parole divine et par l’organisation de Dieu, afin que ces acquisitions soient un guide pour notre conduite chrétienne et des armes dans notre ministère. Il est écrit : “ C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. ” — Héb. 2:1.
20. Comment ces principes d’étude peuvent-ils s’appliquer à la considération du texte quotidien, à la lecture de la Bible ? Quel en est l’avantage ?
20 Vous appliquez peut-être ces méthodes dans une certaine mesure. À la fin de votre étude de livre hebdomadaire, passez-vous en revue, livres fermés, les points importants de la leçon ? Est-ce que le conducteur d’étude de La Tour de Garde fait un ou deux commentaires au cours de l’étude ? Et pourquoi ne pas pousser plus avant l’application de ces principes ? Faites la même chose quand vous lisez en particulier un article de La Tour de Garde. Après avoir considéré le texte quotidien du Yearbook, fermez le livre et voyez si vous pouvez exprimer l’essentiel du texte en une seule phrase. Faites encore de même quand vous lisez la Bible. Après avoir lu un chapitre, essayez de le résumer. Voyez si vous pouvez trouver le thème central du chapitre ou l’essence du livre biblique, puis notez le rapport qui lie chaque verset à la pensée principale. Essayez de voir le livre entier comme un tout bien équilibré et observez les relations que les pensées ont entre elles. Votre appréciation des choses apprises grandira parce que vous comprendrez le contexte et les rapports entre les diverses déclarations. Il vous sera alors bien plus aisé de déterminer l’emplacement des versets, de vous rappeler les arguments et d’en faire un usage efficace pour renverser les fausses doctrines et établir la véritable adoration. — II Cor. 10:4, 5.
21. Pourquoi tous les membres de la société du Monde Nouveau s’appliqueront-ils dans leur étude et s’efforceront-ils de perfectionner leurs habitudes d’étude ?
21 Vous voulez marcher de front avec la société du Monde Nouveau. Vous désirez vous équiper pour présenter la vérité avec efficacité. Appliquez ces méthodes à votre étude personnelle. Il est écrit : “ Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. ” (II Tim. 2:15). Voyez l’œuvre de la moisson qui s’étend devant nous. Prenez en considération les privilèges de service qui seront vôtres à mesure que vous élargirez votre ministère. Réfléchissez à l’immensité de l’œuvre de reconstruction et d’éducation qui s’effectuera après Harmaguédon. Prenez la résolution de vous équiper afin de pouvoir prendre une part encore plus totale à l’œuvre divine et vous serez béni par Jéhovah.