Quelle est la solidité de votre foi ?
“ Vous avez enduré un grand combat dans les souffrances, tantôt étant exposés comme dans un théâtre aux outrages et aux tribulations. ” — Héb. 10:32, 33, NW.
1. Pourquoi le chrétien a-t-il besoin d’une foi solide à l’heure actuelle, et quels exemples peut-il suivre à cet égard ?
LE CHRÉTIEN a besoin d’une foi vraiment robuste pour endurer les souffrances, les injures, les supplices et les outrages publics à cause de ses croyances et de sa prédication relatives au Royaume de Dieu. Il lui faut beaucoup de courage pour ne pas intervenir quand d’autres chrétiens fidèles qui aiment Dieu sont maltraités à cause de leur intégrité. Jésus-Christ, le Modèle des chrétiens, endura jusqu’à la mort, et il affirma : “ Celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. ” (Mat. 24:13, NW). Jésus savait qu’une telle foi magnifique avait été manifestée par des hommes qui vécurent avant qu’il ne vînt comme homme pour sauver le monde par le rachat. Le témoignage rendu à leur foi a été conservé jusqu’à ce jour dans le onzième chapitre de la lettre aux Hébreux. La foi n’est pas une qualité qui appartient au passé, aux temps d’avant Jésus-Christ ; les chrétiens de l’époque actuelle doivent aussi la posséder. Devant tant d’idées modernes, de connaissances scientifiques et de théories enseignées de nos jours, quelle est la solidité de votre foi en Jéhovah Dieu, en son Fils Jésus-Christ et en sa Parole écrite, la sainte Bible ?
2. Dans quel dilemme se trouvent de nombreux habitants de la chrétienté ?
2 Dans le monde occidental ou la chrétienté, on entend souvent l’expression “ Je crois en Dieu ”. C’est facile à dire. Mais ceux qui s’expriment ainsi croient-ils vraiment aux déclarations de Jésus, à celle-ci par exemple : “ Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” (Jean 3:16, NW). La majorité des “ croyants ” répondraient affirmativement à cette question mais bon nombre d’entre eux croient aussi à la théorie de l’évolution humaine. Pourtant, si l’on croit à l’évolution de l’homme, comment peut-on croire à la création de ce dernier par Dieu, et comment peut-on accepter la chute de l’homme dans le péché et dans la mort ? Et si l’on n’accepte pas le récit biblique de la création, pourquoi exercer la foi en Jésus-Christ ?
3, 4. a) Quelle attitude à l’égard de la Bible a été adoptée par certains ecclésiastiques ? b) Le commentaire donné dans l’Interpreter’s Bible affermit-il la foi du lecteur en la Bible ? Expliquez.
3 Il n’est pas rare d’entendre un membre du clergé affirmer que le récit biblique de la création est un mythe. Pareille affirmation revient à dire qu’on ne croit pas en la Parole écrite de Dieu, car l’enseignement de la Bible tout entière repose sur la création de l’homme par Dieu. Sous le titre “ Les croyances surprenantes de nos ministres futurs ”, la revue Redbook d’août 1961 écrit ce qui suit : “ Le révérend James A. Pike, évêque épiscopalien de Californie, surprit dernièrement nombre de pratiquants américains quand il déclara qu’il ne croit pas au récit biblique de la conception virginale du Christ. Il s’agirait d’un mythe religieux primitif. (...) Interrogé sur ce qu’il considère comme autres mythes religieux, Pike mentionna Adam et Ève et le jardin d’Éden. ” En rejetant l’histoire d’Adam et Ève, cet ecclésiastique repousse en même temps le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ qui ôte le péché du monde. M. Pike présume que sa connaissance est supérieure à celle de l’Inspirateur de la Bible. En qui croyez-vous, en Dieu ou à un simple homme ?
4 Dans son numéro daté du 21 octobre 1950, le journal australien Pix rapporta les paroles suivantes de l’évêque Barnes de Birmingham, Angleterre : “ L’Ancien Testament est rempli de folklore, d’histoire inexacte et d’une morale mi-sauvage. ” La brochure intitulée In the Beginning (Au commencement) révèle, elle aussi, combien le clergé fait peu de cas de la Bible. On y lit : “ Les histoires des Patriarches furent transmises de bouche en bouche pendant des centaines d’années avant d’être consignées par écrit. Nous ne devons pas nous étonner d’y trouver parfois des contradictions ; nous ne sommes pas obligés de croire que tout se passa exactement comme la Genèse le rapporte. ” Nous ne serons pas surpris d’apprendre que beaucoup d’ecclésiastiques de la chrétienté relèguent au rang des “ mythes ” la relation dans la Genèse de la fuite de Lot de la ville de Sodome, bien que Jésus y ait fait allusion. En effet, à la page 626 de The Interpreter’s Bible on peut lire le commentaire suivant sur le dix-neuvième chapitre de la Genèse : “ Ce récit — qui fait partie d’une série de contes largement diffusés et probablement d’origine mythologique (voir Skinner, Genesis, p. 311-12) — de la destruction d’une ville située jadis aux environs de la mer Morte, vraisemblablement à son extrémité méridionale, était connu, semble-t-il, à Hébron quand les Israélites y élurent domicile. ” Les démolisseurs de la Bible, parmi lesquels on peut ranger bon nombre d’ecclésiastiques, peuvent prétendre que l’histoire biblique de Lot est d’origine mythologique, mais était-elle un mythe pour Jésus ? Non pas ! Il déclara à ses apôtres : “ Souvenez-vous de la femme de Lot. ” (Luc 17:32, NW). Quel avis partagez-vous, celui de Jésus ou celui de la haute critique ? Quant à nous, nous avons confiance en Jésus qui lui-même crut en “ toutes les choses qui ont été écrites dans le passé ”.
5. Comment l’apôtre Paul regardait-il les saintes Écritures ?
5 Aux environs de l’an 56 de notre ère, Paul écrivit : “ Toutes les choses qui ont été écrites dans le passé le furent pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation des Écritures nous ayons l’espérance. ” (Rom. 15:4, NW). Quelle espérance nous est offerte aujourd’hui par la relation dans la Bible de la fin de Sodome et de Gomorrhe ?
LOT, ET SODOME ET GOMORRHE
6, 7. a) Décrivez les conditions qui régnaient à Sodome au temps de Lot. b) Que dirent les anges concernant la ville, et quelles instructions donnèrent-ils à Lot ?
6 Lot était le neveu d’Abraham et il habitait dans la ville de Sodome. Un soir, vers 1919 avant notre ère, deux anges qui auparavant avaient visité Abraham à Mamré, près d’Hébron, à l’ouest de la mer Salée, se rendirent à Sodome, située dans “ la vallée de Siddim, qui est la mer Salée ”, probablement à l’endroit qui est actuellement le coin sud-est de la mer Salée (Gen. 14:3). Lot était assis à la porte de la ville. Dès qu’il les vit, il invita les deux anges chez lui et les pressa d’y passer la nuit. “ Ils n’étaient pas encore couchés que la maison fut cernée par les hommes de la ville, les gens de Sodome, depuis les jeunes jusqu’aux vieux, tout le peuple sans exception. Ils appelèrent Lot et lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les-nous pour que nous en abusions. Lot sortit vers eux à l’entrée et, ayant fermé la porte derrière lui, il dit : Je vous en supplie, mes frères, ne commettez pas le mal ! ” (Gen. 19:4-7, Jé). Les hommes de Sodome voulaient se livrer aux plaisirs sexuels avec les deux étrangers. Lot refusa d’accéder à leur demande. La foule se mit en colère et Lot lui échappa de justesse grâce à l’intervention des anges qui le firent entrer auprès d’eux dans la maison et refermèrent la porte.
7 Les anges pressèrent Lot, sa femme et ses deux filles de quitter cette ville inique de bonne heure le matin. Ils dirent à Lot : “ Nous allons détruire ce lieu, parce qu’un grand cri s’est élevé de ses habitants devant Jéhovah, et que Jéhovah nous a envoyés pour le détruire. ” Lot se prépara pour partir. “ Dès l’aube du jour, les anges pressèrent Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui sont ici, afin que tu ne périsses pas dans le châtiment de la ville. Comme il tardait, ces hommes le prirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car Jéhovah voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent et le mirent hors de la ville. ” Puis Lot et sa famille reçurent l’instruction suivante : “ Sauve-toi, sur ta vie ! Ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête nulle part dans la Plaine ; sauve-toi à la montagne, de peur que tu ne périsses. ” — Gen. 19:13-17, AC.
8, 9. Comment la prédiction relative à Sodome se réalisa-t-elle ?
8 Lot ne voulait pas mourir. Tout en demandant à Dieu de conserver en vie son âme, il lui fit savoir qu’il ne pourrait gravir la montagne comme on lui avait recommandé de faire. Il demanda l’autorisation de se réfugier dans une ville avoisinante “ et que mon âme vive ”. Lot et sa famille pressèrent le pas pour gagner la ville de Tsoar. “ Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. Alors l’Éternel [Jéhovah] fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel [Jéhovah]. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. ” — Gen. 19:18-26.
9 Mais que devint l’oncle de Lot ? “ Abraham se leva de bon matin et se rendit au lieu où il s’était tenu devant Jéhovah. Il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe et sur toute l’étendue de la Plaine, et il vit monter de la terre une fumée comme la fumée d’une fournaise. ” — Gen. 19:27, 28, AC.
10. Abraham s’était-il soucié de la destruction de Sodome ? Pourquoi ?
10 En voyant monter la fumée, Abraham dut s’inquiéter de la sécurité de Lot. La veille, Abraham avait demandé à Jéhovah d’épargner Sodome si seulement dix de ses habitants pratiquaient le bien. Mais il n’y avait même pas ce petit nombre de justes dans cette ville ; aussi fut-elle détruite. Cependant, “ Dieu (...) se souvint d’Abraham ; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure ”. — Gen. 19:29.
11. Pourquoi devons-nous croire à la véracité du récit biblique de la fin de Sodome et de Gomorrhe ?
11 Lisez le récit complet de cet événement dans votre Bible. Vous le trouverez aux chapitres dix-huit et dix-neuf de la Genèse. Votre foi en la Parole de Dieu est-elle assez solide pour croire que Sodome fut effectivement détruite par Dieu et que Lot et ses deux filles arrivèrent sains et saufs à Tsoar ? Jésus y croyait car il en parla comme d’un événement historique. Il affirma : “ De même, tout comme il arriva aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait. Mais le jour où Lot sortit de Sodome, il tomba du ciel une pluie de feu et de soufre, qui les détruisit tous. Il en sera de même au jour où le Fils de l’homme doit être révélé. ” — Luc 17:28-30, NW.
UNE COMPARAISON FAITE À NOTRE INTENTION
12. Quel usage Jésus fit-il des narrations bibliques concernant Sodome et le temps de Noé ?
12 Jésus parlait à ses disciples du temps où l’ensemble du système de choses de ce monde, les Sodome et Gomorrhe actuelles, où nous vivons, serait détruit. La destruction des anciennes villes de Sodome et de Gomorrhe était l’une des comparaisons historiques utilisées par Jésus pour aider ses fidèles disciples à bien comprendre ce qui se produirait pendant sa seconde présence, et pour leur donner “ plus de foi ”. (Luc 17:5, NW.) Pour affermir leur foi, Jésus leur cita un autre fait historique relaté dans la Parole de Dieu, précisément dans la Genèse. Il déclara : “ Tout comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l’homme. ” (Luc 17:26, NW). En usant de ces comparaisons faites à notre intention et à celle de ses premiers disciples, quel point Jésus voulait-il souligner ? Celui de la délivrance ! Mais pour être sauvés, ces anciens durent se séparer complètement du vieux monde. De nos jours, il existe une classe d’hommes, une grande foule, figurée par Lot et ses deux filles. Nous voyons ces hommes fuir le présent monde voué à une destruction soudaine. Ils sont reconnaissants de la bonté dont Dieu a usé à leur égard “ en conservant mon âme en vie ”, comme disait Lot (Gen. 19:19, Da). Pour recevoir cette délivrance, ils doivent chercher la sécurité conformément aux dispositions divines. Ils doivent donc fuir la Sodome moderne, c’est-à-dire sortir sans tarder du présent monde qui vit son temps de la fin.
13, 14. À qui ne devrions-nous pas ressembler, aussi que faut-il faire ?
13 Ne ressemblez pas à la femme de Lot, qui s’arrêta, regarda en arrière et fut transformée en une colonne de sel. Elle ne parvint jamais au lieu de sécurité, Tsoar, comme le firent Lot et ses deux filles. Lot possédait la foi et grâce à elle, il survécut. Les hommes de bonne volonté des temps présents doivent, eux aussi, exercer une foi robuste s’ils veulent traverser cette période de troubles, survivre à la bataille d’Harmaguédon et entrer dans le monde nouveau de Dieu. Il leur faut répéter sans cesse la prière enseignée par le Seigneur : “ Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre. ” Cette prière va être exaucée. Ceux qui font la volonté de Dieu trouveront la sécurité et le bonheur parfait sous le Royaume de Dieu. — Mat. 6:9, 10, NW.
14 Les hommes de bonne volonté qui cherchent réellement ce Royaume auront la possibilité de conserver en vie leur âme. Un prophète de Dieu écrivit : “ Cherchez l’Éternel [Jéhovah], vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel [Jéhovah]. ” (Soph. 2:3). On ne peut se permettre de regarder en arrière, de peur de périr “ au jour de la colère ” de Jéhovah.
15. Comment Pierre regardait-il l’histoire biblique de Lot et de Sodome ?
15 Tout comme Jésus, Pierre croyait lui aussi à la véracité de l’histoire de Lot. Que nous importe si le clergé moderniste la rejette ! Écoutons plutôt le langage puissant employé par Pierre à propos des malfaiteurs et observons avec quelle assurance il parle des jugements de Jéhovah exécutés sur eux d’après le premier livre de la Bible, la Genèse. Pierre écrit : “ Assurément si Dieu ne s’est pas retenu de châtier les anges qui ont péché [au temps de Noé], mais (...) les a (...) réservés pour le jugement ; et s’il ne s’est pas retenu de châtier l’ancien monde, mais a gardé à l’abri Noé, prédicateur de la justice, ainsi que sept autres (...) ; et si, en réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées, laissant aux impies un exemple de choses à venir ; et s’il a délivré le juste Lot, qui était profondément affligé par la conduite dissolue à laquelle se livraient ces gens qui bravaient la loi — car cet homme juste, par ce qu’il voyait et entendait pendant qu’il demeurait au milieu d’eux, tourmentait jour après jour son âme juste en raison de leurs œuvres iniques — Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés. ” (II Pierre 2:4-9, NW). Pierre possédait la foi et croyait que Jéhovah avait fait toutes ces choses. Il manifesta cette croyance quand il rédigea cette lettre vers l’an 64 de notre ère, plus de 1 980 années après la destruction de Sodome.
LE MANQUE DE FOI DE LA CHRÉTIENTÉ
16, 17. Montrez que la chrétienté est dépourvue de foi.
16 Bien que Jésus fit allusion à l’histoire de Lot, nombre d’ecclésiastiques modernes n’y croient pas. Dès lors, quelle estime peuvent-ils avoir pour Jésus ? Ils ne doivent pas avoir beaucoup de respect pour Pierre non plus, car lui aussi parla de Sodome à propos de la situation qui existerait à la fin du présent monde. Les chrétiens honnêtes, en revanche, qui étudient et scrutent les Écritures, discerneront la vérité qu’elles renferment et consolideront leur foi. C’est là la voie de la sagesse, puisqu’il faut posséder “ la foi pour la conservation en vie de l’âme ”. — Héb. 10:39, NW.
17 Quelle est la solidité de votre foi en Jésus-Christ ? Vous permet-elle de croire qu’il a existé ? Pour vous, est-il le Fils de Dieu ? Croyez-vous qu’il mourut afin que les hommes puissent vivre ? Admettez-vous qu’il offrit sa vie comme un sacrifice rédempteur et que sans lui aucune créature humaine ne peut recevoir la vie éternelle ? N’avez-vous jamais lu I Timothée 2:5, 6 ? Ce passage déclare : “ Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon correspondante pour tous. ” (NW). Il se peut que vous croyiez à cette vérité mais saviez-vous que bien des ecclésiastiques — et non des moindres — n’y croient pas ? Par exemple, le Dr Lyle Weatherhead, président de la Conférence méthodiste de Grande-Bretagne, a déclaré : “ Je ne crois pas que la crucifixion du Christ fût la volonté de Dieu. Il envoya le Christ sur terre pour qu’on le suive et non pour qu’on le tue. ” (Réveillez-vous ! du 22 août 1958, page 11). On ne s’étonne plus d’entendre le chef religieux Harry Emerson Fosdick affirmer :
“ Bien entendu, je ne crois pas à la Conception virginale ou à cette doctrine surannée de la substitution ou du Rachat, et je ne connais aucun ministre chrétien intelligent qui y croit. L’ennui c’est que ces fondamentalistes supposent que si on n’est pas d’accord avec leur système doctrinal, on ne peut croire aux vérités profondes, substantielles et éternelles de l’évangile chrétien, qui transforment la vie des hommes et qui constituent l’unique espoir du pouvoir salvateur du Christ dans ce monde. ” — Christian Beacon du 9 mai 1946, vol. XI, No 13.
Si ces ecclésiastiques ne croient pas en Jésus-Christ et n’acceptent pas sa naissance comme le Fils de Dieu ni sa mort comme un sacrifice rédempteur, de quel droit prêchent-ils à leurs ouailles qui se disent chrétiennes ? Comment peuvent-ils affermir la foi de ces dernières quand ils sont eux-mêmes dépourvus de foi ? On comprend pourquoi un “ docteur en théologie ” nommé D. R. Keating, ministre de l’Église unifiée, a pu dire :
“ Étant donné la condition des Églises, je ne parviens pas à comprendre pourquoi quelqu’un, et particulièrement un homme, veut en devenir membre. Ou bien il considère la religion comme une des bagatelles de la vie ayant une certaine utilité sociale tout en étant inoffensives, ou bien il nourrit des illusions. Peut-être a-t-il lu le Nouveau Testament et suppose-t-il qu’il trouvera ce même idéal dans l’Église. Pour ma part, j’avoue que si j’étais laïque je ne me donnerais pas la peine de traverser la rue pour me rendre dans une église, quelle qu’elle soit. ” — Tribune de Winnipeg, Canada, du 4 mars 1961.
Comment peut-on s’attendre à ce que les ouailles aient la foi en Dieu et en Jésus-Christ quand leurs pasteurs leur disent qu’il est inutile qu’elles se dérangent pour écouter leurs sermons ? Le devoir du clergé est d’apprendre aux gens à exercer la foi en Christ comme moyen de salut.
18. Quelle conception du monde possède un certain évêque luthérien ?
18 Le New York Times du 11 mars 1960 citait le passage suivant d’un sermon prononcé par le “ Très Révérend ” Hanns Lilje, évêque luthérien de Hanovre : “ Le cadre dans lequel le christianisme fonctionne à notre époque a changé plus profondément, voire plus fondamentalement qu’on ne le croit en général. Nous vivons virtuellement dans un monde non chrétien, au sens précis du terme. Nous ne traversons pas une ère antichrétienne mais une période non chrétienne. ” Cet ecclésiastique allemand est bien placé pour le savoir, puisqu’il est l’un des chefs de la religion luthérienne. Il déclare, en fait, que les habitants de la chrétienté sont des non-chrétiens. Son “ Église ” fait partie de la chrétienté et il affirme que “ nous traversons (...) une période non chrétienne ”.
19. a) Vu l’échec de la chrétienté, que doit faire le chrétien ? b) Comment obtient-on la foi ?
19 Si personne aujourd’hui dans la chrétienté ne marche sur les traces de Jésus-Christ, il est grand temps qu’un appel soit lancé invitant les gens à fuir ces fausses religions. Jésus disait qu’il ne faisait pas partie de ce monde et de ses systèmes religieux, bien qu’il fût né dans l’un de ces systèmes, dans la religion juive. Il taxa d’hypocrisie les chefs de cette religion. Des millions de gens sont élevés dans un système religieux quelconque mais ceux qui aiment la vérité doivent penser par eux-mêmes, fuir la chrétienté et servir le Dieu véritable, Jéhovah. Quantité de prêtres et de pasteurs ne croient pas au récit d’Adam et Ève, et certains d’entre eux vont jusqu’à rejeter le Christ ; pourtant Paul écrivit : “ De même qu’en Adam tous meurent, ainsi également dans le Christ tous sont rendus vivants. ” (I Cor. 15:22, NW). On voit donc que Paul croyait aux deux enseignements. Mais tous les hommes ne seront pas “ rendus vivants ” de force. Chacun doit posséder la foi. “ La foi est l’attente confiante des choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. ” (Héb 11:1, NW). D’où l’argumentation suivante de Paul : Comment peut-on invoquer le nom de Jéhovah et être sauvé si l’on n’a jamais eu foi en lui ? En outre, comment peut-on exercer la foi si on n’a jamais entendu parler du vrai Dieu ? Pour acquérir une telle foi, on doit écouter un prédicateur de la bonne nouvelle, mais comment y aura-t-il des prédicateurs si personne ne les envoie ? L’argument de Paul se termine par ces mots : “ Ainsi la foi vient après la chose qu’on a entendue. Et la chose qu’on a entendue est par la parole sur Christ. ” — Rom. 10:13-17, NW.
LA PAROLE DE DIEU AFFERMIT LA FOI
20. Citez quelques faits connus des chrétiens et qu’ils acceptent avec foi.
20 Les premiers chrétiens avaient foi en Jésus-Christ parce qu’ils le voyaient et l’entendaient. Ils étaient dans l’attente confiante des choses qu’ils espéraient. Ils savaient que Jésus guérissait les malades, redonnait la vue aux aveugles et ressuscitait les morts. Enfin, ils surent qu’il fut lui-même ressuscité d’entre les morts par Jéhovah Dieu. Que leur fallait-il de plus pour confirmer leur espérance ? Leur foi se fondait sur des choses qui s’étaient réellement produites. Quant à nous, nous possédons la Parole de Dieu consignée par écrit dans la Bible. Nous savons ce qui se passa pendant la vie terrestre de Jésus-Christ. Nous disposons également d’un récit digne de foi des actes des apôtres. Nous constatons donc que la foi du chrétien se fonde sur la vérité, sur des réalités qui ont été vues et entendues. Tout comme les premiers chrétiens, nous savons que nous sommes condamnés à mort à cause du péché d’Adam, ainsi que Paul l’explique en ces termes : “ C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché. ” (Rom. 5:12, NW). Le chrétien comprend pourquoi l’homme meurt et il sait aussi que la vie est un don qui vient de Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur. “ Car le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” (Rom. 6:23, NW). Paul savait ces choses et il y croyait ! Et vous ? Si vous y croyez, vous avez foi en la Parole écrite de Dieu.
21. a) Qui devrait reconnaître ces faits ? b) Qui est donc responsable de la non-croyance de beaucoup ?
21 Tous les prêtres et tous les pasteurs de la chrétienté devraient posséder une telle foi, mais ils ont perdu le pouvoir d’affermir la foi. Ils se sont tournés vers les théories humaines, vers l’évolution et la sagesse de l’ère de l’espace. Pour eux, la Bible n’est qu’un livre démodé. Mais nous ferons mieux d’écouter Jésus et les apôtres, qui connaissaient les desseins de Dieu. Nous affermirons ainsi notre foi. Jésus déclara : “ Il est inévitable qu’il arrive des causes d’achoppement. Mais malheur à celui par qui elles arrivent ! Il serait plus avantageux pour lui si une meule de moulin était suspendue à son cou et qu’il fût jeté à la mer, que d’être une cause d’achoppement pour un de ces petits. ” (Luc 17:1, 2, NW). Combien de braves gens possédant un peu de foi ont été détournés de Dieu et du Christ par le clergé dépourvu de foi ! Celui-ci aura des comptes à rendre à Dieu !
22. Quel sort est réservé à ceux qui abandonnent la foi ?
22 Les vrais chrétiens garderont leur foi et continueront à croire à la Parole de Dieu, la Bible, et au sacrifice de Jésus-Christ. Paul donne cet avertissement à ceux qui délaissent la foi : “ Si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais il y a une certaine attente redoutable du jugement et il y a une jalousie ardente qui va consumer ceux qui s’opposent. ” (Héb. 10:26, 27, NW). Le Christ ne mourra pas une seconde fois pour sauver ceux qui ont eu une connaissance de Jésus-Christ, qui ont eu foi en lui comme leur rédempteur. S’ils délaissent leur foi et rejettent Dieu, sa Parole et son Fils, Dieu ne fera rien pour les racheter à nouveau. Pour eux, il ne resterait plus de sacrifice pour les péchés ! Il n’y aurait que l’attente du jugement, d’un jugement redoutable ! Qu’ils se souviennent de Sodome et de Gomorrhe ! Les hommes dépourvus de foi ne pourront fuir comme Lot et ses deux filles. Ils seront pris dans la destruction ardente. Certains tenteront d’y échapper mais ils regarderont en arrière vers la Sodome antitypique, comme le fit la femme de Lot, ce qui lui valut d’être transformée en une colonne de sel. D’autres essaieront de se sauver lors de la bataille d’Harmaguédon mais ils mourront. — Gen. 19:26 ; II Pierre 3:10-13.
LA FOI DES PREMIERS CHRÉTIENS
23, 24. En quels termes H. G. Wells montre-t-il la différence entre le christianisme primitif et l’Église à partir de 325 de notre ère ?
23 Le clergé est responsable de cet état de choses car depuis l’an 325 de notre ère, les religions organisées de la chrétienté se sont de plus en plus éloignées du vrai christianisme et des enseignements bibliques. Les historiens modernes reconnaissent ce fait. Dans son ouvrage Esquisse de l’histoire universelle, H. G. Wells déclare : “ Cette date (325) est une date très commode pour notre histoire. C’est celle du premier concile général (œcuménique) de l’ensemble du monde chrétien (...). Elle marque l’entrée définitive sur la scène du monde de l’Église chrétienne et du christianisme, ce mot ayant le sens qu’on lui donne aujourd’hui. Enfin, par le credo de Nicée, l’enseignement du christianisme se trouve exactement délimité.
24 “ Il est nécessaire de ramener l’attention du lecteur sur les différences profondes qui existent entre le christianisme pleinement développé de Nicée et l’enseignement de Jésus de Nazareth. Tous les chrétiens maintiennent, il est vrai, que le second est entièrement contenu dans le premier, mais c’est là une question qui est hors de notre domaine. Ce qui est évident, c’est que l’enseignement de Jésus est un enseignement prophétique, du type nouveau qu’inaugurèrent les prophètes hébreux. Il ne comptait pas de prêtres. Il n’avait ni temples consacrés ni autels. Il n’admettait ni rites ni cérémonies. Son seul sacrifice était celui “ d’un cœur humble et contrit ”. Sa seule organisation était une organisation de prédicateurs, et sa fonction principale était le sermon. Mais le christianisme adulte du quatrième siècle, bien qu’il ait gardé comme noyau l’enseignement donné par Jésus dans les Évangiles, fut avant tout une religion sacerdotale, d’un type que le monde connaissait déjà depuis des milliers d’années. Le centre de son rituel compliqué était l’autel, et l’acte essentiel du culte le sacrifice de la messe, offert par un prêtre consacré. Et l’on vit rapidement se développer une organisation de diacres, de prêtres et d’évêques. ” — The Outline of History, traduction française d’Édouard Guyot, Payot, Paris, 1948, page 271.
25. Qui, de nos jours, voit la différence entre le christianisme de Nicée et les enseignements de Jésus ?
25 Cet historien, écrivant en 1920, voyait “ les différences profondes qui existent entre le christianisme pleinement développé de Nicée et l’enseignement de Jésus de Nazareth ”. Quiconque connaît à l’heure actuelle la Bible et la vie du Christ est également à même de constater la différence fondamentale entre les faits et gestes de Jésus et des apôtres et ceux du clergé de la chrétienté. Il y a dix-neuf siècles, les chrétiens possédaient une foi robuste. Où peut-on trouver pareille foi aujourd’hui dans la chrétienté ? Le Livre de Dieu, la sainte Bible, est considéré par beaucoup comme une belle œuvre littéraire ; pour eux, les Dix Commandements sont beaux à lire mais il n’est pas question de les mettre en pratique.
26. a) D’après Paul, qu’arrivait-il à celui qui faisait peu de cas de la loi de Moïse ? b) Citez quelques-unes des choses que Jéhovah ordonna à Moïse d’écrire.
26 Mais écoutez ce que Paul dit à ce sujet : “ Tout homme qui a fait peu de cas de la loi de Moïse meurt sans compassion sur le témoignage de deux ou trois. De quel châtiment bien plus sévère, ne pensez-vous pas, sera jugé digne l’homme qui a piétiné le Fils de Dieu et qui a regardé comme de valeur ordinaire le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui a outragé avec mépris l’esprit de la bonté imméritée ? ” (Héb. 10:28, 29, NW). Pensez-vous qu’on était trop “ sévère ” avec celui qui faisait peu de cas de la loi de Moïse ? Partagez-vous l’avis de ceux qui prétendent que ce que Moïse écrivit concernant Adam, Lot, Sodome et le Messie (Christ), n’était que des mythes ? Estimez-vous que Moïse eut tort d’écrire : “ Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne convoiteras point la maison (...) la femme de ton prochain (...), ni son serviteur (...), ni rien de ce qui lui appartient. ” Moïse écrivit aussi ce qui suit : “ Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, ton Dieu, en vain, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain. ” “ Tu ne te feras pas d’image taillée (...). Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu jaloux (un Dieu qui exige un dévouement exclusif, NW). ” Moïse rédigea ces paroles non sur des tables de pierre mais dans Exode 20:1-17 (AC) ; Jéhovah lui ordonna de les écrire pour notre profit.
27. Qu’écrivit Paul au jeune Timothée à propos des saintes Écritures ?
27 Paul était convaincu que Jéhovah avait dirigé la rédaction des Écritures. Il écrivit les paroles suivantes à un jeune chrétien plein de foi : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre. ” (II Tim. 3:16, 17, NW). Paul croyait à la Bible. Il avait foi en ce qu’elle enseigne.
28. Quelles paroles d’encouragement Paul adressa-t-il à ceux dont la foi serait éprouvée ?
28 Pour rester chrétien et croire à la Bible dans ces derniers jours, il faut posséder une foi solide. Il y a pourtant des hommes aujourd’hui qui ont une telle foi et qui, en dépit des railleries du clergé, s’équipent pour annoncer le message du Royaume de Dieu. Paul savait que ce ne serait pas sans mal que les chrétiens resteraient actifs dans le ministère, non seulement à son époque mais à travers les siècles, à cause des gouvernements et des chefs religieux dépourvus de foi. C’est pourquoi il leur fit cette exhortation : “ Cependant, rappelez-vous sans cesse ces premiers jours où, après avoir été éclairés, vous avez enduré un grand combat dans les souffrances, tantôt étant exposés comme dans un théâtre aux outrages et aux tribulations, et tantôt vous associant à ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez témoigné de la compassion pour ceux qui étaient en prison et vous avez accepté avec joie qu’on vous dépouillât de vos biens, sachant bien que vous-mêmes, vous avez une possession meilleure et durable. ” — Héb. 10:32-34, NW.
CHRÉTIENS FIDÈLES DES TEMPS MODERNES
29, 30. Comparez la déclaration du Dr Baillie avec ce que les témoins de Jéhovah ont subi pendant et depuis la Seconde Guerre mondiale.
29 Aux jours des apôtres, des milliers d’hommes furent éclairés par la Parole de Dieu et parce qu’ils marchèrent sur les traces de Jésus-Christ, ils subirent les choses mentionnées par Paul. Ils apprirent un mode de vie nouveau qui leur apporta beaucoup de satisfaction mais aussi de l’opposition. C’est là une chose que les chrétiens des temps modernes ne doivent pas oublier. À l’exemple des chrétiens des temps anciens, ils doivent eux aussi être éclairés et endurer un grand combat dans les souffrances. Il n’existe pas de voie facile pour le vrai chrétien. Commentant l’état actuel du christianisme, le Dr Baillie, du séminaire Union Theological, a déclaré : “ Ce n’est pas du tout le christianisme qui est mis à l’épreuve depuis de si longues années. L’expérience de vivre chrétiennement n’a jamais été tentée et en attendant qu’elle le soit, nous n’en savons absolument rien. (...) Peut-être le monde ne persécute-t-il plus les chrétiens tout simplement parce qu’il n’y a plus de chrétiens. ”
30 Nous sommes cependant en droit de demander au Dr Baillie s’il n’a pas observé l’activité des témoins de Jéhovah pendant les quarante-cinq dernières années. Bien entendu, s’il s’est borné à examiner les systèmes religieux protestants et catholiques, il a pu constater une absence de persécutions. Mais qu’est-il arrivé au petit groupe de témoins chrétiens de Jéhovah en Allemagne au temps d’Hitler et pendant la Seconde Guerre mondiale en Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, voire même dans le monde entier, y compris les États-Unis et le Canada ? Et qu’en est-il des temps actuels ? Que se passe-t-il en Allemagne de l’Est, en Pologne, en Russie et dans l’Espagne catholique de la chrétienté ? Dans tous ces pays, les témoins de Jéhovah endurent “ un grand combat dans les souffrances ” et les témoins des autres pays témoignent “ de la compassion ” pour ceux qui sont en prison.
31. Pourquoi les témoins de Jéhovah ont-ils des souffrances à supporter dans le monde entier ?
31 Parlant des chrétiens véritables, Jésus affirma : “ Celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. ” (Mat. 24:13, NW). Le vrai chrétien aura des souffrances à supporter et s’il respecte scrupuleusement les principes de Jésus, il s’exposera “ aux outrages et aux tribulations ”. Les témoins de Jéhovah ont connu les camps de concentration, les chambres à gaz, la privation de nourriture, et dans la plupart des pays de la chrétienté ils ont été mis en prison. En outre, leur œuvre consistant à prêcher le Royaume de Dieu était interdite pendant des années dans nombre de pays se disant chrétiens. Pourquoi ? Simplement parce que les témoins de Jéhovah tenaient absolument à mener une vie chrétienne, même s’il fallait endurer un grand combat dans les souffrances. Certes, tous les témoins chrétiens de Jéhovah ne furent pas jetés dans des camps de concentration mais beaucoup d’entre eux qui témoignaient de la compassion pour ceux qui étaient en prison acceptèrent avec joie qu’on les dépouillât de leurs biens. Lisez l’histoire des témoins de Jéhovah des temps modernes dans l’ouvrage Jehovah’s Witnesses in the Divine Purpose (Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins) et vous verrez quelles persécutions ils ont dû endurer à cause du clergé et des dirigeants politiques en Allemagne, en Grèce, en Pologne, en Russie, en République Dominicaine, au Québec et un peu partout dans le monde. Néanmoins, à l’heure actuelle, ils continuent à annoncer le Royaume de Dieu dans tous ces pays.
32. Comment les vrais chrétiens diffèrent-ils des religions de la chrétienté pour ce qui est du franc-parler ?
32 Le vrai chrétien doit être fort et même si la persécution s’intensifie, il doit sans cesse écouter et mettre en pratique les paroles suivantes que Paul écrivit sous l’inspiration de Dieu : “ Ne rejetez donc pas votre franc-parler, qui vous vaudra une grande récompense. Car vous avez besoin d’endurance, pour que, après avoir accompli la volonté de Dieu, vous receviez l’accomplissement de la promesse. ” (Héb. 10:35, 36, NW). Les témoins de Jéhovah ne renonceront pas à leur franc-parler à cause de la persécution. Jésus ne ferma pas la bouche à cause du pouvoir exercé par les politiciens et le clergé de son époque. Les ecclésiastiques durent le mettre à mort pour lui enlever son franc-parler et l’empêcher d’annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Les chrétiens des temps modernes ne se laisseront pas intimider davantage. En revanche, les organisations religieuses de la chrétienté sont aux ordres des dirigeants politiques. Dans bien des pays, le clergé est devenu le porte-parole du gouvernement. Les prêtres et les pasteurs ont rejeté leur franc-parler et ont cessé de prêcher le Royaume de Dieu pour faire plaisir aux dirigeants politiques de ce monde. Le chrétien ne peut se permettre de transiger avec sa conscience car il sait que son franc-parler lui “ vaudra une grande récompense ”.
33. Pourquoi beaucoup de gens abandonnent-ils les religions de la chrétienté, et quel exemple suivent-ils en cela ?
33 Des centaines de milliers de gens se retirent des fausses religions de la chrétienté parce qu’elles ne leur offrent aucun espoir. Quelle espérance peuvent-elles offrir ? Elles ont rejeté la Bible. Elles ne vivent pas dans l’“ attente confiante des choses qu’on espère ”. Les hommes qui, au contraire, recherchent la vérité, ont reçu la connaissance et l’intelligence de la Parole de Dieu et leur foi leur permet de croire que le Royaume de Dieu est proche. Ils croient, en outre, à la déclaration suivante de Paul, même si elle est vieille de dix-neuf cents ans : “ Car encore très peu de temps, et celui qui vient arrivera et il ne tardera pas. ” (Héb. 10:37, NW). La venue de Jésus-Christ n’a pas été retardée. Sa seconde présence est rendue manifeste depuis 1914a. Le temps de la fin est proche ! Il est grand temps de quitter la Sodome moderne, à l’exemple de Lot et de ses deux filles qui, il y a des siècles, fuirent cette ville inique. Les hommes qui désirent vivre dans le monde nouveau de Dieu devront fuir l’organisation du Diable et se réfugier dans l’organisation de Jéhovah. Dieu les abritera en lieu sûr pendant la bataille d’Harmaguédon. Votre foi vous permet-elle de croire que Dieu vous protégera ainsi ? Lot et ses deux filles eurent la foi ; ils parvinrent à Tsoar et ils survécurent.
34. Comment les témoins de Jéhovah montrent-ils qu’ils vivent par la foi ?
34 Combien sont vraies les paroles divines que voici : “ Mais mon juste vivra en raison de la foi, et, s’il recule, mon âme ne prend pas plaisir en lui. ” (Héb. 10:38, NW). Aujourd’hui, les témoins de Jéhovah doivent vivre par la foi et celle-ci doit être une attente confiante des choses à venir. En effet, la Parole écrite de Dieu les renseigne sur l’avenir. Ils voient que les choses se sont produites et continuent à se produire conformément à ce que la Parole de Dieu avait prédit. Ce n’est donc pas le moment pour celui qui connaît la Parole de Dieu de reculer et de retourner dans l’organisation inique du présent monde car Dieu ne prendrait pas plaisir à quelqu’un qui agirait de la sorte. Paul fut un homme résolu, un homme de caractère doué d’une grande foi et capable d’affermir la foi de ses frères. Il déclara avec conviction : “ Or nous, nous ne sommes pas de ceux qui reculent pour la destruction, mais de ceux qui ont la foi pour la conservation en vie de l’âme. ” — Héb. 10:39, NW.
ANALYSONS NOTRE FOI
35. Quelles questions se posent quand on veut analyser sa foi ?
35 Quelle est la solidité de votre foi ? Êtes-vous de ceux qui reculent devant chaque épreuve ou difficulté ou, au contraire, votre foi est-elle robuste et bâtie sur le fondement solide de la Parole de Dieu ? Sa robustesse vous permettra-t-elle de persévérer “ pour la conservation en vie de [votre] âme ” ?
36. Comment le conseil donné dans Philippiens 4:9 nous aide-t-il à affermir notre foi ?
36 Écrivant aux Philippiens, Paul déclara : “ Les choses que vous avez apprises ainsi qu’acceptées, entendues et vues relativement à moi, pratiquez-les ; et le Dieu de paix sera avec vous. ” (Phil. 4:9, NW). Qu’avaient appris les premiers chrétiens de Paul ? Qu’avaient-ils entendu ? Qu’avaient-ils vu ? Qu’avaient-ils accepté ? Sans aucun doute ils virent en Paul un chrétien résolu, voué à Jéhovah Dieu, qui marchait sur les traces de Jésus-Christ. Ils le connurent comme un homme prêt à accepter toutes sortes de souffrances, de persécutions, d’épreuves et même la mort, sans reculer. Ils lurent sa lettre racontant tout ce qui lui était arrivé à cause de la bonne nouvelle du Christ. Ils savaient que Paul croyait que Jésus-Christ avait sacrifié sa vie pour sauver l’humanité et que l’apôtre manifestait sa croyance en annonçant le Royaume de Dieu et le Christ comme Roi. Voilà quelques-unes des choses que les chrétiens avaient apprises de Paul. Par ses nombreuses lettres et par ses contacts personnels avec ses frères, il les affermit et leur donna la foi nécessaire. Les choses que Paul prêchait et pratiquait, les premiers témoins chrétiens de Jéhovah les avaient apprises, entendues, vues et acceptées. À présent, la question suivante se pose : Et vous, fidèles disciples de Jésus-Christ, êtes-vous prêts à pratiquer ces choses ? Et si vous le faites, qu’en résultera-t-il ? “ Le Dieu de paix sera avec vous. ”
37. Comment peut-on acquérir de nos jours la paix de Dieu, et qui nous a donné l’exemple par excellence en matière d’amour ?
37 Comment pouvez-vous acquérir la paix de Dieu ? Il vous faut d’abord sortir du présent système de choses inique. Ensuite, vous devrez vous vouer entièrement à l’accomplissement de la volonté de Jéhovah Dieu. Moïse écrivit : “ Moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un dévouement exclusif. ” (Ex. 20:5, NW). En tant que chrétien, vous devez donc servir Dieu de tout votre cœur, de tout votre esprit, de toute votre âme et de toute votre force. Vous prouverez ainsi que vous aimez réellement votre Père céleste. À cela il convient d’ajouter l’obéissance au second grand commandement, savoir : “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ” Le meilleur exemple que vous puissiez trouver de cet amour est celui du Fils de Dieu, Jésus-Christ. Si vous désirez devenir chrétien, vous devez lui ressembler le plus possible. Il vous faut l’imiter dans tout ce qu’il a fait. C’est pourquoi vous voudrez lire tout ce que vous pouvez concernant sa vie et son œuvre. Vous trouverez ces renseignements dans la Parole écrite de Dieu, la sainte Bible.
38. Qu’est-ce qui nous permet de savoir avec certitude qu’une formation théologique n’est pas nécessaire pour devenir un vrai ministre de Jéhovah ?
38 Pour marcher sur les traces de Jésus-Christ, on n’a pas besoin de recevoir une formation théologique dans un séminaire. Si une telle instruction supérieure était nécessaire, Pierre et Jean n’auraient pas pu devenir des apôtres de Jésus-Christ. C’étaient des hommes ordinaires et sains d’esprit. Ils aimaient la vérité. Ils avaient écouté Jésus-Christ et ils s’étaient laissé instruire par lui. Lorsque le Maître ressuscité leur expliqua pourquoi il était mort sur le poteau de torture, ils ne furent pas de ceux qui reculent. Ils allèrent de l’avant et à partir de la Pentecôte, ils annoncèrent les choses qu’ils avaient entendues et crues. En effet, la Bible nous informe que lorsque les membres du Sanhédrin juif “ virent la franchise de Pierre et de Jean, et s’aperçurent que c’étaient des hommes illettrés et ordinaires, ils étaient étonnés. Et ils reconnaissaient en eux qu’ils étaient avec Jésus ”. (Actes 4:13, NW.) Ce sont la disposition d’esprit, le zèle, le dévouement et la connaissance d’une personne qui comptent et non ses grades universitaires ou ses diplômes pendus au mur. Ces hommes avaient acquis une connaissance exacte parce qu’ils avaient suivi Jésus et appris la vérité. Ils diffusaient cette vérité sans crainte. Ils n’étaient pas qualifiés pour être ministres de Dieu à cause de l’instruction donnée dans les universités et les écoles rabbiniques, car ils ne suivirent jamais les cours de ces grandes écoles. Ils étaient des ministres ordonnés par Dieu et non par des hommes. Ceux qui portent “ la soutane ” dans la chrétienté peuvent peut-être montrer que leur religion remonte au Symbole de Nicée de l’an 325 de notre ère, mais ils seraient incapables de prouver qu’elle remonte au temps de Jésus-Christ et qu’elle est fondée sur la Parole de Dieu.
39. a) Que doit être chaque chrétien, et comment H. G. Wells montre-t-il que tel fut le cas parmi les premiers chrétiens ? b) À en juger par l’exemple de Paul, l’église primitive fut-elle une organisation de prédicateurs ? Expliquez.
39 Ces renseignements devraient être une source d’encouragement pour les hommes du monde entier qui aiment la Bible, et devraient les inciter à s’engager dans le ministère. Si de simples pêcheurs comme Pierre et Jean pouvaient être des apôtres de Jésus-Christ et représenter Dieu sur la terre comme ministres ordonnés, quiconque aime la vérité de la Parole de Dieu et se voue à Jéhovah et à son service, ne peut-il pas l’être lui aussi ? Tous les premiers chrétiens étaient des ministres et ils étudiaient la Parole écrite de Dieu. Il s’ensuit que quiconque devient chrétien doit aussi être un prédicateur de la bonne nouvelle. Si la chrétienté a tant d’ennuis aujourd’hui, c’est parce qu’elle ne reconnaît comme ministres que les membres du clergé, et les ouailles constituent un troupeau d’auditeurs au lieu d’être un troupeau de prédicateurs. La distinction entre le clergé et les laïques s’est accentuée au sein de la chrétienté, ce qui explique que Wells, dans son Esquisse de l’histoire universelle parle des “ différences profondes qui existent entre le christianisme pleinement développé de Nicée et l’enseignement de Jésus de Nazareth ”. À propos du christianisme primitif, Wells écrit : “ Sa seule organisation était une organisation de prédicateurs, et sa fonction principale était le sermon. ” Voilà l’organisation que les vrais chrétiens estiment nécessaire. L’organisation des témoins de Jéhovah est composée uniquement de ministres ordonnés ; sa fonction principale et l’objet de la formation qu’elle dispense sont le sermon. Ces ministres prononcent des sermons bibliques de porte en porte et dans les foyers où ils étudient la Bible avec les gens. Les chrétiens des temps modernes doivent imiter les témoins de Jéhovah des temps des apôtres, qui donnaient des sermons de maison en maison et étudiaient la Bible avec les gens dans leurs foyers. Paul déclara : “ Je ne me suis pas retenu de vous dire toutes les choses qui étaient profitables ni de vous enseigner publiquement et de maison en maison. ” (Actes 20:20, NW). Wells a montré qu’à partir de 325, les chefs religieux de la chrétienté établirent un rituel compliqué autour d’un autel, développèrent une organisation de diacres, de prêtres et d’évêques et se mirent à bâtir des temples. Quelle différence avec la façon dont les vrais chrétiens adoraient le Dieu Tout-Puissant, Jéhovah !
CHACUN DE NOUS DOIT EXERCER LA FOI
40. a) Par la faute des chefs de la chrétienté, que sont devenus leurs ouailles ? b) En quels termes un ecclésiastique décrivait-il la situation actuelle des religions ?
40 Les chefs de la chrétienté sont responsables de leur propre déconfiture. Ils ont fait des millions de leurs paroissiens des laïques incapables d’étendre le christianisme. Le clergé a appris à ses ouailles à simplement écouter et observer un rituel chaque semaine à l’église, au lieu de leur faire comprendre leur responsabilité de prêcher pour le Christ et d’annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Certains ecclésiastiques se rendent compte de leur échec. Par exemple, dans une conférence intitulée “ À quoi servent les églises ? ”, le “ Révérend ” John Heuse, directeur de la paroisse de la Trinité, à New York, fit la déclaration suivante :
“ Aucune paroisse ne peut remplir sa fonction véritable si son centre directeur n’est pas composé d’une petite communauté de chrétiens réellement convertis et légèrement fanatiques. Malheureusement, dans la plupart des paroisses, personne, pas même le clergé, n’est vraiment converti ; quand bien même il y aurait au cœur de la communauté un prêtre dévoué et désintéressé, il ne pourrait pas faire grand-chose s’il n’était pas entouré d’hommes et de femmes dont la vie a changé. ” — Reader’s Digest de juin 1962.
41. a) Si les paroissiens sont affaiblis, à qui en est la faute ? b) Quelle qualité fondamentale du christianisme leur fait défaut ?
41 À qui en est la faute ? Au clergé. Il n’a fait aucun effort pour faire des paroissiens des chrétiens prêts à endurer “ un grand combat dans les souffrances ”. Les “ fidèles ” du clergé ne sont nullement disposés à être “ exposés comme dans un théâtre aux outrages et aux tribulations ” à cause du Christ. Ils refusent d’imiter les premiers chrétiens, qui étaient prêts à faire de la prison au besoin à cause de la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Pourquoi la chrétienté est-elle un échec ? C’est parce que ceux qui la composent n’ont pas “ la foi pour la conservation en vie de l’âme ”. Ils ignorent, parce qu’on ne les a jamais renseignés à ce sujet, quelle est l’œuvre que le chrétien doit accomplir. Ils n’ont jamais appris comment défendre les principes justes. Cela se comprend ! Jésus n’a-t-il pas dit : “ Si donc un aveugle guide un aveugle, tous deux tomberont dans une fosse. ” (Mat. 15:14, NW). Les troupeaux de la chrétienté n’ont jamais appris le christianisme, la vérité. Il ne faut pas s’étonner de cela, dès lors qu’un ecclésiastique se permet de déclarer : “ Pour ma part, j’avoue que si j’étais laïque je ne me donnerais pas la peine de traverser la rue pour me rendre dans une église, quelle qu’elle soit. ” (Voir § 17 ci-dessus). Bon nombre d’hommes et de femmes ne se donnent pas la peine, eux non plus, de se rendre dans une église. Probablement ces non-pratiquants se sont rendu compte de la vraie situation des Églises avant cet ecclésiastique.
42. Pourquoi des conciles œcuméniques ne suffiront-ils pas pour unir les différentes religions ?
42 Que tous les chefs des différentes religions du monde se réunissent avec le pape Jean XXIII dans un nouveau concile œcuménique ! Qu’ils essaient d’unir les religions protestantes et catholiques et d’en faire une seule organisation solide ! Ils auront beau essayer, ils ne changeront jamais en chrétiens les membres de ces religions. L’unité ne suffit pas pour faire des chrétiens. Pour devenir chrétien, on doit posséder la bénédiction de Dieu, son esprit, sa Parole et la foi. La chrétienté s’est trop éloignée de la vérité de la Parole de Dieu ; elle n’y reviendra jamais. Trop de prêtres et de pasteurs n’ont retenu que de menues portions de la Bible et ont rejeté le reste comme autant de mythes. À la place de la Bible, ils ont nourri leurs troupeaux de leurs propres idées. Pour citer Paul, ils font “ attention à de fausses histoires et à des généalogies, qui n’aboutissent à rien, mais qui suscitent des questions pour des recherches plutôt qu’une dispensation de quelque chose par Dieu, relativement à la foi ”. — I Tim. 1:4, NW.
43. Qu’est la Bible aux yeux du vrai chrétien ?
43 Le chrétien véritable sait, pour l’avoir étudiée, que la Bible tout entière est un livre d’action, un livre de service, un livre de foi, un livre de vérité, et qu’elle contient véritablement la Parole du Dieu Tout-Puissant, Jéhovah. Il y a seulement dix-neuf cents ans, Jésus-Christ crut à la véracité des récits rapportés dans les Écritures hébraïques et il cita les livres bibliques. Et vous, allez-vous enseigner les mêmes choses que Jésus enseigna à son époque ? Ayez la foi et croyez à la Parole de Dieu. Étudiez-la ! Puis acquittez-vous du devoir de tout chrétien, savoir : “ Prêche la parole, fais-le de façon urgente en époque favorable et en époque difficile. ” — II Tim. 4:2, NW.
44, 45. Comment une foi robuste se manifeste-t-elle ?
44 Vous croyez qu’“ avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut ”. (Rom. 10:9, 10, NW.) Mais votre foi est-elle solide au point de vous pousser à parler en tant que chrétien et à annoncer les promesses divines concernant le Royaume, l’unique espérance de l’humanité ? Ou ressemblez-vous à un certain groupe de prétendus disciples du Christ auxquels Jacques écrivit les paroles suivantes : “ Devenez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs, vous abusant par de faux raisonnements. Car si quelqu’un est un auditeur de la parole, et non un pratiquant, celui-là ressemble à un homme qui regarde son visage naturel dans un miroir. Car il se regarde, et il s’en est allé et aussitôt il oublie quelle sorte d’homme il est. ” — Jacq. 1:22-24, NW.
45 La logique de Jacques est concluante. Il affirma : “ Oui, de même que le corps sans souffle est mort, ainsi la foi sans les œuvres est morte. ” (Jacq. 2:26, NW). La foi s’extériorise. Elle s’exprime publiquement. La foi n’est pas inerte, elle travaille. Elle nous incite à dire à autrui ce que nous croyons, à proclamer nos croyances de maison en maison. Le ministre de Dieu qui a la foi, doit être actif. Celui qui connaît la Parole de Dieu doit l’annoncer. Quand on a la foi, on n’a pas peur de rendre témoignage. Pierre déclara : “ Mais sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos cœurs, étant toujours prêts à faire une défense devant quiconque vous demande une raison de l’espérance qui est en vous, mais faites-le avec une humeur douce et un profond respect. ” (I Pierre 3:15, NW). Celui qui a foi en Dieu et qui croit à la Bible est prêt à faire une défense devant n’importe qui.
46. Qui furent choisis par Jésus comme ses porteurs de lumière, et quel exemple leur donna-t-il ?
46 S’adressant aux Juifs qui attendaient la venue du Messie, Jésus ne désigna pas les scribes et les Pharisiens comme la lumière du monde, mais des hommes ordinaires possédant la foi. À ces derniers, il déclara : “ Vous êtes la lumière du monde. Une ville ne peut être cachée quand elle est située sur une montagne. On allume une lampe pour la mettre, non sous le boisseau, mais sur le porte-lampe, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes afin qu’ils voient vos excellentes œuvres et rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux. ” (Mat. 5:14-16, NW). Cet ordre, qui fait partie du Sermon sur la montagne, fut adressé aux hommes et aux femmes. Ce sermon est un excellent discours de service, n’est-ce pas ? Jésus engagea tous ses auditeurs à entreprendre le ministère, à devenir des représentants du Royaume de Dieu et à travailler pour ce Royaume. Il leur dit : “ Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice. ” (Mat. 6:33, NW). Il apprit aux amis de la justice comment prier. Il leur montra la nécessité de sanctifier le nom du Père, Jéhovah, et de prier pour la venue de son Royaume afin que la volonté divine se fasse sur la terre comme au ciel (Mat. 6:9-15). Pour persévérer dans ce ministère, on doit réellement avoir foi en Jéhovah Dieu, en son Fils Jésus-Christ et en la Parole de Dieu.
47. Dès maintenant, que doit faire chacun pour conserver en vie son âme ?
47 La possession de pareille foi vous vaudra “ la conservation en vie de l’âme ”. À l’exemple de Lot et de ses deux filles, fuyez le présent monde qui sera détruit comme Sodome. Levez-vous et marchez ! Soyez un ministre de la bonne nouvelle ! N’hésitez pas à endurer “ un grand combat dans les souffrances, tantôt étant exposés comme dans un théâtre aux outrages et aux tribulations ”. (Héb. 10:32, 33, NW.) Servez Dieu en vrai chrétien et ayez une foi solide. Croyez à sa Parole et obtenez la vie éternelle dans le monde nouveau fondé sur la justice.
[Note]
a Pour de plus amples renseignements sur la seconde présence du Christ, voir “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” chapitre 21, page 270.