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Des hommes qui se préoccupent du “troupeau de Dieu”La Tour de Garde 1980 | 1er décembre
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4. Dans sa lettre aux aînés de la congrégation chrétienne, quels conseils Pierre a-t-il donnés sur la façon de faire paître les “brebis“?
4 Quand Pierre fut divinement inspiré pour écrire sa première lettre, il se rappelait sans nul doute ce que Jésus avait gravé dans son esprit et dans son cœur en rapport avec les soins à accorder aux “brebis”. C’est ce qui ressort de l’exhortation suivante que l’apôtre adressa, non seulement aux sous-bergers du premier siècle, mais encore aux aînés spirituels du peuple de Dieu à notre époque: “J’adresse donc aux aînés qui sont parmi vous l’exhortation que voici, car moi aussi je suis aîné avec eux et témoin des souffrances du Christ, ayant part également à la gloire qui doit être révélée: Faites paître le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais de bon gré; non par amour du gain déshonnête, mais avec empressement; non pas comme des gens qui commandent en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau. Et quand le berger en chef aura été manifesté, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.” — I Pierre 5:1-4.
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Des hommes qui se préoccupent du “troupeau de Dieu”La Tour de Garde 1980 | 1er décembre
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5. a) Quelle attitude un surveillant chrétien devrait-il avoir, s’il veut s’acquitter efficacement de sa responsabilité envers le “troupeau”? b) Qu’est-ce qui permet aujourd’hui à un surveillant de voir les choses comme Pierre les voyait?
5 Ayant été témoin oculaire des souffrances du Christ, Pierre se sentait poussé à insister sur l’importance de se préoccuper du “troupeau de Dieu”. Tous ceux qui font paître le “troupeau” devraient lui accorder la même attention que Jésus Christ, le Berger en chef. Or, un surveillant chrétien ne pourra pas agir de la sorte s’il a le sentiment de travailler par contrainte. Aucun ancien ne devrait penser qu’il doit accomplir son service parce qu’on l’y oblige. Bien qu’il ait beaucoup de travail à faire pour s’acquitter de cette responsabilité, qui est aussi un privilège, le sous-berger plein d’amour montrera qu’il a le désir d’aider et de servir ses frères. Mais il ne manifestera cet état d’esprit qu’à la condition d’avoir la même attitude mentale que Jésus Christ, qui fit preuve d’humilité et qui accepta d’endurer des souffrances (Phil. 2:5-8; I Pierre 4:1). Si un ancien reconnaît qu’il fait lui-même partie du “troupeau” dont Jéhovah Dieu, le Grand Berger, prend soin, et s’il reconnaît qu’il a des comptes à rendre à Dieu ainsi qu’à Jésus Christ, l’Excellent Berger, et non à un homme quelconque, alors il travaillera avec ardeur et sans se plaindre (I Pierre 2:25). Bien qu’ils n’aient pas été, comme Pierre, témoins oculaires des souffrances du Christ, les surveillants modernes ont le privilège de posséder dans la Bible des récits détaillés de la vie et du ministère de Jésus. Ils peuvent donc voir les choses comme Pierre les voyait et adopter le même état d’esprit que lui en rapport avec la façon de faire paître le “troupeau”.
6. De quoi les surveillants chrétiens devraient-ils se souvenir en rapport avec le “troupeau”?
6 Pour être un bon exemple, un sous-berger chrétien ne doit pas convoiter un gain déshonnête ou égoïste ni une position en vue. Dans ce domaine, est ‘grand’ celui qui se met à la disposition de ses frères, qui se montre abordable et qui sert leurs intérêts spirituels. Sachant que le “troupeau” appartient à Jéhovah, qui l’a acquis avec le sang de son Fils, les aînés exemplaires ‘ne commanderont pas en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu’. Ces sous-bergers traiteront au contraire le “troupeau” avec tendresse et le protégeront, en harmonie avec les conseils et l’exemple de l’Excellent Berger. — Mat. 20:25-27; Tite 1:7; comparer avec Ézéchiel 34:2-4; Jude 16.
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