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Brebis trouvées parmi les “ condamnés à mort ”La Tour de Garde 1957 | 1er février
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Brebis trouvées parmi les “ condamnés à mort ”
DE MÊME qu’il est tout à fait impossible de juger une personne sur une première impression ou par ses premières réactions à la porte lorsque vous présentez le message du Royaume, ainsi on ne peut pas toujours juger, d’après sa conduite passée, si une personne a un cœur de bonne volonté. Notre attention fut attirée d’une façon frappante sur ce fait par une lettre d’un ministre des témoins de Jéhovah qui visite la prison des États-Unis à Fort Leavenworth, Kansas.
Ce ministre a reçu des autorités l’autorisation de visiter les prisonniers qui ont manifesté de l’intérêt pour la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah. Un assez grand nombre de pensionnaires ont progressé dans leur étude de la Bible au point d’être devenus des témoins de Jéhovah, bien qu’ils soient incarcérés pour divers crimes.
Il est tout à fait impressionnant de voir que, même des hommes se trouvant parmi les condamnés à mort, sont devenus des témoins actifs, non au cours d’une manifestation émotive de repentance à la dernière minute, sur le lit de mort, mais grâce à une foi intelligente, réalisant que même si les heures qui restent sont courtes, elles doivent être consacrées à faire la volonté de Jéhovah telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Voici ce que relate le ministre qui visite ces condamnés à mort :
“ Cette lettre concerne ma visite aux condamnés à mort de cette prison. Actuellement, deux sur les trois hommes que je visite se trouvent encore dans les cellules des condamnés à mort.
Je baptisai frère Z. le 12 décembre. Les circonstances entourant ce baptême diffèrent sans nul doute de la plupart des autres, en ce que les militaires prirent d’extrêmes précautions avec cet homme puisqu’il était nécessaire de le faire sortir de son lieu de détention. Le baptême fut accompli dans une grande baignoire de l’hôpital de la prison. Chose extraordinaire, quatre gardiens se tenaient près de là et entendirent le discours du baptême. Le commandant, qui ordonne les exécutions et en fixe l’heure, trois d’entre elles ayant eu lieu récemment, assistait à la prière et au baptême. Y assistaient également son assistant, un major, et huit gardiens, tous officiers supérieurs.
Grâce à ses études, frère Z. fait certainement des progrès par rapport à la maturité et il rend témoignage aux autres prisonniers. L’autre condamné à mort ne savait ni lire ni écrire, mais, avec l’aide de frère Z., il a appris à lire et étudie la Bible.
Le troisième homme, précédemment condamné à mort (pendant deux ans et demi) a vu sa peine changée en emprisonnement à vie et s’attend à être envoyé par la suite à la prison fédérale. Aujourd’hui, il assiste régulièrement chaque semaine aux réunions organisées pour les témoins de Jéhovah, ainsi que trois hommes de bonne volonté. Tous ceux qui se réunissent ici, dans les locaux disciplinaires, remercient certainement Jéhovah de sa Parole, de son organisation et de son esprit. Leurs actions de grâces montent vers Jéhovah pour les derniers auxiliaires bibliques qui se trouvent dans la bibliothèque de cette institution. ”
À l’heure de la mort de Jésus, un malfaiteur le traita en ami et réprimanda ceux qui parlaient de lui d’une façon injurieuse. Exerçant la foi en Jésus, en tant que le Christ, ce malfaiteur dit : “ Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume. ” Et Jésus lui répondit : “ En vérité, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le paradis. ” Ceux qui viennent au Christ aujourd’hui, avec la même foi, peuvent nourrir la même promesse en dépit de leur conduite passée. — Luc 23:42, 43, NW.
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C’est seulement une affaireLa Tour de Garde 1957 | 1er mars
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C’est seulement une affaire
Sous le titre “ Les prêtres demandent des salaires conformes aux tarifs syndicaux ”, le Journal d’Ithaca, New York, du 19 janvier 1956, publia une dépêche de l’Associated Press qui disait que, dans Ahmedabad, une centaine de prêtres environ “ ont formé un syndicat pour obtenir des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. Prétendant qu’ils sont employés d’une industrie, les prêtres ont demandé au gouvernement d’État de Bombay de les soumettre à la loi sur le salaire minimum et de leur permettre de présenter leur cause devant un tribunal professionnel d’État. ” Combien différente est la vraie religion, qui est un service de Dieu, non de la personne, et dans laquelle les ministres mûrs “ paisse(nt) le troupeau de Dieu (...) non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement. ” — I Pi. 5:2.
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