15. Après son retour au ciel, quel était son nom ? Pourquoi était-​ce juste qu’il fût celui qui précipiterait Satan du ciel ?

¹⁵ Quand Jésus-Christ mourut en tant qu’homme, qu’il fut ressuscité, et qu’il retourna au ciel, quel était son vrai nom ? Était-​ce encore ou seulement Jésus-Christ ? Non ; ce ne fut pas simplement son nom humain terrestre. Il reprit son nom céleste, Micaël. Le nom de Jésus-Christ lui fut conservé pour montrer qu’il était identique au Fils de Dieu, né comme homme sur la terre. Quant au nom de Micaël, il lui fut rendu, afin de le rattacher à son existence préhumaine. En qualité de Micaël, il était le membre céleste auquel l’organisation-épouse de Jéhovah composée des saints anges — la “ femme ” symbolique de Jéhovah — avait pourvu, afin qu’il fût la Postérité qui serait blessée au talon par le grand Serpent et qui, à son tour, devrait écraser la tête du Serpent (Gen. 3:15). Il était donc juste que Jésus-Christ glorifié, qui avait été blessé au talon sur la terre, une fois redevenu Micaël livrât bataille à Satan et à ses démons et les précipitât du ciel sur la terre, sous ses pieds. Jude 9 (NW) l’appelle “ Micaël l’archange ”, lequel, lors d’une contestation qu’il avait eue jadis au ciel avec Satan le Diable, avait remporté la victoire.

16. Comment est-​il le “ Prince ” du sanctuaire, et quel était son devoir envers le reste de la classe du sanctuaire ?

¹⁶ Puisque Jésus-Christ glorifié est Micaël, le grand Prince, qui se lève pour les enfants du peuple de Daniel, il est le Prince du sanctuaire. Aujourd’hui, ceux qui composent le peuple de Daniel sont des témoins de Jéhovah, comme Daniel. Ils sont la classe du sanctuaire de Jéhovah, Son temple composé de “ pierres vivantes ”, Sa “ maison spirituelle ”, dans laquelle il demeure par son esprit. Le Christ Jésus glorifié, ou Micaël, est la principale Pierre angulaire de ce sanctuaire vivant. Donc, il est le Prince de ce sanctuaire et sur lui-​même, en tant que masse de rocher, il bâtit ce sanctuaire. Par conséquent, il est de son devoir de se lever en faveur des membres du reste de cette classe du sanctuaire et de les délivrer de leurs oppresseurs.

17. Pourquoi devrait-​il être leur Prince, plus que jamais auparavant ?

¹⁷ Plus que jamais auparavant, en tant que Micaël, il devrait être leur Prince. Pourquoi ? Parce que, maintenant, il est le Juste Berger de Jéhovah qui déposa sa vie humaine pour son “ petit troupeau ” des cohéritiers du Royaume. “ Tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. ” (Mat. 1:21 ; Jean 10:11-15 ; Luc 12:32 ; Rom. 8:16, 17). En qualité de Prince, il a maintenant plus de pouvoir que jamais, parce qu’il “ s’est humilié lui-​même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix [sur un poteau de supplice, NW]. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” (Phil. 2:8-11 ; Mat. 28:18). En 1914, il fut fait Roi régnant dans l’organisation capitale de Jéhovah sur tout l’univers. Il prouvera qu’il est lui-​même le Prince de la paix. — És. 9:5 9:6, NW.

18. Ayant été Micaël dans le ciel, comment Jésus montra-​t-​il qu’il était familiarisé avec les Écritures ? Au milieu de quelle lutte savait-​il qu’il devait entrer dans son royaume ?

¹⁸ Dans le ciel, Micaël fut associé à l’ange qui apporta la vision à Daniel. De cette façon, il put connaître les prophéties du livre de Daniel. Quand il était sur la terre, en tant que l’homme Jésus, oint de l’esprit de Jéhovah, il montra qu’il était familiarisé avec le livre de Daniel. Il savait par avance que le grand Prince du peuple de Jéhovah devait se lever dans la puissance du Royaume, au plus fort de la lutte entre le roi du nord et le roi du midi symboliques. Par conséquent, lorsque les apôtres de la classe du sanctuaire demandèrent à Jésus des preuves visibles de sa présence dans le Royaume à la consommation de l’ordre de choses, Jésus répondit en harmonie avec le livre de Daniel. Il dit : “ Nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume ; et il y aura des famines et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux. Or toutes ces choses sont un commencement des douleurs de l’enfantement. Alors ils vous livreront à la tribulation, et ils vous feront mourir, et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom (...) Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. Quand donc vous verrez établie en lieu saint l’abomination de la désolation déclarée par le moyen de Daniel le prophète (que celui qui lit comprenne) ; (...) ”, (Mat. 24:7-15, La). Par ces événements, qui commencèrent en 1914 par la Première Guerre mondiale entre le roi du nord et le roi du midi, la classe du sanctuaire de Jéhovah devait apprendre que Jésus, son Prince, était présent dans le royaume céleste et que la bonne nouvelle devait en être prêchée sur toute la terre comme témoignage à toutes les nations avant leur fin.

Seulement “ l’apparence de la piété ”

Lorsqu’elle prophétise au sujet des derniers jours, la Bible dit que les hommes auraient “ l’apparence de la piété, mais reni(eraient) ce qui en fait la force ”. (II Tim. 3:5.) Eu égard à cet état de choses, il est intéressant de noter ce que dit le périodique Cosmopolitan d’avril 1958 : “ En outre, il est évident qu’une personne peut professer une foi mais vivre conformément à une autre. Les enquêteurs le constatèrent quand ils s’informèrent auprès des Américains au sujet de leur croyance en Dieu. Bien que quatre-vingt-dix-sept pour cent furent prompts à déclarer la leur, soixante-dix pour cent admirent qu’elle ne jouait pas un rôle essentiel dans leur vie. Pour un grand nombre de ces Américains, le succès ou le prestige social est la chose la plus importante de la vie ; c’est donc leur véritable foi. Pour de nombreuses personnes, la foi consiste à suivre un dictateur ou un chef politique. ”