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Nous devons connaître ce que nous adoronsLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
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16. a) Comment le Dieu indigné a-t-il protesté auprès des nations ? b) Conformément à Révélation 17:11, à quoi la Société des Nations a-t-elle été identifiée ?
16 Ce Dieu indigné a-t-il protesté auprès des nations qui préconisaient la Société des Nations ? Oui, par l’intermédiaire de son “peuple saint” sur la terre. Au printemps 1919, il mit un terme à la condition de son “peuple saint” dont la force avait été brisée. Après la signature du traité de paix de Versailles, le 28 juin 1919, et avant que la Société des Nations ne soit entrée en fonction le 13 octobre de cette même année, le “peuple saint” de Dieu, libéré et réuni, organisa sa première assemblée internationale à Cedar Point (États-Unis) du 1er au 8 septembre 1919. Le discours public ayant pour titre “Un espoir pour l’humanité affligée”, qui fut prononcé à cette occasion, montra hardiment que malgré le soutien du clergé de la chrétienté, la Société des Nations n’aurait jamais la bénédiction de Jéhovah et irait à l’échec. Peu de temps après, La Tour de Garde d’avril 1921 (édition anglaise du 1er janvier 1921) identifia cette Société à “l’image de la bête sauvage” dont il est question dans Révélation 13:14, 15, dressée pour être adorée par le monde entier. Quelques années après, en 1926, un discours public donné au Royal Albert Hall de Londres révéla que la Société des Nations était la Huitième Puissance mondiale annoncée prophétiquement dans Révélation 17:11.
17, 18. a) Pourquoi fut-il nécessaire de ranimer l’organisation pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, et comment cela eut-il lieu ? b) Quelle tentative fut faite contre l’œuvre sacrificielle du “peuple saint” de Jéhovah, et comment cela avait-il été annoncé dans Daniel 11:31 ?
17 Malgré les avertissements répétés du “peuple saint” de Jéhovah, les nations de la chrétienté ont continué de rendre un culte idolâtre à cette “image de la bête sauvage” jusqu’à sa disparition dans l’abîme de l’inutilité et de l’inefficacité, lors de la Deuxième Guerre mondiale de 1939-1945. Toutefois, la prophétie de Révélation 17:7, 8 annonçait que “l’image de la bête sauvage” allait remonter de l’abîme de l’inactivité. C’est ce qui eut lieu le 24 octobre 1945 lorsque le nombre requis de puissances politiques eut ratifié le traité de paix. Cette Société internationale pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde reçut le nom d’Organisation des Nations unies. Son installation fut précédée d’une vague mondiale de persécutions menée contre le “peuple saint” de Jéhovah, afin de faire cesser une nouvelle fois ses sacrifices de louanges adressés à Dieu depuis son sanctuaire spirituel ainsi que sa proclamation continuelle du Royaume messianique de Dieu comme le seul et unique espoir des hommes. Il s’agissait de nouveau d’arriver au même résultat que celui qui avait été obtenu par les nations armées durant la Première Guerre mondiale. La prophétie de Daniel 11:31 (Da) l’avait annoncé en ces termes :
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Nous devons connaître ce que nous adoronsLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
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19. En quel sens les nations adorent-elles ce qu’elles ne connaissent pas, et qui est l’objet du culte rendu par le “peuple saint” ?
19 Jusqu’à ce jour, des peuples et des nations ont apporté leur soutien à cette “image de la bête sauvage” idolâtrique, 126 nations étant actuellement membres de l’Organisation des Nations unies. Trompées par leurs propres chefs religieux, ces nations adorent ce qu’elles ne connaissent pas. En revanche, le “peuple saint” de Jéhovah Dieu sait à qui il rend un culte. Il ne s’associe pas au monde qui adore l’“image” du système universel des gouvernements politiques établi par le Diable. Les membres de ce peuple adorent ce qu’ils connaissent, c’est-à-dire Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant qui interdit le culte des images. Ils ne s’associent pas aux membres de la chrétienté qui prétendent être admis dans une alliance pour le Royaume de Dieu, mais s’en détournent au profit de la Société des Nations et de son successeur, l’Organisation des Nations unies, “l’abomination qui cause la désolation”.
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