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Soyons diligents dans la déclaration de la bonne nouvelle éternelleLa Tour de Garde 1965 | 15 mai
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Nous voulons faire preuve non seulement de courage et de diligence en proclamant la bonne nouvelle, mais aussi d’endurance. Que l’endurance soit nécessaire, cela est indiqué par les paroles suivantes de l’apôtre Jean : “C’est ici qu’est l’endurance pour les saints, ceux qui observent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” Bien que nous sachions que le temps est relativement court, nous ne savons pas au juste combien de temps il nous reste. Aussi nous devons faire preuve d’endurance et être résolus à endurer, sans nous soucier de ce que nous pourrions avoir à subir et du temps pendant lequel Jéhovah nous demandera de proclamer la bonne nouvelle. — Rév. 14:12, MN.
[Note]
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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Questions de lecteurs
● Est-il juste de dire que les témoins de Jéhovah font une œuvre de conversion ou du prosélytisme ?
D’après le Dictionnaire alphabétique et analytique de Robert, convertir, c’est “amener à croire, faire adhérer à une croyance, à une idée”, ou “ramener à la pratique religieuse, à l’observance des lois morales, embrasser une religion”. Un prosélyte se définit ainsi : “tout nouveau converti à une religion quelconque”, ou “toute personne récemment gagnée à une doctrine, un parti, une nouveauté”. Par conséquent, le prosélytisme c’est “faire des prosélytes, recruter des adeptes”.
Dans les temps bibliques, certains étrangers se convertirent à la religion des Juifs. Les Écritures grecques chrétiennes parlent d’eux en se servant du mot grec prosêlutos qui signifie “celui qui a été gagné au judaïsme, un converti, un prosélyte”. (A Greek-English Lexicon, de Liddell, Scott et Drisler, 1849, page 1272.) Les Écritures et Jésus lui-même ont donné à ces personnes le nom de prosélytes, bien que ce mot ne s’applique pas dans les Écritures grecques à ceux qui se convertirent au christianisme (Voyez Matthieu 23:15 ; Actes 2:10 ; 6:5 ; 13:43). Toutefois, d’après l’usage adopté par les dictionnaires modernes, on peut dire qu’un individu qui se détourne d’une religion quelconque pour se tourner vers le christianisme est un converti ou prosélyte.
Le mot grec pour “convertir” est stréphô, qui signifie “tourner”. La Traduction du monde nouveau le rend par “retourner” dans Matthieu 18:3, où Jésus dit : “À moins que vous ne vous retourniez pour devenir comme de petits enfants, vous n’entrerez en aucune façon dans le royaume des cieux.” Un mot de la même famille, épistréphô, signifiant “faire demi-tour” ou “revenir” est employé dans Jacques 5:20 (MN), où il est dit : “Sachez que celui qui fait revenir un pécheur de l’erreur de sa voie sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.” Le nom grec épistrophê, de la même famille que épistréphô, signifie “un demi-tour, ou tour, conversion” et il est employé dans Actes 15:3 (MN). Dans Actes 15:1-3, Luc ne chercha pas à cacher que les premiers chrétiens faisaient des convertis. Au contraire, après avoir dit que Paul, Barnabas et d’autres avaient été envoyés pour s’informer auprès des apôtres et des anciens à Jérusalem au sujet de la circoncision, il dit que, durant leur voyage, “ces hommes (...) continuèrent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, relatant en détail la conversion des gens des nations”. Ainsi, à cette époque, quand des gens embrassaient le christianisme, ils se convertissaient. — Voyez An Expository Dictionary of New Testament Words, de W. E. Vine, p. 238, 239.
Jésus dit à ses disciples : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, (...) les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” (Mat. 28:19, 20, MN). Ne fallait-il pas qu’ils fassent des prosélytes, qu’ils fassent des disciples ? Il le fallait, en vérité, et les disciples du Christ, dans les temps modernes, font la même chose. Si détourner des païens de la fausse adoration pour les diriger vers le judaïsme, c’était faire des prosélytes, alors, tourner des païens vers le christianisme signifie aussi faire des prosélytes. Bien entendu, les disciples du Christ ne recourent pas à la violence ni à des méthodes non chrétiennes dans leur œuvre de prédication. Aucune contrainte n’est exercée pour amener les gens à se convertir. Aujourd’hui, les témoins chrétiens de Jéhovah enseignent les vérités bibliques. Ceux qui ont le cœur droit acceptent la vérité. Ce n’est pas la force personnelle du ministre qui opère le changement chez cette personne, car le Christ a dit : “Aucun homme ne peut venir à moi, à moins que le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire.” (Jean 6:44, MN). C’est la vérité de la Parole de Dieu, telle que la prêchent les témoins de Jéhovah, qui affranchit les gens de l’esclavage religieux (Jean 8:32). Ceux qui entendent le message de vérité doivent prendre une décision personnelle, soit l’accepter ou le rejeter. C’est à eux de décider s’ils veulent ou non se convertir, opérer un changement dans leur vie, cesser de se façonner sur le présent système de choses pour se convertir au véritable christianisme. — Rom. 12:2, MN.
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