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La bête sauvage montant de la merLa Tour de Garde 1963 | 1er juillet
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Qu’en est-il de la tête qui reçut le coup mortel et qui cependant guérit ? C’était la sixième tête ; dans les temps modernes, elle est représentée par l’Allemagne, qui succéda à Rome, sixième puissance mondiale, à cette Rome païenne qui se transforma progressivement en saint empire romain de la nation allemande. Cette tête reçut un coup mortel pendant la Première Guerre mondiale, dont elle guérit ; elle guérit, en partie seulement, de la blessure qu’elle reçut pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le fait d’avoir la marque de la bête sur son front ou sur sa main signifie que l’on donne son appui à l’organisation de Satan, mentalement ou matériellement, en violation de l’ordre de “ se préserver des souillures du monde ”. (Jacq. 1:27.) Au surplus, une telle amitié du monde est inimitié contre Dieu.
Il est dit de cette bête qu’elle a un nombre : 666. Dans les Écritures, le nombre six est un symbole de l’imperfection ou de ce qui est incomplet (I Sam. 17:4 ; II Sam. 21:20 ; Dan. 3:1). L’organisation visible de Satan se compose essentiellement de trois éléments dominants : la fausse religion, le commerce avide et la politique de ce monde. Ces trois éléments seraient fort bien préfigurés par le nombre de l’imperfection, 666 : la fausse religion, par 600 ; le commerce avide, par 60 et la politique de ce monde, par 6 ; plus le nombre est grand, plus la responsabilité qui s’y rattache est grande. À Harmaguédon, la bête sauvage, l’organisation visible de Satan, sera rangée du côté de Satan et de ses hordes démoniaques, dans le combat qui les opposera au Christ, le Roi des rois, et dans cette guerre, la bête et ses cohortes subiront une défaite totale. — Apoc. 13:18 ; 14:9, 11 ; 15:2 ; 16:2 ; 19:19, 20.
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La bête à deux cornesLa Tour de Garde 1963 | 1er juillet
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La bête à deux cornes
DANS Daniel 8:20, comme l’ange de Dieu l’explique au prophète, le bélier à deux cornes que Daniel avait vu représentait le double royaume médo-perse. Par là, Dieu jette la lumière sur ce que représente la bête sauvage que l’apôtre Jean aperçut après le dragon et la bête sauvage qui montait de la mer : “ Et je vis une autre bête montant de la terre ; et elle avait deux cornes semblables à celles d’un agneau ; et elle parlait comme un dragon. Et elle exerce toute l’autorité de la première bête devant elle ; et elle fait que la terre et ceux qui l’habitent, adorent la première bête dont la plaie mortelle a été guérie. Et elle fait de grands signes (...) Et elle égare ceux qui habitent sur la terre, à cause des signes qu’il lui a été donné de faire devant la bête. ” — Apoc. 13:11-14, La.
Que pouvait représenter cette bête sauvage ? Bien en vue, la Grande-Bretagne et les États-Unis se sont élevés en présence de la bête sauvage ou organisation visible de Satan. Quoique étant deux nations distinctes, de fait, ces pays ont agi en tant que double puissance mondiale, leur langue, leur héritage, leurs principes et leur ligne de conduite étant les mêmes ; et ils n’ont cessé de coopérer depuis le règlement de leurs différends pendant la guerre de 1812. C’est ainsi que l’histoire rapporte que, depuis la promulgation de la doctrine de Monroë en 1823, ils ont collaboré dans les affaires mondiales ; les deux dernières guerres ont fourni des exemples remarquables de cette collaboration.
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