21e partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
Selon la description donnée dans le chapitre que nous venons de terminer, chapitre intitulé “ La “ Petite Corne ” en opposition ”, Babylone s’éleva au rang de puissance mondiale dans la seconde moitié du septième siècle avant Jésus-Christ. En 618 av. J.-C., le roi babylonien Nebucadnetsar assiégea la capitale juive, Jérusalem, et emmena captif à Babylone le roi juif. Parmi les nombreux autres captifs emmenés à Babylone se trouvait le jeune Juif Daniel, qui devint le prophète de Jéhovah et l’auteur du livre de la Bible portant le nom de Daniel. Le nouveau roi que Nebucadnetsar mit sur le trône de Jérusalem se rebella, et Nebucadnetsar mit de nouveau le siège devant la ville sainte. Dans l’été de 607 av. J.-C., il la conquit et la détruisit, et mit le temple de Jéhovah en ruine. Plusieurs centaines de survivants juifs furent emmenés en exil à Babylone, où se trouvait Daniel, et d’autres s’enfuirent saisis d’épouvante, laissant le pays de Juda désolé. Environ soixante-neuf ans plus tard, ou en 539 av. J.-C., Babylone fut elle-même renversée en tant que puissance mondiale dominante, la quatrième dans l’histoire de la Bible. Daniel en rendit témoignage.
36. Que forment ceux qui sont introduits dans l’alliance pour le Royaume ? Comment sont-ils introduits dans leur position régnante ? Où ?
36 Cependant, ceux que Jésus-Christ introduit avec lui dans l’alliance pour le Royaume forment une “ nation sainte ”, une nation composée de ses “ frères ” spirituels, tous “ appelés à être saints ”. (I Pierre 2:9 ; Héb. 2:11 ; Rom. 1:7.) En vertu de l’alliance pour le Royaume ils sont l’objet d’une résurrection quand ils meurent fidèles et sont réunis à Jésus-Christ dans son règne sur la montagne de la Sion céleste. — Apoc. 2:10 ; Héb. 12:22-28.
37. Qu’est-il déclaré au sujet de ceux qui participent à la résurrection en vue d’occuper cette position sur la montagne de Sion ? Pour avoir supporté quoi régneront-ils avec le Fils de l’homme ?
37 Dans la vision qui lui fut donnée, l’apôtre Jean, l’un de ces saints, déclara : “ Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. ” Et encore : “ Heureux et saint celui qui participe à la première résurrection ! La seconde mort n’a point pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ avec qui ils régneront mille années. ” (Apoc. 14:1 ; 20:6, Jé). Ces 144 000 disciples de l’Agneau sacrifié ont supporté la souffrance avec lui pendant que la quatrième bête symbolique avec ses cornes exerçait la domination sur un monde inique. À cause de cela, la promesse leur a été faite qu’ils “ régneront aussi comme rois ”. (II Tim. 2:11, 12, NW.) Ils régneront afin que la volonté du Père céleste soit faite sur la terre comme au ciel.
CHAPITRE IX
RESTAURATION DU SANCTUAIRE DANS SA CONDITION VÉRITABLE
1. Durant la domination mondiale exercée par Babylone, quel était l’état du sanctuaire terrestre de Jéhovah ? Qu’est-ce qui accrut l’intérêt de Daniel à son sujet ?
PENDANT les soixante-neuf années de la domination de Babylone en sa qualité de troisième puissance mondiale de l’histoire biblique, le sanctuaire de Jéhovah Dieu à Jérusalem resta désolé. Comme il s’intéressait sincèrement au culte du Dieu très-haut au lieu qu’il avait choisi autrefois, le prophète Daniel, alors en exil, éleva cette prière : “ Pour l’amour du Seigneur (par égard pour toi, ô Seigneur, RS), fais luire ta face sur ton sanctuaire désolé. ” (Dan. 9:17, Da). L’intérêt qu’il portait au sanctuaire de Jéhovah augmenta avec la vision que le Seigneur Dieu lui envoya pendant le règne du dernier roi de la puissance mondiale babylonienne, c’est-à-dire “ la troisième année du règne de Belschatsar le roi ”.
2. Que vit tout d’abord Daniel dans la vision qu’il eut la troisième année du règne de Belschatsar ?
2 Il n’est pas certain si, dans la vision, Daniel était encore dans la ville de Babylone et se vit simplement dans un autre lieu ou s’il était réellement dans l’autre lieu désigné. Abandonnant la langue araméenne pour l’hébreu, Daniel écrit : “ Et je vis, dans la vision ; et il arriva, quand je vis, que j’étais à Suse, le palais, qui est dans la province d’Élam. Et je vis, dans la vision, et j’étais près du fleuve Ulaï. Et je levai les yeux, et je vis ; et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait deux cornes ; et les deux cornes étaient hautes, et l’une était plus haute que l’autre, et la plus haute s’éleva la dernière. Je vis le bélier heurtant vers l’occident, et vers le nord, et vers le midi ; et aucune bête ne pouvait tenir devant lui, et il n’y avait personne qui pût délivrer de sa main ; et il fit selon son gré, et devint grand (il s’éleva, JPS). ” — Dan. 8:1-4, Da.
3. Qui reçut l’ordre de faire comprendre à Daniel la vision ? Pourquoi savons-nous qu’elle concerne notre époque critique ?
3 Aujourd’hui, nous, qui vivons dans la deuxième moitié du vingtième siècle, pouvons reprendre l’examen de cette intéressante prophétie avec l’assurance qu’elle concerne notre époque critique, “ le temps de la fin ”, car ce n’est personne d’autre qu’un ange éminent de Jéhovah Dieu qui l’a affirmé. En ce jour du passé, Daniel ne put comprendre la vision, mais il écrit : “ Et j’entendis la voix d’un homme au milieu de l’Ulaï; et il cria et dit : Gabriel, fais comprendre à celui-ci la vision. Et il vint près du lieu où j’étais, et quand il vint, je fus effrayé, et je tombai sur ma face ; et il me dit : Comprends, fils d’homme, car la vision est pour le temps de la fin. Or, comme il parlait avec moi, (je tombai dans un profond sommeil, JPS), ma face contre terre ; et il me toucha et me fit tenir debout à la place où j’étais. Et il me dit : Voici, je te fais connaître ce qui aura lieu à la fin de l’indignation ; car (la vision est pour le temps de la fin, Li). ” Cela devrait donc nous intéresser aujourd’hui.
4. Que symbolisait le bélier de la vision ? Comment la corne, sortie la dernière, devint-elle plus grande ?
4 L’ange Gabriel donna alors l’interprétation et dit : “ Le bélier que tu as vu, qui avait deux cornes, ce sont les rois de Médie et de Perse. ” (Dan. 8:15-20, Da). Ce bélier symbolique représente la quatrième puissance mondiale, la Médo-Perse. Les deux grandes cornes représentent des rois. La corne mède fut la première à sortir en qualité de successeur immédiat des rois chaldéens de Babylone, mais elle prit fin, en fait, avec Darius le Mède. Son neveu Cyrus le Grand s’était joint à lui dans la conquête de Babylone. Cyrus le Perse succéda à son oncle Darius comme roi sur toute la Babylonie. Les rois perses continuèrent à gouverner. Au cours de la dernière partie du règne du roi perse Darius Ier, les Mèdes se soulevèrent mais les Perses réprimèrent cette rébellion. C’est ainsi que la corne perse devint la plus haute des deux. En effet, Daniel 5:28 ; 6:8, 12, 15 ; 8:20 parle des Mèdes avant les Perses, mais le livre d’Esther, plus récent, parle des Perses avant les Mèdes (Esther 1:3, 14, 18, 19 ; 10:2, NW). Par le prophète Ésaïe, Jéhovah fit connaître qu’il inciterait les Mèdes plutôt que les Perses à renverser Babylone. — És. 13:17 ; 21:2.
5. Quelle puissance mondiale se révéla incapable de tenir devant ce bélier symbolique ? Comment le bélier est-il décrit comme s’élançant de l’est ?
5 Dans la vision précédente de Daniel, Babylone avait été représentée par la bête sauvage qui sortit de la mer, semblable à un lion ayant des ailes d’aigle. Cette bête symbolique se révéla incapable de résister devant le bélier symbolique de cette nouvelle vision. Elle tomba avec la prise de Babylone en 539 av. J.-C. et, pendant près de cinquante ans, aucune des autres bêtes de gouvernement politique ne put se lever contre la puissance mondiale médo-perse. Les prophéties parlent de Jéhovah suscitant un conquérant du “ lever du soleil ” et l’appelant comme un “ oiseau de proie ” du soleil levant (És. 41:2 ; 46:11, NW). Dans Apocalypse 16:12 (Da, note marg.), il est fait allusion à Darius le Mède et à Cyrus le Perse comme aux “ rois du lever du soleil ”. En harmonie avec cela, Daniel vit le bélier symbolique “ heurtant vers l’occident ”, ou en partant de l’est, et heurtant vers le nord et vers le midi.
6. Jusqu’à ce qu’il eût atteint quelles limites n’y eut-il aucune puissance pour se lever contre l’empire perse ou délivrer de sa main ? Pour quelle raison le roi ayant exercé la plus grande domination est-il célèbre ?
6 Jusqu’à ce qu’elle eût étendu ses limites au delà de celles de l’empire babylonien, aucune puissance politique ne put résister à la mainmise de cette quatrième puissance mondiale, l’empire médo-perse, sur le continent asiatique en particulier. Elle agissait à sa guise et étendait son royaume. Le roi Cambyse, qui succéda à Cyrus le Grand, conquit l’Égypte. Son successeur, le roi perse Darius Ier s’avança vers l’ouest à travers le détroit du Bosphore en 513 av. J.-C., et envahit le territoire européen de la Thrace, dont la capitale était Bizance (aujourd’hui Istamboul). En 508, il avait soumis la Thrace, et en 496, conquis la Macédoine. C’est ainsi qu’aux jours de Darius Ier, l’empire était le plus vaste que le monde eût jamais vu jusqu’alors. Darius est encore célèbre pour avoir recreusé le canal de Suez et permis aux Juifs en Palestine d’achever la reconstruction du sanctuaire de Jéhovah à Jérusalem, en dépit de la cruelle opposition de l’ennemi. — Esdras 4:1-5, 24 ; 5:1 à 6:15.
7. En quels termes le livre d’Esther parle-t-il du successeur de Darius Ier le Perse ?
7 Dans l’Écriture sacrée, un témoignage est rendu à la grandeur de l’empire ; en effet, il est parlé du successeur de Darius Ier sous le nom d’“ Assuérus qui régnait depuis l’Inde jusqu’en Éthiopie sur cent vingt-sept provinces (districts juridictionnels, NW) ”. — Esther 1:1.
8. Dans la vision de Daniel, quel animal s’élança contre le bélier ? Qu’arriva-t-il à sa grande corne ?
8 Pour justifier les prophéties de Jéhovah, un provocateur heureux se leva en temps voulu pour défier la puissance mondiale qui détenait la domination sur la terre. Ce qui laissa entrevoir cet événement longtemps à l’avance, c’est la défaite même que le roi Darius Ier subit de la part des Grecs à Marathon, en 490 av. J.-C. Prévoyant, non pas une simple défaite mais un renversement total, Daniel nous dit encore au sujet de sa vision : “ Et je considérais, et voici, un bouc venant du couchant sur la face de toute la terre, et qui ne touchait pas la terre ; et le bouc avait une corne de grande apparence entre ses yeux. Et il vint jusqu’au bélier qui avait les deux cornes, que j’avais vu se tenir devant le fleuve, et courut sur lui dans la fureur (contre lui avec rancune, JPS) de sa force. Et je le vis arriver tout près du bélier, et il s’exaspéra contre lui et frappa le bélier, et brisa ses deux cornes, et le bélier fut sans force pour tenir devant lui : il le jeta par terre et le foula aux pieds, et il n’y eut personne qui pût délivrer le bélier de sa main. Et le bouc devint très grand ; et lorsqu’il fut devenu fort, la grande corne fut brisée, et (quatre autres, Li) s’élevèrent à sa place, vers les quatre vents des cieux. ” — Dan. 8:5-8, Da.
9. Quelle explication l’ange Gabriel donna-t-il au sujet du bouc et de sa grande corne ?
9 Pour obtenir l’explication inspirée de cette vision prophétique, il nous faut encore écouter ce que l’ange fit connaître à Daniel : “ Et le bouc velu, c’est le roi de Javan (Grèce, JPS) ; et la grande corne qui était entre ses yeux, c’est le premier roi ; et qu’elle ait été brisée et que quatre (autres cornes) se soient élevées à sa place, c’est que quatre royaumes s’élèveront de la nation, mais non avec sa puissance. ” — Dan. 8:21, 22, Da.
10. Quand Alexandre envahit-il l’Asie Mineure ? Avec quelles forces ? Où remporta-t-il sa première victoire sur les forces du roi Darius III ?
10 En 336 av. J.-C., le dernier roi de l’empire perse, Darius III (Codoman), fut couronné. Cette année-là, Alexandre fut couronné roi de Macédoine, laquelle avait été délivrée des Perses en 479 av. J.-C., par une défaite des Perses à Platées. Alexandre résolut de mettre à exécution les projets de son père, Philippe II de Macédoine. C’est ce dernier qui avait organisé la phalange macédonienne, avec laquelle il associait les charges de la cavalerie sur le flanc de l’ennemi. Son fils Alexandre, après avoir soumis la Grèce, traversa le détroit resserré des Dardanelles (anciennement l’Hellespont), et pénétra en Asie Mineure au printemps de 334 av. J.-C. Avec lui, il y avait 30 000 fantassins puissamment armés pour former ses phalanges, ainsi que 5 000 soldats de cavalerie, parlant de nombreux dialectes grecs qui donnèrent naissance au grec commun (koiné), langue dans laquelle furent écrites plus tard les Écritures grecques chrétiennes. Avec la rapidité d’un léopard pourvu de quatre ailes d’oiseau, oui, avec la rapidité du bouc qui semblait ne pas toucher terre quand il s’élança vers le bélier symbolique, Alexandre avec ses forces s’avança à travers les domaines de l’empire perse, cinquante fois plus étendus que son royaume. C’est auprès de la rivière du Granique qu’il remporta sa première victoire sur les forces du roi Darius III. Alexandre marcha, triomphant, vers de nouvelles conquêtes, s’emparant l’une après l’autre des villes de l’Asie Mineure.
11. Quels autres exploits Alexandre accomplit-il avant d’atteindre le Pendjap dans l’Inde ?
11 Sur sa route vers le midi, vers l’Égypte, il détruisit la ville insulaire de Tyr, après sept mois de siège. Puis il entra dans Jérusalem. L’Égypte tomba devant lui, et là, dans ce pays, il fonda en 332 av. J.-C. la ville qui porta son nom, Alexandrie, et devint la plus grande des anciennes villes du royaume hellénique. À Gaugamèle, non loin des ruines de l’ancienne Ninive sur le Tigre, Alexandre mit en pleine déroute l’armée perse et obligea Darius III à prendre la fuite. La ville de Babylone tomba devant lui (331 av. J.-C.). Quand il atteignit Balkh, situé dans le pays qu’on appelle aujourd’hui l’Afghanistan, en 328 av. J.-C., il avait annexé tout l’empire perse. Désireux de poursuivre jusqu’à l’océan Pacifique, il s’avança vers le Pendjab en Inde, mais il n’alla pas au delà de la rivière Satledj (327-326 av. J.-C.). Ses troupes étant fatiguées, en proie à la nostalgie, il décida de retourner vers l’ouest.
12. Comment la “ grande corne ” du bouc symbolique fut-elle brisée ? Comment quatre cornes sortirent-elles à sa place vers les quatre vents ?
12 En vérité, tel qu’il fut personnifié par Alexandre le Grand, le bouc symbolique “ devint très grand ”. Du seuil de l’Inde, Alexandre revint vers Babylone, avec l’idée d’en faire la capitale suprême de son empire. À cet égard, la prophétie biblique était d’accord avec lui. À Babylone, il fut frappé de la malaria, mais il ne cessa de festoyer et de s’enivrer et mourut subitement, dans sa trente-troisième année, en 323 av. J.-C. C’est ainsi que la “ grande corne ” symbolique du bouc, qui était le “ premier roi ”, fut brisée. À la place de la corne brisée (Alexandre), quatre cornes symboliques s’élevèrent ; ce ne furent pas les successeurs naturels d’Alexandre. En 301, quatre de ses généraux s’étaient établis au pouvoir, le général Ptolémée Lagus en Égypte et en Palestine ; le général Séleucus Nicator en Mésopotamie et en Syrie ; le général Cassandre en Macédoine et en Grèce ; et le général Lysimaque en Thrace et en Asie Mineure. Les quatre cornes symboliques exercèrent le pouvoir “ vers les quatre vents des cieux ”, le sud, le nord, l’ouest et l’est. Les prophétiques “ roi du nord ” et “ roi du midi ” apparurent alors sur la scène internationale.
13. Dans la vision, qu’aperçut Daniel, épouvanté ?
13 Ce que Daniel aperçut ensuite dans la vision le surprit ou l’épouvanta. Il ne vit pas seulement les quatre cornes s’élever, car il ajoute : “ Et de l’une d’elles sortit une petite corne, et elle grandit extrêmement vers le midi, et vers le levant, et vers le pays de beauté. Et elle grandit jusqu’à l’armée des cieux, et fit tomber à terre une partie de l’armée et des étoiles (une partie de l’armée des étoiles, RS ; c’est-à-dire, une partie des étoiles, Sacy) et les foula aux pieds. Et elle s’éleva jusqu’au chef (prince, Jé) de l’armée ; et le sacrifice continuel fut ôté à celui-ci, et le lieu de son sanctuaire fut renversé. Et (l’armée lui fut livrée avec le, Sy, JPS) sacrifice continuel, pour cause de transgression. Et elle jeta la vérité par terre, et agit et prospéra. ” (Dan. 8:9-12, Da). Qui est cette “ petite corne ” qui défia Jéhovah Dieu ?
14. Comment l’ange Gabriel expliqua-t-il l’apparition et la manière d’agir de la “ petite corne ” ?
14 L’ange Gabriel, après avoir expliqué les “ quatre cornes ”, dit : “ Et au dernier temps de leur royaume, quand les transgresseurs auront comblé la mesure, il s’élèvera un roi au visage audacieux (féroce, JPS), et entendant les énigmes (les stratagèmes, JPS) ; et sa puissance sera forte, mais non par sa propre puissance ; et il détruira merveilleusement, et il prospérera et agira ; et il détruira les hommes forts et le peuple des saints ; et par son intelligence, il fera prospérer la fraude dans sa main ; et il s’élèvera dans son cœur ; et par la prospérité il corrompra beaucoup de gens (et en pleine paix il fera périr beaucoup de gens, Sy ; il en fera mourir plusieurs, Sacy) ; et il se lèvera contre le prince des princes, mais il sera brisé sans main. ” — Dan. 8:23-25, Da.
15. À quel moment la prophétie fixe-t-elle l’apparition de la “ petite corne ” symbolique ? À la date prédite, qu’est-ce qui correspond avec elle ?
15 L’élévation de la “ petite corne ” symbolique se produit dans les derniers jours de la domination des successeurs d’Alexandre, quand les transgresseurs, opposés à Jéhovah Dieu, arrivent à leur fin. Cela fixe la date de l’apparition de la “ petite corne ” dans les siècles modernes, avant 1914 apr. J.-C. Quelle corne symbolique, née d’un faible commencement, s’est développée considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ” de l’Écriture sacrée ? Quel “ roi ” ou puissance régnante au visage féroce ou audacieux s’est élevé pour exercer un extraordinaire pouvoir au cours des derniers siècles ? C’est la septième puissance mondiale de la prophétie biblique, la double puissance mondiale anglo-américaine.
16. Menant à l’élévation de la “ petite corne ”, par quelle puissance occidentale les sièges impériaux des successeurs d’Alexandre furent-ils réduits à l’état de provinces ? Dans quel ordre ?
16 Comment est-elle sortie de l’une des cornes symbolisées par les royautés établies par les quatre généraux d’Alexandre ? En 298 av. J.-C. la lignée des descendants mâles du général Cassandre en Macédoine et en Grèce prit fin. Treize ans plus tard, le général Lysimaque, maître de la Thrace voisine et de l’Asie Mineure, prit possession de la partie européenne de l’empire macédonien. C’est ainsi que l’un des empires des successeurs d’Alexandre disparut. En 168 av. J.-C., la Macédoine devint tributaire de la jeune puissance politique de Rome et fut transformée en 146 av. J.-C. en province romaine. En 64 av. J.-C., ce fut le tour de la Syrie, siège de l’empire du général Séleucus Nicator et, en 30 av. J.-C., celui de l’Égypte, siège impérial du général Ptolémée Lagus, d’être réduites à l’état de provinces romaines.
17. Quand les Romains assujettirent-ils l’Angleterre ? Qui en fit un État indépendant et fut le père de sa marine ? Quand les Romains abandonnèrent-ils l’Angleterre ?
17 Tout en annexant ces empires helléniques de la Grèce, cinquième puissance mondiale, la puissance d’agression, Rome, envahit l’Angleterre. Au moment où Jules César faisait ses préparatifs d’invasion, il eut à détruire une grande flotte qui comprenait un contingent de navires britanniques. Ce fut au début du troisième siècle de notre ère que la partie méridionale de l’Angleterre fut asservie et divisée en provinces romaines. L’empereur Septime-Sévère y acheva l’érection du mur et mourut à York en Angleterre, en 211. Vers la fin de ce siècle, le général Carausius, lieutenant de l’empereur romain Maximien, passa en Angleterre, usurpa le trône et se proclama Augustus (empereur). Après la défaite qu’il infligea à la flotte romaine, envoyée pour le châtier, Rome fut obligée de reconnaître sa position impériale. “ Il régnait sur le pays depuis sept bonnes années lorsqu’il fut assassiné en 293. Il fit de l’Angleterre un État indépendant et fut pour ainsi dire le père de la marine britannique. ”a Trois ans plus tard, l’empereur Constance reprit l’Angleterre, et mourut lui aussi à York, en 306 apr. J.-C. Le tracé de la Grande-Bretagne sur les pièces de monnaie fut frappé pour la première fois par les Romains. Au cinquième siècle, ces derniers commencèrent à se retirer progressivement de l’Angleterre pour la quitter définitivement en 436.
18. Alors, comment la “ petite corne ” sortit-elle de l’une des quatre cornes et s’étendit-elle considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ” ?
18 Ce fut au dix-septième siècle, au temps de la reine Élisabeth Ire, que l’Angleterre s’engagea sur la route de l’impérialisme, et la marine britannique fut le moyen commode utilisé pour imposer son système colonial et étendre son influence impériale. En 1815, les marines rivales des Pays-Bas, de l’Espagne et de la France avaient pratiquement cessé d’exister ; et jusqu’en 1914, date de la première guerre mondiale, la marine britannique était de fait “ la police flottante du monde... cette marine a été le principal instrument de l’édification et de la cohésion du plus grand empire que le monde ait jamais vu ”.b À la fin de la deuxième guerre mondiale, l’allié militaire de l’Angleterre, les États-Unis d’Amérique, qui s’édifièrent à partir de treize colonies britanniques, émergèrent avec la plus puissante marine du monde. On voit d’après ce qui précède, la façon dont la septième puissance mondiale, ou la double puissance mondiale anglo-américaine, sortit en tant que “ petite corne ” d’une de ces quatre cornes qui s’étaient élevées après que la “ grande corne ” symbolique, Alexandre le Grand, fut brisée. L’histoire rend témoignage à la façon dont l’Angleterre et l’Amérique, proches alliées, ayant entre elles des liens puissants, s’étendirent considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ”.
19. Que faut-il entendre ici, dans la prophétie, par le “ pays de beauté ” ?
19 Le “ pays de beauté ” est l’expression biblique qui désigne le pays du prophète Daniel (Dan. 11:16, 41, Da.) Jéhovah lui-même en parle comme du “ pays sur lequel j’avais jeté les yeux pour eux, pays ruisselant de lait et de miel, qui est un ornement entre (le plus beau de) tous les pays ”. (Ézéch. 20:6, 15, Da). Il est vrai qu’au cours de la première guerre mondiale, le corps expéditionnaire britannique dirigea une campagne militaire en Palestine contre la Turquie, et le 9 décembre 1917, Jérusalem fut prise par le général anglais Allenby. Après la guerre, la Société des Nations, qui venait d’entrer en action, confia le mandat palestinien à la Grande-Bretagne, mandat qu’elle devait exercer jusqu’au 14 mai 1948. Puisqu’il s’agit là d’une prophétie contenant de nombreux symboles, le “ pays de beauté ” symbolise plutôt la condition terrestre du peuple de Jéhovah sous la nouvelle alliance, ses fidèles témoins sur la terre du vivant de la septième puissance mondiale. Ce sont les “ saints ” de Jéhovah sur la terre ; et l’apôtre Paul leur dit : “ Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ (avec lui, Li). ” — Éph. 2:6.
20. Eu égard à ce fait, comment la “ petite corne ” anglo-américaine parvint-elle jusqu’à une partie de l’armée et des étoiles pour les faire tomber ?
20 De ce point de vue nous pouvons comprendre comment la “ petite corne ” anglo-américaine grandit “ jusqu’à l’armée des cieux ; et fit tomber à terre une partie de l’armée et des étoiles, et les foula aux pieds ”. L’ange Gabriel en donna l’explication : “ Et il détruira les hommes forts et le peuple des saints. ” (Dan. 8:10, 24, Da). La septième puissance mondiale put parvenir jusqu’à l’“ armée des cieux ” et aux “ étoiles ” seulement parce que ces expressions désignent les saints de Jéhovah sur la terre, ceux dont la vocation est céleste et qui ont en vue une résurrection céleste afin de régner avec le Roi oint de Jéhovah sur son trône céleste. Au-dessus de l’assemblée du peuple voué de Jéhovah qui marche sur les traces de Jésus-Christ, il y a des surveillants, comparés à des “ étoiles ” que Jésus glorifié tient dans la main droite (Apoc. 1:16, 20). Cette “ armée des cieux ” symbolique et ses “ étoiles ” rayonnent de lumière, de la lumière céleste de la bonne nouvelle du royaume de Dieu, pour lequel la prière suivante est adressée : “ Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” — Mat. 6:10.
21. À quel moment la septième puissance mondiale les jeta-t-elle à terre et les foula-t-elle aux pieds ? Combien de temps s’écoula-t-il jusqu’à leur destruction ?
21 Ce “ peuple des saints ”, la septième puissance mondiale chercha à le détruire, mais n’y réussit qu’en partie, lorsqu’elle le jeta à terre et le foula aux pieds au cours de la première guerre mondiale, en Amérique et dans les possessions britanniques “ jusqu’à un temps, deux temps, et la moitié d’un temps ”. (Dan. 7:25, Sacy et GV.)c La lumière céleste brillait alors faiblement sur la terre.
RENVERSEMENT DU LIEU DU SANCTUAIRE DE JÉHOVAH
22. Comment la “ petite corne ” symbolique put-elle s’élever même “ jusqu’au prince de l’armée ” ?
22 À ceux qui, longtemps auparavant, avaient reconstruit le sanctuaire de Jéhovah à Jérusalem après les soixante-dix années de désolation de la terre de Juda, le prophète Zacharie avait déclaré : “ Car ainsi parle Jéhovah des armées... qui vous touche, touche la prunelle de son œil. ” (Zach. 2:8, AC). Ainsi, en assaillant l’“ armée ” qui lui est vouée, la classe de son sanctuaire sur la terre, la septième puissance mondiale attaquait en réalité Jéhovah des armées. La “ petite corne ” symbolique s’éleva vraiment même “ jusqu’au chef (prince, Jé) de l’armée ; et le sacrifice continuel fut ôté à celui-ci, et le lieu de son sanctuaire fut renversé ”. (Dan. 8:11, Da.) Jéhovah Dieu est le “ prince ” ou principal Chef de son armée de saints ; ceux-ci forment “ son sanctuaire ” dans lequel il demeure par son esprit saint (Éph. 2:21, 22). La “ petite corne ” symbolique ou septième puissance mondiale s’est élevée aussi haut que le royaume de Dieu. Elle a refusé de se désister de sa souveraineté sur toute la terre, de la remettre au royaume de Dieu établi dans les cieux à l’expiration des “ temps fixés des nations ”, en 1914. Elle a traité avec mépris la bonne nouvelle du royaume de Dieu que la classe de son sanctuaire, ses saints voués, voulaient prêcher dans toute l’étendue du domaine occupé par la septième puissance mondiale, l’empire britannique et l’Amérique.
23. Comment et quand la “ petite corne ” symbolique lui ôta-t-elle le “ sacrifice continuel ” ?
23 Ce message du Royaume montait quotidiennement vers Jéhovah Dieu à sa gloire, comme un sacrifice offert journellement, continuellement, au “ prince de l’armée ”, grâce aux efforts déployés par son peuple de saints sur toute la terre pour prêcher le message. Ils s’efforçaient consciencieusement d’obéir au commandement adressé aux disciples de Jésus : “ Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom (qui font une proclamation publique à son nom, NW). Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. ” (Héb. 13:15, 16). Ceux qui offraient ces sacrifices de louanges harmonisaient le but de leur vie avec ces paroles de Pierre : “ Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. ” (I Pierre 2:5, Jé). La “ petite corne ” symbolique, le “ roi au visage audacieux (féroce, JPS) et entendant les énigmes ”, ne voulait pas être éclipsée par le royaume de Dieu ou voir les hommes semblables à des brebis se tourner vers lui pour leur salut. Aussi, s’affligeait-elle de voir “ ce sacrifice de louange ”, ces “ sacrifices spirituels, agréables à Dieu ” offerts journellement et continuellement à Dieu. Sous des prétextes patriotiques, encouragée par le clergé religieux de la chrétienté, la septième puissance mondiale fit en sorte que “ le sacrifice continuel fût ôté à celui-ci (Dieu) pendant “ un temps, deux temps, et la moitié d’un temps ”.
24. Ainsi, de quelle façon le “ lieu de son sanctuaire ” fut-il renversé ? Mais pourquoi la classe du sanctuaire ne fut-elle pas détruite ?
24 C’est ainsi que le lieu des sacrifices ou le fondement même sur lequel “ son sanctuaire ” reposait en tant que maison spirituelle en vue d’offrir des sacrifices de louange et de lui rendre un culte “ fut ôté ”. Le renversement du fondement ou “ lieu ” n’indiquait pas que le “ sanctuaire ” symbolique lui-même était détruit ; mais il aurait pu aboutir à la destruction du reste de la classe du sanctuaire. Ésaïe 12:1 nous montre prophétiquement à quel point Dieu était irrité contre son peuple voué, sa nation de l’Israël spirituel, pour avoir cédé à la crainte de la septième puissance mondiale et mis pratiquement fin à l’offrande du sacrifice de louange et de proclamation publique à son nom. Dans sa miséricorde, il abrégea la tribulation qu’il avait commencé à faire venir sur l’organisation de Satan le Diable. Pourquoi ? Afin que les membres choisis de la classe du sanctuaire, qui avaient été foulés aux pieds, ne fussent pas exterminés avec la septième puissance mondiale, mais fussent sauvés tandis qu’ils étaient encore dans la chair. — Mat. 24:21, 22.
25. En quoi consistait la “ transgression ” des membres de la classe du sanctuaire, transgression à cause de laquelle ils furent abandonnés ? Par conséquent, pourquoi ne fut-ce pas “ par sa propre puissance ” que la “ petite corne ” s’en empara ?
25 Le fait que, pendant un temps, ils manquèrent d’obéir à Dieu et de lui offrir le “ sacrifice continuel ” d’une manière spirituelle constituait une transgression de la part des membres de la classe du sanctuaire. Pour cette raison, ils tombèrent au pouvoir de la “ petite corne ” symbolique et oppressive, avec la permission de Jéhovah et en manifestation de sa colère contre eux. Il s’ensuit que, bien que la puissance militaire et commerciale de la “ petite corne ” fût grande, ce fut pourtant “ non par sa propre puissance ” que ce “ roi au visage audacieux ” amena sous ses pieds l’armée du peuple saint de Jéhovah. “ (Et l’armée lui fut livrée avec le, Sy) sacrifice continuel, pour cause de transgression. Et elle (la petite corne) jeta la vérité par terre, et agit, et prospéra. ” (Dan. 8:12, 24,d Da). Pendant cette période de manquements spirituels, la classe du sanctuaire devint captive des puissances de ce monde tout comme de son temps, Daniel et le reste du peuple de Jéhovah allèrent en captivité à Babylone, leur terre natale et le sanctuaire restant désolés pendant soixante-dix ans.
26. De quelle façon la “ petite corne ” jeta-t-elle la vérité et la fidélité par terre et agit et prospéra, cependant ?
26 La septième puissance mondiale, la double puissance mondiale anglo-américaine, ne prit nul souci de la vérité du message du Royaume de Dieu et ne se soucia pas davantage de la fidélité et de l’intégrité du peuple de Dieu. Elle jeta par terre la vérité et la fidélité. À cause de cette action, Jéhovah n’exécuta pas immédiatement son jugement contre elle. Pourquoi ? Afin de ne pas exécuter en même temps son jugement destructif sur son “ peuple des saints ” qui lui était voué. C’est ainsi que la septième puissance mondiale agit, prospéra, sortit victorieuse de la première guerre mondiale, infligeant des destructions considérables à sa puissante ennemie, l’Allemagne impériale.
27. Au cours de la paix qui suivit le 11 novembre 1918, comment la “ petite corne ” s’éleva-t-elle encore davantage contre le “ prince de l’armée ” en dressant une idole ?
27 Pendant la trêve qui commença le 11 novembre 1918, elle s’éleva encore davantage contre Jéhovah, “ le prince de l’armée ”. En rejetant le message que la classe du sanctuaire s’était efforcée de proclamer à toutes les nations, la double puissance mondiale anglo-américaine favorisa la création d’une idole du monde moderne, la Société des Nations. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lloyd George, avait eu l’idée de cette alliance internationale des nationse ; et le ministre de la guerre américain, T. Woodrow Wilson, l’introduisit dans ses quatorze points qu’il présenta en vue d’un règlement de la paix. Bien que président en fonction, il s’enhardit jusqu’à assister à la Conférence de la paix à Paris afin de faire accepter ses points, y compris le pacte international, la Société des Nations.
28. Quelle prophétie de l’Apocalypse la double puissance anglo-américaine accomplit-elle ainsi ? Qu’était cette idole politique pour Dieu ?
28 La double puissance mondiale anglo-américaine accomplit ainsi la prophétie concernant la “ bête ” qui “ avait deux cornes semblables à celles d’un agneau ” mais qui “ parlait comme un dragon ” en disant aux habitants de la terre de faire une “ image à la bête (sauvage, NW) ”. La double puissance anglo-américaine donna la “ respiration à l’image ” (Da), afin qu’elle parlât avec une certaine autorité et qu’elle se fît adorer par ceux qui étaient contre le royaume établi de Dieu et pour la “ bête sauvage ”, le système de gouvernement mondial visible de Satan (Apoc. 13:11-15). L’“ image ” symbolique “ à la bête sauvage ”, cette Société des Nations, était une abomination, une chose révoltante, pour Jéhovah Dieu, tout autant que la statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées que Nebucadnetsar, roi de Babylone, dressa pour être adorée de toutes les provinces de son empire, des compagnons de Daniel, Schadrac, Méschac et Abed-Négo y compris (Dan. 3:1-15). Les témoins de Jéhovah virent que la Société des Nations était une abomination à ses yeux tout comme l’est une idole.
(À suivre.)
[Notes]
a The Encyclopedia Americana, tome XIII, page 322 b.
b id., tome XIII, page 325 b.
c Voyez chapitre VIII, pages 180, 181, paragraphes 25-27.
d Dans Daniel 8:24, les mots “ non par sa propre puissance ” ne se trouvent pas dans les fragments de papyrus découverts en Égypte et qui contiennent le texte original de la Septante grecque dans la collection des papyri Chester Beatty. Ils contiennent le livre de Daniel du chapitre 3:27 au chapitre 6:18 Da 3:27-6:18, et depuis 7:1 jusqu’à 8:27 Da 7:1-8:27. Ces mots ne se trouvent pas non plus dans la version grecque de Théodotien parue au deuxième siècle. Mais le texte hébreu les renferme.
e Vers le début de 1931, Lloyd George déclara dans un discours : Il “ proposa à la réunion des principaux hommes d’État alliés à Paris, en 1919, la première résolution sur laquelle le Pacte de la Société des Nations fut fondé par la suite. Le cabinet que je présidais fut le seul gouvernement du monde qui avait préparé avec soin, avant la réunion de la conférence (de la Paix), avant même la signature de l’armistice, des projets mûris pour mettre en action le principe de cette résolution. Même durant les moments les plus angoissants de la guerre, des commissions de ce cabinet siégèrent pour établir un plan visant à la création d’une association des nations en vue d’assurer la paix sur la terre. ” — Voyez The Watch Tower du 15 janvier 1931, page 31, Ire colonne, sous le titre “ Une grande partie ”, paragraphe 5.