Le culte de Jéhovah est la vérité
“Les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité, car, vraiment, (...) ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” — Jean 4:23, 24.
1. Qu’est-ce qui différencie le vrai culte du faux culte ?
QU’EST-CE qui doit élever le vrai culte bien au-dessus de tous les autres cultes ? LA VÉRITÉ. Le vrai culte ne doit pas dépendre de l’imagination de ceux qui le pratiquent, mais être fondé sur la réalité, être conforme à l’état réel des choses. Toute autre forme de culte ne serait qu’une contrefaçon du vrai culte et déshonorerait Celui qui est connu comme le “Dieu de vérité”. — Ps. 31:5 ; Ex. 34:6.
2. Pourquoi ne peut-on pas pratiquer un culte uniquement parce qu’il nous plaît ?
2 Si le mensonge est associé à l’ignorance, la vérité, elle, est liée à la connaissance. Serait-il raisonnable que le Créateur de l’intelligence extraordinaire de l’homme permette à ‘la vérité et au bon sens’ de s’effacer quand il est question de son culte (Actes 26:25) ? Non, bien au contraire. Comme Jésus, les pratiquants du vrai culte doivent être capables de dire à ceux qui pratiquent d’autres cultes : “Vous adorez, vous, ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, ce que nous connaissons.” (Jean 4:22). Évidemment, les hommes mortels ne peuvent pas tout savoir sur le Dieu incommensurable. Cependant, ce qu’ils savent ne doit pas être faux ou, pire, mensonger. L’apôtre Jean dit “qu’aucun mensonge ne provient de la vérité”. (I Jean 2:21.) En fait, Jésus montra que ‘connaître’ la vérité est une nécessité pour que notre culte soit agréé par Dieu. Il dit en effet : “Les vrais adorateurs [“adorateurs authentiques”, Nouvelle Bible anglaise] (...) doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” D’ailleurs, au premier siècle, on appelait le christianisme “la voie de la vérité”. Le culte que Dieu agrée aujourd’hui ne doit-il pas, lui aussi, pouvoir être appelé “la vérité” ? Est-ce ce que vous pensez de votre culte ? — Jean 4:23, 24 ; II Pierre 2:2 ; Josué 24:14.
3. Comment savons-nous que nous pouvons trouver la vérité ?
3 Après avoir prononcé ces paroles, qui montraient l’importance de la vérité dans le culte, Jésus ajouta : “Le Père cherche de tels adorateurs”, ou : “Ce sont là les adorateurs tels que les veut le Père.” (Jean 4:23, Jérusalem). Puisque le Père “veut” ou “cherche” des hommes qui l’adorent ‘avec la vérité’, il a logiquement fourni le moyen de connaître la vérité, moyen par lequel il n’attire que des adorateurs sincères. Mais comment ?
COMMENT “LE PÈRE CHERCHE” DE VRAIS ADORATEURS
4. Quel est un des moyens de connaître la vérité ?
4 En premier lieu, les merveilles de la création, qui attestent certaines vérités, attirent des gens raisonnables vers leur Créateur (Ps. 111:7 ; Dan. 4:37). “Car ce qu’on peut connaître de Dieu est parmi eux manifeste (...). En effet, ses qualités invisibles se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence [“l’œil de la raison”, Nouvelle Bible anglaise (NE)] grâce aux choses qui ont été faites, oui, sa puissance éternelle et sa divinité.” “L’œil de la raison”, la conscience intérieure de ce qui est vrai, peut voir tout de suite dans la sagesse évidente que reflète la création la preuve de l’existence de Dieu et de ses qualités. Mais, comme le dit la Bible, certains “ont changé la vérité de Dieu contre le mensonge” en instaurant des formes de culte qui n’admettent pas la vérité sur les “qualités invisibles” de Dieu. — Rom. 1:19, 20, 25.
5, 6. Que révèlent les lois de la création concernant la vérité ?
5 La création, elle aussi, témoigne du fait que la vérité est inséparable de la manière d’agir de Dieu et, par suite, qu’elle est nécessaire à son culte. Comment cela ? Par la façon dont elle reflète les lois invariables de Dieu. Ses œuvres révèlent, en effet, dans leur structure, des lois qui font qu’elles sont essentiellement faites sur le même modèle et qu’elles fonctionnent de la même façon, tout en présentant une infinie et prodigieuse variété de couleurs et de formes. À propos de ces lois merveilleuses, l’Encyclopédie britannique dit :
“Ce que fait l’homme [pour établir des lois] (...) n’est rien (...) comparé aux lois de la nature. Les constellations, l’orbite des planètes, les propriétés immuables des éléments de la nature, l’orbite des électrons dans l’atome ou la structure des cellules ne sont que quelques exemples qui montrent de quelle façon étonnante tout dans la nature est asservi aux mêmes lois.” — Ed. de 1959, t. XXI, pp. 306, 307.
6 Le fait que tout soit soumis aux mêmes lois représente l’état réel des choses, donc, pour ainsi dire, la vérité pour ce qui est des œuvres de Dieu. Il n’est pas question de deviner ou de faire preuve d’imagination. Toute chose créée est soumise à un modèle, ou vérité, qui a été établi pour elle. Ces lois sûres, auxquelles on peut se fier et que révèle la création, amènent forcément “l’œil de la raison” à conclure que d’autres lois, qui sont aussi la vérité, doivent régir la conduite des créatures intelligentes et leurs relations avec leur Créateur. Toutefois, ces lois n’ont pas été implantées en l’homme pour qu’il se dirige à la manière d’un automate, comme les autres œuvres de Dieu qui obéissent aux lois de la nature et à l’instinct. Nous avons le libre choix. Nous pouvons accepter ou rejeter les lois établies par Dieu, lois qui sont la vérité.
7. Quel est un autre moyen de trouver la vérité ?
7 Cela nous amène à considérer une autre façon dont Dieu “cherche” de vrais adorateurs. Pour cela, il a fait consigner dans la Bible des principes de vérité sur la conduite des hommes et sur la façon de l’adorer. Le psalmiste dit en effet : “La substance de ta parole est la vérité.” (Ps. 119:160, 142, 151). Ce qu’elle dit attire les personnes qui désirent adorer “avec la vérité”. En fait, la Bible a été inspirée “pour enseigner, pour reprendre [pour réfuter l’erreur, NE]”. — Jean 4:24 ; II Tim. 3:16 ; Jean 17:17.
8, 9. a) Suffit-il de prétendre faire usage de la Bible pour posséder la vérité ? b) Qu’est-ce qui prouve que Jéhovah “cherche” de vrais adorateurs ?
8 Seule la Bible présente le culte du Dieu Jéhovah comme la vérité. Cependant, ceux qui prétendent faire usage de la Bible, mais sans encourager le culte de Jéhovah, manquent le but de la Bible et n’atteignent donc pas à la vérité (Jér. 10:10, 23-25). Toutefois, si beaucoup n’ont pas atteint à la vérité, il n’en demeure pas moins vrai que le livre qui encourage le culte de Jéhovah a été mis entre les mains de beaucoup plus de gens que tous les autres écrits religieux (voir Philippiens 1:15, 18). Ce livre a été diffusé plus largement, en plus de langues et dans plus de pays que n’importe quel autre ouvrage à n’importe quelle époque de l’Histoire. Seul Jéhovah pouvait réaliser pareille chose. C’est lui qui a pris l’initiative de ‘chercher’ des adorateurs qui apprécient la vérité.
9 Cela est d’autant plus évident quand on considère, toujours en rapport avec le culte de Jéhovah, que son Royaume promis est maintenant ‘prêché par toute la terre habitée, en témoignage’, à une échelle sans précédent (Mat. 24:14). Quel autre culte dispose de deux millions de témoins qui le font connaître personnellement et directement aux habitants de plus de 200 pays ? Aucun autre culte n’offre autant d’attraits que le vrai culte et ne peut donc rivaliser avec lui. Ce seul fait doit inciter tous ceux qui désirent sincèrement adorer ‘avec la vérité’ à voir là la main de Jéhovah. Toutefois, beaucoup d’autres choses prouvent que le culte de Jéhovah est la vérité.
“LA VÉRITÉ” EST HISTORIQUE ET NON MYTHIQUE
10. Quelle est une des caractéristiques de la vérité ?
10 L’apôtre Pierre souligna le contraste frappant qui existe entre le culte de Jéhovah et les autres formes de culte. Rapportant comment il avait pu convaincre d’autres hommes de la vérité sur Jésus, il écrivit : “Non, ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées [“des mythes sophistiqués”, Grosjean & Léturmy] (...) mais c’est pour être devenus témoins oculaires de sa magnificence.” C’est là une caractéristique du vrai culte. Il est régulièrement confirmé par des faits et par des événements historiques ayant eu des témoins oculaires. Par contre, les autres formes de culte se caractérisent par l’addition de nombreuses histoires ou de mythes imaginés avec beaucoup d’ingéniosité par des hommes. — II Pierre 1:16.
11, 12. a) Quel est le rapport entre la Bible et l’Histoire ? b) Qu’est-ce qui prouve le caractère historique de la Bible ?
11 De tous les livres de religion, la Bible est le seul qui rapporte les faits avec exactitude et franchise. C’est pourquoi les faits et les événements qu’elle relate sont très souvent confirmés par l’histoire profane, bien qu’elle ne dépende pas de son soutien. En réalité, la Bible est liée à des faits historiques, et ceux-ci constituent la trame de son message, message d’un Dieu qui a agi au cours de l’Histoire. Chaque fois que la Bible fait allusion à la culture, aux coutumes, aux titres officiels de certains personnages, à la législation ou même à des questions scientifiques, elle se révèle exacte jusque dans les détails et ne peut être contredite avec succès.
12 À en juger par le soin avec lequel ses rédacteurs fournissent des généalogies détaillées, les noms de personnages et de lieux exacts ainsi que des dates, des quantités et des âges précis, la Bible n’a rien d’un ‘mythe sophistiqué’. Les contemporains des rédacteurs bibliques n’auraient pas manqué de contester des renseignements de ce genre si ceux-ci avaient été inexacts. Si des rédacteurs de la Bible avaient imaginé des mythes, ils seraient restés vagues et imprécis, comme l’ont été les auteurs des textes mythologiques et des écrits religieux autres que la Bible. Une conclusion raisonnable s’impose ; les rédacteurs bibliques rapportaient par écrit ce dont ils étaient témoins oculaires ou ce qu’ils savaient être la vérité. À la suite de ses découvertes, l’archéologue G. Ernst Wright s’est senti poussé à écrire : “Il est stimulant et enrichissant de constater que la Bible n’est pas seulement un testament de foi, mais un testament qui est né avec des gens qui ont réellement existé et avec des événements authentiques.”
13. La Bible perd-elle de sa valeur parce qu’elle a été écrite par des hommes ? Pourquoi ?
13 Le fait que la Bible a été effectivement écrite par des témoins oculaires des événements qui y sont consignés, voire par des hommes qui ont eux-mêmes participé à ces événements, ne s’oppose absolument pas à ce qu’elle soit la parole de vérité, la parole de Jéhovah. En réalité cela rehausse la vérité de la Bible en tant qu’elle est la Parole de Dieu. Dans ses pages, la Bible parle d’hommes comme David, Jérémie, Paul et Job, ainsi que de leurs erreurs, de leurs épreuves et de leurs difficultés. La vie y est présentée avec réalisme, c’est-à-dire avec ses craintes, ses déceptions, ses peines et ses joies. À la lecture de la Bible, nous sommes plus convaincus que jamais que les hommes dont elle parle ont réellement existé et qu’il leur est bien arrivé ce qu’ils relatent. Ces hommes n’étaient pas du genre à inventer les événements historiques qu’ils rapportent ni leurs relations véritables avec Dieu. Bien au contraire, nous sommes irrésistiblement amenés à conclure, comme le firent les Thessaloniciens, que le message de la Bible doit être considéré “non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est réellement, comme la parole de Dieu”. — I Thess 2:13.
14. Qui est le meilleur défenseur du vrai culte ? Comment le savons-nous ?
14 L’un des témoignages les plus impressionnants en faveur du culte de Jéhovah est celui de Jésus Christ. Il a bel et bien existé, et son enseignement a marqué profondément et heureusement ses premiers disciples. C’est là un fait incontestable. Cette réalité historique se voit sur la plupart de nos calendriers. Oui, la venue de Jésus sur la terre fut un tournant dans l’Histoire. Durant son existence préhumaine au ciel, il avait été témoin d’événements plus anciens dont parle la Bible. Il savait qu’il ne s’agissait pas de mythes. C’est pourquoi il s’est souvent servi de ces événements pour éclairer son propre enseignement, par exemple son enseignement sur le divorce ou sur la fin prochaine de l’actuel système de choses (Mat. 19:4 ; Gen. 1:27 ; Mat. 24:3, 37-39 ; Gen. chaps 6 et 7). Jésus Christ a été le plus grand défenseur du culte de Jéhovah. Pour cela, il a fait connaître le nom de Dieu et sa signification, ce qui constituait un élément essentiel de son ‘témoignage en faveur de la vérité’. — Jean 17:4, 6, 26 ; 18:37.
LE FAUX CULTE ET LA MYTHOLOGIE
15. À quoi reconnaît-on des mythes ?
15 Même les cultes que l’on prétend être basés sur la Bible se caractérisent souvent par leurs “mythes sophistiqués” plutôt que par leur exactitude. La Bible a annoncé ce qui suit concernant les soi-disant chrétiens : “Ils se détourneront de l’écoute de la vérité, et se tourneront vers des mythes.” (II Tim. 4:4, Grosjean & Léturmy). Un dictionnaire définit le mot “mythique” comme “1: basé sur un mythe ou décrit dans un mythe, qui tranche particulièrement avec l’histoire authentique : IMAGINAIRE 2a : fabriqué, inventé ou imaginé de façon arbitraire ou au mépris des faits”. (C’est nous qui mettons en italique.)
16, 17. Donnez des exemples de mythes adoptés par le catholicisme et le protestantisme.
16 La chrétienté s’est ‘tournée vers des mythes’, notamment pour encourager le culte de Marie et des saints. À titre d’exemple typique, citons une brochure écrite par un jésuite et intitulée “Quand Marie était sur la terre” (angl.). Elle porte l’imprimatur d’un archevêque. L’introduction dit ceci : “Les événements rapportés dans les pages qui suivent ne prétendent pas être historiques. Peut-être n’ont-ils jamais eu lieu.” À propos du “saint” Patrick catholique, Joseph Kelly, de l’Université John Carrol, déclare : “Toutes les histoires sur Patrick ne sont peut-être pas historiquement vraies, mais cela ne veut pas dire qu’elles n’ont aucune valeur.” La plupart des gens affamés de vérité, que l’on nourrit de ces “mythes sophistiqués”, n’ont même pas appris tous les récits véridiques que renferme la Bible. Comment des mythes pourraient-ils leur donner le moyen d’adorer ‘avec la vérité’ ?
17 Le protestantisme est tout aussi fautif que l’Église catholique. Lui aussi s’est ‘tourné vers des mythes’. N’importe quelle encyclopédie vous fournira des preuves suffisantes qu’une bonne partie de l’enseignement protestant sur la trinité, l’enfer, l’âme, Noël, la croix, Pâques, etc., est imprégné de mythologie. Dans l’intérêt de la vérité, la Bible dit de ‘ne plus toucher à la chose impure’, de ‘s’en séparer’. — II Cor. 6:14-17.
18. Le judaïsme est-il dépourvu de mythes ? Pourquoi répondez-vous ainsi ?
18 Les Juifs, eux aussi, malgré leur héritage biblique, ont trouvé le moyen de ‘se tourner vers des mythes’ et d’imaginer leurs propres “fables juives” qui, réunies, constituent le “Talmud”. (Tite 1:14.) Nathan Ausubel, Juif faisant autorité, écrit dans Le livre de la connaissance juive (angl.) que le Talmud contient “un large éventail de récits naïfs et insignifiants, de tabous, de superstitions, de traditions démoniaques, de mythes”, etc. Mais, comme pour justifier cette mythologie, Ausubel indique que ces choses “qui déparent le Talmud existent aussi dans les écrits religieux et philosophiques des Grecs, des Romains, des Pères de l’Église et des scolastiques chrétiens”. Mais, loin de justifier le côté mythologique du judaïsme, l’argument d’Ausubel ne condamne-t-il pas et le judaïsme et les autres cultes pour avoir “échangé la vérité de Dieu contre le mensonge” ? — Rom. 1:25, Jérusalem.
19, 20. a) Quel mythe influence la majorité des fausses religions ? b) Qu’est-ce qui prouve que la mythologie existe dans toutes les autres grandes religions ?
19 Un autre mythe a influencé des centaines de millions de croyants, dans la chrétienté et ailleurs. C’est celui qui veut que l’usage des images religieuses soit une aide pour pratiquer le vrai culte. Catholiques, bouddhistes, hindouistes et autres dévots, au total des centaines de millions de gens, utilisent des images ou des statuettes, souvent très coûteuses, pour pratiquer leur culte. Pourtant, la Bible dit : ‘Les statues ne sont que mensonge, à quoi manque le souffle.’ De quelle utilité peuvent-elles être alors aux yeux de Dieu ? “Elles sont un néant, un ouvrage ridicule.” (Jér 10:14, 15, Bible catholique de Jérusalem). Rappelez-vous que le dictionnaire cité plus haut définit un mythe comme quelque chose d’imaginaire, en quelque sorte un néant. Par conséquent, comme la Bible qualifie les statues ou les images de “néant”, elles sont à ranger aux côtés des “mythes sophistiqués”. Oui, Dieu les qualifie ironiquement d’“ouvrage ridicule”.
20 Ce n’est un secret pour personne que des légendes et des mythes sont profondément enracinés dans la plupart des autres “grandes” religions du monde. Ainsi, dans les articles que l’Encyclopédie britannique de 1974 consacre à ces religions, il y a chaque fois un intertitre important du genre “Mythologie” ou “Mythes et légendes”. Par exemple, sous le mot “Hindouisme”, on peut lire : “Tous les domaines de la vie de l’hindou sont liés à la mythologie.” À propos du bouddhisme, philosophie apparentée à l’hindouisme, il est dit : “La mythologie a joué un rôle essentiel dans l’histoire du bouddhisme qu’elle a pénétré entièrement.” Concernant l’islam, cet ouvrage de références dit que les premières légendes sur Mohammed et sa famille sont “incompatibles avec la réalité historique” et que, bien que l’islam désavoue officiellement ces mythes, “les légendes populaires concernant le prophète et les saints sont toujours vivaces chez les masses”.
21. a) En quoi la vérité de la Bible est-elle supérieure aux fables imaginées par les hommes ? b) Pourquoi les hommes rejettent-ils la vérité ?
21 Quand on les compare à la Bible, qui renferme des témoignages oculaires et historiques sur l’humanité et sur les œuvres du Créateur, toutes les fables mythiques imaginées par des hommes paraissent dérisoires et futiles, n’est-ce pas ? Elles se révèlent telles qu’elles sont en réalité : des efforts pour empêcher les hommes de regarder en face la vérité authentique sur Dieu et sur la responsabilité de l’homme envers lui (Jean 8:46, 47). En revanche, la Bible nous fait connaître d’une manière très directe Dieu comme l’Architecte suprême de la création caractérisée par l’ordre, et elle nous révèle clairement quelles sont nos responsabilités envers lui (Gen. 1:1-28 ; 2:15-17). Les vrais adorateurs ont de bonnes raisons d’être heureux, car ils savent que leur culte est solidement fondé sur cette vérité. C’est ce que montra un psalmiste, qui s’exclama : “Car tous les dieux des peuples sont des dieux sans valeur ; mais quant à Jéhovah, il a fait les cieux mêmes. Attribuez à Jéhovah la gloire qui appartient à son nom.” — Ps. 96:5, 8.
LES FAUX DIEUX AVILISSENT LES HOMMES
22. a) Quelle est la principale caractéristique des dieux inventés par les hommes ? b) Quelle influence ont-ils sur leurs adorateurs ?
22 Fait révélateur, les dieux imaginés par les hommes ressemblent de façon remarquable à leurs auteurs. Notant cela, le psychologue William Sargent écrit dans son livre (The Mind Possessed) que l’homme a créé des dieux à son image qui “reflètent ses chimères, ses aspirations et ses craintes”. L’apôtre Paul va plus loin en disant que les hommes “ont changé la gloire du Dieu incorruptible en quelque chose qui ressemble à l’image de l’homme corruptible” et à d’autres créatures (Rom. 1:23). Le fait que ces dieux mythiques reflètent souvent les faiblesses et les désirs impurs des humains est une preuve certaine qu’ils sont le produit de “l’ingéniosité de l’homme”. (Actes 17:29.) Par exemple, les Égyptiens croyaient que certains de leurs dieux et déesses souffraient de douleurs organiques ou de maux de tête. Ces dieux étaient sanguinaires, ivrognes ou se masturbaient. Le livre Les Juifs, les dieux et l’Histoire (angl.) note que “les dieux des Grecs ont donné l’exemple en matière de luxure et de perversion débridées, ce qui a finalement affaibli la force morale de ce peuple”. Ceux qui adorent de tels dieux imitent leur conduite impure. — Rom. 1:18, 25-32.
23. a) Montrez le contraste qui existe entre, d’une part, Jéhovah et ses adorateurs et, d’autre part, les dieux imaginaires et leurs adorateurs. b) Donnez un exemple de l’influence de la vérité sur les adorateurs de Jéhovah.
23 Le culte de Jéhovah offre un contraste saisissant. Jéhovah n’est jamais présenté comme un Dieu faible ou immoral. Au contraire, il est parfait et éternel, et il fait preuve dans toutes ses actions de sagesse, de puissance, de justice et d’un amour fondé sur des principes. Ainsi, au lieu de s’avilir, ses fidèles adorateurs s’élèvent moralement. Même quand ils étaient soumis à l’influence corruptrice des autres dieux qu’adoraient leurs contemporains, les vrais adorateurs de Jéhovah n’ont pas succombé. Par exemple, durant la majeure partie de son histoire, la nation d’Israël a été entourée de peuples dont les mythes avaient un effet avilissant sur eux. Mais cela n’a pas abaissé le haut niveau moral de ses écrits inspirés et du culte de Jéhovah. Selon une autorité, “il est impossible d’expliquer le fait que l’histoire d’Israël, dont les origines sont plus ou moins les mêmes (...) que celles des Moabites, a abouti à des résultats aussi différents”. Mais les “origines” des Israélites et des Moabites étaient-elles les mêmes ? Non. Le culte pratiqué par les Israélites a une origine tout à fait différente de celle des Moabites. Il n’a pas été imaginé par les hommes. Il s’agissait d’une religion révélée par Dieu. C’était la vérité. — Néh. 9:13.
24. Comment la chrétienté s’est-elle créé un dieu ?
24 Par contre, beaucoup de ceux qui, aujourd’hui, se font passer pour des adorateurs du Dieu de la Bible imitent les Juifs qui finirent par retomber dans le péché, car leur culte n’est “pas dans la vérité”. (És. 48:1.) Les ecclésiastiques se sont créé un dieu à eux, à leur image. Leur doctrine païenne de la trinité présente Dieu comme un “mystère”. Par leurs “fables ingénieusement imaginées”, ils laissent entendre à leurs fidèles que Dieu est faible et irrésolu, qu’il n’a pas de véritables lois et qu’il leur permet de se livrer à toutes sortes de pratiques impures (Jude 4). Ils le présentent comme un Dieu guerrier qui serait à la disposition des ecclésiastiques et des chefs politiques. En temps de guerre, ce Dieu combattrait en faveur de n’importe quel chef politique que le clergé a choisi de servir. Est-il alors étonnant que les adorateurs d’un tel Dieu soient devenus comme lui ? — II Thess. 2:10-12 ; I Jean 4:5, 6.
25, 26. a) Quel est le mobile des vrais adorateurs ? b) En quel sens Dieu crée-t-il ceux qui l’adorent ?
25 Les vrais adorateurs, eux, connaissent la vérité sur leur Dieu Jéhovah et se conforment à ses lois invariables. S’ils le connaissent, c’est parce qu’ils ont appris la vérité sur lui grâce à l’étude de sa Parole, la Bible (Ps. 86:11). Cette influence bénéfique les incite à faire des efforts pour imiter leur Créateur parfait, et non quelque dieu impuissant et corrompu, imaginé par l’homme. Dans les limites de leurs possibilités, ils apprennent à se conformer à ses qualités : la générosité, la chasteté et l’amour, qualités qui sont la vérité. — Mat. 5:44-48 ; Éph. 5:1.
26 De cette façon, on peut dire que Dieu a formé ou créé ceux qui l’adorent. Ils sont modelés par l’exemple et l’esprit de Jéhovah. C’est pourquoi Dieu dit dans Ésaïe 43:7, 10: “Tous ceux qui sont appelés de mon nom et que j’ai créés pour ma propre gloire, que j’ai formés, oui, que j’ai faits. (...) Vous êtes mes témoins.” (Voir Jacques 1:18). L’existence même des vrais adorateurs et la voie qu’ils suivent, eux qui sont ‘appelés de son nom’, rendent témoignage à la vérité sur le vrai Dieu. Par conséquent, on peut dire à juste titre que le culte de Jéhovah est la vérité.