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Le “rasoir loué” — La véritable menaceLa Tour de Garde 1977 | 15 juin
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sauvage. Du fait de l’ampleur de la dévastation, il y aurait abondance de pâturages pour les bêtes restées en vie, et celles-ci produiraient suffisamment de nourriture pour la population, considérablement réduite.
De plus, les animaux sauvages iraient gîter dans les anciens vignobles. Il faudrait donc s’en protéger, ce dont il est de toute évidence question dans la prophétie d’Ésaïe, où nous lisons encore : “Et il adviendra sans faute, en ce jour-là, que tout lieu où il y avait mille pieds de vigne valant mille pièces d’argent sera — ce sera pour les buissons d’épines et pour les mauvaises herbes. Il viendra là avec des flèches et l’arc, car tout le pays deviendra buissons d’épines et mauvaises herbes.” (És. 7:23, 24). Oui, il faudrait être prêt à se défendre avec un arc et des flèches contre les bêtes sauvages tapies dans les vignobles dévastés.
Les Assyriens ont-ils effectivement contribué à dévaster le pays de Juda ? Oui. Au cours du règne d’Ézéchias, fils d’Achaz, Sennachérib, roi assyrien, envahit Juda et s’empara d’une ville fortifiée après l’autre (És. 36:1). Voici ce que rapportent les annales de ce roi : “Comme Ézéchias ne s’était pas soumis à mon joug, je mis le siège devant 46 de ses villes fortes, emplacements fortifiés, petits villages innombrables à leurs abords. Je m’en emparai (...). J’enlevai 200 150 personnes, jeunes et vieux, hommes et femmes, chevaux, mulets, ânes, chameaux ainsi que le petit et le gros bétail sans compter.” (Ancient Near Eastern Texts, édités par J. B. Pritchard, p. 288). Sennachérib a certainement exagéré, mais cette citation suffit à donner une idée de l’ampleur de la dévastation qui accomplissait la prophétie.
Les prophéties des Saintes Écritures ne se limitent pas uniquement à celle du “rasoir loué”. Toutes concourent à démontrer que le message qui est renfermé dans la Bible n’est pas d’origine humaine, mais qu’il a été inspiré par Dieu. Nous devrions donc y prêter attention. Nous connaîtrons ainsi la meilleure vie qu’on puisse souhaiter aujourd’hui et nous aurons l’espérance certaine de vivre éternellement dans le nouvel ordre de choses que Dieu va instaurer. — II Pierre 3:13 ; Rév. 21:3-5.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1977 | 15 juin
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Questions des lecteurs
● Que voulait dire Jésus en déclarant à ses apôtres qu’avant leur mort ils le verraient venir dans son Royaume ?
Aujourd’hui, dans le nord des hauteurs du Golan se trouve le village de Baniyas. C’est là qu’était située l’ancienne ville de Césarée de Philippe, où Jésus prononça ces paroles, qui étaient manifestement en rapport avec la transfiguration qui eut lieu quelques jours plus tard.
Jésus déclara : “En vérité je vous le dis : parmi ceux qui se tiennent ici, il y en a quelques-uns qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu tout d’abord le Fils de l’homme venant dans son royaume.” — Mat. 16:28.
La réalisation des prophéties de la Bible à notre époque indique que la présence de Jésus dans la puissance de son Royaume commença en 1914 (Mat. 24:3-14 ; 25:31-33). De toute évidence, Matthieu 16:28 ne fait pas allusion à cet événement, car Jésus parlait ici de quelque chose qui aurait lieu avant la mort des apôtres. De quoi pouvait-il donc s’agir ?
Les Écritures hébraïques avaient prédit que le Messie devait être un roi éternel (Gen. 49:10 ; II Sam. 7:12-16 ; És. 9:6, 7). La vision de Daniel donnait notamment de bonnes raisons aux Juifs d’espérer un règne messianique glorieux et puissant (Dan. 2:44 ; 7:13, 14). Mais qui serait ce Roi messianique, et celui-ci régnerait-il sur un trône terrestre ? Il allait être bénéfique pour les disciples de Jésus, qui l’avaient accepté comme le Messie, d’être convaincus que son règne s’exercerait des cieux avec gloire et puissance. — Mat. 16:16-22 ; Actes 1:6.
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