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Ayons une confiance totale en Jéhovah dans les temps de détresseLa Tour de Garde 2003 | 1er septembre
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conseils pratiques et réconfortants qu’ils tireront de la Parole de Dieu seront-ils exactement ce qu’il nous fallait pour affermir notre détermination et surmonter notre faiblesse. — Jacques 5:14-16.
19. a) Avec quelle intention Satan cherche-t-il à exploiter la futilité de la vie dans le système actuel ? b) Dans quoi la confiance intervient-elle, et à quoi devrions-nous être résolus ?
19 N’oublions pas que Satan sait que son temps est compté (Révélation 12:12). Il cherche à exploiter la futilité de la vie dans ce monde pour nous décourager et nous faire renoncer. Voilà pourquoi il nous faut être convaincus de l’idée exprimée en Romains 8:35-39 : “ Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le danger, ou l’épée ? [...] Au contraire, dans toutes ces choses, nous remportons une victoire complète grâce à celui qui nous a aimés. Car je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni gouvernements, ni choses présentes ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ Jésus notre Seigneur. ” Quelle belle déclaration de confiance en Jéhovah ! Cette confiance ne se limite pas à un simple sentiment. Elle intervient dans les décisions raisonnées que nous prenons quotidiennement. Aussi, soyons bien résolus à avoir une confiance totale en Jéhovah dans les temps de détresse.
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Louons Jéhovah “ au milieu de la congrégation ”La Tour de Garde 2003 | 1er septembre
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Louons Jéhovah “ au milieu de la congrégation ”
LES réunions chrétiennes sont une disposition prise par Jéhovah pour que ses serviteurs restent forts spirituellement. En y assistant avec régularité, nous montrons notre gratitude pour les dispositions divines. Les réunions nous offrent également la possibilité d’“ inciter [nos frères] à l’amour et aux belles œuvres ”, ce qui constitue un moyen important de démontrer notre amour les uns pour les autres (Hébreux 10:24 ; Jean 13:35). Quelles formes ces ‘ incitations ’ revêtent-elles ?
Des déclarations publiques
Le roi David a écrit : “ Je veux annoncer ton nom à mes frères ; au milieu de la congrégation je te louerai. De toi viendra ma louange dans la grande assemblée. ” “ Je veux te célébrer dans la grande assemblée ; parmi un peuple nombreux je te louerai. ” “ J’ai annoncé la bonne nouvelle de la justice dans la grande assemblée. Vois ! Je ne retiens pas mes lèvres. ” — Psaume 22:22, 25 ; 35:18 ; 40:9.
À l’époque de l’apôtre Paul, pareillement, quand des chrétiens se réunissaient pour adorer, ils exprimaient leur foi en Jéhovah et ils proclamaient sa gloire. De la sorte, ils s’encourageaient mutuellement et s’incitaient les uns les autres à l’amour et aux belles œuvres. De nos jours, bien des siècles plus tard, nous ‘ voyons approcher le jour ’ de Jéhovah (Hébreux 10:24, 25). Le système de choses de Satan va en titubant vers sa destruction, et les problèmes se multiplient. Nous avons donc plus que jamais “ besoin d’endurance ”. (Hébreux 10:36.) Qui nous encouragera à endurer, sinon nos frères ?
Aujourd’hui, comme par le passé, des dispositions sont prises pour que chaque croyant puisse exprimer sa foi “ au milieu de la congrégation ”. Une possibilité s’offre à tous, celle de répondre aux questions posées lors des réunions. Ne sous-estimons jamais l’effet de ces commentaires. Par exemple, en montrant comment surmonter des problèmes ou les éviter, nous renforçons la détermination de nos frères à suivre les principes bibliques. En expliquant des passages de la Bible simplement donnés en référence ou en mentionnant des idées trouvées au cours de nos recherches, nous encourageons les autres à de meilleures habitudes d’étude.
Tous les Témoins de Jéhovah se sentiront poussés à surmonter leur timidité s’ils comprennent qu’eux-mêmes et leurs compagnons tireront profit des commentaires qu’ils donnent lors des réunions. Il est particulièrement important que les anciens et les assistants ministériels répondent lors des réunions, car on attend d’eux qu’ils donnent l’exemple dans la participation ainsi que dans l’assistance aux réunions. Mais comment un chrétien qui éprouve des difficultés dans ce domaine peut-il progresser ?
Conseils pour progresser
Souvenez-vous que Jéhovah est concerné. Une chrétienne vivant en Allemagne révèle comment elle considère ses commentaires : “ C’est ma réponse aux efforts de Satan pour empêcher les serviteurs de Dieu d’exprimer leur foi. ” Un frère nouvellement baptisé qui appartient à la même congrégation déclare : “ Pour les commentaires, je prie beaucoup. ”
Préparez-vous bien. Si vous n’étudiez pas à l’avance la matière de la réunion, vous aurez du mal à répondre, et vos commentaires auront une portée moindre. Vous trouverez des conseils pour participer aux réunions de la congrégation dans le manuel Tirez profit de l’École du ministère théocratique, page 70a.
Fixez-vous pour objectif de donner au moins une réponse par réunion. Pour cela, il vous faut préparer plusieurs réponses, car plus vous lèverez la main, plus vous multiplierez les possibilités d’être interrogé par le frère qui dirige la discussion. Vous pouvez même lui indiquer à l’avance pour quelles questions vous avez préparé un commentaire. Cela vous sera particulièrement utile si vous assistez aux réunions depuis peu. Même si vous hésitez à lever la main “ dans la grande congrégation ”, savoir que c’est votre paragraphe et que celui qui dirige la réunion guettera votre main vous encouragera à répondre.
Répondez dès le début. Remettre une tâche difficile à plus tard ne la rend pas plus aisée. Participer dès le début de la réunion vous sera profitable. Une fois franchi l’obstacle du premier commentaire, vous serez surpris de constater combien il est facile de répondre une deuxième, voire une troisième fois.
Choisissez une place appropriée. Certains ont moins de mal à répondre lorsqu’ils s’assoient vers l’avant de la Salle du Royaume. Les sources de distraction y sont moindres, et celui qui dirige la discussion vous verra plus facilement lever la main. Si vous essayez cette méthode, n’oubliez pas de parler assez fort pour que tous entendent, surtout si votre congrégation ne se sert pas de micros baladeurs.
Écoutez attentivement. Vous éviterez ainsi de répéter ce qui a déjà été dit. De plus, peut-être les commentaires donnés vous rappelleront-ils un verset ou une idée qui viendra appuyer les pensées exprimées. Parfois, un court fait vécu peut illustrer le point abordé. Des commentaires de ce genre apportent beaucoup.
Apprenez à répondre en vos propres termes. En lisant un extrait de la publication étudiée, on montre qu’on a trouvé la réponse juste, et c’est un bon moyen de commencer à participer. Mais en progressant jusqu’à donner un commentaire en ses propres termes, on montre qu’on a compris la pensée. Il n’est pas nécessaire de citer textuellement nos publications. Les Témoins de Jéhovah ne se contentent pas de répéter le contenu de leurs écrits.
Ne vous écartez pas du sujet. Des commentaires qui n’ont pas de rapport avec le sujet traité ou qui détournent l’attention des pensées principales ne sont pas opportuns. Cela veut dire que vos réponses doivent avoir un lien direct avec le sujet examiné. Elles contribueront alors à une discussion spirituelle constructive sur la base du thème développé.
Cherchez à encourager. Puisqu’une raison majeure de nos commentaires est d’encourager nos compagnons, nous devons nous garder d’avoir des paroles qui pourraient les décourager. Qui plus est, ne résumons pas tout le paragraphe au point de ne rien laisser à dire aux autres, ou si peu de choses... Des réponses longues ou compliquées ont tendance à obscurcir le propos. Des réponses brèves, en peu de mots, peuvent être très efficaces, et elles inciteront les nouveaux venus à donner les réponses courtes qu’eux-mêmes ont préparées.
Le rôle de ceux qui dirigent les réunions
Lorsqu’on dirige une réunion, on a une lourde responsabilité pour ce qui est des encouragements. On montre qu’on s’intéresse sincèrement à chaque commentaire en l’écoutant attentivement et en regardant celui qui le donne, plutôt qu’en étant absorbé par autre chose. Quel dommage si on n’écoutait pas attentivement, et qu’à cause de cela on répète inutilement ce qui vient d’être dit, ou qu’on pose une question qui a déjà reçu une réponse !
Une autre habitude décourageante consisterait à reformuler le commentaire qui vient d’être donné, laissant à entendre qu’il n’était pas satisfaisant. À l’inverse, des remarques qui contribuent à orienter la discussion sur un point important sont encourageantes. Des questions comme ‘ Comment pouvons-nous mettre cela en pratique dans notre congrégation ? ’ ou ‘ Quel verset dans le paragraphe vient appuyer cette réponse ? ’ suscitent des commentaires constructifs, qui apportent véritablement quelque chose.
Bien sûr, on félicitera tout particulièrement pour leurs commentaires ceux qui viennent depuis peu aux réunions ou qui sont timides. On le fera plutôt en privé, après l’étude, pour ne pas risquer d’embarrasser la personne ; c’est aussi l’occasion de lui donner quelques conseils, si nécessaire.
Dans la vie de tous les jours, celui qui monopolise la conversation nuit à la communication. Les autres ne se sentent pas poussés à s’exprimer. Ils se résignent à l’écouter, si toutefois ils l’écoutent. Il en ira de même si celui qui dirige la réunion monopolise la discussion. Certes, on peut de temps à autre pousser les assistants à s’exprimer et susciter leur réflexion au moyen de questions subsidiaires, mais on usera avec parcimonie de ce genre de questions.
On n’interrogera pas forcément le premier qui lève la main. Cela risquerait de décourager ceux qui ont besoin d’un peu de temps pour rassembler leurs idées. En attendant quelques instants, on donnera à ceux qui n’ont pas encore répondu la possibilité de le faire. On fera également preuve de discernement en n’interrogeant pas de jeunes enfants sur des questions relatives à des sujets qui dépassent leur entendement.
Que faire en cas de réponse erronée ? On essaiera de ne pas embarrasser son auteur. Il est rare que tout soit faux dans une réponse. En faisant ressortir avec tact un point qui est exact, en reformulant la question ou en posant une question supplémentaire, on redressera les choses sans causer une gêne inutile.
Quand on veut stimuler la participation, mieux vaut se garder des questions générales du genre : ‘ Qui veut ajouter quelque chose ? ’ De même, c’est peut-être avec de bonnes intentions qu’on demande ‘ Qui n’a pas encore participé ? C’est votre dernière chance ! ’ mais cela ne risque guère d’encourager quelqu’un à s’exprimer. Plutôt que de culpabiliser nos frères parce qu’ils n’ont pas encore répondu, il est préférable de les encourager à partager leur connaissance, par amour. De plus, après avoir invité quelqu’un à répondre, on évitera de dire : “ Nous écouterons ensuite frère Untel, puis sœur Untel. ” D’abord on écoutera le premier commentaire, puis on déterminera si un commentaire supplémentaire est nécessaire.
Participer est un privilège
Assister aux réunions chrétiennes est une nécessité spirituelle. Y participer est un privilège. Dans la mesure où nous louons ainsi Jéhovah “ au milieu de la congrégation ”, nous suivons l’exemple de David et nous prenons au sérieux le conseil de Paul. Notre participation aux réunions prouve que nous aimons nos frères et que nous appartenons à la grande congrégation de Jéhovah. En quel autre endroit pourrions-nous souhaiter être, alors que ‘ nous voyons approcher le jour ’ ? — Hébreux 10:25.
[Note]
a Publié par les Témoins de Jéhovah.
[Illustrations, page 20]
Écouter et participer : deux aspects importants des réunions chrétiennes.
[Illustration, page 21]
Celui qui dirige la réunion s’intéresse sincèrement à chaque commentaire.
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