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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/5 p. 12-15

Le problème de la pornographie

LA PORNOGRAPHIE est la représentation de choses obscènes destinées à provoquer une excitation sexuelle. Ce terme dérive du mot grec pornographos qui signifie littéralement “écrit sur la prostitution”. C’est pourquoi on qualifie de “pornographiques” les livres, les revues, les images ou les films destinés à aiguiser les appétits sexuels les plus bas.

Les uns prétendent qu’il faut interdire la pornographie, puisqu’elle est associée à l’immoralité. Les autres affirment que pour eux la pornographie n’a rien d’obscène ni d’immoral. Ils considèrent donc toute restriction dans ce domaine comme portant atteinte à la liberté personnelle.

Aux États-Unis, comme dans de nombreux autres pays, une grande confusion règne à ce sujet. Earl Warren, ancien président de la Cour suprême américaine, déclara un jour : “Pendant toutes mes années de service à la Cour suprême, la question de l’obscénité et des mesures à prendre à son sujet est celle qui m’a donné le plus de mal.”

Les tendances récentes

La marée montante de la pornographie prend aujourd’hui des proportions énormes. Parlant de la situation aux États-Unis, Charles Keating fils, avocat de Cincinnati, déclara : “Dans notre pays, l’extension de la pornographie a atteint des proportions épidémiques.”

Écrivant dans la revue McCall’s, Myra Mannes déclara : “Bref, notre société est arrivée au point où l’on peut tout faire, où tout est permis, où aucune restriction n’est imposée aux appétits de l’individu, à la satisfaction de ses désirs et de ses caprices.”

Non seulement on a enregistré un accroissement considérable des publications pornographiques disponibles dans les boutiques spécialisées et ailleurs, mais un flot de ces écrits est envoyé par la poste. Un garçon américain de 11 ans, par exemple, reçut par la poste une réclame non sollicitée montrant 26 images pornographiques très détaillées.

On assiste également à une augmentation importante du nombre de films, de pièces de théâtre et d’autres spectacles pornographiques. Ceux-ci mettent en vedette la nudité, la fornication réelle ou suggérée, l’homosexualité chez les deux sexes et le masochisme.

Même les pièces de théâtre et les films destinés au public en général montrent de plus en plus ouvertement des corps nus et l’érotisme. Les phrases suivantes ont été recueillies au hasard dans la publicité cinématographique parue le 16 octobre dans le New York Times, journal pourtant relativement conservateur :

“Préoccupé par l’aspect des corps nus et des actes sexuels photographiés de profil en gros plan ou filmés à quelque distance.”

“Corps contre corps est le nom du jeu.”

“Érotique ! Exotique ! Psychotique !”

“Bains collectifs mixtes ! (...) Euphorie sexuelle.”

“Le sexe non dilué, la sensualité exubérante.”

“La sexualité à froid. Débordement de la perversion.”

Le même numéro de ce journal contenait des réclames comportant des commentaires grivois pour diverses pièces de théâtre. Quatre d’entre elles comprenaient des images d’hommes et de femmes partiellement nus et même, pour le lecteur, complètement nus.

Des décisions judiciaires

En 1957, la Cour suprême des États-Unis prononça une décision interdisant les publications obscènes qu’elle définit en ces termes : “Sont obscènes les publications qui traitent de la sexualité de façon à susciter un intérêt lascif.”

Au cours des années qui suivirent, plusieurs condamnations furent prononcées dans des affaires importantes. Puis, en 1967, la Cour suprême révoqua les sentences prononcées dans 22 affaires relatives à l’obscénité dans 13 États. Ces révocations prétendaient se fonder sur les premier et quatorzième amendements de la constitution américaine qui, disait-​on, protègent les publications pornographiques.

En 1968, la Cour suprême confirma la validité d’une loi de l’État de New York interdisant la vente de publications obscènes aux jeunes de moins de 17 ans. Cependant, les éditeurs d’ouvrages pornographiques ont pris cette décision comme une invitation à porter toute leur attention sur le marché adulte ; ils ont alors adopté le slogan : “Pour adultes seulement.”

Une décision marquante fut prise en 1968. Elle concernait un film suédois abondant en scènes de nudité et d’accouplements. Un tribunal fédéral de New York déclara ce film obscène et interdit son importation. Cependant, une cour d’appel américaine annula cette décision, et le film fut projeté dans de nombreux cinémas du pays entier.

Cette annulation était fondée sur la définition de 1957 du mot “lascif”. Une partie de la décision de cette année-​là exprimait l’idée que la pornographie n’était pas protégée par la constitution parce qu’elle était totalement dépourvue de “valeur sociale compensatoire”. Or, la cour d’appel décida qu’au contraire le film suédois possédait une certaine “valeur sociale compensatoire”. C’est pourquoi, depuis lors, les éditeurs de publications pornographiques ont souvent soin de faire remarquer que leurs marchandises possèdent une telle valeur.

Au Danemark, toutes les interdictions frappant les écrits pornographiques furent abrogées en juin 1967. L’interdiction d’images pornographiques fut supprimée en juillet 1969. Les seules restrictions encore en vigueur concernent la vente d’écrits et d’images pornographiques aux moins de 16 ans et l’interdiction d’étalages obscènes.

Une commission créée par le Congrès américain et nommée par l’ancien président, a proposé que les États-Unis adoptent une législation analogue. Dans le rapport publié par cette commission en septembre 1970, la majorité de ses membres recommandent la suppression de toutes les restrictions imposées à la pornographie pour adultes.

Beaucoup de personnes désapprouvent ce rapport. Il donne néanmoins une idée des tendances actuelles. Le sénateur Robert Byrd déclara : “La tolérance immodérée de cette commission montre bien jusqu’où notre nation est arrivée dans la voie de la décadence morale.”

Quels en sont les effets ?

Ceux qui préconisent une libéralisation de la pornographie prétendent qu’elle n’aura aucun effet fâcheux sur les mœurs. La commission présidentielle américaine affirma également que rien n’indique que la pornographie soit nuisible. Et pourtant son rapport dit :

“Cela ne veut pas dire qu’être exposé à certains spectacles et publications érotiques n’a aucun effet sur le comportement humain. L’un de ses effets importants, c’est que les gens tendent à parler davantage du sexe. De plus, ces spectacles et ces publications excitent de nombreuses personnes de façon provisoire. En conséquence, leur activité sexuelle risque de se trouver stimulée pendant de courtes périodes.”

Que dire toutefois du bombardement pornographique continuel pendant une période prolongée ? Les conséquences sont beaucoup plus nuisibles que le rapport précité ne le suggère. À ce propos, le Dr Natalie Shainess, membre de l’institut psychiatrique de New York, déclara :

“Dans la publicité, les films et les livres, la pornographie déferle sur nous comme une marée d’eaux d’égouts. Elle corrompt le corps, engourdit l’esprit et les sens. Cette marée nous envahit à tel point que personne ne peut échapper à ses effets. Moi-​même, psychanalyste exerçant, je ne fais pas exception à la règle.

“Mon expérience professionnelle m’a montré que plus nous sommes exposés aux influences dégradantes, plus nous nous dégradons. (...)

“Étant donné cette disparition de la maîtrise de soi, dans le mariage ou en dehors, l’individu antisocial ou faible, qui ne peut satisfaire son instinct sexuel quand et où il veut, le satisfera quand il pourra, — par n’importe quel moyen. C’est pourquoi la pornographie risque de provoquer un accroissement des crimes sexuels.”

Les auxiliaires de la justice sont pleinement d’accord avec ce point de vue. Edgar Hoover, du Bureau fédéral des recherches criminelles, rend l’extension de la pornographie responsable en grande partie de l’augmentation alarmante du nombre des crimes sexuels. Il déclara : “Cette obscénité étalée sous les yeux des jeunes gens et particulièrement d’adolescents curieux, est très nuisible et entraîne des conséquences désastreuses.”

Herbert Case, inspecteur de la police de Detroit, abonda dans le même sens. Il dit : “Je ne connais aucun cas de meurtre sadique dans l’histoire de notre service, où le meurtrier n’était pas un lecteur avide de revues pornographiques.” De son côté, O. W. Wilson, commissaire de police de Chicago, déclara : “L’excitation sexuelle provoquée par les publications obscènes est responsable de crimes allant des voies de fait les plus graves à l’homicide.” Le ministre des Postes et Télégraphes des États Unis, Winston Blount, appela l’extension de la pornographie, la “dégradation de l’esprit humain à des fins commerciales”. Il ajouta que “la pornographie est une grave menace pour nos enfants.”

Lors d’un procès qui reçut beaucoup de publicité en Angleterre, deux époux furent accusés d’avoir torturé, violenté et tué trois jeunes enfants et d’avoir enterré les corps dans la lande. Tous deux étaient des lecteurs avides des ouvrages du marquis de Sade, et ils possédaient de nombreuses publications pornographiques. Un journaliste émit l’opinion que ces meurtres n’auraient probablement pas été commis si les accusés n’avaient pas pu se procurer de tels ouvrages.

En outre la pornographie encourage la “liberté sexuelle”, qui favorise les maladies vénériennes. Le Dr Murray Elkins, de l’Association médicale du comté de Queens (État de New York), déclara à ce propos : “À mon avis il est grand temps que les médecins considèrent l’aspect sanitaire de la pornographie et qu’ils agissent en conséquence. La pornographie favorise la liberté sexuelle qui, à son tour, est un facteur important dans le taux croissant de maladies vénériennes.” Effectivement, ces maladies augmentent pour ainsi dire partout dans le monde, y compris au Danemark.

Des conceptions nuisibles

La lecture d’ouvrages pornographiques conduit à des conceptions malsaines, nuisibles, de la sexualité et du mariage, car elle est contraire à la morale. Louise Eickhoff, spécialiste en psychiatrie infantile, écrivant dans le Guardian Weekly d’Angleterre (numéro du 19 septembre 1970) s’exprime ainsi :

“L’éducation sexuelle, loin de conduire à une stabilité plus grande dans le mariage, aboutit à une insatisfaction sexuelle, à l’échange de conjoints et aux excès sexuels.

“L’éducation sexuelle à l’école, sans la surveillance des parents, est dangereuse, car elle détruit les ‘dispositifs de sécurité’ naturels de l’amour personnel et intime qui protègent l’individu contre la société et le mal.”

Si ces propos concernent particulièrement l’éducation sexuelle à l’école, ils sont d’autant plus vrais lorsqu’il s’agit de connaissances puisées dans les ouvrages pornographiques.

Dana Farnsworth, directeur du service d’hygiène de l’université Harvard, déclara :

“La plupart des psychiatres des universités sont arrivés à la conclusion que les étudiants qui ne tiennent aucun compte des principes moraux ne sont pas plus heureux que ceux qui les respectent. Au contraire, ce sont eux qui souffrent le plus de dépressions nerveuses et d’anxiété, qui ont tendance à avoir un comportement anormal et qui perdent leur amour-propre. Bien que les restrictions sexuelles puissent provoquer, et provoquent parfois, des troubles affectifs, la liberté sexuelle cause des conflits plus traumatisants encore.”

C’est ainsi que lorsque la sexualité sort de son cadre, il en résulte la dégradation mentale, morale et même physique. En effet, l’utilisation des organes sexuels ne peut procurer du bonheur que dans les limites imposées par Jéhovah Dieu, leur Créateur, c’est-à-dire dans le mariage. Les rapports ne peuvent donc avoir lieu qu’entre époux, car aux yeux du Créateur le mariage est une union sacrée. — Héb. 13:4.

La pornographie dépeint de façon dégradante et obscène une faculté sacrée. Elle met l’accent sur la satisfaction égoïste plutôt que sur l’amour désintéressé sans lequel un mariage heureux est impossible. Cecil Hicks, avocat général de Californie, déclara à ce propos : “Je crains fort que ces spectacles et ces ouvrages, même s’ils sont interdits aux jeunes, ne donnent à ceux-ci l’impression que les rapports intimes, de quelque nature qu’ils soient, sont permis n’importe où, à n’importe quel moment et avec n’importe qui. Or, une telle impression finira par détruire la cellule de base de notre civilisation : la famille.”

Les historiens sont d’accord avec Arnold Toynbee qui affirma que l’accroissement de l’obscénité est toujours le symptôme du déclin d’une civilisation. Aujourd’hui, un tel déclin est en cours à l’échelle mondiale. Il devient de plus en plus évident chaque année, à mesure que la vague de pollution mentale inonde le théâtre, le cinéma et la littérature.

Comment protéger ceux qui nous sont chers

Un moyen de protéger ceux qui vous sont chers contre cette vague de pollution consiste à veiller à ce qu’ils aient le moins possible sous les yeux des spectacles et des ouvrages pornographiques. Faites connaître à vos enfants les effets nuisibles de l’obscénité, tout en leur inculquant un respect sain du mariage et de ses privilèges.

Il est plus important encore de nourrir régulièrement leur esprit de choses édifiantes. Pour que l’esprit puisse résister aux assauts de la corruption, il doit être fortifié grâce à une nourriture mentale saine et aux principes droits. C’est pour cette raison que les témoins de Jéhovah consacrent tant de temps à étudier avec leurs enfants les plus hauts principes moraux qui soient : ceux que le Créateur a consignés dans sa Parole, la Bible. “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice.” (II Tim. 3:16). Jamais le besoin d’une telle discipline ne s’est révélé aussi impérieux.

Les jeunes qui ne reçoivent pas l’instruction nécessaire au foyer sont exposés au déferlement de la corruption qui caractérise notre époque. Protégez-​vous donc, et protégez vos enfants contre la marée montante de la pornographie, car elle dégrade l’esprit et déshonore Dieu en avilissant une faculté sacrée.

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