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  • La rate : organe remarquable
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/8 p. 20-22

La rate : organe remarquable

LES constructeurs d’ouvrages tels que les ponts reconnaissent la nécessité d’une marge de sécurité. C’est-à-dire que l’ouvrage doit non seulement être assez fort pour supporter la charge maximale prévue, mais aussi posséder une marge de sécurité en cas d’une éventuelle fatigue supplémentaire. Les constructeurs de ponts ne sont pas les premiers toutefois à prendre de telles précautions. Dieu, le Créateur, a doté notre corps d’organes qui assurent une marge de sécurité.

On pourrait dire que sous beaucoup de rapports la rate est un de ces organes. Jusqu’à l’âge de deux ans un enfant risquerait de succomber à une infection si on lui faisait l’ablation de la rate. Si par la suite la rate est enlevée lors d’une intervention chirurgicale, d’autres organes remplissent bon nombre de ses fonctions.

Il y a environ 1 800 ans, Galien, médecin célèbre de son époque, déclara que “la rate est un organe plein de mystère”. On raconte que Rudolf Virchow, éminent pathologiste du XIXe siècle, demanda un jour à un étudiant de sa classe de médecine quelle est la fonction de la rate. L’étudiant bafouilla et finit par dire qu’il l’avait su mais qu’il l’avait oublié. “Quel dommage ! s’exclama Virchow. Voici enfin un homme qui savait pourquoi nous avons une rate, mais il l’a oublié !” Aujourd’hui encore, on ignore beaucoup de choses sur les fonctions de la rate, comme en témoignent les opinions médicales divergentes quant à la manière dont le sang de cet organe passe des artères dans les veines.

Ses caractéristiques

On pourrait affirmer qu’aucun autre organe du corps ne ressemble à la rate. Semblable au cerveau, elle est insensible à la douleur. Elle paraît être une glande, mais elle n’appartient ni à la catégorie des glandes munies de canaux excréteurs, car elle n’en possède pas, ni à la catégorie des glandes qui n’ont pas ces canaux, car elle ne sécrète pas d’hormones. Elle se contracte de façon rythmique de deux à cinq fois par minute.

La rate est située dans la partie supérieure de l’abdomen immédiatement au-dessous du diaphragme, muscle qui sépare les organes de la poitrine de ceux de l’abdomen. On peut la comparer à une petite main courbée. Chez l’adulte, elle mesure environ 13 centimètres de long, 8 de large et de 25 à 35 millimètres d’épaisseur. Elle pèse en moyenne deux cents grammes. De teinte rouge violacée, elle est enveloppée d’une “capsule” élastique et résistante. La rate est capable de s’adapter à diverses circonstances et entre autres de modifier son volume suivant le travail à effectuer et même la température.

Il ressort de la description suivante, très juste, de la rate, que cet organe accomplit un travail considérable : “La rate joue à la fois les rôles d’atelier de construction, de filtre, d’usine de traitement des déchets et de récupération, et de réservoir.” — Today’s Health, novembre 1969.

Un atelier de construction

Tout d’abord la rate est un atelier de construction. Avant même le troisième mois du développement du fœtus, la rate commence à fabriquer des globules rouges et des globules blancs. Cependant, après la naissance, la rate d’un bébé ne produit que les globules blancs appelés lymphocytes. Son rendement est prodigieux, car on dit que le sang est 60 fois plus riche en globules blancs quand il quitte cet organe que lorsqu’il y entre.

La rate fabrique également des anticorps, petites particules dans le sang qui confèrent à l’organisme l’immunité contre la maladie. Elle produit aussi une substance qui aide le corps à combattre les effets de la radioactivité. En vérité, les substances fabriquées par la rate sont d’une grande valeur pour l’organisme.

Un filtre

La rate joue également le rôle de filtre. Elle partage avec le foie la tâche consistant à éliminer du sang ses déchets : organismes nuisibles, globules rouges et plaquettes usés. Elle est pourvue d’une grande artère qui semble hors de proportion avec son propre volume. Cette artère lui est indispensable toutefois, car tout le sang du corps, environ cinq ou six litres, passe par la rate toutes les quatre-vingt-dix minutes.

L’élimination des impuretés du sang est assurée en grande partie par les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins de la rate. Les savants ignorent toutefois comment ce filtrage s’effectue au juste. L’un d’eux écrivit : “Nous ne savons pas encore quelle est la faculté inhérente à ces cellules qui les rend si sensibles. C’est comme si un homme, un inspecteur d’usine par exemple, examinait un article pour en déceler les défauts.”

Une usine de traitement des déchets et de récupération

Il ne suffit pas toutefois d’éliminer les déchets du sang ; il faut encore en débarrasser l’organisme. Cette tâche incombe à d’autres cellules de la rate. La durée moyenne de la vie des globules rouges du sang est de 127 jours. Pour approvisionner le sang en ces globules, la moelle osseuse rouge doit en produire deux millions et demi chaque seconde du jour et de la nuit. Il s’ensuit que, pour maintenir le sang en bon état, il faut le débarrasser chaque seconde de la même quantité de cellules mortes. On a dit avec raison que la rate et le foie nous fournissent “un exemple excellent d’équilibre dynamique”. On a également appelé la rate “le cimetière des globules rouges”. Les cellules de la rate qui détruisent les globules rouges morts sont appelées macrophages ou “grands mangeurs”. Celles qui s’attaquent aux organismes nuisibles sont dénommées phagocytes ou “mangeurs de cellules”. À la fin d’une maladie infectieuse, les phagocytes sont gorgés des micro-organismes qui ont provoqué la maladie.

Tout en débarrassant le sang des globules rouges morts, la rate récupère le fer contenu dans ces globules. Dès que les macrophages sont remplis de fer, ils voyagent jusqu’à la moelle osseuse rouge et y déposent cette substance qui sera alors réemployée. La rate ne gaspille rien. On dit que ses cellules sont plus efficaces que celles du foie. Le foie accomplit toutefois un plus grand travail étant donné qu’il possède un nombre bien plus élevé de cellules.

Un réservoir

La rate est également un réservoir. Aussi réduit que soit son volume en temps normal, elle peut se dilater de façon à contenir un litre de sang. Lorsque nous nous livrons à un exercice physique violent, la rate se contracte afin d’envoyer un supplément de sang vers les muscles. De même, lors d’une hémorragie, la rate compense immédiatement la perte de sang dans la mesure du possible en déversant presque tout son propre sang dans les vaisseaux sanguins. Quand un habitant de la plaine ou de la vallée monte à une altitude élevée, la rate enrichit aussitôt le sang en globules rouges, afin de compenser la rareté de l’oxygène. Après un certain temps, la moelle osseuse et le cœur s’adaptent à l’altitude et cette mesure d’urgence n’est plus nécessaire.

Jadis, la rate a souvent été associée aux émotions, d’où les locutions familières comme “dilater la rate”, ou “décharger sa rate”. Il semble que ces expressions ne soient pas dénuées de fondement, car on a découvert que lorsque l’homme ou l’animal est en proie à la crainte ou à la colère, la rate se contracte aussitôt et déverse dans les vaisseaux sanguins une quantité supplémentaire de sang, afin de fortifier le corps en vue de toute éventualité. Des expériences ont révélé que la rate d’un chien qui a l’habitude de chasser les chats se contracte et déverse son contenu dans le sang dès que l’animal sent un chiffon qui a été en contact avec un chat ou dès qu’il entend un miaulement.

Les affections de la rate

Il y a près de 40 ans, un chirurgien fit l’exérèse de la rate chez un malade souffrant d’anémie hémolytique. Cette opération a donné, semble-​t-​il, de bons résultats. Elle provoqua aussi une étude plus approfondie de la rate et mit à la mode, du moins provisoirement, la splénectomie. À l’heure actuelle toutefois, on recourt beaucoup moins à cette intervention. En effet, on a découvert que de telles anémies sont dues généralement à la production de globules rouges défectueux.

Cependant, les médecins recommandent encore l’ablation de la rate dans certaines circonstances, particulièrement lorsqu’elle devient hypertrophiée, comme dans le cas d’un malade chez qui, au lieu d’avoir un poids de 180 grammes, elle pesait 9 kilos : 50 fois plus ! C’était comme si une femme portait un énorme enfant dans son ventre ! Un tel cas est rare toutefois. Les tumeurs de la rate se rencontrent si rarement qu’on l’appelle souvent l’organe anticancéreux.

Aujourd’hui, la plupart des splénectomies sont pratiquées dans le cas d’accidents graves, de voiture ou de ski par exemple. Lors de la rupture de la capsule, le sang que renferme la rate se déverse dans l’abdomen. Une opération est alors nécessaire en général pour sauver le malade. Dans d’autres cas c’est la pulpe même de la rate qui est endommagée, mais le résultat est analogue, car cet organe se remplit de sang et la capsule finit par se rompre, provoquant une hémorragie interne et mettant la vie du malade en danger. Dans des cas de choc, lorsque le sang semble se retirer des vaisseaux et que le malade, d’une pâleur mortelle, perd connaissance, la rate est gonflée de sang.

En vérité, la rate a de nombreuses fonctions utiles, bien que l’organisme puisse vivre sans elle. Elle est effectivement un atelier de construction, un filtre, une usine de traitement des déchets et de récupération, et un réservoir. Tous ces rôles témoignent de la sagesse du Créateur et confirment la véracité de ces paroles du psalmiste : “Je suis une créature si merveilleuse.” — Ps. 139:14.

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