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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/8 p. 25-27

Le mariage à la mode de Hong-Kong

De notre correspondant à Hong-Kong

UN MARIAGE à Hong-Kong comporte beaucoup de coutumes chinoises, qui varient toutefois suivant la province de la Chine dont les familles sont originaires. De plus, l’influence occidentale a apporté certaines modifications au mariage traditionnel. C’est pourquoi les cérémonies diffèrent quelque peu et il n’existe pas de norme bien définie pour la célébration d’un mariage. Certaines coutumes courantes ici paraîtront sans doute étranges à des personnes habitant d’autres régions du globe.

Pendant des siècles, la coutume chinoise voulait que les parents du jeune homme se mettent en rapport avec ceux de la jeune fille au moyen d’un intermédiaire, cela avant même que les jeunes gens ne fassent connaissance. Aujourd’hui cependant, beaucoup de jeunes Chinois et Chinoises se courtisent de la même manière que les Occidentaux. Certains commencent à sortir ensemble avant d’avoir 20 ans, bien que la plupart d’entre eux se marient entre 24 et 30 ans.

Le choix du jour

Lorsque des jeunes gens qui se fréquentent décident de se marier, en général le fiancé en parle aux parents de sa fiancée. Parfois les parents du jeune homme ou, plus rarement, un intermédiaire connu des deux familles, fait la demande à la place du fiancé. Lors de cet entretien les deux parties discutent des détails de la cérémonie, du prix à verser pour l’épouse et d’autres questions pertinentes. Ce sont surtout les parents de la fiancée qui ont voix au chapitre.

Pour fixer la date du mariage, les parents prennent souvent l’avis d’un diseur de bonne aventure qui choisit un jour “propice”. Ou encore ils déterminent ce jour en consultant l’almanach chinois. Cet almanach est essentiellement un livre d’astrologie indiquant en regard de chaque jour de l’année ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire ce jour-​là. À Hong-Kong, les adeptes des religions “chrétiennes”, tout comme les non-chrétiens, attachent beaucoup d’importance à la “chance”. Pour se l’assurer, ils exploitent donc toutes les possibilités.

L’année lunaire chinoise 1969-​1970, l’“année de la poule”, a été considérée comme une année “propice” pour le mariage parce qu’elle comportait deux fêtes au printemps. C’est pourquoi de nombreux couples ont choisi cette année-​là pour célébrer leur union. Par contre, l’année lunaire 1970-​1971, l’“année du chien”, est considérée comme une très mauvaise année pour le mariage, car elle ne comporte aucune fête au printemps.

Évidemment, les témoins chrétiens de Jéhovah savent que la Bible interdit strictement tout ce qui touche de loin ou de près à l’astrologie, à la divination ou aux dieux de la “Chance” ou du “Destin”. (Deut. 18:10-12 ; És. 65:11, 12, New World Translation.) C’est pourquoi ces témoins choisissent tout simplement pour leur mariage une date qui convient à eux-​mêmes et à leurs parents et amis. Plutôt que de compter sur un quelconque dieu de la Chance, ils se tournent vers leur Créateur, Jéhovah Dieu, sachant que c’est sa bénédiction qui leur assurera un avenir heureux.

Le prix de l’épouse

Dès que le jour des noces est fixé on entreprend les négociations concernant la somme à verser par le fiancé. Les chrétiens ne s’opposent pas à cette coutume, car certains serviteurs de Dieu des temps bibliques donnaient une somme d’argent ou quelque autre chose de valeur pour leur femme. Selon la coutume chinoise, si la fiancée est l’aînée des filles, le prix sera plus élevé que si elle est la quatrième fille, par exemple.

Le prix est généralement une somme versée directement aux parents de la fiancée ou destinée à payer le repas de noces au restaurant. Les parents de la fiancée fixent d’habitude le nombre de tables à retenir ainsi que le menu. Ils diront probablement que celui-ci doit comprendre des champignons, des haliotides et du poulet.

Au repas de noces les tables comportent 12 couverts, et les parents de la fiancée exigeront peut-être que l’on retienne 20 tables ou davantage, au prix de 200 à 400 francs français par table, suivant le menu et le restaurant choisis. Cependant, ces tables sont uniquement pour les parents et amis de la fiancée. Il faut parfois en compter autant pour les invités du fiancé.

Et pourtant, ce n’est là qu’une partie du prix à payer. La famille de la fiancée demandera probablement aussi qu’on lui envoie, un jour “propice” avant le mariage, une certaine quantité de gâteaux de noces, qui sera répartie entre ses parents et amis.

Les parents de la fiancée demanderont également qu’on leur envoie, le troisième jour après le mariage, un ou plusieurs porcs entiers rôtis. Jadis, en Chine, le mari qui envoyait ce porc le troisième jour après le mariage, reconnaissait par là qu’il avait trouvé sa femme vierge. De nos jours on ne se conforme pas toujours à cette coutume, et dans un monde où les mœurs sont de plus en plus relâchées, l’envoi de ce présent n’indique pas nécessairement que la mariée était vierge. Aujourd’hui, on envoie souvent le porc le lendemain du mariage ou bien il est servi au repas de noces.

Ces diverses exigences n’étonnent pas le fiancé. Il s’y attend, mais il n’y accède pas trop facilement. Des marchandages ont lieu concernant le nombre de tables, par exemple, la quantité de gâteaux ou le porc rôti. Si les familles se servent d’un intermédiaire, c’est lui qui s’occupe de ces marchandages.

Tout finit généralement par s’arranger à l’amiable. Il arrive parfois pourtant que l’on n’arrive pas à s’entendre et que les fiançailles soient rompues, ou encore que les deux familles organisent un banquet chacune de son côté. Il est normal que les parents du fiancé s’intéressent aux frais qu’entraînera son mariage, car ils doivent souvent l’aider à y faire face. Parfois ils prennent tous les frais à leur charge avec l’idée qu’ainsi leurs enfants se sentiront obligés de prendre soin d’eux pendant leurs vieux jours.

Si le fiancé observe strictement toutes les traditions, il habillera probablement tous les membres de la famille de sa fiancée. Il paiera aussi la robe de mariage qui est souvent blanche, à la mode occidentale. Parfois la mariée change de toilette plusieurs fois le jour des noces. L’une de ses toilettes est le Kwa Kwan chinois. Cet ensemble traditionnel, qui consiste en une longue jupe et une sorte de tunique, peut coûter de 100 à 6 000 francs français. C’est pourquoi la plupart des mariées le louent pour la journée au prix de 80 à 650 francs français.

“Les parents de la fiancée n’ont-​ils donc aucun frais ?”, demanderez-​vous peut-être. Si, car après les marchandages concernant les noces, on débat généralement la question de savoir ce que les parents de la fiancée offriront aux nouveaux mariés. Souvent ils achètent du mobilier pour leur foyer, à l’exception du lit nuptial que seul le fiancé a le droit d’acheter. Si la famille de la fiancée est aisée, elle paiera peut-être le loyer d’un appartement pour un an ou même indéfiniment.

Le jour des noces

Le jour des noces arrive enfin. Le jeune homme se rend au domicile de sa fiancée pour aller la chercher. Lorsqu’il y arrive, les parents et amis de celle-ci ne le laissent pas entrer jusqu’à ce qu’il ait versé une somme d’argent censée “porter chance”. Cet argent, enveloppé dans du papier rouge, est remis à la personne qui ouvre la porte ou partagé entre tous les gens se trouvant dans la maison. Ce n’est qu’après qu’il l’a donné que le jeune homme peut recevoir sa fiancée. Les vrais chrétiens ne se conforment pas à de telles coutumes destinées à “porter chance” ; ils ont soin d’expliquer d’avance aux invités leur position à ce sujet.

Les fiancés et leurs invités se rendent ensuite au bureau de l’état civil. À Hong-Kong, pour se marier légalement, il faut passer par ce bureau ou par l’une des quelques grandes Églises autorisées à célébrer les mariages. Le couple doit introduire une demande longtemps à l’avance pour que la cérémonie soit célébrée au jour et à l’heure prévus. Ici les mariées n’arrivent jamais en retard, autrement elles perdent leur tour !

Les témoins chrétiens de Jéhovah se conforment volontiers à la législation sur le mariage, car ils savent que seules les unions inscrites sur les registres de l’état civil sont approuvées par Dieu. En outre, ils prennent d’habitude des dispositions pour qu’un discours biblique sur le mariage et ses responsabilités soit prononcé par un ministre chrétien. Ce discours a lieu soit lors de la célébration du mariage civil, soit avant le repas de noces.

Parfois des couples qui désirent se marier un jour “propice” apprennent qu’ils ont fait leur demande trop tard pour que le mariage civil soit célébré le jour voulu. Ils se marient donc selon la coutume traditionnelle chinoise et se mettent en ménage avant de faire enregistrer leur union. Puisque ces couples ne sont pas légalement mariés, cette façon de faire n’est pas biblique.

Après la cérémonie, la coutume chinoise veut que la mariée rentre chez elle vêtue du Kwa Kwan et qu’elle se prosterne devant l’autel des dieux de la cuisine, du ciel et de la terre, ou de toute autre divinité adorée par la famille. Ensuite, elle doit se prosterner devant les ancêtres défunts représentés par un autel ou par une plaque ou des images sur le mur. Enfin, elle se prosterne devant les membres de la famille et leur sert le thé en grande cérémonie. Évidemment, les adorateurs du Dieu de la Bible ne pratiquent pas cette coutume condamnée par la Parole de Dieu comme de l’idolâtrie. — Ex. 20:3-5.

Le repas de noces

Le repas de noces, qui consiste en dix services au moins, a lieu généralement très tard le soir. Les parents et amis le préfèrent ainsi, car cela leur permet de se rendre au restaurant tôt dans l’après-midi et de se livrer à des jeux d’argent jusqu’à l’heure du repas, qui commence généralement vers 22 heures. Les couples chrétiens ne tolèrent pas ce genre de jeux à leurs noces étant donné que la Bible condamne cette forme de divertissement.

Les mariés reçoivent en général des dons d’argent et d’autres cadeaux avant, pendant et après le mariage. Cet argent les aide à couvrir les frais, car, comme nous avons pu le constater, ceux-ci sont élevés. Souvent les jeunes mariés arrivent tout juste à régler les factures ou se trouvent même endettés. Certains couples, pour payer leur mariage, doivent annuler leur voyage de noces à l’étranger et d’autres projets.

Les chrétiens, tout en ne s’opposant pas aux coutumes qui ne sont pas désapprouvées par Dieu, s’efforcent de faire preuve de jugement afin de ne pas contracter des dettes qui entraveraient leur service pour Dieu. Leur mariage — à la mode de Hong-Kong — est donc un événement heureux et mémorable, comme il se doit.

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