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  • g79 22/12 p. 3-5
  • Qu’est-ce que les droits de l’homme?

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  • Qu’est-ce que les droits de l’homme?
  • Réveillez-vous ! 1979
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Réveillez-vous ! 1979
g79 22/12 p. 3-5

Qu’est-​ce que les droits de l’homme?

“DANS le monde entier, aussi bien chez les nations libres que dans les États totalitaires, se manifeste le souci des libertés humaines et des droits de l’homme.” Tel était l’avis exprimé par un haut fonctionnaire du Bureau américain des droits de l’homme et des affaires humanitaires.

Il est de fait que l’on parle beaucoup des droits de l’homme aujourd’hui. Lors d’une conférence récente qui rassemblait des juristes venus de 140 pays, on put entendre cette proclamation: “Le respect des droits de l’homme fait partie des sécurités essentielles et constitue la clé de la réalisation de l’ultime mission des hommes: la création d’un monde de paix où la justice et l’égalité seront assurées à tous.” Ensuite, ces juristes invitaient les chefs d’État à “respecter la dignité de l’homme (...) en mettant un terme à toute privation et à toute violation des droits fondamentaux de l’homme dans les nations qui étaient placées sous leur autorité”.

Pendant que l’on discute des droits de l’homme à un échelon international élevé, des particuliers et divers groupements font dans le même temps campagne pour ce qu’ils considèrent comme leurs droits. C’est ainsi que l’on voit des personnes âgées réclamer le “droit de travailler” et que d’autres revendiquent “l’égalité des droits pour les femmes”; les mouvements contre l’avortement mènent une campagne pour “le droit à la vie” des enfants qui ne sont pas encore nés. On entend même parler de gens arrivés au stade terminal de leur maladie réclamer “le droit de mourir”, et des homosexuels exiger ce qu’ils appellent “leurs droits”.

Il est possible qu’inondé par toute cette publicité accordée à ces prétendus droits, vous vous soyez posé les questions suivantes: Que sont au juste ces “droits de l’homme”? Pourquoi les appelle-​t-​on ainsi? Qui décide de ce qui constitue un “droit de l’homme” et de ce qui n’en est pas un? Ces droits seront-​ils un jour réellement garantis?

Qu’est-​ce que les droits de l’homme?

L’Encyclopédie britannique les définit comme des “droits censément dévolus à chacun par la loi naturelle, du simple fait qu’il est un être humain”. En d’autres termes, chacun d’entre nous est en droit de bénéficier de certaines garanties et de certaines libertés pour la simple raison que nous sommes des êtres humains.

On a souvent débattu de la raison pour laquelle on devrait jouir de tels droits. Certains pensent que ceux-ci ne sont qu’une tradition. D’autres les jugent “naturels”, inhérents à la condition humaine. Au moins un philosophe a soutenu que les droits naturels de l’homme découlaient des commandements de Dieu. Par exemple, Dieu interdit à l’homme de tuer son prochain, donc tout homme possède le droit de ne pas être assassiné.

L’une des descriptions les plus complètes de ce que l’on considère comme les droits de l’homme figure dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, déclaration adoptée en 1948 par les Nations unies. Après avoir mentionné le droit de chacun à la vie, à la liberté, à la sûreté de sa personne, ce document poursuit par l’affranchissement de l’esclavage, de la torture et des châtiments dégradants; il garantit également l’égalité de chacun devant la loi, la protection des individus contre les immixtions dans leur vie privée, la liberté de pensée, de conscience et de religion, et enfin le droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et celui des siens. Encore ne s’agit-​il là que de quelques-uns des droits proclamés dans le document précité.

Les droits de l’homme et l’État

Certains des problèmes qui surgissent dans l’esprit à mesure que l’on parcourt cette liste révèlent que les droits de l’homme ne constituent pas une question simple. Par exemple, la plupart des gens seraient dans l’impossibilité de jouir de tous ces droits s’ils n’étaient garantis par une autorité élevée, telle qu’un gouvernement central doté des pouvoirs appropriés.

Dans l’Histoire, chaque fois qu’un tel gouvernement central puissant et bienveillant a fait défaut, les faibles ont toujours été les victimes des forts, conformément à cette réflexion émise un jour par le philosophe néerlandais Spinoza: “Chacun a autant de droits qu’il possède de pouvoirs.” Il faut un État à la fois fort et bienveillant pour établir le cadre pacifique et respectueux des lois dans lequel chacun peut avoir raisonnablement l’occasion de jouir de certains des droits mentionnés dans la Déclaration universelle.

Il paraît que plus de 70 pays possèdent actuellement des documents qui énumèrent les droits garantis à leurs citoyens. Cela signifie-​t-​il pour autant que c’est là le type de gouvernement qui est le plus répandu sur la planète? Un haut fonctionnaire d’État a fait dernièrement cette remarque: “Les chartes sur les droits, les déclarations des droits de l’homme et autres constitutions ou statuts ne sont le plus souvent que des déclarations d’intentions et non la description de la réalité observable dans les faits.” Autrement dit, ces documents énoncent le plus souvent l’idéal théorique poursuivi par les hommes politiques, alors que ce qui se passe en réalité dans leur pays est tout à fait différent.

Les droits de l’homme dans le cadre de la société

Un autre aspect à retenir est qu’il est impossible de s’intéresser à ses propres droits au point de négliger ceux d’autrui. Par exemple, la Déclaration universelle proclame la liberté d’opinion et d’expression. Mais que devient celle-ci lorsque quelqu’un utilise ce droit pour calomnier une autre personne? Il empiète alors sur les droits de cette dernière.

Citons également une pratique religieuse de l’Inde connue sous le nom de satí et qui consiste à brûler vive une veuve sur le bûcher funéraire de son mari. Les coutumes matrimoniales jadis en vigueur là-bas faisaient que cette veuve pouvait très bien n’être qu’une fillette de 10 ans. Pourtant, interdire une telle pratique revenait à empiéter sur la liberté religieuse. Les Indiennes condamnées tôt ou tard au veuvage ont sans nul doute été soulagées d’apprendre l’interdiction du satí. Néanmoins, ce problème révèle la difficulté de trouver l’équilibre entre les droits de chaque groupement. Là encore, il faut une autorité ou un gouvernement qui puisse décréter quand cet équilibre est atteint.

Il n’est pas jusqu’aux conditions sociales qui n’interviennent elles aussi dans la question des droits de l’homme. Jose Leviste, homme politique philippin, a émis l’opinion suivante: “La Déclaration universelle accorde à peu près autant d’importance [au droit de recevoir une nourriture appropriée] qu’au droit au secret de la correspondance. Or, le fait est que la plupart des gens qui ont des problèmes de correspondance ne rencontrent aucune difficulté pour s’alimenter, alors que les millions de gens (...) qui se couchent tous les soirs le ventre vide n’ont probablement personne qui touche à leur courrier, si tant est qu’ils en reçoivent. Ce paradoxe ne fait que souligner que tous les droits ne revêtent pas toujours sur-le-champ le même sens pour tout le monde.”

Ainsi, la question des droits de l’homme s’avère complexe. Cependant, le public sent bien qu’il a des droits, et, à mesure que le niveau de vie des gens s’élève, ceux-ci revendiquent de plus en plus leurs droits. Beaucoup partagent l’avis de Keith Suter, président de la Commission australienne des Nations unies pour les droits de l’homme, qui a dit: “Le temps est venu pour que s’impose l’idée de faire respecter les droits de l’homme. Ce n’est pas demain que cette idée va disparaître.”

Mais est-​ce bien si sûr? Les droits de l’homme seront-​ils un jour sérieusement garantis dans le présent ordre de choses? Il serait instructif d’effectuer un bref retour en arrière dans l’Histoire pour examiner ce qu’il en fut des droits de l’homme au fil des siècles.

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