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Réveillez-vous ! 1984
g84 8/6 p. 12-15

Les jeunes s’interrogent...

Les notes: Est-​ce si important?

CERTAINS sentent leur pouls s’emballer comme un moteur de voiture de course. D’autres parviennent à se dominer afin de se donner au moins l’apparence du calme. Mais, qu’ils soient au bord de la panique ou qu’ils prennent un air insouciant, tous les élèves doivent affronter le jour du jugement, celui durant lequel on rend les bulletins scolaires.

Pourquoi sont-​ils aussi inquiets? Nombre de jeunes se sentent coincés entre leurs parents (“Si tu ne réussis pas en maths, pas de télé pendant un mois!”) et les professeurs (“Il faut que votre moyenne remonte si vous voulez réussir votre examen.”). Il n’est donc pas surprenant que, lorsqu’on demanda à des élèves de l’école primaire ce qui les préoccupait le plus, 51 pour cent d’entre eux répondirent: “Les notes.”

Il est intéressant de savoir que des éducateurs affirment que les notes favorisent l’esprit de compétition, engendrent de pénibles tensions et détruisent même tout le plaisir que l’on peut avoir à apprendre. Pas étonnant donc que les élèves n’apprécient pas souvent les notes. Un lycéen est allé jusqu’à exprimer l’opinion suivante: “Il ne devrait pas y avoir de mauvaise note. Si quelqu’un travaille sur un sujet difficile et obtient à peine la moyenne, il en sait toujours plus qu’au début où il ne savait rien du tout.”

C’est pourquoi vous vous demandez sans doute si cela vaut la peine de se donner autant de mal pour obtenir de bonnes notes. Écrire des dissertations si longues que vous en avez des crampes dans le bras, lire péniblement des ouvrages ennuyeux, apprendre par cœur des listes interminables, préparer les examens de fin d’année dans la précipitation: ‘À quoi ça sert? Les notes ont-​elles vraiment de la valeur?’, voilà les questions que vous vous posez peut-être.

Les notes dans leur contexte

L’école, que vous l’aimiez ou la détestiez, répond à un besoin vital. Barbara Mayer, qui est professeur dans un lycée, déclara: “Son but est de donner à chacun autant de connaissances intellectuelles et techniques que possible, afin de permettre à tous de jouir d’une vie agréable, intéressante et réussie.” Généralement, il suffit de suivre les cours de l’enseignement secondaire pour atteindre ce but. Comment juge-​t-​on que vous avez absorbé cette connaissance ou maîtrisé ces techniques? C’est souvent grâce aux notes que vous avez obtenues à l’école. ‘C’est injuste!’, protesterez-​vous peut-être. Pourtant, c’est une des dures réalités de l’existence. Par exemple, dans un article récent (paru dans le Wall Street Journal), on conseillait aux employeurs d’“étudier soigneusement les dossiers scolaires” des candidats à un poste. Plus loin, on pouvait y lire: “C’est le meilleur baromètre. Il vous permettra de savoir à l’avance s’ils seront assidus, quelles seront leurs habitudes de travail et les traits distinctifs de leur personnalité.”

Il existe donc des raisons pratiques pour lesquelles vous devez faire des efforts pour obtenir de bonnes notes. Salomon écrivit: “L’argent sert à la protection.” (Ecclésiaste 7:12). Si vous ne connaissez pas à fond les matières fondamentales enseignées à l’école, il vous sera bien difficile de gagner de l’argent — ne parlons même pas de l’économiser ou de le dépenser sagement. De plus, dans un sondage effectué dernièrement, des jeunes déclarèrent qu’ils préféraient un travail intéressant à un emploi grassement payé qui leur assurerait une haute position sociale ou le prestige. Eh bien, le fait de posséder parfaitement les matières fondamentales élargit souvent l’éventail des postes que vous seriez susceptible d’occuper. Un spécialiste de l’emploi, Bernard Anderson, affirma récemment: “Quand il s’agit de jeunes, nous devons tout simplement remettre beaucoup plus l’accent sur les connaissances fondamentales: savoir s’exprimer, calculer et ainsi de suite.” Puisque en raison de l’évolution des techniques modernes les employés doivent se recycler périodiquement, il ajouta que l’“on donnera beaucoup de valeur aux personnes qui ont des capacités leur permettant facilement de recevoir de nouvelles formations, celles qui ont donc d’excellentes connaissances de base”.

Cependant, le sage roi Salomon montra que la vie a un but bien plus important que de savoir garder un emploi. Il écrivit: “Conclusion de la chose, tout ayant été entendu: Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme.” (Ecclésiaste 12:13). Savoir bien lire et s’exprimer clairement sont de précieux atouts pour l’adolescent qui veut ‘servir Dieu et garder ses commandements’. Ainsi, l’apôtre Paul conseilla au jeune Timothée de ‘continuer à s’appliquer à la lecture publique’, afin de devenir un enseignant plus efficace dans la congrégation (I Timothée 4:13). Quant aux apôtres Pierre et Jean, bien qu’ils aient été considérés comme “non lettrés et ordinaires”, parce qu’ils n’avaient pas assisté aux cours de l’enseignement supérieur, ils ont néanmoins été capables d’écrire des parties de la Bible avec le plus grand talent. — Actes 4:13.

Les notes et les résultats des tests vous aident-​ils véritablement à acquérir ces talents? Bien sûr. En effet, Jésus Christ lui-​même posait souvent des questions à ses disciples pour savoir ce qu’ils avaient compris de son enseignement (Luc 9:18). De nos jours, les professeurs ont des difficultés à connaître leurs élèves personnellement, car les classes sont souvent trop chargées. Aussi les interrogations et les notes leur permettent-​elles d’adapter leurs cours aux besoins individuels de chaque enfant. Vous, en tant qu’élève, vous en profitez tout naturellement.

Un ouvrage (Measurement and Evaluation in the Schools) va plus loin en disant: “Lorsque les tests sont élaborés avec soin et reflètent l’instruction donnée en classe, ils augmentent le savoir de l’élève en l’aidant à développer des habitudes de travail et en dirigeant son énergie intellectuelle vers les objectifs pédagogiques recherchés. Les résultats des tests révèlent les points forts et faibles de chaque élève et le motivent de sorte qu’il continue à étudier.” Qui plus est, vos notes donnent à vos parents une idée de ce que vous faites à l’école, que ce soit excellent ou exécrable.

Néanmoins, il est important que vous acquériez un point de vue équilibré sur les notes, sinon vous risquez de connaître des difficultés.

‘Le test portera-​t-​il là-dessus?’

Un lycéen nommé Stéphane se lamenta en ces termes: “J’ai l’impression de travailler à la chaîne. On ne cesse de m’enfourner des petits bouts de connaissances préfabriquées et je n’ai pas le temps de digérer quoi que ce soit.” En effet, quand on s’inquiète trop à propos des notes, on peut trouver que l’école ressemble plus à une usine qu’à un endroit stimulant où l’on s’instruit.

Il arrive même que l’obsession des notes crée des tensions entre les élèves. Dans certains pays, par exemple, on place les élèves dans des classes différentes selon leur niveau. Cependant, peu de jeunes désirent franchement être mis dans une classe de niveau “faible” ou “médiocre”. En conséquence, les notes font l’objet d’une compétition serrée, surtout quand on fait croire aux élèves qu’ils doivent passer par l’enseignement supérieur pour être heureux. Les auteurs d’un manuel traitant de l’adolescence ont constaté que “l’entrée à l’université étant difficile dans la plupart des régions”, les élèves sont “désorientés par l’esprit de compétition qui met plus l’accent sur les notes et le rang dans la classe que sur les connaissances”. La situation au Japon (où l’on accorde énormément d’importance à l’université) illustre à quel point l’enseignement peut devenir compétitif. Là-bas, il faut même passer des tests pour entrer à la maternelle.

Certains élèves réagissent en n’apprenant que pour les examens et non pas pour s’instruire. Le docteur William Glasser déclara: “À l’école, les enfants apprennent de bonne heure à se demander ce qu’il va y avoir à l’interrogation et (...) ils n’étudient que cela.” Dans son livre L’enfance stressée (angl.), Mary Susan Miller, professeur expérimentée, a raconté qu’elle se souvient de cas de ce genre. Elle a écrit: “J’ai eu (...) des élèves qui chicanaient immanquablement sur les + et les − placés à côté des notes et recomptaient les points qu’ils avaient obtenus lors de l’interrogation pour protester contre la note que je leur avais mise. C’était un jeu dont le but était de réussir et non pas d’apprendre. C’étaient ces élèves qui interrompaient invariablement une discussion en classe, aussi passionnante soit-​elle, pour demander: ‘Est-​ce qu’il faut savoir cela pour l’interrogation?’”

Alors, pourquoi vous laisseriez-​vous prendre par “l’esprit de compétition”? Salomon donna cet avertissement: “Et moi, j’ai vu tout le dur travail et toute l’habileté dans le travail: que c’est l’acte de rivalité de l’un contre l’autre; cela aussi est vanité et poursuite du vent.” (Ecclésiaste 4:4). Il montre donc que la compétition acharnée, que ce soit pour des richesses matérielles ou l’approbation des milieux intellectuels, ne mérite pas qu’on y accorde de l’importance. Les jeunes qui craignent Dieu reconnaissent qu’il est nécessaire de s’appliquer à l’école, mais ils savent aussi qu’ils obtiendront le bonheur s’ils mettent leurs intérêts spirituels à la première place et font confiance à Dieu pour ce qui est de leurs besoins matériels. — Matthieu 6:33.

Il est donc exact que les notes créent des tensions et des difficultés. Barbara Mayer, dans son livre Guide pour survivre au lycée (angl.), fit l’observation suivante: “Pourtant, le problème avec les notes au lycée vient de la grande importance qu’elles en sont venues à prendre.” Néanmoins, si les notes sont capitales, elles ne sont pas tout. Prenez les notes pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire, au mieux, une manière pratique de mesurer vos progrès scolaires. Louis, un lycéen, exprima cette idée en ces termes: “J’aime obtenir de bonnes notes, mais ce n’est pas mon but principal dans la vie.”

(Un de nos prochains numéros poursuivra cette discussion sur les notes.)

[Illustration, page 13]

Les bonnes notes valent-​elles les heures qu’il faut passer à étudier pour les obtenir?

[Illustration, page 14]

Les employeurs recherchent des jeunes qui connaissent à fond les matières fondamentales enseignées à l’école.

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