Ayez des ‘ paroles qui soient bonnes pour bâtir ’

1-3. a) Quel est l’un des dons que Jéhovah nous a faits, et comment pourrions-​nous mal l’utiliser ? b) Pour nous garder dans l’amour de Dieu, comment devons-​nous utiliser le don du langage ?

QU’EST-​CE que vous ressentiriez si, après avoir fait un cadeau à quelqu’un que vous aimez, vous appreniez qu’il l’a volontairement mal utilisé ? Imaginons que vous lui ayez offert une voiture, pour découvrir plus tard qu’il a roulé imprudemment et qu’il a blessé d’autres personnes. Ne seriez-​vous pas profondément déçu ?

² La faculté de communiquer par le langage est un don de Jéhovah, Celui de qui vient “ tout beau don et tout présent parfait ”. (Jacques 1:17.) Ce don, qui distingue la famille humaine du monde animal, nous permet d’exprimer à autrui non seulement nos points de vue, mais aussi nos sentiments. Cependant, tout comme une voiture, le don du langage peut être mal utilisé. Imaginez à quel point Jéhovah doit être déçu quand des humains se servent du langage imprudemment et font souffrir d’autres personnes !

³ Pour nous garder dans l’amour de Dieu, nous devons utiliser le don du langage de la manière qui a été prévue par le Créateur. Jéhovah nous fait savoir clairement quel genre de paroles lui font plaisir. La Bible dit : “ Qu’aucune parole pourrie ne sorte de votre bouche, mais quelque parole qui soit bonne pour bâtir quand il en est besoin, pour qu’elle communique à ceux qui l’entendent ce qui est favorable. ” (Éphésiens 4:29). Nous allons à présent examiner pourquoi il nous faut surveiller nos paroles, de quel genre de paroles nous devons nous abstenir, et comment nous pouvons avoir des ‘ paroles qui soient bonnes pour bâtir ’.

4, 5. Comment des proverbes bibliques décrivent-​ils le pouvoir des mots ?

⁴ La première raison que nous ayons de surveiller nos paroles — et cette raison est importante — est que les mots ont un pouvoir. On lit en Proverbes 15:4 : “ Le calme de la langue est un arbre de vie, mais la falsification en elle signifie effondrement dans l’esprita. ” De même que l’eau redonne vie à un arbre desséché, une parole calme dite par une langue apaisante peut redonner le moral à celui qui l’entend. À l’inverse, les propos tortueux d’une langue méchante peuvent démoraliser autrui. Indéniablement, les mots que nous prononçons ont le pouvoir de blesser ou de guérir. — Proverbes 18:21.

⁵ Un autre proverbe décrit le pouvoir des mots en termes saisissants : “ Il existe tel homme qui parle inconsidérément comme avec des coups d’épée. ” (Proverbes 12:18). Des paroles brusques et inconsidérées peuvent provoquer des blessures affectives profondes et briser des relations. D’ailleurs, n’avez-​vous jamais eu le cœur transpercé par le coup d’épée d’une parole déplacée ? Mais ce même proverbe parle aussi d’effets favorables : “ La langue des sages est guérison. ” Des mots bien pesés, venant d’une personne qui manifeste la sagesse divine, peuvent apaiser un cœur endolori et rétablir de bonnes relations. Vous souvenez-​vous d’une situation où vous avez ressenti le pouvoir de guérison des mots (Proverbes 16:24) ? Si nous avons conscience que les mots que nous prononçons ont un pouvoir, nous voudrons certainement veiller à utiliser notre langue pour guérir, et non pour blesser.

 6. Pourquoi est-​ce une véritable lutte que de maîtriser notre langue ?

⁶ Avec la meilleure volonté du monde, nous n’arrivons pas à maîtriser parfaitement notre langue. C’est donc la deuxième raison que nous ayons d’être prudents dans nos propos : Le péché et l’imperfection nous portent à faire un mauvais usage de notre langue. Les mots proviennent du cœur ; or, “ l’inclination du cœur de l’homme est mauvaise ”. (Genèse 8:21 ; Luc 6:45.) Tenir notre langue en bride est donc une véritable lutte (Jacques 3:2-4). Bien qu’il nous soit impossible de maîtriser parfaitement notre langue, nous pouvons faire des efforts pour nous améliorer dans ce domaine. De même qu’un nageur qui veut remonter une rivière doit lutter continuellement contre le courant, de même nous devons lutter continuellement contre la tendance pécheresse à tenir des propos inconsidérés.

7, 8. À quel point Jéhovah nous tient-​il pour responsables des propos que nous tenons ?

⁷ La troisième raison que nous ayons de surveiller nos paroles, c’est que Jéhovah nous considère comme responsables des propos que nous tenons. La manière dont nous employons notre langue affecte non seulement nos rapports avec les autres humains, mais aussi nos relations avec Jéhovah. Jacques 1:26 dit : “ Si quelqu’un croit bien pratiquer le culte et que pourtant il ne tienne pas sa langue en bride, mais continue à tromper son propre cœur, le culte de cet homme est futileb. ” Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, notre façon de nous exprimer est indissociable du culte que nous rendons à Dieu. Si notre langue n’est pas tenue en bride, si elle profère sans arrêt des remarques blessantes ou pernicieuses, Dieu pourrait considérer tout ce que nous accomplissons à son service comme étant sans valeur. Cela ne donne-​t-​il pas à réfléchir ? — Jacques 3:8-10.

⁸ Nous avons donc de solides raisons de veiller à bien employer le don du langage. Avant de nous intéresser à différents types de propos constructifs, abordons le genre de paroles qui n’ont absolument pas leur place dans la vie d’un vrai chrétien.

9, 10. a) Quel genre de paroles font partie du langage courant dans le monde actuel ? b) Pourquoi nous faut-​il rejeter le langage obscène ? (Voir aussi la note.)

⁹ Les propos obscènes. Dans le monde actuel, les gros mots, les jurons et autres formes de propos obscènes font partie du langage courant. Beaucoup ponctuent leurs phrases de grossièretés pour accentuer ce qu’ils disent ou pour compenser un vocabulaire très limité. Les humoristes recourent souvent à des propos vulgaires ou indécents pour faire rire. Pourtant, les propos obscènes ne sont pas d’innocents traits d’humour. Il y a quelque 2 000 ans, sous l’inspiration divine, l’apôtre Paul a recommandé aux chrétiens de Colosses de rejeter les “ paroles obscènes ”. (Colossiens 3:8.) Et aux chrétiens d’Éphèse, il a expliqué que les “ plaisanteries obscènes ” font partie des choses qui ne devraient “ même pas [être] mentionnées parmi ” les vrais chrétiens. — Éphésiens 5:3, 4.

¹⁰ Le langage obscène déplaît à Jéhovah. Il déplaît aussi à ceux qui aiment Jéhovah. C’est donc par amour pour Jéhovah que nous rejetons le langage obscène. Dans la liste des “ œuvres de la chair ”, Paul mentionne l’“ impureté ”, mot qui peut aussi s’appliquer à l’impureté dans le langage (Galates 5:19-21). Il s’agit là d’une question très sérieuse. Quelqu’un peut être excommunié si, malgré des conseils répétés, il persiste, sans se repentir, à proférer des paroles qui évoquent ou qui vantent ce qui est foncièrement immoral, dégradant et dépravéc.

11, 12. a) Qu’est-​ce que le bavardage, et comment peut-​il devenir malveillant ? b) Pourquoi les adorateurs de Jéhovah doivent-​ils rejeter les propos diffamatoires ?

¹¹ Le bavardage malveillant, la calomnie. Le bavardage consiste en propos futiles sur les gens et sur leur vie. Tout bavardage est-​il condamnable ? Non, si l’on entend par là une conversation anodine dans laquelle nous échangeons des nouvelles constructives ou utiles, par exemple en signalant qui vient de se faire baptiser ou qui aurait besoin d’un mot d’encouragement. Les chrétiens du I^er siècle s’intéressaient beaucoup au bien-être de leurs compagnons et se communiquaient des nouvelles à propos des uns et des autres (Éphésiens 6:21, 22 ; Colossiens 4:8, 9). Mais le bavardage peut être malveillant s’il déforme les faits ou révèle des informations relevant de la vie privée des gens. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’il peut mener à la calomnie qui, elle, est toujours nuisible. La calomnie est une “ imputation mensongère qui attente à la réputation, à l’honneur [de quelqu’un] ”. Les Pharisiens, par exemple, ont proféré des calomnies proprement odieuses pour essayer de discréditer Jésus (Matthieu 9:32-34 ; 12:22-24). La calomnie provoque souvent des disputes. — Proverbes 26:20.

¹² Aux yeux de Jéhovah, il est grave d’employer le don du langage pour diffamer autrui ou pour provoquer des divisions. Il hait celui qui “ déchaîne des disputes entre frères ”. (Proverbes 6:16-19.) Le mot grec traduit par “ calomniateur ”, à savoir diabolos, est aussi un titre attribué à Satan. Il est le “ Diable ”, celui qui calomnie Dieu avec une malveillance odieuse (Révélation 12:9, 10). Nous voudrons évidemment nous garder de tenir des propos qui feraient ni plus ni moins de nous un diable ! Il n’y a pas de place dans la congrégation pour des propos diffamatoires qui suscitent des “ disputes ” et des “ divisions ”, des œuvres de la chair (Galates 5:19-21). C’est pourquoi, avant de répéter une nouvelle au sujet de quelqu’un, demandez-​vous : ‘ Est-​ce que c’est vrai ? Est-​ce que je ferais preuve de bonté en répétant ce qu’on m’a dit ? Est-​ce qu’il est vraiment nécessaire ou approprié de répéter cette nouvelle ? ’ — 1 Thessaloniciens 4:11.

13, 14. a) Que peuvent ressentir ceux qui sont victimes d’injures ? b) Qu’est-​ce que l’insulte, et pourquoi un insulteur se place-​t-​il dans une situation dangereuse ?

¹³ Les injures. Comme nous l’avons déjà noté précédemment, les mots ont le pouvoir de blesser. Il faut reconnaître qu’en raison de l’imperfection humaine, il nous arrive à tous de dire des choses que nous regrettons ensuite. Toutefois, la Bible nous met en garde contre un genre de paroles qui n’a absolument pas sa place dans un foyer chrétien ou dans la congrégation. Paul a exhorté les chrétiens : “ Que toute amertume malveillante, et fureur, et colère, et cri, et injure, soient enlevés de chez vous. ” (Éphésiens 4:31). D’autres traductions utilisent à la place du mot “ injure ” des expressions comme “ médisance ”, “ outrages ” ou “ remarques blessantes ”. Les injures — qui englobent les termes de mépris ainsi que les critiques acerbes et incessantes — peuvent déposséder quelqu’un de sa dignité et lui donner le sentiment qu’il ne vaut rien. Un enfant est d’un naturel confiant et il est très sensible ; les injures ont sur lui un effet terriblement dévastateur. — Colossiens 3:21.

¹⁴ La Bible condamne de façon catégorique l’insulte, la pratique qui consiste à rabaisser quelqu’un par des remarques désobligeantes, humiliantes ou offensantes. Quelqu’un qui prend l’habitude de tenir de tels propos se place dans une situation dangereuse, car un insulteur peut être ôté de la congrégation s’il ne tient pas compte des efforts répétés qui seraient faits pour l’aider. S’il ne change pas d’attitude, il peut même se voir privé de la vie dans le monde nouveau (1 Corinthiens 5:11-13 ; 6:9, 10). Manifestement, nous ne pouvons pas nous garder dans l’amour de Dieu si nous avons l’habitude de tenir des propos malsains, mensongers ou blessants. Ce sont des paroles qui démolissent.

15. Quel genre de paroles sont ‘ bonnes pour bâtir ’ ?

¹⁵ Comment pouvons-​nous utiliser le don du langage de la manière voulue par Jéhovah ? Rappelons-​nous que la Bible nous exhorte à avoir des paroles qui soient ‘ bonnes pour bâtir ’. (Éphésiens 4:29.) Jéhovah se réjouit quand nous tenons des propos qui bâtissent, qui encouragent et qui fortifient les autres. Mais cela exige de notre part de la réflexion. La Bible ne fournit pas les règles détaillées du bon usage ou une liste des différentes ‘ paroles saines ’ officiellement autorisées (Tite 2:8). Pour avoir des paroles qui soient ‘ bonnes pour bâtir ’, le mieux est de garder à l’esprit ces trois conditions simples, mais essentielles, qui caractérisent des propos constructifs : ils sont sains, exacts et aimables. Ces trois conditions étant définies, abordons quelques exemples précis de propos constructifs. — Voir l’encadré “ Mes propos sont-​ils constructifs ? ”.

16, 17. a) Pourquoi devrions-​nous féliciter autrui ? b) Quelles occasions s’offrent à nous de féliciter quelqu’un dans la congrégation ? dans la famille ?

¹⁶ Des félicitations sincères. Jéhovah et Jésus sont tous deux conscients de l’importance de féliciter et d’exprimer leur approbation (Matthieu 3:17 ; 25:19-23 ; Jean 1:47). Il est tout aussi important pour les chrétiens de prodiguer des félicitations sincères. Pourquoi ? “ Une parole en son temps, oh ! combien elle est bonne ! ” répond Proverbes 15:23. Posez-​vous simplement ces questions : ‘ Qu’est-​ce que je ressens quand quelqu’un me félicite chaleureusement ? Est-​ce que ça ne me fait pas chaud au cœur ? Est-​ce que ce n’est pas encourageant ? ’ C’est indéniable, des félicitations sincères, ça veut dire que quelqu’un remarque ce que vous faites, que quelqu’un se soucie de vous, et que les efforts que vous faites en valent bien la peine. Ces paroles rassurantes vous donnent confiance en vous et vous incitent à redoubler d’efforts. Vous appréciez donc de recevoir des félicitations ; alors, ne devriez-​vous pas vous faire un devoir d’adresser à votre tour des félicitations à autrui ? — Matthieu 7:12.

¹⁷ Prenez l’habitude de remarquer les qualités des autres et ensuite de leur exprimer le bien que vous pensez d’eux. Dans la congrégation, vous entendez quelqu’un présenter un bon exposé, vous remarquez un jeune qui cherche à atteindre des objectifs spirituels, ou l’un de vos compagnons âgés qui assiste fidèlement aux réunions malgré les limites que lui impose sa situation. Des félicitations sincères peuvent toucher le cœur de ces personnes et les affermir spirituellement. Dans la famille, le mari tout comme la femme ont besoin d’entendre leur conjoint les féliciter chaudement et leur dire combien il les apprécie (Proverbes 31:10, 28). Les enfants en particulier ont un besoin énorme de sentir qu’on s’intéresse à eux et qu’on les apprécie. Pour un enfant, être félicité et se sentir apprécié est aussi vital que le soleil et l’eau pour une plante. Parents, soyez prompts à saisir toutes les occasions de féliciter vos enfants pour leurs qualités et leurs efforts. Ces félicitations peuvent insuffler à vos enfants du courage et de l’assurance, et les inciter à mettre encore plus de bonne volonté à faire ce qui est bien.

18, 19. Pourquoi devrions-​nous faire de notre mieux pour réconforter et consoler nos frères et sœurs, et comment pouvons-​nous nous y prendre ?

¹⁸ Des paroles de réconfort et de consolation. Jéhovah se soucie sincèrement des “ humbles ” [“ rabaissés ”, TOB] et “ des hommes broyés ”. (Isaïe 57:15.) Sa Parole nous demande de ‘ continuer à nous consoler mutuellement ’ et de ‘ parler de façon consolante aux âmes déprimées ’. (1 Thessaloniciens 5:11, 14.) Soyons sûrs que Dieu remarque et apprécie les efforts que nous faisons pour réconforter et consoler nos frères et sœurs qui sont accablés de tristesse.

¹⁹ Mais que pourriez-​vous bien dire à un chrétien découragé ou déprimé ? Ne vous sentez pas obligé d’apporter une solution à son problème. Bien souvent, les paroles les plus simples sont celles qui font le plus de bien. Faites sentir à votre compagnon découragé que vous vous inquiétez pour lui. Proposez-​lui de prier à haute voix en sa présence ; vous pouvez supplier Jéhovah de l’aider à discerner à quel point il est aimé par les autres et par Dieu (Jacques 5:14, 15). Assurez-​le qu’il est un membre apprécié et utile de la congrégation (1 Corinthiens 12:12-26). Lisez un verset biblique encourageant qui atteste que Jéhovah se soucie de lui personnellement (Psaume 34:18 ; Matthieu 10:29-31). Si vous vous accordez suffisamment de temps pour adresser une “ bonne parole ” à quelqu’un qui est abattu et si vos propos viennent du cœur, vous l’aiderez sans aucun doute à se sentir aimé et apprécié. — Proverbes 12:25.

20, 21. Quels facteurs rendent un conseil efficace ?

²⁰ Des conseils efficaces. Parce que nous sommes des créatures imparfaites, nous avons tous besoin de conseils de temps à autre. La Bible dit : “ Écoute le conseil et accepte la discipline, afin de devenir sage dans ton avenir. ” (Proverbes 19:20). Les anciens ne sont pas les seuls qui soient amenés à donner des conseils. Les parents conseillent leurs enfants (Éphésiens 6:4). Des sœurs mûres peuvent donner des conseils à des femmes plus jeunes (Tite 2:3-5). L’amour nous pousse à donner des conseils dont nos interlocuteurs puissent prendre note sans pour autant se sentir humiliés. Qu’est-​ce qui peut nous aider à conseiller de la bonne manière ? Considérons trois facteurs qui contribuent à des conseils efficaces : celui qui conseille a la bonne attitude et de bons mobiles, ses conseils sont fondés, et il les formule d’une manière appropriée.

²¹ L’efficacité d’un conseil dépend pour une part du conseiller. Demandez-​vous : ‘ Qu’est-​ce qui ferait que j’accepterais facilement un conseil ? ’ Si vous savez que celui qui vous donne un conseil se soucie de vous, qu’il ne s’exprime pas sous le coup de la colère et qu’il n’a pas de mauvaises intentions, le conseil passera mieux. Quand ce sera à votre tour de conseiller quelqu’un, ne devriez-​vous pas agir avec la même attitude et les mêmes mobiles ? Un conseil efficace est aussi un conseil qui s’appuie sur la Parole de Dieu (2 Timothée 3:16). Tout conseil devrait avoir un fondement biblique, que nous nous référions directement à la Bible ou non durant la discussion. C’est pourquoi les anciens doivent se garder soigneusement d’imposer aux autres des points de vue personnels ; ils ne doivent pas non plus déformer ou dénaturer les Écritures pour donner l’impression que la Bible soutient leur vision personnelle des choses. Enfin, un conseil sera également plus efficace s’il est formulé de la bonne façon. Un conseil qui est en quelque sorte “ assaisonné ” de bonté est plus facile à accepter et préserve la dignité de celui à qui il est destiné. — Colossiens 4:6.

22. Quel usage êtes-​vous déterminé à faire du don du langage ?

²² Vraiment, le langage est un don précieux de Dieu. Notre amour pour Jéhovah devrait nous pousser à faire le meilleur usage possible de ce don. N’oublions jamais que les mots que nous prononçons ont un pouvoir : le pouvoir de bâtir ou de démolir. Par conséquent, efforçons-​nous d’utiliser ce don de la manière prévue par le Créateur : “ pour bâtir. ” Nos paroles seront ainsi une vraie bénédiction pour notre entourage et elles nous aideront à nous garder dans l’amour de Dieu.