Pourquoi il faut se faire baptiser
1. Quel désir instinctif éprouvent tous les humains ? Comment peut-on vraiment le satisfaire ?
LE DÉSIR d’adorer leur Créateur et Dieu est une des nombreuses qualités morales qui donnent aux humains leur supériorité sur les animaux. Ce désir est instinctif et héréditaire et il est commun à tous les hommes. Les races les plus primitives comme les peuples les plus avancés — même les soi-disant athées — tous possèdent, à des degrés divers, le désir inné d’adorer un supérieur ou quelque objet que l’adorateur considère en son for intérieur comme plus élevé et plus honorable que lui-même. C’est Jéhovah qui implanta le désir d’adoration dans le premier couple humain, afin qu’ils fussent en mesure d’adorer leur Créateur et Bienfaiteur, ce qui serait pour leur bien et leur servirait de guide. Mais il ne fallut pas longtemps à Satan pour détacher nos premiers parents du Créateur. Depuis la première chute, la généralité des hommes, voulant satisfaire leur désir d’adorer, se livrent aux faux cultes. Mais quand un homme de bonne foi apprend la vérité, il renonce à ses fausses pratiques pour se tourner vers la pure adoration du Très-Haut qui seul a pour nom JÉHOVAH. — Ps. 83:19, Cr 83:18, NW.
2. Quels sont les trois premiers pas faits par ceux qui sont affranchis par la vérité ?
2 L’œuvre actuellement dirigée par Jésus-Christ opère la délivrance de dizaines de milliers de personnes chaque année, soit plus d’un millier par semaine. Comment pouvez-vous rompre avec la fausse religion ? Il faut d’abord vous “ tourner vers Jéhovah ”, car “ là où est l’esprit de Jéhovah, là est la liberté ”. Il faut avoir foi en Dieu et en ces précieuses promesses, car “ sans la foi il est impossible de lui être agréable ”. En même temps, chacun de ceux qui s’initient aux voies divines doit s’appliquer à l’étude de la Bible, car elle renferme les desseins révélés de Jéhovah à l’égard de l’homme ainsi que les conditions divines mises à l’obtention de la vie. — Gal. 5:1 ; II Cor. 3:16, 17 ; Héb. 3:12 ; 11:6, NW.
3. Quels progrès en connaissance et en compréhension sont réalisés par celui qui fait finalement don de sa personne ?
3 En progressant dans votre étude de la Bible, vous vous êtes non seulement initié aux doctrines de base, mais vous êtes aussi parvenu à comprendre les choses plus profondes de la Parole divine. Vous commencez à avoir une idée exacte de la grande question pendante, celle qui fut soulevée autrefois par Satan le Diable, le principal antagoniste de Jéhovah. Vous comprenez qu’il est nécessaire que le nom et la parole de Jéhovah soient justifiés à la bataille d’Harmaguédon, maintenant proche. Vous savez où vous situer dans le cours du temps, autrement dit vous savez que nous sommes aux “ derniers jours ” de ce monde impie. Vous savez aussi qu’avant la fin du présent ordre de choses, il faut que la bonne nouvelle du royaume triomphant de Jéhovah soit prêchée pour servir de témoignage à toutes les nations. Toutes ces acquisitions ont demandé du temps, car ce n’est qu’après une étude méthodique des doctrines, des lois, des prophéties et de l’histoire de la Bible que vous êtes parvenu à avoir l’intelligence appréciative de ces grandes vérités. En fait, l’étudiant de la Parole de Dieu est à l’école. Ses études le mettent en mesure de servir ses semblables. Avec le temps, vous sentez dans votre cœur le désir ardent de participer à la prédication. Cette œuvre n’est pas faite par les mercenaires de ce monde. Seuls y participent les ministres ordonnés de Dieu, ceux sur lesquels repose l’esprit de Jéhovah. Vous apprenez que Jéhovah accorde son esprit seulement à ceux qui lui sont voués tout entiers, par Jésus-Christ. Vous avez donc fait récemment le don solennel de votre personne à Jéhovah, parce que l’offrande de soi est une exigence divine.
4. Quelles questions sur le baptême et le don de soi sont parfois soulevées ?
4 En offrant ainsi votre personne, vous avez pris la résolution de mettre au service de Jéhovah tous vos bien, c’est-à-dire tout votre cœur, toutes vos pensées, toute votre énergie. Vous comprenez que ce n’est que par un don pareil que vous obtiendrez la vie de Jéhovah par Jésus-Christ. Vous commencez à avoir une notion exacte de tout ce que comporte votre engagement. Jéhovah n’aime pas ceux qui font des vœux pour les rompre. Vous comprenez combien tout cela est important et grave. Mais pourquoi, après avoir fait en son for intérieur le don solennel de sa personne à Jéhovah, faut-il passer par le baptême d’eau ? Le baptême est-il nécessaire ? Est-il requis de Dieu ? Est-il public et se fait-il par immersion totale ?
5. a) Quelle est la signification propre du mot baptême ? b) Pourquoi faut-il que le baptême soit conféré en présence de témoins ?
5 Le mot baptême provient du grec baptisma, du verbe signifiant “ plonger, submerger, immerger ”. Il n’emporte aucune idée d’aspersion. Qui veut recevoir le baptême doit subir une immersion totale dans l’eau. Il ne s’agit pas ici d’un rite secret, accompli à l’abri des regards, car, selon les Écritures, le baptême est une cérémonie publique, comme le mariage. C’est une déclaration ou attestation devant témoins pour confirmer légalement la résolution que le baptisé a prise dans son cœur et son esprit (II Cor. 13:1 ; Mat. 18:16 ; Deut. 19:15). Quand quelqu’un se donne sans réserve à Jéhovah, il devient un étranger pour le présent monde. Se vouer est pour ainsi dire choisir la citoyenneté du monde nouveau, et la cérémonie du baptême n’est en réalité qu’un serment fait en présence de témoins pour confirmer ce fait. — Héb. 11:13 ; I Pi. 2:11.
6. À quelle époque et pour quel but Jean-Baptiste vint-il vers le peuple ?
6 Le baptême est d’origine divine. Il y a dix-neuf siècles, “ Jean (le précurseur de Jésus-Christ) parut (au printemps de l’an 29), baptisant dans le désert, en prêchant le baptême de la repentance, pour la rémission des péchés ”. (Marc 1:4 ; Actes 13:24.) La Nation d’Israël se trouvait alors sous le régime de l’alliance de la loi établie au mont Sinaï, mais elle avait enfreint cette alliance, dont le but était de la mener au Messie (Gal. 3:24). La venue du Christ étant proche, il était nécessaire pour Israël de se repentir et de revenir à Jéhovah. Tel était le message de Jean, un message qui devait susciter la repentance, le retour vers Jéhovah. En témoignage public de ce changement, donc en présence de témoins, Jean baptisait tous ceux qui se repentaient ainsi devant Jéhovah (Luc 1:16, 17). Ainsi le baptême de Jean concernait un peuple particulier à une époque particulière et il avait un but particulier.
7, 8. a) Pourquoi Jean protesta-t-il contre le baptême de Jésus ? b) Comment le baptême d’eau fut-il un symbole convenable du don de soi fait par Jésus ?
7 À son heure, Jésus vint au Jourdain et demanda à Jean de le baptiser. Pourtant il n’avait commis aucune transgression de l’alliance de la loi. En vérité, il était “ saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs ” ; il accomplissait la loi, sans jamais l’enfreindre (Héb. 7:26 ; Mat. 5:17). Jean reconnut ce fait et ne voulut pas baptiser le saint, mais le Seigneur lui fit cette réponse : “ Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. ” Jésus, ayant atteint l’âge de trente ans, se vouait désormais tout entier à Dieu pour faire dorénavant et pour toujours la volonté divine. Pour symboliser son engagement, il trouva “ convenable ” et “ juste ” de se faire baptiser. — Mat. 3:13-15.
SYMBOLE APPROUVÉ
8 En quel sens le baptême fut-il le symbole convenable de l’offrande que Jésus faisait de sa personne ? L’abandon entier, volontaire, de sa personne entre les mains du baptiseur indiquait que Jésus se donnait sans réserve. Son immersion totale par Jean, qui le plongea de dos dans l’eau, marquait que Jésus était mort et enseveli pour sa carrière terrestre antérieure. S’il n’avait été retiré de l’eau, il aurait pu y périr. Ainsi donc sa sortie de l’eau dénotait qu’il était rendu vivant pour faire désormais la volonté divine. Le baptême d’eau est donc à tous égards le symbole “ convenable ” et “ juste ” du don de soi.
9. Au sujet du baptême, quel ordre Jésus donna-t-il ? Jusqu’à quel point a-t-il été exécuté ?
9 Jésus montra qu’il approuvait le baptême d’abord en s’y soumettant lui-même et ensuite par l’ordre précis qu’il donna à ses disciples peu avant son ascension. Il leur dit : “ Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde. ” (Mat. 28:18-20, Jé). Quelques jours plus tard, à la Pentecôte, après avoir écouté le discours émouvant de Pierre sur le don de soi-même, environ trois mille personnes, touchées au cœur, acceptèrent la parole de l’apôtre et se firent baptiser. Trois ans et demi après, le premier gentil, l’officier italien Corneille, ainsi que ses parents et ses amis, donc “ beaucoup de personnes ”, furent baptisés en symbole d’une entière offrande de leur personne à Dieu. Nous sommes maintenant au temps de la fin de ce monde et Jésus-Christ, fidèle à sa promesse, dirige l’œuvre consistant à faire en grand nombre des disciples dans toutes les nations et à les baptiser. — Actes 10:22, 24, 27, 47, 48.
10. Que signifie pour les vrais chrétiens le baptême d’eau ?
10 Quelle est aujourd’hui pour les vrais chrétiens la signification du baptême ? Le baptême a conservé la même signification qu’au temps de Jésus. Le Christ nous a laissé un exemple (I Pi. 2:21). Il a dit : “ Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. ” “ Et quiconque... ne me suit pas, ne peut être mon disciple. ” (Luc 9:23 ; 14:27). Renoncer à soi-même, c’est renoncer à la propriété de soi-même pour vouer sa personne à la volonté divine. Jésus a fait cette volonté jusqu’au bout, ainsi qu’il l’a répété au mont des Oliviers, disant : “ Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. ” “ Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. ” (Mat. 26:39, 42 ; Marc 14:36 ; Luc 22:42). Le baptême de Jésus n’était pas un symbole qu’il se repentait de ses péchés contre l’alliance de la loi ; il en est de même du baptême actuel. De plus, le baptême de Jésus, pas plus que le nôtre, n’était pour la rémission des péchés adamiques. Pour Jésus et ses disciples depuis la Pentecôte, le baptême d’eau est le symbole du don de soi-même, un signe confirmatoire visible attestant à autrui que le baptisé s’est donné à Jéhovah pour faire sa volonté, quel qu’en soit le prix.
11. Que signifie se faire baptiser au nom du Père ?
11 Qu’entendait Jésus en disant qu’il fallait se faire baptiser au nom du Père, du Fils et du saint esprit ? En premier lieu, “ le nom ” du Père renferme davantage que le nom que Dieu s’est donné lui-même, le tétragramme hébreu, traduit par “ Jéhovah ”. Le “ nom du Père ” se rapporte à la Paternité, à la souveraineté légitime et à l’autorité incomparable détenues par Dieu. Il est le Maître de l’univers, le Créateur des cieux et de la terre, le Tout-Puissant, la Source suprême de la vie. La grande question pendante soulevée devant tout l’univers et qui doit être tranchée à Harmaguédon se circonscrit autour de la fonction et de l’autorité du Père éternel de lumière et de vérité. Se faire baptiser au “ nom du Père ”, c’est reconnaître et apprécier la position, la puissance et l’autorité uniques de Jéhovah, le grand Théocrate.
12. Que signifie se faire baptiser au nom du Fils ?
12 Deuxièmement, se faire baptiser au nom du Fils, c’est montrer également que l’on apprécie la haute fonction et la haute autorité que Jésus-Christ, le Fils bien-aimé de Jéhovah, détient depuis sa résurrection par Dieu. De ce Fils fidèle il est dit : “ On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. ” (És. 9:5 9:6, NW). Pour vous qui croyez maintenant en Jéhovah, le Fils est non seulement votre Sauveur et Rédempteur, mais aussi le Roi du monde nouveau, celui qui a reçu l’onction de Dieu, le grand Prêtre selon l’ordre de Melchisédek, le digne Champion du nom et de la souveraineté de Jéhovah.
13. Quelle fonction remplit le saint esprit ? Que signifie se faire baptiser au nom du saint esprit ?
13 Troisièmement, il faut aussi reconnaître l’office et la fonction remplis par le saint esprit. Le saint esprit n’est pas la troisième personne d’une trinité, mais la force agissante de Jéhovah, celle qu’il accorde aux humains de bonne volonté pour les aider à accomplir de concert sa volonté et ses desseins. Le saint esprit fut la force qui poussa les prophètes du passé à rédiger la sainte Parole divine. C’est la force qui dirigea les premiers chrétiens après l’ascension de leur Maître ressuscité (Luc 4:18-21 ; Actes 2:16-18 ; II Pi. 1:21). Le saint esprit est encore la même force d’action qui conduit aujourd’hui l’organisation théocratique et qui soutient, anime, tous les ministres voués à Dieu. Ainsi donc, se faire baptiser au nom du saint esprit, c’est reconnaître cette force invisible, se soumettre à son action, et manifester son désir d’être guidé en tout temps par elle, conformément à la volonté du Dieu vivant.
BAPTISÉ UNE SECONDE FOIS
14. Même s’il s’était fait baptiser auparavant, celui qui se voue à Jéhovah doit-il prendre le baptême une deuxième fois ?
14 On nous demande souvent si celui qui a reçu le baptême dans une autre religion doit se faire immerger de nouveau après avoir acquis une notion exacte de la vérité et s’être voué à Jéhovah. D’après ce qui précède, la réponse est affirmative : il faut se faire baptiser une deuxième fois. Il est évident que, dans les systèmes de la fausse religion, nul n’a jamais été baptisé au nom du Père, du Fils et du saint esprit, car si un tel baptisé avait reçu pareille immersion, il aurait apprécié l’autorité et la fonction des vraies Puissances supérieures. Et s’il s’était voué auparavant à Jéhovah, il se serait séparé de lui-même de ces systèmes babyloniens outrageant Dieu, et cela dès avant de recevoir leur baptême. Ainsi l’acte de se faire baptiser n’est pas la chose importante, mais plutôt ce que l’acte symbolise, voilà l’élément d’importance.
15. Pourquoi ceux d’Éphèse durent-ils se faire baptiser une seconde fois ?
15 Les Écritures nous rapportent un tel cas. À Éphèse, un Israélite éveilla par son message l’intérêt de douze hommes, qui se firent baptiser, mais ce Juif ne connaissait que le baptême de Jean et c’est ce qu’il leur annonçait. Quelque temps après, l’apôtre Paul, visitant la ville, leur demanda s’ils avaient reçu le saint esprit. Nul n’avait entendu dire qu’il y eût un saint esprit. Alors Paul les interrogea : “ De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils répondirent : Du baptême de Jean. ” Paul, les éclairant sur ce point, leur expliqua sans aucun doute que le baptême de Jean était pour les Juifs ayant enfreint l’alliance de la Loi et, puisque cette alliance était accomplie et clouée au bois du Christ, elle n’était plus en vigueur. “ Sur ces paroles, nous dit le texte, ils furent baptisés (de nouveau, mais cette fois) au nom du Seigneur Jésus. ” Ce fut alors qu’ils reçurent une bonne mesure de l’esprit saint de Dieu. — Actes 18:24, 25 ; 19:1-7 ; Mat. 5:17 ; Rom. 10:4 ; Col. 2:13, 14.
16. Pourquoi le baptême est-il chose sérieuse pour les vrais chrétiens ?
16 D’après tout ce que nous venons de voir, il est évident que le baptême d’eau des vrais chrétiens n’est pas une simple cérémonie d’initiation donnant accès à une organisation. Au contraire, le baptême est un acte grave en rapport avec la vie, car il implique un vœu fait au Dieu tout-puissant. Dans Ecclésiaste 5:3-5 5:4-6, NW, il est dit : “ Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait... Ne dis pas... C’est une inadvertance. ” Quiconque renie sa parole ou son engagement est, d’après l’apôtre Paul, “ digne de mort ” (Rom. 1:31, 32 ; Nomb. 30:2, 4, NW). Il convient donc que le ministre s’adressant aux candidats au baptême les prie de se lever et leur pose quelques questions. Avant de poursuivre, le ministre donnera aux futurs baptisés le temps de se lever et ensuite il pourra faire les commentaires suivants.
AUX CANDIDATS DU BAPTÊME
17. Par quelle autorité les témoins de Jéhovah font-ils des disciples et les baptisent-ils ?
17 Quand Jésus-Christ ressuscité était encore sur terre, il a dit : “ Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. ” Il fit cette déclaration quelque temps avant son ascension. Il fut formel en s’adressant à ses disciples, car il leur donna cet ordre : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde. ” (Mat. 28:18-20, Jé). Obéissant à cet ordre, les témoins de Jéhovah vont dans le monde entier faire des disciples dans toutes les nations.
18. Pourquoi les candidats désirent-ils se faire baptiser au nom du Père, du Fils et du saint esprit ?
18 Vous, candidats au baptême, vous êtes à l’école de Jésus-Christ, en d’autres termes vous êtes devenus ses disciples, vous êtes donc parvenus à connaître le Père. Vous avez adopté le nom du Père en ce sens que chacun de vous se dit témoin de Jéhovah. C’est pourquoi vous voulez vous faire baptiser au nom du Père. Jésus a dit que ses disciples devraient aussi se faire baptiser au nom du Fils, et vous avez également pris son nom, car vous êtes des chrétiens. Comme tels, il vous faut suivre les principes élevés qu’il a soutenus et marcher sur ses traces, car Jésus a fait sans se lasser la volonté de son Père et fut son témoin. Votre baptême au nom du saint esprit ne peut avoir lieu que si vous reconnaissez que cet esprit est la force agissante de Jéhovah et qu’il opère sur ceux qui aiment Jéhovah et sont disposés à observer ses commandements. Dans Jean 14:15-17, Jésus dit à ses apôtres : “ Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’esprit de vérité. ” Jésus nous a également enseigné que la Parole de Jéhovah est la vérité, et si vous attachez votre esprit à l’étude de sa Parole de vérité, vous aurez l’intelligence de la volonté divine (Jean 17:17). Vos yeux s’ouvriront sur l’œuvre merveilleuse que Jésus a faite et qu’il est occupé à faire et vous reconnaîtrez la puissance de l’esprit de Jéhovah.
19-22. a) Quelles questions sont posées aux personnes désireuses de se faire baptiser ? b) Si l’on répond affirmativement, faut-il tarder ou hésiter à prendre le baptême ?
19 Vous êtes priés maintenant de faire une confession publique de votre foi en répondant aux deux questions suivantes. Répondez à haute et intelligible voix afin que tous ceux qui vous entourent soient témoins de votre déclaration solennelle.
20 1o) Confessez-vous devant Jéhovah Dieu que vous êtes un pécheur qui doit être sauvé et reconnaissez-vous que le salut procède de Dieu par son Fils Jésus-Christ ?
21 2o) Ayant cette foi en Dieu et en ses dispositions de salut, vous êtes-vous voué tout entier à Jéhovah pour faire désormais sa volonté, lorsqu’il vous la fait connaître par Jésus-Christ et par la Bible éclairée par le saint esprit ?
22 Tous ceux d’entre vous qui ont répondu “ Oui ” à ces questions devraient se faire baptiser sans hésitation ni délai. Votre connaissance et votre compréhension sont assez grandes pour que vous sachiez ce que vous faites et Dieu vous tient pour responsables de faire sa volonté en prenant le baptême d’eau.
23. De quoi faut-il se souvenir sans cesse après le baptême ?
23 Ayez toujours présents à l’esprit le royaume triomphant de Jéhovah et son Roi de gloire, Jésus-Christ, qui, comme Chef et Conducteur, a frayé le chemin. Ayez envers Jéhovah la même attitude mentale que lui, ainsi que le décrit Psaume 40:9 (Sy) 40:8, NW : “ Je prends plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au fond de mon cœur. ” Souvenez-vous de la loi de Jéhovah, de son infaillible Parole écrite, la Bible ! Étudiez-la attentivement, marchez selon ses préceptes et ses commandements, car elle sera une lumière sur votre sentier. N’oubliez pas l’esprit de Jéhovah ! Qu’il régisse toutes vos activités, car il est bien plus fort que l’esprit du Diable. N’oubliez pas l’organisation de Jéhovah. Attachez-vous à elle, car elle vous nourrit, vous corrige et vous protège comme une mère.
24, 25. Quelle voie apportera aux chrétiens voués et baptisés la joie, la paix de l’esprit et le contentement ?
24 Vous ne voulez pas oublier le jour où vous avez pris le baptême. Notez-en la date pour vous en souvenir. Ce jour, lié à votre ordination et à votre mission reçues par Dieu, est à coup sûr un grand jour, un événement joyeux de votre vie, car aujourd’hui vous annoncez en présence de beaucoup de témoins que vous renoncez à votre ancienne voie, marquée par la fausse religion, et que vous avez choisi d’adorer Jéhovah en compagnie de ses vrais témoins. En embrassant l’adoration et le service de votre Créateur, vous avez reçu de nombreuses bénédictions de ses mains généreuses. Tout cela vous a causé beaucoup de joie, mais comme il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, vous ne vous contenterez pas de goûter seuls toutes ces bonnes choses. Vous déploierez donc un grand zèle à inviter vos semblables au sein d’un monde rempli de fausses religions à prendre position pour Jéhovah et à se joindre à vous pour chanter ses louanges. À suivre cette voie, vous connaîtrez la joie du cœur, la paix de l’esprit et le contentement dès avant Harmaguédon et pour l’éternité, pour la plus grande gloire, la louange et la justification de la Parole et du nom du Dieu vivant, Jéhovah ! Puis l’orateur dira : “ Courbons le front et prions Jéhovah. ”
25 Ayant ces pensées présentes à l’esprit et le cœur tourné vers Jéhovah, les candidats se rendront sur les lieux de l’immersion et prendront le baptême. Toute personne vouée et baptisée devrait désormais annoncer sans cesse le royaume de Jéhovah et mener une vie conforme à la Parole divine, car elle doit montrer qu’elle est un témoin de Jéhovah.