Questions de lecteurs
● Quelle est la signification de Jean 14:30, où nous lisons : “ Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. ” — B. R., États-Unis.
En disant “ je ne parlerai plus guère avec vous ”, Jésus rendait ses disciples attentifs au fait qu’il passait avec eux sa dernière nuit en tant qu’être humain, et il est exact qu’après sa résurrection il ne parla plus beaucoup avec eux. Ses apparitions à ses disciples furent rares et brèves.
Quant à l’expression, “ le prince du monde vient ”, c’est le contexte qui nous aide à déterminer son sens. Jésus avait dit qu’il s’en irait et que le saint esprit leur serait envoyé comme guide à sa place. Ainsi la venue du prince de ce monde était liée au départ de Jésus ou, autrement dit, à sa mort. Le prince de ce monde “ vint ” à Jésus d’une manière spéciale : pour le placer devant l’épreuve finale d’intégrité envers lui, le prince de ce monde, tout comme il était venu à lui au début de son ministère pour l’éprouver de diverses manières. — Mat. 4:1-10.
Maintenant, quant aux mots, “ Il n’a rien en moi ”, nous devons comprendre par là que Jésus n’avait permis à Satan de s’assurer aucun contrôle sur lui. Jésus n’a fait aucun compromis avec Satan et il n’a jamais rien fait qui aurait pu le rendre redevable au prince de ce monde.
● Puisque la Bible ordonne de s’abstenir du sang, comment doit-on préparer les poissons et les insectes que l’on destine à sa nourriture ? — B. F., États-Unis.
Les poissons faisaient partie des menus ordinaires des Juifs. Jésus en mangea et, en différentes occasions, il ordonna des pêches, tant au filet qu’à l’hameçon (Nomb. 11:5 ; Mat. 14:17 ; 17:27 ; Luc 5:1-11 ; 24:42, 43). Des insectes servaient également de nourriture (Lév. 11:21 ; Marc 1:6). La quantité de sang circulant dans le corps de ces créatures est tellement minime qu’il est impossible de répandre leur sang ; condition requise par les Écritures pour que de la chair de créatures vivantes soit acceptable comme nourriture (Lév. 17:13). Il n’était pas demandé de presser la viande ou de la faire dégorger, pourvu que le sang fût répandu. Si la quantité de sang est insuffisante pour être répandue, les chrétiens ne sont pas obligés d’employer des moyens extrêmes pour s’assurer qu’il est retiré. Naturellement, si, au moment où l’on ouvre la bête, on remarque une accumulation de sang, il est très facile de l’enlever. Il est convenable de le faire.