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  • La loyauté envers l’organisation de Jéhovah

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  • La loyauté envers l’organisation de Jéhovah
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
w65 1/3 p. 154-159

La loyauté envers l’organisation de Jéhovah

Raconté par S. A. LIWAG

“JE DEMANDE à Jéhovah une chose, je la désire ardemment : Je voudrais habiter dans la maison de Jéhovah tous les jours de ma vie, pour jouir des amabilités de Jéhovah, pour contempler son sanctuaire.” — Ps. 27:4, AC.

Ce verset exprime exactement ce que j’ai toujours désiré depuis que je connais Jéhovah ; ce désir n’a cessé de grandir au cours des années. J’ai vu comment Jéhovah comble d’abondantes et continuelles bénédictions ceux qui soutiennent loyalement son organisation. J’ai constaté aussi qu’un tel service permet non seulement de trouver le contentement, mais encore d’aider de nombreuses personnes à goûter à l’incomparable privilège de servir Jéhovah dans son organisation visible.

MA LOYAUTÉ EST MISE TRÈS TÔT À L’ÉPREUVE

Ma loyauté envers Jéhovah et son organisation a été éprouvée très tôt et à maintes reprises. Je suis né au sein d’une famille catholique ; néanmoins, ma constante préoccupation était de connaître exactement la vérité. C’est pourquoi je me suis livré à des recherches sérieuses dans le domaine de la religion à l’époque où j’exerçais mes fonctions d’instituteur dans la ville de Cabanatuan, dans les premières années après 1930. L’étude des publications des diverses religions ne m’avait procuré aucune satisfaction. Mais c’est après avoir lu et étudié les écrits de la Société Watch Tower que j’ai compris que j’avais trouvé la vérité. Et, puisque c’était la vérité, elle méritait d’être répandue. C’est ainsi qu’en 1933 je me suis voué à Jéhovah.

Au fur et à mesure que ma connaissance augmentait, je comprenais plus clairement la position du chrétien au sein du présent système de choses. La brochure, Le Royaume, l’Espérance du Monde, m’a permis de comprendre une vérité des plus importantes : le Royaume de Dieu est l’unique espoir de l’homme, le seul remède aux maux dont souffre l’humanité. Je me disais qu’en votant pour un gouvernement humain, pour un candidat ou parti politique quelconque, je n’observerais pas l’attitude neutre de Jésus à l’égard des affaires du monde (Jean 17:16), je serais déloyal envers le propre gouvernement de Jéhovah et renierais l’importante vérité relative au Royaume de Dieu, seul espoir de l’humanité. Je ne pouvais ni ne voulais me rendre coupable d’une telle déloyauté. Toutefois, ma neutralité à l’égard de la politique de ce monde a été à l’origine d’une querelle familiale, à la suite de laquelle ma famille m’a rejeté et expulsé de la maison.

Comme j’étais le seul témoin de Jéhovah de la communauté, j’ai constaté que le privilège de la prière était une source de force et de consolation. La certitude de faire la volonté de Dieu et de souffrir pour l’amour de la justice me procurait aussi force et consolation. Je sentais Jéhovah si près de moi que je pouvais faire miennes les paroles contenues dans le Psaume 27:10 (AC), où il est dit : “Car mon père et ma mère m’ont abandonné, mais Jéhovah me recueillera.” Et mon Dieu loyal, mon Père céleste, ne m’a pas abandonné. — Prov. 18:10.

Sous la direction du bureau de la Société à Manille, j’ai appris à accomplir l’œuvre de prédication avec plus d’efficacité. J’allais de maison en maison, emportant une serviette pleine de publications bibliques ; je présentais d’abord le message à l’aide d’une carte de témoignage, je donnais ensuite de plus amples explications et j’offrais finalement les guides bibliques.

Je continuais à prêcher de cette façon, mois après mois, sans me rendre compte que j’étais en spectacle à la communauté, surtout à mes collègues de l’enseignement. J’ai subi alors une nouvelle épreuve, cette fois relative à ma profession. Appelé au bureau du directeur principal des écoles, j’ai été invité à cesser ma prédication de maison en maison pendant les fins de semaine si je voulais continuer à exercer ma profession. J’ai répondu que tous les citoyens, y compris les instituteurs de l’école publique, avaient le droit de pratiquer la religion de leur choix. C’était en vain. J’ai été mis en demeure de donner ma démission. J’ai refusé et ai informé le directeur de ma décision. Il pouvait faire ce qu’il voudrait, il porterait devant le Dieu Tout-Puissant la responsabilité de ses actes.

JE SUIS HEUREUX D’AVOIR SUIVI LES CONSEILS DE LA SOCIÉTÉ

J’ai écrit au président de la Société, qui était alors J. F. Rutherford, pour le mettre au courant de ce qui m’arrivait. Il m’a répondu très aimablement en m’invitant à entrer dans le service de pionnier si l’on me chassait de l’école. J’ai suivi son conseil et, à partir de ce moment, j’ai eu la joie immense de prêcher et d’enseigner à plein temps, en toute liberté ou dans la clandestinité. Le ministère s’est révélé bien plus joyeux et satisfaisant que ma tâche scolaire ou tout autre travail de ce genre.

Après avoir symbolisé l’offrande de ma personne à Jéhovah Dieu par le baptême dans l’eau, le 1er octobre 1934, j’ai été envoyé, en compagnie d’un pionnier, dans le centre de l’île de Luçon pour travailler la région des Tagals. Le service de pionnier ne s’accomplissait pas alors tout à fait de la même façon qu’aujourd’hui ; cependant, il n’en était pas moins passionnant et agréable. Il requérait autant de foi que de nos jours.

En ce temps-​là, tous les territoires étaient vierges, et nous étions obligés d’apprendre de nouveaux dialectes pour nous faire comprendre des habitants de chacune des régions visitées. Quand nous arrivions dans une nouvelle ville, notre premier souci était de trouver une chambre. Parfois nos recherches étaient vaines ; nous demandions alors l’autorisation de dormir à l’hôtel de ville, ou même dans une cellule inoccupée de la prison. En allant de maison en maison, nous étions aux aguets pour découvrir une chambre.

Habituellement, nous commencions par rendre témoignage au personnel administratif, scolaire et municipal. Puis nous travaillions dans un territoire rural aussi étendu que possible. Nous nous chargions d’un grand nombre de publications, autant que nous pouvions en porter ; nous traversions les rivières, escaladions les montagnes, mangions ce que nous trouvions en cours de route et dormions là où la nuit nous surprenait. Nous faisions ainsi jusqu’à épuisement de notre stock de publications. Chaque fois que nous trouvions un endroit pour passer la nuit, nous faisions connaître Jéhovah Dieu et son Royaume à nos hôtes, pour les remercier de leur hospitalité ; il nous arrivait souvent de leur parler jusqu’à une heure très avancée de la nuit. Le lendemain matin, avant de les quitter, nous leur offrions quelques brochures, s’ils n’en possédaient pas déjà.

La plupart du temps nous recourions au troc, surtout dans les territoires ruraux ; on nous offrait du riz, des œufs, des poulets, du sucre et d’autres denrées en échange de nos publications bibliques. À notre égard nous avons vu s’accomplir à la lettre les paroles de Jésus contenues dans Matthieu 6:33 (MN), où il est écrit : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.”

En février 1936, j’ai été appelé à servir au Béthel, au bureau de la filiale de Manille. De là, mon ancien partenaire et moi-​même avons été envoyés dans les Visayas et à Mindanao pour poser les premiers jalons de l’œuvre. Nous sommes allés à Cebu, deuxième ville des Philippines dans l’ordre d’importance, et de là nous avons rayonné dans toutes les directions.

Au fur et à mesure que les personnes bien disposées acceptaient la vérité, se vouaient à Jéhovah et se joignaient à nous dans l’œuvre, notre groupe devenait de plus en plus grand, et il était nécessaire de le diviser. Mon fidèle compagnon dans le service de pionnier dirigeait le groupe se trouvant à l’est, dans les provinces insulaires de Bohol, de Leyte et de Masbate. Je m’occupais de l’autre groupe, dans les îles de Negros et de Panay à l’ouest, et de Mindanao au sud.

Partout, les prêtres catholiques et les missionnaires de toutes les dénominations protestantes combattaient âprement notre œuvre de prédication. Ils nous attaquaient du haut de leurs chaires et dans leurs publications. Mais les gens qui aimaient Jéhovah et son Royaume continuaient de se manifester, très souvent à cause de cette violente opposition.

DANS LA CLANDESTINITÉ, SOUS L’OCCUPATION JAPONAISE

Au début de 1939, j’ai été rappelé à Manille, où nous avons tenu, dans le grand Opéra de la ville, notre première assemblée organisée dans les îles Philippines. Ce rassemblement a été marqué par le discours de frère Rutherford intitulé “Gouvernement et Paix”, discours qui avait été enregistré. Nous étions alors 300, et presque tous nous avions participé à l’annonce de cette conférence publique dans les quartiers d’affaires de Manille. Quel plaisir d’observer les différentes réactions des assistants : admiration, amusement, moquerie, haine ! L’une des personnes présentes fit cette réflexion : “J’ignorais que les témoins de Jéhovah fussent si nombreux. Ils sont comme des sauterelles !”

En 1940, j’ai été envoyé dans le nord, avec six pionniers, pour donner le départ à l’œuvre dans la région d’Ilocos et dans la vallée Cagayenne. Une fois, nous avons passé plus d’un mois en prison à cause de notre prédication, mais après avoir été relâchés, nous sommes revenus sur les lieux mêmes de notre arrestation et avons continué à parcourir notre territoire jusqu’à la vallée Cagayenne.

Au début de 1941, j’ai été rappelé une deuxième fois à Manille et désigné pour servir les différentes congrégations des Visayas et de Mindanao au sud. À la fin de novembre de la même année, une fois ma mission dans le sud achevée, je devais, d’après l’horaire établi, prendre le bateau le 8 décembre, pour rentrer à Manille.

Il m’a été impossible de partir. Je finissais juste de visiter un groupe de pionniers à Toril, Davao City, quand les forces aériennes et navales japonaises ont attaqué.

Chargés du plus grand nombre possible de publications que nos forces nous permettaient d’emporter, nous nous sommes dirigés vers les collines, les troupes japonaises derrière nous. Parfois, elles nous avaient précédés en des points stratégiques ; nous étions alors obligés de nous détourner de notre route et, la plupart du temps, de voyager la nuit, traversant des jungles infestées de sangsues, gravissant des montagnes sans piste, afin de gagner, seul et en groupes, une région encore inoccupée.

Nous consacrions à l’étude le maximum de temps, priant Dieu sans cesse pour recevoir sa direction, sa force et sa protection. Pour prêcher, nous n’attendions pas que l’occasion se présente d’elle-​même, nous la provoquions, afin de communiquer aux autres la Parole de consolation et de vie. Quand notre stock de publications a commencé à s’épuiser, nous nous sommes bornés à prêter les brochures aux personnes intéressées à notre message, puis nous avons fait de nouvelles visites afin d’établir des études bibliques. Avec le temps, nous avons pu former une congrégation itinérante d’environ deux cents personnes, composée en partie de Visayens et en partie d’Ilocanos ; nous avons appris à parler leurs dialectes, ce qui nous a été très utile.

À maintes reprises, nous avons été pris sous le feu croisé des forces japonaises et des guérillas locales ; nous sommes aussi tombés entre les mains de bandits armés parcourant le pays. Notre Dieu merveilleux, Jéhovah, nous a délivrés de toutes ces tribulations, et les seules personnes dont nous avons eu à déplorer la mort, ont succombé à la malaria ou à quelque autre maladie, ou sont mortes d’épuisement après avoir subi ces cruelles épreuves pendant près de quatre années.

Lorsque nous campions dans un lieu déterminé, nous étions surpris de constater qu’il nous était impossible de nous rendre dans un autre endroit tant que nous n’avions pas fait tout le territoire que nous pouvions atteindre depuis notre campement. Toutefois, quand nous étions établis dans un certain lieu où nous aurions aimé prolonger notre séjour, un événement survenait toujours qui nous forçait à poursuivre notre route dès que tout le territoire accessible avait été visité. Était-​ce la main de Jéhovah qui nous guidait ? Nous n’avions aucun doute à ce sujet.

Quand la situation est devenue plus critique, nous avons été obligés de nous enfoncer toujours plus profondément dans les jungles vierges de Mindanao, car nous n’avions aucun moyen de communiquer avec les frères des autres régions des Philippines. Les Japonais avaient mis ma tête à prix, que je fusse capturé mort ou vivant.

Pendant plus de deux ans, il nous a fallu vivre dans la jungle, en communauté séparée, sans contact avec le monde extérieur, sauf pour prêcher. Nous avons défriché la jungle et vécu de racines et de fruits sauvages, de chair de sanglier et de singe, en attendant la moisson du riz et du blé et la récolte des patates. Les différents groupes familiaux se réunissaient pour discuter le texte quotidien, ordinairement le soir, car alors les raids surprises des Japonais et des guérillas étaient plus improbables. Des deux côtés, les ennemis s’irritaient de notre attitude neutre à leur égard. Une fois par semaine nous avions une étude de congrégation en cébu-visayen et en ilocano.

Le temps vint où la plupart de nos publications furent, soit perdues, soit hors d’usage. Il ne nous restait que quelques exemplaires de la Bible. Dans ces conditions, comment l’œuvre de prédication a-​t-​elle pu s’accomplir ? Nous avons divisé les frères en groupes de six ou huit. La moitié de chaque groupe travaillait pour subvenir à nos besoins matériels pendant la semaine ; l’autre moitié sortait dans la prédication. La semaine suivante, les rôles étaient renversés. Chaque groupe comptait un ou deux frères mûrs capables de rendre un témoignage d’une heure sur le Royaume ; il y avait aussi un ou deux enfants à qui on apprenait à faire un résumé de cinq minutes sur le même sujet. En outre, chaque groupe possédait un exemplaire de la Bible. Quand il arrivait à une maison ou à une hutte, l’un des membres du groupe présentait les salutations, expliquait le but de sa visite, introduisait l’orateur et faisait connaître le thème de sa causerie. Quand l’orateur avait terminé son discours d’une heure, le “président” proposait qu’on en fit un résumé ; c’était alors au tour du jeune ministre de parler. Après quoi, le président invitait le maître de maison à poser des questions. S’il se taisait, soit qu’il n’eût rien à dire, soit par timidité, certains membres du groupe posaient des questions, préparées d’avance, qui pouvaient intéresser le chef de famille, et les autres répondaient, tour à tour. C’est ainsi que nous participions tous au témoignage.

Alors que cette activité ministérielle, effectuée dans la clandestinité, était sur le point de prendre fin, je suis tombé entre les mains d’une patrouille japonaise, au cours d’un raid opéré au fond de notre retraite de la jungle. On m’a emmené comme un criminel dangereux jusqu’à la ville où se tenait le quartier général japonais. J’étais heureux de posséder sur moi ma Bible de poche, la seule chose qu’il m’avait été possible d’emporter. Au camp, et par le truchement d’un interprète, j’ai été interrogé par le commandant japonais. À l’aide de la Bible, je lui ai expliqué la position de neutralité adoptée par les témoins de Jéhovah, et lui ai fait comprendre que nous avions l’obligation, en tant que ministres voués de Dieu, d’être loyaux envers le gouvernement royal céleste de Jéhovah. À ma grande surprise j’ai été relâché après un interrogatoire serré de plusieurs heures qui s’est prolongé très tard dans la nuit. Je me suis aussitôt empressé de retourner dans la jungle, auprès de mes frères bien-aimés ; leurs prières ferventes et leur chagrin ont alors cédé la place aux cris de joie et aux larmes de reconnaissance, à cause des merveilleux actes de bonté de Jéhovah.

NOTRE ACTIVITÉ D’APRÈS-GUERRE

En 1945, les forces de libération américaines sont arrivées et les frères sont rentrés chez eux. Partout où ils sont allés, ils ont continué de suivre le mode de vie qu’ils avaient appris auprès d’autres membres du peuple de Jéhovah pendant la guerre. C’est ainsi qu’après l’occupation japonaise, des congrégations de témoins de Jéhovah se sont formées un peu partout dans les îles Philippines. Les Témoins, au nombre de 373 avant les hostilités, étaient plus de 2 000 après la guerre.

C’est avec beaucoup de peine que j’ai quitté les frères de Mindanao, afin de reprendre contact avec d’autres frères et faire mon rapport au bureau de la filiale à Manille, où je suis arrivé à la fin de 1945. En 1946, je servais en qualité de serviteur de district. En 1947, le président de la Société, N. H. Knorr, et son secrétaire, M. G. Henschel, ont visité les Philippines. Cette visite mémorable a été un événement marquant pour l’œuvre du Royaume aux Philippines car, aussitôt après, des missionnaires formés à Galaad ont été envoyés dans notre pays. Nous avons connu alors un accroissement rapide, le nombre des proclamateurs actifs étant en décembre 1963 de 33 737.

En 1949, en même temps que deux autres frères des Philippines, j’ai été invité à suivre les cours de l’École de Galaad ; j’ai reçu mon diplôme en 1950, à l’assemblée de l’Accroissement de la théocratie qui s’est tenue au Yankee Stadium. J’ai été envoyé dans mon pays, aux Philippines. L’année suivante, grâce à l’aide de la Société et de quelques frères pleins d’amour, j’ai eu la possibilité d’assister aux assemblées de l’Adoration pure à Londres et à Paris. En 1955, j’ai eu le rare privilège d’assister aux assemblées du Royaume triomphant à Los Angeles, à New York, à Londres, à Paris, à Nuremberg, à Berlin et à La Haye et sur le chemin du retour, de visiter d’autres frères à Madrid, à Rome, à Beyrouth, à Bangkok et à Hong-Kong.

Nous avons été heureux de recevoir, en 1956, une autre visite de frère Knorr et, en 1957, celle du vice-président de la Société, F. W. Franz. Puis, en 1958, j’étais l’un des quatre-vingt-un délégués des Philippines qui ont assisté à l’inoubliable assemblée internationale de la Volonté divine, au Yankee Stadium et aux Polo Grounds, dans la ville de New York. En 1963, nous étions heureux de voir Manille figurer sur la liste des villes visitées par l’Assemblée du Tour du monde des témoins de Jéhovah. Quel bonheur de voir 37 806 personnes présentes à la conférence publique, chiffre qui dépassa notre attente ! Depuis, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, j’ai continué de jouir de nombreux et précieux privilèges de service au bureau de la filiale dans Quezon City.

La vie au sein de l’organisation de Jéhovah est, sans comparaison, la plus riche ! Je dois toutes les intarissables bénédictions dont j’ai été comblé à notre Dieu merveilleux, Jéhovah, et à sa fidèle organisation, laquelle mérite, en retour, tout notre amour et toute notre loyauté.

Si j’avais la faculté de retourner au temps de ma jeunesse, je prendrais avec joie et fermeté la décision que j’ai prise il y a trente et un ans : Servir loyalement Jéhovah à plein temps, en collaboration avec son admirable organisation.

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