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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
w66 1/12 p. 709-715

Les chrétiens possèdent la paix

“JE VEUX ÉCOUTER CE QUE DIRA LE DIEU JÉHOVAH : IL A DES PAROLES DE PAIX POUR SON PEUPLE ET POUR SES FIDÈLES.” — PS. 85:9, AC Ps 85:8, NW.

 1, 2. Quelles sont les différentes significations du mot “paix”, et quelle prophétie illustre bien ce fait ?

LA PAIX, combien ce mot est agréable à entendre à cause de tout ce qu’il représente ! La paix évoque le calme, la sérénité, la tranquillité, l’absence de toute friction, de tout heurt, et l’affranchissement du doute et de la crainte. Rien d’étonnant alors à ce que les promesses de paix renfermées dans la Parole de Dieu soient si réconfortantes !

2 Le tableau représentant la paix brossé par le prophète Ésaïe est remarquable en vérité : “Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours. Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles.” — És. 32:16-18.

 3. À l’origine, qui viola la paix dans l’univers, et pourquoi ne connaît-​on pas la paix aujourd’hui ?

3 La paix, c’est ce que Dieu désire pour toutes ses créatures, et elle régna dans l’univers entier jusqu’à ce que le grand ennemi de la paix, Satan le Diable, fît son apparition. Depuis lors, la terre n’a connu que quelques années de paix. En fait, on rapporte qu’au cours des 3 370 années de l’Histoire, il y a eu 3 143 années de guerre, soit seulement 227 années de paix, ou 13,8 années de guerre pour une année de paix. Mais n’est-​ce pas ce à quoi nous devons nous attendre puisque Satan, le grand ennemi de la paix, est le “dieu de ce système de choses” ? Il personnifie la méchanceté, et la méchanceté et la paix ne vont pas de pair, car nous lisons : “Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu.” — II Cor. 4:4 ; És. 57:20, 21.

 4. Depuis quand particulièrement la paix a-​t-​elle quitté la terre, comme l’atteste l’accomplissement de quelles prophéties ?

4 La paix a particulièrement disparu de la terre depuis 1914, année au cours de laquelle apparut le cheval couleur de feu et son cavalier, conformément à la vision apocalyptique de Jean : “Et je vis, (...) un cheval couleur de feu ; et il fut donné à celui qui était assis dessus d’ôter la paix de la terre, pour que l’on s’égorgeât les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée.” Cette année marqua également le commencement de la réalisation de la grande prophétie de Jésus, relative à la fin du présent système de choses : “Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume.” Comme jamais auparavant, les paroles de Jésus trouvent leur accomplissement : “Sur la terre angoisse des nations, ne sachant que faire à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée.” — Rév. 6:2, 4 ; Mat. 24:7 ; Luc 21:25, 26.

 5. Qu’est-​ce qui montre que les hommes en général désirent la paix, et pourquoi n’ont-​ils pas été capables de l’obtenir ?

5 Les hommes en général ne veulent certainement pas que les choses aillent ainsi. Ils désirent ardemment la paix et ce n’est que lorsqu’ils sont excités par une propagande de haine qu’ils souhaitent la guerre. Les efforts déployés par les hommes pour conclure des traités de paix et des accords interdisant la guerre nous en fournissent la preuve. Tel est l’un des principaux objectifs des Nations unies, comme en témoigne l’inscription gravée sur le mur situé en face du bâtiment principal du siège des Nations unies, où on peut lire : “De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” Les politiciens promettent la paix, afin d’être élus. Mais en dépit de leurs plans et de leurs efforts, la guerre continue de frapper l’humanité, à cause de la maladresse, de la cupidité et du nationalisme, et aussi parce que Satan, le grand ennemi de la paix, est le dieu du présent système de choses.

 6. Par quel raisonnement spécieux les sages du monde cherchent-​ils à justifier l’incapacité de l’homme d’assurer la paix, et quel exemple prouve qu’ils ont tort ?

6 Il semble que pour tenter de justifier l’incapacité de l’homme d’établir la paix, certains “sages” du présent monde prétendent que la guerre est une bénédiction et qu’elle est indispensable pour progresser. Voici d’ailleurs ce qui a été écrit après la mort de l’éminent évolutionniste anglais, sir Arthur Keith : “Reflétant l’opinion de Herbert Spencer et d’autres néodarwinistes, il déclara en 1931 que la guerre était une condition du progrès. ‘La Nature, dit-​il, émonde son verger pour le garder robuste. La guerre est son émondoir.’ Il ajouta encore que les préjugés raciaux étaient nécessaires à la vitalité d’une nationa.” A-​t-​on jamais fait une déclaration plus insensée ? En temps de guerre ne détruit-​on pas les meilleurs éléments qui font la puissance d’une nation ? Les faibles, les inadaptés mentaux et physiques ne sont pas admis dans les forces armées. Qui plus est, peut-​on prétendre que le monde est aujourd’hui dans une bien meilleure condition, que ce soit sur le plan mental, moral, physique ou économique, qu’avant 1914, parce qu’il a connu deux guerres mondiales ? Pour ne citer qu’un exemple, qui oserait prétendre que les Suisses sont inférieurs parce qu’ils n’ont pas été “émondés” en prenant part aux deux guerres ou à toute autre guerre depuis de si longues années ? Au contraire, un historien fit cette déclaration relativement à une certaine période de l’histoire suisse : “La longue période de paix contribua au progrès dans tous les domaines de la vie suisseb.” C’est la paix et non la guerre qui fit progresser cette nation. Vraiment, la sagesse du présent monde est folie aux yeux de Dieu et de tous les hommes capables de raisonner sainement. — I Cor. 3:19.

LE DIEU ET LE PRINCE DE LA PAIX

 7. Quel témoignage biblique atteste que Jéhovah est un Dieu de paix ?

7 En opposition directe avec Satan, le grand ennemi de la paix, et les hommes incapables d’établir la paix, se tient Jéhovah Dieu, le Dieu de paix. Dans sa Parole, la sainte Bible, le mot paix est mentionné quelque 350 fois. Ses pages renferment des promesses de paix ; du début jusqu’à la fin, la paix est mise en évidence et nous sommes encouragés à rechercher la paix. Dans les Écritures grecques chrétiennes, Jéhovah Dieu est continuellement décrit comme étant le “Dieu qui donne la paix” ou le ‘Dieu de paix’. C’est ce à quoi nous pouvons nous attendre d’un Dieu aimant, juste, puissant et plein de sagesse. — Rom. 15:33 ; 16:20 ; I Cor. 14:33 ; II Cor. 13:11 ; Phil. 4:9 ; I Thess. 5:23 ; Héb. 13:20.

 8. Comment la Bible associe-​t-​elle Jésus-Christ à la paix ?

8 Tout comme Jéhovah est le Dieu de paix, de même son Fils, Jésus-Christ, est le “Prince de la paix”, et “le Seigneur de la paix”. (És. 9:5 9:6, NW ; II Thess. 3:16.) Voici ce que nous lisons à propos de son règne : “Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin.” Oui, quand sa domination s’étendra sur la terre, “la paix sera grande jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune”. — És. 9:6 9:7, NW ; Ps. 72:7.

 9, 10. À qui Jéhovah Dieu et Jésus-Christ ont-​ils donné la paix, accomplissant ainsi quelles prophéties ?

9 Jéhovah Dieu et Jésus-Christ ne gardent pas cette paix pour eux-​mêmes. Ils la répandent sur leurs serviteurs et disciples fidèles, suivant ce que nous lisons : “Jéhovah bénira son peuple en lui donnant la paix.” “Je veux écouter ce que dira le Dieu Jéhovah : Il a des paroles de paix pour son peuple et pour ses fidèles.” (Ps. 29:11 ; 85:9, AC 85:8, NW). Cette paix leur a été accordée particulièrement depuis la naissance de Jésus, époque à laquelle les anges chantèrent : “Paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !” ou “Paix pour les hommes qui ont sa faveur !” (Luc 2:14, Sg ; CT). Peu de temps avant de quitter ses apôtres et de retourner vers son Père, Jésus les rassura en ces termes : “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.” — Jean 14:27 ; 16:33.

10 Jéhovah Dieu et Jésus-Christ ont-​ils été fidèles à leurs promesses de donner la paix à leurs serviteurs et disciples ? Certainement ! Grande est la paix qui règne en leur sein, conformément à la prophétie suivante : “Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près !” “Je ferai régner sur toi la paix.” “Je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve.” Les paroles prophétiques d’Ésaïe (2:4) trouvent leur accomplissement non au sein des Nations unies, mais parmi les chrétiens : “De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” — És. 57:19 ; 60:17 ; 66:12.

11, 12. a) Quel message les serviteurs de Dieu publient-​ils, et à quoi ce message les identifie-​t-​il ? b) Que peut-​on dire de la façon dont ces témoins annoncent leur message ?

11 À l’exemple de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ, ces chrétiens, sur qui se réalisent ces prophéties, s’efforcent avec désintéressement de partager leur paix avec d’autres. C’est pourquoi le message qu’ils apportent est sans cesse décrit comme étant la “bonne nouvelle de paix”. (Actes 10:36 ; Éph. 6:15.) Ce sont les messagers de paix prédits dans Ésaïe 52:7 : “Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : Ton Dieu règne !”

12 Non seulement ces serviteurs chrétiens de Jéhovah apportent un message de paix, mais encore ils le font d’une manière pacifique, celle dont Jésus a parlé lorsqu’il a envoyé ses soixante-dix évangélistes : “Où que vous entriez dans une maison, dites d’abord : ‘Puisse cette maison avoir la paix.’ Et s’il s’y trouve un ami de la paix, votre paix reposera sur lui. Mais s’il n’y en a pas, elle vous reviendra.” Ces paroles démontrent toute l’importance de la paix ; ce sont les amis de la paix que les chrétiens recherchent lorsqu’ils vont de porte en porte annonçant “la bonne nouvelle de paix”. Que les chrétiens doivent présenter leur message de paix d’une manière pacifique, cela ressort également du conseil que l’apôtre Paul donna à Timothée : “De plus, écarte les questions folles, qui trahissent l’ignorance, sachant qu’elles engendrent des querelles. Mais un esclave du Seigneur n’a pas à se quereller, mais il doit être doux envers tous, qualifié pour enseigner, se contenant sans cesse sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés.” — Luc 10:5, 6 ; II Tim. 2:23-25.

UNE PAIX UNIQUE

13. D’après les Écritures, quelles autres significations les mots hébreu et grec pour paix revêtent-​ils ?

13 Le mot “paix” tel qu’il est employé dans les Écritures désigne souvent plus qu’une simple absence de guerre. Le mot hébreu shalôm généralement traduit par paix implique en outre la santé, la prospérité et le bien-être. Il en est de même du terme salaam utilisé par les Arabes des temps modernes et servant également de salutationc’. Ainsi, nous lisons que David interrogea Urie sur “l’état de Joab, sur l’état du peuple, et sur l’état de la guerre”, littéralement sur la “paix” de Joab, sur la “paix” du peuple et sur la “paix” de la guerre (II Sam. 11:7). De même Jéhovah, par l’entremise du prophète Jérémie, donna ces instructions aux Israélites exilés : “Cherchez la paix [le bien, Sg] de la ville où je vous ai transportés, et priez l’Éternel [Jéhovah, AC] pour elle ; car dans sa paix sera votre paix.” (Jér. 29:7, Da). Il apparaît également que cette signification du terme hébreu traduit par paix se transmit au mot grec pour paix, éïrênê, pour ce qui est des Écritures grecques chrétiennes. Nous en avons un exemple dans les paroles que Jésus adressa à la Jérusalem infidèle : “Si toi, oui toi, tu avais discerné en ce jour les choses ayant affaire avec la paix”, c’est-à-dire avec ton bien-être paisible. — Luc 19:42.

14, 15. Pour quelle raison fondamentale la paix que possèdent les chrétiens est-​elle unique ?

14 La paix de Dieu que possèdent les chrétiens est également unique en ce qu’elle est fondée sur la justice. Il ne s’agit pas d’une paix obtenue à tout prix, grâce à un compromis ou pour des raisons de convenance. En aucun cas il n’est question d’une paix compromettante conclue avec les ennemis de Dieu, de la vérité et de la justice, comme celle que tant d’organisations religieuses ont conclue avec les communistes athées, pour obtenir le privilège de poursuivre leurs activités et leurs services religieux, sans être inquiétés par le gouvernement. Voici ce que déclara M. A. Rauf junior, dans son livre intitulé Cuban Journal (1964), à propos de l’Église catholique à Cuba : “La puissance de l’Église a été brisée. Si elle a survécu jusqu’à présent, c’est qu’elle a pactisé avec le gouvernement tout comme elle l’a fait en Union soviétique et dans d’autres pays derrière le rideau de fer. Afin de pouvoir demeurer dans ces pays, les évêques ont cessé d’émettre des lettres pastorales contre le communisme. (...) Un certain dimanche, je me suis rendu à l’église Jésus de Miramar, à la Havane. (...) Tout se disait à voix basse et d’une façon mécanique. Il n’y avait aucun enthousiasme ; il y a bien eu un sermon, mais il n’a duré que trois minutes.” En revanche, l’auteur raconte que le gouvernement cubain a sévi contre les témoins de Jéhovah et les évangélistes, pour des raisons différentes.

15 Est-​il nécessaire que Jéhovah fasse des compromis avec ses ennemis ? Il est tout-puissant ! Qui peut s’opposer à sa volonté ? Dieu n’envisage pas de faire la paix avec ses ennemis. C’est la raison pour laquelle, à la naissance de Jésus, le groupe d’anges ne déclara pas la paix à tous les hommes, mais seulement à ceux qui ont la faveur de Dieu (Luc 2:14, CT). C’est ce qu’a souligné le général Jéhu qui, à la question de Joram, roi d’Israël : “Est-​ce la paix, Jéhu ?”, répondit : “Quoi, la paix ! Tant que durent les prostitutions de Jézabel, ta mère, et la multitude de ses sortilèges !” Non, aucun de ceux qui représentent de manière convenable Jéhovah Dieu ne fera de compromis pour obtenir la paix. — II Rois 9:22.

16. Comment la Bible montre-​t-​elle que la justice précède la paix ?

16 À moins d’être fondée sur la justice, la paix ne peut durer. C’est donc avec raison que la Bible, tout en soulignant l’importance de la paix, montre sans cesse que la justice précède la paix. C’est ce que dit l’apôtre Paul : “Car le royaume de Dieu ne signifie pas le manger et le boire, mais signifie la justice et la paix et la joie avec l’esprit saint.” Décrivant la sagesse divine, le disciple Jacques écrivit également : “Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, prête à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits.” Dans le même ordre d’idée, Jésus cite les pacifiques en septième position dans ses béatitudes ou bonheurs figurant dans l’introduction de son Sermon sur la montagne. — Rom. 14:17 ; Jacq. 3:17 ; Mat. 5:3-9.

17. En quoi la paix du chrétien est-​elle encore unique ?

17 La paix que possède le chrétien est encore unique en ce qu’elle ne dépend pas des conditions qui l’entourent. L’apôtre Paul la décrivit comme “la paix de Dieu qui surpasse toute pensée”. C’est un état d’esprit et de cœur, une tranquillité profonde en dépit de tout ce qui peut se produire à l’extérieur. Cela a très bien été illustré par l’oiseau femelle qui reste imperturbablement couché sur ses œufs pendant la tempête. En fait, c’est une paix que le monde ignore. C’est pourquoi Jésus pouvait dire : “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble ni ne se resserre de crainte.” “Je vous ai dit ces choses afin que par le moyen de moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous aurez des tribulations, mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde.” Oui, malgré les tribulations qui d’ordinaire troubleraient les hommes et les feraient reculer de peur, les vrais disciples de Jésus-Christ possèdent la paix. — Phil. 4:7 ; Jean 14:27 ; 16:33.

COMMENT ACQUÉRIR LA PAIX DE DIEU

18, 19. a) Sur quel fondement peut-​on faire la paix avec Dieu ? b) En conséquence, qu’ont reçu les chrétiens ?

18 Comment acquérir la paix, cette paix qui est décrite comme l’un des fruits de l’esprit saint de Dieu énumérés dans Galates 5:22, cette paix qui surpasse toute pensée ? Tout d’abord, il faut faire la paix avec Dieu, en entretenant des relations amicales avec lui. Pourquoi parler de relations amicales ? Dieu n’est-​il pas l’ami de tout le monde ? Certainement pas ! C’est ce que fit clairement ressortir l’apôtre Paul : “En fait, vous qui étiez autrefois éloignés et ennemis parce que votre esprit était occupé des œuvres qui sont mauvaises, maintenant il vous a de nouveau réconciliés.” Par quel moyen peut-​on se réconcilier avec Dieu ? Grâce au sacrifice de Jésus-Christ : “Car si, lorsque nous étions ennemis, nous sommes devenus réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, bien plus, à présent que nous sommes devenus réconciliés, serons-​nous sauvés par sa vie.” Cela se fait conformément à cette prédiction prophétique : “Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.” — Col. 1:21 ; Rom. 5:10 ; És. 53:5.

19 C’est pourquoi le véritable christianisme ou la prédication de l’évangile chrétien est appelé par l’apôtre Paul “le ministère de la réconciliation”. Jésus vint sur terre pour déclarer “la bonne nouvelle de paix, à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près”. C’est ce ministère qu’il confia à ses disciples : “Mais toutes choses sont de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-​même par Christ et nous a donné le ministère de la réconciliation, à savoir que Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui, ne leur comptant pas leurs offenses, et il nous a remis la parole de la réconciliation. Nous sommes donc des ambassadeurs remplaçant Christ, comme si Dieu suppliait par nous. Comme remplaçants de Christ, nous supplions : ‘Devenez réconciliés avec Dieu.’ Celui [Jésus-Christ] qui n’a pas connu le péché, il l’a fait être péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu par son moyen.” — Éph. 2:17 ; II Cor. 5:18-21.

20, 21. a) Que signifie exercer la foi ? b) Quelles autres étapes faut-​il franchir ?

20 Oui, on ne peut trouver la paix avec Dieu que par l’intermédiaire de Jésus-Christ : “Nul ne vient au Père si ce n’est par moi.” Cela nécessite non seulement d’accepter mentalement ce que Jésus a fait pour nous, mais il faut encore exercer la foi : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” Exercer la foi signifie faire quelque chose en rapport avec celle-ci, agir conformément à ses croyances, car “de même que le corps sans souffle est mort, ainsi la foi sans les œuvres est morte”. — Jean 14:6 ; 3:16 ; Jacq. 2:26.

21 Quelles sortes d’œuvres sont requises ? Tout d’abord, il faut se repentir de sa ligne de conduite égoïste et se convertir ou se retourner pour suivre le modèle établi par Jésus-Christ, suivant le conseil que l’apôtre Pierre donna aux Juifs de Jérusalem à son époque : “Repentez-​vous donc, et retournez-​vous afin que vos péchés soient effacés, pour que des époques de rafraîchissement viennent de la personne de Jéhovah.” — Actes 3:19.

22, 23. Dès le début de son ministère, quel exemple Jésus donna-​t-​il, et quelle est l’importance de cette étape pour faire la paix avec Jéhovah Dieu ?

22 Jésus commença sa carrière en qualité de Christ en se présentant lui-​même pour faire la volonté de son Père ; c’est ce que révèlent ses propres paroles : “Voici, je viens (...) pour faire ta volonté, ô Dieu.” Cela se passait au Jourdain, où Jean-Baptiste le baptisa. Puisqu’il fut baptisé et ordonna aussi à ses disciples de se faire baptiser, il s’ensuit que pour marcher sur les traces de Jésus il faut prendre la décision d’accomplir la volonté de Dieu, à l’exemple de Jésus, et être baptisé comme lui. Ce baptême symbolise notre détermination de faire la volonté divine ; il nous rappelle sans cesse que nous avons pris cette décision, et c’est également un témoignage public attestant aux yeux de tous que nous sommes décidés à accomplir la volonté divine et à suivre Jésus-Christ. — Héb. 10:7 ; Mat. 3:13-17 ; 28:19, 20.

23 De nos jours, bon nombre de personnes fréquentant les témoins chrétiens de Jéhovah assistent à leurs réunions, lisent les publications de la Watch Tower et participent même au ministère du champ, mais elles reculent lorsqu’il est question de se vouer et de prendre le baptême. Il semble qu’elles marchent avec Dieu, mais en réalité il n’en est rien, car nous lisons dans Amos 3:3 : “Deux hommes marchent-​ils ensemble, sans en être convenus ?” Que chacun sache donc qu’il est impossible de posséder la paix de Dieu sans d’abord faire la paix avec lui au moyen de la foi, de l’offrande de soi et du baptême.

24. Quelle ligne de conduite faut-​il suivre pour garder cette paix ?

24 Il ne faut toutefois pas en conclure qu’après avoir fait l’offrande de soi et reçu le baptême il ne nous reste qu’à jouir constamment de cette paix avec Dieu. Ce n’est là qu’un commencement. Entre autres choses, nous devons continuer d’absorber la connaissance et de nous laisser instruire par Jéhovah au moyen de sa Parole et de son organisation visible ; il nous faut aimer sincèrement la loi de Dieu et rechercher la sagesse. Si nous faisons ces choses, nous pouvons être assurés de posséder la paix de Dieu : “Tous tes fils seront disciples de Jéhovah et grande sera leur paix.” “Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur.” “Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes ; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix.” “Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles.” L’apôtre Paul conseilla également les chrétiens en disant : “Les choses que vous avez apprises ainsi qu’acceptées, entendues et vues relativement à moi, pratiquez-​les ; et le Dieu de paix sera avec vous.” — És. 54:13, AC ; Ps. 119:165 ; Prov. 3:1, 2, 17 ; Phil. 4:9.

25. a) Comment peut-​on illustrer le principe gouvernant cette paix ? b) En conséquence, comment peut-​on définir la paix de Dieu ?

25 Cette paix peut être comparée au bonheur que procure le mariage. En vérité, un mariage est une cérémonie joyeuse et il ouvre la voie au bonheur conjugal, toutefois il n’en garantit pas la durée d’une façon permanente, erreur que beaucoup de couples semblent commettre. Pour connaître le bonheur dans le mariage, un couple doit sans cesse travailler dans ce but, y penser, consacrer du temps et des efforts et manifester la maturité dans tous ses rapports. Il n’en va pas autrement pour ceux qui entretiennent des relations pacifiques avec Dieu par la repentance, la conversion, la foi dans la rançon offerte par le Christ, l’offrande de soi et le baptême. Ils doivent continuer de travailler en vue de maintenir cette paix. En conséquence, on peut dire que la paix de Dieu est une récompense, tout comme Jéhovah promit la paix à son peuple dans l’Antiquité, si celui-ci remplissait les conditions requises : “Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique (...). Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil ; (...) et l’épée ne passera point par votre pays.” — Lév. 26:3-6.

[Notes]

a Annuaire de l’Encyclopédie américaine pour 1956, p. 405.

b Encyclopédie américaine (1956), vol. XXVI, p. 152.

c Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong (angl.), vol. VII, p. 852.

[Illustration, page 712]

“Quoi, la paix ! Tant que durent les prostitutions de Jézabel !”

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