Par la méthode humaine ou par celle de Dieu ?
1. La transgression de la loi sacrée de Dieu sous le prétexte de sauver une vie revient à donner quelle importance à l’homme ?
NUL ne peut violer la loi sacrée de Dieu et s’excuser ou se justifier en disant qu’il l’a fait pour sauver ou prolonger une vie humaine. À l’exception de quelques médecins consciencieux, la plupart des membres des associations médicales considèrent la loi de Dieu comme un mythe biblique ou comme caduque. Ils placent la vie des hommes imparfaits, condamnés et mourants au-dessus de la loi de Dieu et ils enfreignent cette dernière sous prétexte de vouloir sauver une vie humaine, non pas pour l’éternité, mais pour la période courte et incertaine de l’existence présente. Il en est résulté une véritable épidémie de transfusions sanguines que le corps médical prétend être salutaires.
2. De quelle façon certains médecins ont-ils récemment violé les droits fondamentaux d’une créature humaine libre, et comment cherchent-ils à se protéger lorsqu’ils agissent ainsi ?
2 Convaincus qu’ils sont dans l’obligation de sauver des vies humaines par ce moyen, certains médecins vont jusqu’à imposer des transfusions à des chrétiens voués qui se refusent consciencieusement à essayer de préserver leur vie en violant la loi de Dieu. Tout en refusant au malade ses droits accordés par Dieu et aussi par la constitution de certains pays, ces docteurs s’efforcent de donner à leur action arbitraire un semblant de légalité. Pour se protéger, ils demandent aux juges et aux législateurs du pays de les autoriser à passer outre à la liberté religieuse et au droit des hommes d’adorer Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant, en écoutant la voix de leur conscience. Selon ces membres du corps médical, des convictions religieuses sur cette question sont une menace pour la vie des gens et doivent être écartées et remplacées par une violation athée de la loi de Dieu relative au caractère sacré du sang.
3. a) En agissant de la sorte, quelle est l’idée des médecins ? b) Eu égard à la décision prise par la Cour suprême des États-Unis concernant la vie, qu’est-ce que les médecins n’ont pas le droit d’imposer à une personne qui ne veut pas violer sa conscience ?
3 Sauver la vie du malade et l’empêcher de choisir de mourir, en faisant fi de ses convictions religieuses, voilà l’idée de ces médecins ! Cependant, même la Cour suprême des États-Unis d’Amérique a rendu un arrêt aux termes duquel une personne douée du libre arbitre a le droit de choisir de mourir au lieu de profiter de certaines dispositions légales qui lui permettraient de sauver sa vie. Pour quel motif ? La Cour lui accorde ce droit si les conditions qui lui sont imposées pour sauver sa vie lui sont inacceptablesa. Il s’ensuit que si la cour la plus élevée de ce pays se refuse le droit d’obliger quelqu’un à sauver sa vie si les conditions lui sont inacceptables, il est évident que le corps médical n’a pas le droit légal ou moral d’imposer à un malade des méthodes antibibliques pour sauver sa vie, s’il préfère mourir plutôt que de violer sa conscience en enfreignant la sainte loi de Dieu.
4. Comment les médecins prétendent-ils que la transfusion ne viole pas la loi de Dieu interdisant de se nourrir de sang, mais qu’en est-il en réalité ?
4 Cependant, pour justifier encore leur ligne de conduite, certains médecins avancent un autre argument. Lequel ? Ils prétendent qu’en acceptant une transfusion, un malade ne se nourrit pas de sang et, par suite, ne transgresse pas la loi de Dieu. Mais ce raisonnement est vraiment peu scientifique. En raison même du fait que la substance transfusée n’est pas absorbée par voie buccale et ne passe pas par l’appareil digestif du corps, la transfusion est la méthode la plus rapide et la plus directe pour alimenter le corps. Or, la loi de Dieu donnée à Noé et réaffirmée par le concile chrétien de Jérusalem nous interdit de nous nourrir de sang.
5. Quel est un autre argument par lequel les médecins prétendent que le sang transfusé n’est pas une nourriture mais simplement un véhicule, mais que se passe-t-il en réalité ?
5 Un autre argument en faveur de la transfusion sanguine prétend que le sang transfusé est simplement un véhicule utilisé pour introduire directement dans le corps humain des éléments nutritifs, mais que le corps ne se nourrit pas de ce véhicule. Cela nous amène à poser cette question : Dès que le sang transfusé servant de véhicule a libéré son oxygène et ses éléments nutritifs dans les tissus du corps du malade, ce sang ou véhicule est-il extrait de son corps et transfusé de nouveau dans celui du donneur ? Une telle opération pourrait être gênante pour ceux qui la tenteraient, et elle s’avérerait impossible, surtout si le donneur ou les donneurs de sang sont inconnus ou si le sang a été prélevé du cadavre de quelqu’un qui vient de mourir. Il est donc évident que le véhicule ou sang transfusé demeure dans le corps du malade. Et alors ? Eh bien, au cours des années durant lesquelles le corps humain se renouvelle, ce véhicule ou sang est utilisé ou consommé par le corps du malade, tout comme s’il s’agissait d’un organe transplanté. À la longue, quelle différence y a-t-il entre ce processus et l’alimentation par du sang transfusé ? Les résultats sont les mêmes : le corps du malade se nourrit par une substance transfusée.
6. Si Luc revenait aujourd’hui sur la terre, quelle serait son attitude à l’égard des transfusions de sang, et pourquoi ?
6 Si le disciple chrétien Luc revenait sur terre par une résurrection d’entre les morts, que ferait-il ? Luc qui accompagnait Paul, fut appelé par ce dernier “le médecin bien-aimé”. Collaborerait-il donc avec les médecins qui font des transfusions sanguines ? Indubitablement, la réponse de la Bible est non ! En effet, Luc était précisément le rédacteur biblique qui rapporta le décret du concile chrétien de Jérusalem, et il le cita trois fois.
7. Dans le décret adopté par le concile de Jérusalem, y a-t-il des exceptions pour ce qui est de se garder exempt du sang ?
7 Ce décret, rapporté par Luc, prescrivait aux chrétiens non juifs de se “garder exempts (...) du sang”. Ce document ne faisait aucune exception pour le médecin Luc ou pour la profession médicale. Il ne disait pas : Gardez-vous exempts du sang, sauf dans le cas d’une transfusion administrée par un médecin compétent, ou là où un législateur ou un juge passe outre à la “procédure judiciaire dans les règles”, déclare arbitrairement un état d’urgence et ordonne au médecin qui est le demandeur de faire la transfusion malgré les objections religieuses du malade. Le concile chrétien apostolique interdit l’absorption du “sang”, sans différencier le sang humain d’avec le sang animal. Il s’agit d’une défense absolue !
8, 9. a) Comme Luc a certainement pu l’observer, pourquoi les anciens Grecs buvaient-ils du sang, et quels en étaient les résultats ? b) En 1909, qu’a déclaré La Tour de Garde quant aux raisons pour lesquelles Dieu a interdit aux Juifs de manger du sang ?
8 Le médecin Luc, qui voyagea avec l’apôtre Paul dans toute l’ancienne Grèce, savait sans doute que les Grecs buvaient du sang pour établir des liens de sang avec les démons, dans le but d’apprendre ce que leur réservait l’avenir. Luc a dû remarquer que le sang des animaux infusait à ceux qui le buvaient les caractéristiques bestiales de ces animaux. Mais mieux encore que le médecin Luc, Jéhovah Dieu sait ce qui se produit quand un homme absorbe le sang d’une autre créature, que ce soit en mangeant, en buvant ou en recevant une transfusion. Si Dieu fit cette interdiction c’est sans doute pour d’autres raisons que le simple fait que la vie est dans le sang et que lorsqu’on prend du sang on prend aussi une vie, du moins dans une certaine mesure. Le périodique La Tour de Garde a émis cette pensée il y a bien longtemps. Dans un article intitulé “Pour régler des différends doctrinaux”, imprimé dans son édition anglaise du 15 avril 1909, à la page 117, ce journal déclarait à propos du décret sur le sang publié par le concile de Jérusalem :
9 “Pour le Juif, le sang était interdit ; son alliance en faisait un symbole de la vie — celui qui en absorbait partageait la responsabilité de la vie ôtée. En outre, dans les cérémonies typiques de la Loi, le sang interdit était employé comme un symbole représentant le sacrifice pour le péché, car le sang était le moyen de propitiation pour les péchés. Afin de souligner ces leçons typiques, Dieu interdit aux Juifs d’utiliser le sang et il se peut que cette interdiction ait d’autres raisons, d’ordre sanitaire, qui nous sont encore inconnuesb.”
10. Au nombre de ces raisons maintenant connues, quels sont les résultats nuisibles des transfusions de sang dans un seul pays, et quelles mesures les hommes proposent-ils néanmoins à ce sujet ?
10 Aujourd’hui, cinquante-huit années après la publication de cet article, ces raisons deviennent de mieux en mieux connues, à cause des expériences médicales et de l’emploi très répandu des transfusions. Or, que faut-il penser d’une pratique médicale moderne qui, en une seule année, est directement responsable de la mort de 16 000 personnes, dans un seul pays, sans compter les milliers d’autres personnes infectées par le sang et atteintes de maladies redoutables, bien que d’autres milliers, il est vrai, survivent à cette thérapeutique ? C’est pourtant le cas de la pratique médicale appelée la transfusion sanguinec. Mais le gouvernement américain interdit-il cette pratique, en la déclarant toxique et dangereuse ? Ce gouvernement agit-il envers cette pratique comme il le ferait s’il s’agissait d’une drogue, d’une pilule ou d’un médicament qui provoquerait un grand nombre d’accidents mortels et dont, par mesure de précaution, il interdirait la vente ? Bien au contraire, on essaie de prendre des mesures pour obliger légalement un chrétien à subir une transfusion sanguine, en passant outre aux objections de sa conscience. Pourquoi le gouvernement américain agit-il de cette façon inconséquente ?
11. À propos de la conscience, quel paradoxe trouve-t-on entre ce qui a été dit aux criminels de guerre nazis et les objections formulées par les chrétiens à l’égard des transfusions de sang ?
11 Lorsque les criminels de guerre nazis ont prétendu qu’ils n’étaient pas responsables des massacres qu’ils avaient commis parce qu’ils avaient simplement obéi aux ordres de leurs supérieurs, les juges ne leur ont-ils pas rappelé qu’ils auraient dû écouter leur conscience et refuser de tuer des personnes innocentesd? Et pourtant, à l’heure actuelle, lorsque des chrétiens intelligents, voués et baptisés exercent leur conscience en harmonie avec la Bible, des législateurs, des juges et des membres du corps médical passent outre à leurs objections et les obligent à accepter des transfusions de sang, lequel représente la vie d’une ou de plusieurs personnes.
DES FLOTS DE SANG SONT GASPILLÉS
12. Le sang étant précieux pour Dieu, doit-il être gaspillé, et cependant, quel usage du sang aux États-Unis provoque un énorme gaspillage ?
12 Le sang doit être tenu pour sacré, car il représente la vie. Le sang est précieux aux yeux de Dieu ; celui d’une créature humaine l’est encore plus que celui d’un animal. Quel gaspillage de ce précieux liquide vital a été provoqué par l’“épidémie de transfusions” qui a commencé au cours de la Seconde Guerre mondiale et qui sévit encore de nos jours ! Sous le titre “3 000 000 de litres de sang ne suffisent pas”, le New York Times Magazine du 29 mars 1964 déclarait à la page 38 : “Chaque année, une rivière de sang — deux ou trois millions de litres — est injectée dans les veines des malades aux États-Unis ; rien qu’à New York, quelque 500 litres de sang sont utilisés chaque jour. Grâce aux transfusions sanguines, des dizaines de milliers de vies sont sauvées.” Mais l’article ne précise pas combien de milliers de vies humaines sont perdues à cause de cette pratique. Pourquoi passent-ils sous silence cet autre aspect de la question et publient-ils des renseignements entachés de partialité ?
13. Mesurée en vies humaines, que représente une petite “rivière” de trois millions de litres, et les transfusions sauvent-elles autant de vies ?
13 Mesurée en vies humaines, que représente une “rivière” de trois millions de litres de sang ? Eh bien, si nous acceptons comme base que chez l’adulte moyen il y a environ six litres de sang qui coulent dans les quelque quatre-vingt-seize mille kilomètres d’artères, de veines et de vaisseaux capillaires nourrissant les tissus de son corps, cette “rivière” de trois millions de litres représenterait la vie de 461 538 humains adultes. Mais le même nombre de vies humaines ne sont pas “sauvées” par des transfusions sanguines, ou plus exactement, le même nombre de personnes ne survivent pas à cette opération avec un corps indemne.
14. Quelle est l’importance du gaspillage de ce précieux liquide lorsque celui qui reçoit du sang meurt malgré une transfusion ?
14 Songez un peu à ce gaspillage de plusieurs millions de litres de ce précieux liquide vital, qui se produit tous les ans rien qu’aux États-Unis. Cinq cents centimètres cubes de sang sont insuffisants pour faire une transfusion. Il en faut au moins quinze cents ou deux mille centimètres cubes, et dans certains cas jusqu’à dix, quinze, voire même vingt litres. Et pourtant, tout ce sang n’empêche pas toujours le malade de mourir, témoin ce soldat américain blessé au Viêt Nam, que les médecins essayèrent de “sauver” dans une antenne chirurgicale. À propos de ce cas, le New York Times du 25 février 1967 rapportait : “Les flacons vides commençaient à s’empiler. À la fin de l’opération, le soldat avait reçu 14 litres de sang.” Ce qui ne l’empêcha pas de mourir ! Quel gaspillage de ce liquide précieux ! Certes, ceux qui le soignaient étaient remplis de bonnes intentions ; il n’empêche qu’ils ont gaspillé l’équivalent de plus de deux vies humaines. Et pour rien !
15. Quel autre gaspillage résulte des suites fatales provoquées par les transfusions ?
15 Pensez également au gaspillage de centaines de milliers de litres de ce précieux liquide vital lorsque les transfusions de sang s’avèrent être directement responsables de la mort de malades. C’est là un horrible gaspillage, car le résultat produit est exactement l’inverse de ce qu’on attendait de ces transfusions. Considérez le gaspillage de centaines de milliers de litres de sang dans le cas où les transfusions ont des suites fatales qui provoquent la mort dans un délai plus ou moins long. Et si la transfusion laisse une personne infirme ou estropiée, la quantité de sang transfusé n’a-t-il pas été gaspillé ?
16. Quel gaspillage a lieu dans les banques de sang ?
16 Enfin, songez au gaspillage qui se produit dans les banques de sang, qui achètent celui-ci à bas prix ou l’obtiennent gratuitement et qui le revendent au tarif de dix à soixante dollars le flacon. Par ailleurs, le sang ne se conserve pas indéfiniment dans ces banques. Il a tendance à se gâter. Il vieillit. Dans certaines banques, la proportion de sang avarié atteint 10 pour cent de la quantité totale gardée en réserve. Tout ce sang détérioré n’a pas servi aux fins pour lesquelles il a été recueilli ! Quel gaspillage de ce précieux liquide vitale!
17. Ce gaspillage plaît-il à Dieu ou bien en tiendra-t-il l’homme pour responsable, et pourquoi ?
17 Tout ce terrible gaspillage du sang humain peut-il plaire au grand Créateur, à celui qui l’a mis dans le corps de l’homme pour entretenir la vie de ce dernier ? Les raisons médicales invoquées pour justifier la transfusion sanguine excusent-elles ce gaspillage aux yeux de Dieu ? Absolument pas, à en juger par sa Parole, la Bible. Dieu demandera-t-il donc des comptes aux hommes qui ont versé le sang de cette façon, en temps de paix ou en temps de guerre, le répandant, non à la base de l’autel voué au culte de Dieu, à l’exemple du sang des victimes sacrificielles, mais par une thérapeutique expérimentale qui est contraire à la loi suprême de Dieu ? Il semble que oui, surtout si nous prenons comme modèle le fait que dans l’ancien Israël, celui qui transgressait volontairement la loi divine interdisant le sang devait être retranché du peuple de Dieu par la mort. À vrai dire, en ces temps modernes, il n’y a aucune excuse valable pour cette violation massive de la loi de Dieu, car il existe de nos jours plusieurs succédanés du sang efficaces. En effet, même des interventions chirurgicales délicates, telle que l’opération à cœur ouvert, peuvent s’effectuer sans transfusion sanguine, pour peu que le chirurgien accepte de fournir l’effort nécessaire, de prendre le temps et de faire appel à toute son habileté.
18. La loi divine contre le meurtre étant encore valide, quelle autre loi donnée à Noé est donc toujours en vigueur, et à qui la famille de Noé dut-elle enseigner cette loi ?
18 La loi que Dieu donna à Noé après le déluge et qui interdisait l’emploi du sang comme d’une nourriture, était suivie d’une loi divine condamnant le meurtre. Elle disait : “Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image.” (Gen. 9:4-6). Tout comme la loi de Dieu condamnant le meurtre est certainement encore en vigueur à notre époque, de la même façon l’interdiction d’introduire dans notre corps du sang d’autres créatures est toujours en vigueur au vingtième siècle, et elle doit être respectée pour notre bien. La famille de Noé était dans l’obligation d’enseigner cette loi prohibitive à ses descendants.
19. En rapport avec la loi divine interdisant le sang, quelle était l’obligation des Israélites sous la Loi de Moïse vis-à-vis de la génération suivante ?
19 Dans la Loi que Dieu transmit à la nation d’Israël par l’intermédiaire de Moïse, on trouve les instructions suivantes à propos des sacrifices d’animaux : “Toute graisse appartient à Jéhovah. — C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, en quelque lieu que vous habitiez : vous ne mangerez ni graisse, ni sang.” (Lév. 3:16, 17, AC). Ainsi, une génération d’Israélites devait apprendre à la génération suivante à s’abstenir du sang. Le père était obligé d’apprendre à ses enfants que manger du sang était contraire à la Loi de Dieu et, en conséquence, il devait s’assurer que ses enfants mineurs n’en mangeaient pas et qu’il en était de même de tous les membres de sa maison, dont il était le maître, le surveillant et le gardien. — Deut. 6:6, 7 ; Ps. 78:5, 6.
20. Quelle responsabilité semblable repose sur l’Israël chrétien, et que font à ce propos les témoins de Jéhovah de notre époque ?
20 Aujourd’hui, Jéhovah Dieu possède un Israël spirituel, un Israël chrétien (Gal. 6:16). Tout comme les Israélites charnels étaient témoins de Jéhovah, de même les Israélites spirituels chrétiens sont ses témoins. Certes, la Loi mosaïque, qui interdisait de manger la graisse, fut abolie lorsque le Christ mourut en sacrifice, mais le concile apostolique chrétien tenu à Jérusalem réaffirma la loi que Dieu donna à Noé et l’appliqua à la véritable congrégation chrétienne. Les pères de famille chrétiens sont, par conséquent, obligés d’apprendre cette loi à leurs enfants mineurs, et de veiller à son application, car d’après la loi divine, le père est à la fois le gardien physique et le gardien spirituel ou religieux de ses enfants qui n’ont pas encore atteint la majorité. Les témoins chrétiens de Jéhovah des temps actuels reconnaissent ce fait et suivent cette ligne de conduite tracée par Dieu. Ils s’efforcent de veiller à ce que leurs enfants ne transgressent ni la loi que Dieu donna à Noé, ni le décret publié par le concile de Jérusalem (Éph. 6:4). Avec juste raison, ils essaient de protéger leurs enfants contre la pratique consistant à absorber du sang étranger.
21. Qui conteste aujourd’hui ce droit aux parents chrétiens, et comment prétendent-ils obtenir des droits sur les enfants en cause ?
21 Les parents qui sont témoins de Jéhovah ont-ils le droit d’agir de la sorte ? Certains médecins, juges et législateurs, faisant fi de la loi de Dieu, de la liberté religieuse et de la conscience chrétienne, répondent par la négative ! D’après ces transgresseurs de la loi de Dieu gouvernant les chrétiens, lorsque les témoins de Jéhovah refusent d’accéder à la demande d’un simple humain qui a prescrit une transfusion sanguine à leurs enfants, ils deviennent des parents dangereux et du coup ils perdent le droit de garder leurs enfants, qui sont pourtant chair de leur chair. Ces hommes prétendent que leurs enfants doivent devenir des pupilles de l’État politique, même dans les pays où il existe la séparation de l’Église et de l’État.
22. Quelle procédure honteuse, bénéficiant de l’approbation de la justice, en est résultée ?
22 Ainsi, certains juges ont fait enlever des enfants à leurs parents chrétiens et les ont confiés à des tuteurs qui étaient partisans des transfusions sanguines. Ces tuteurs sont devenus complices de voies de fait portées sur le corps de ces enfants, puisqu’ils leur ont imposé une transfusion sanguine au mépris scandaleux de la loi de Dieu et en dépit des scrupules de conscience des parents chrétiens. Là où l’enfant a survécu à une telle transfusion administrée de force, ces ravisseurs ont tranquillisé leur conscience en prétendant qu’ils ont “sauvé une vie”.
AVEZ-VOUS DES DROITS SUR VOTRE PROPRE CORPS ?
23. Sous ce rapport, quelle question a été soulevée par un rédacteur, et quelle conclusion tira-t-il ?
23 À ce sujet, précisément, une question sérieuse a été soulevée, savoir : “À qui notre corps appartient-il ?” Cette question se trouvait en tête d’un éditorial dont le rédacteur protestait contre la transfusion sanguine administrée de force à une femme enceinte, témoin de Jéhovah, par suite d’une ordonnance d’un tribunal. L’article se terminait par ces mots : “Un jour (...) peut-être (...) à l’instar de Beadle chez Dickens, nous aboutirons à la conclusion que très souvent la loi est ‘un imbécile, un âne’ — et nous ferons quelque chose pour y remédierf.”
24. À cause de quoi cette même question fut-elle soulevée en Israël, et quel appel les Juifs d’Amérique ont-ils lancé ?
24 En fait, à qui notre corps appartient-il ? Cette question a également été posée par des Israélites circoncis selon la chair, à cause du grand accroissement du nombre d’autopsies pratiquées sur le corps de Juifs décédés en Israël, et cela malgré des protestations répétées. En Israël, “les médecins ont interprété la loi d’une façon imprévue des législateurs” de ce paysg. Finalement, le 7 avril 1967, le Comité américain pour la sauvegarde de la dignité humaine en Israël a publié “Un appel au gouvernement d’Israël : Ne profanez pas les morts !” Au sujet de “La dignité humaine et la tradition juive”, l’appel disait (entre autres) : “Par déférence pour ces principes sacrés et universellement acceptés et eu égard aux droits sacrés que possède l’homme de décider lui-même ce que l’on fera de son corps, de nombreux gouvernements dans toutes les parties du monde (y compris celui des États-Unis) ont promulgué des lois exigeant le consentement par écrit de la personne décédée ou de son parent le plus proche, avant qu’on ne puisse procéder à une autopsie. Malheureusement en Israël la situation est très différente.”
25. Pour quel motif de conscience des Juifs d’Israël ont-ils refusé d’entrer à l’hôpital pour y être soignés, et que déclare cet appel concernant le droit de disposer de son corps ?
25 Commentant cette situation, considérée comme tragique, l’appel poursuit en ces termes : “Le résultat est que beaucoup de Juifs en Terre sainte devront refuser d’être hospitalisés pour recevoir le traitement dont ils ont besoin, de peur que leur corps soit mutilé. (...) Ce sont là des questions qui concernent les fermes convictions religieuses des Juifs — et ces derniers se sont habitués à l’idée de donner leur vie pour leur foi. Mais est-ce inévitable ? Est-il nécessaire qu’un homme soit privé d’un traitement à l’hôpital parce qu’on exige de lui un prix que sa conscience ne lui permet pas de payer ? En Israël, la loi actuelle sur l’autopsie constitue une menace non seulement pour les morts mais aussi pour les vivants. (...) Il semble que certains éléments en Israël sont à ce point obsédés par leur antipathie à l’égard de tout ce qui touche de près ou de loin à la religion, qu’ils n’hésitent pas à fouler aux pieds les droits des morts. (...) Ce qui est en cause n’est pas simplement une question religieuse, mais il s’agit de l’un des droits fondamentaux de l’homme reconnu dans tous les pays civilisés, savoir : que les désirs d’une personne décédée ou de son parent le plus proche — et non ceux de l’État — déterminent ce que l’on fera de son corpsh.”
26. Quelle justification de l’appel des Juifs trouve-t-on dans la loi de Dieu, et quelle question les chrétiens doivent-ils se poser concernant leur corps ?
26 Les auteurs de cette protestation contre les méthodes arbitraires pratiquées par certains membres de la profession médicale exprimaient également la crainte que, non seulement des cadavres, mais encore les corps des vivants risquent d’être mutilés par des docteurs présomptueux au nom des progrès scientifiques. La loi divine condamne la mutilation gratuite du corps que Dieu a donné à l’homme (Lév. 19:28 ; 21:5 ; Deut. 14:1 ; I Sam. 31:4). Étant donné que nous avons reçu notre corps de Dieu, il nous faut respecter ce principe, et cela d’autant plus que nous avons voué notre vie à Dieu, par Jésus-Christ, et avons symbolisé notre offrande par le baptême d’eau. Ainsi donc, à qui notre corps appartient-il, à nous-mêmes, à Dieu ou à la science moderne ? — Rom. 12:1.
27. Dans le cas des transfusions de sang imposées à des enfants, quelle sorte de corps est impliqué, et à qui la Parole de Dieu confie-t-elle la responsabilité de prendre soin des enfants mineurs ?
27 Certains Juifs scandalisés ont lancé l’appel précité pour sauvegarder le corps des morts, mais dans le cas des transfusions sanguines, il s’agit de protéger le corps des vivants. Quand on porte atteinte au corps d’un enfant mineur en lui administrant de force une transfusion par l’entremise d’un tuteur désigné par un tribunal et en passant outre aux protestations que ses parents ont formulées conformément à leurs convictions religieuses et à la constitution du pays, la question sérieuse suivante se pose : À qui appartient le corps de l’enfant — à l’État politique ou à ses parents charnels ? D’après la loi de Dieu, la responsabilité de prendre soin des enfants mineurs et de les instruire religieusement incombe aux parents chrétiens. Ces derniers ont le devoir d’élever leurs enfants dans la foi et la pratique du christianisme, et de leur apprendre que dans ce domaine il faut obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes ou à l’État. — Éph. 6:4 ; Tite 1:5, 6 ; comparez Matthieu 2:13-21.
COMMENT DIEU UTILISE LE SANG POUR LA VIE ÉTERNELLE
28. a) De quelle manière les témoins de Jéhovah annoncent-ils que le monde des hommes sera sauvé par le sang ? b) En buvant la coupe lors du repas du Seigneur, que faisaient et que montraient les apôtres ?
28 En tant que témoins de Jéhovah, nous annonçons que le monde des hommes sera sauvé par le sang, non par des transfusions sanguines médicales, mais par l’usage que Dieu en fera pour dispenser la vie éternelle. Lorsque le Fils de Dieu, Jésus-Christ, institua le repas du Seigneur, peu de temps avant de verser son sang sur le poteau d’exécution voici dix-neuf siècles, il bénit la coupe de vin et la passa à ses apôtres fidèles, en disant : “Buvez-en tous ; car ceci est mon ‘sang de l’alliance,’ qui doit être versé pour beaucoup pour le pardon des péchés.” (Mat. 26:27, 28, NW, éd. de 1950, note en bas de page). Jésus ne changea pas le vin en sang ; et lorsque les apôtres burent cette coupe, ils ne burent pas du sang humain, comme des cannibales. Jésus voulait simplement dire que le vin représentait son sang. En buvant ce vin auquel se rattachait cette signification symbolique, les apôtres montraient comment, par la foi en Christ, ils absorberaient, s’approprieraient et assimileraient les bienfaits de son sang versé. Lorsque Jésus versa son sang, il répandit sa vie humaine en faveur du monde des hommes.
29, 30. a) Comment et pourquoi Dieu a-t-il permis à son Fils de participer au sang et à la chair ? b) Comment, à sa résurrection, Jésus possédait-il toujours la valeur de sa vie humaine ?
29 Étant donné que la vie est dans le sang, le sang de Jésus représentait une chose de valeur. C’était du sang parfait et sain, car Jésus naquit comme un homme parfait, d’une mère vierge. En versant son sang, en réalité il présentait en sacrifice à Dieu sa vie humaine parfaite en faveur de tous les hommes pécheurs (I Jean 2:1, 2). Jéhovah Dieu avait d’abord transféré du ciel sur la terre la vie parfaite de son Fils céleste, pour lui permettre de participer au sang et à la chair et de fournir un sacrifice humain parfait (Gal. 4:4 ; Héb. 2:14, 15). Du fait que Jésus mourut comme un homme innocent et fidèle à Dieu, Jéhovah le ressuscita d’entre les morts le troisième jour. Ayant été ressuscité comme un Fils spirituel de Dieu, Jésus possédait toujours la valeur de sa vie humaine offerte en sacrifice. C’est pourquoi nous lisons dans Hébreux 13:20 :
30 “Le Dieu de paix (...) a ramené des morts le grand berger des brebis avec le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus.”
31, 32. a) Par suite, avec quoi Jésus-Christ parut-il au ciel en la présence de Dieu ? b) Pourquoi l’action de Jésus en tant que Grand Prêtre de Dieu est-elle plus efficace que celle du grand prêtre en Israël ?
31 Muni de l’équivalent de son sang humain parfait, c’est-à-dire de la valeur de sa vie humaine, Jésus-Christ remonta au ciel et parut en la présence de Jéhovah Dieu. — Héb. 9:24.
32 Là, au ciel, Jésus présenta à Dieu la valeur de sa vie humaine offerte en sacrifice. Il agit ainsi en qualité de Grand Prêtre établi par Dieu, tout comme il est écrit : “Il est entré une fois pour toutes dans le lieu saint, non, pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, et nous a obtenu une délivrance éternelle. Si en effet du sang de boucs et de taureaux (...) sanctifient jusqu’à la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui par un esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour que nous rendions un service sacré au Dieu vivant ?” — Héb. 9:11-14.
33. a) Comment Dieu sanctifiait-il spécialement le sang des animaux en Israël ? b) Comment Dieu a-t-il conféré un caractère sacré particulier au sang humain, et que signifie l’emploi de celui-ci par les médecins ?
33 Dieu sanctifia spécialement le sang des animaux, en faisant appliquer leur sang sur son autel pour faire la propitiation des péchés de l’ancien Israël. Pareillement, puisque Dieu a accepté le sang sacrificiel que son Fils a versé en tant qu’homme parfait, cela confère au sang humain un caractère sacré tout particulier, en plus du fait que la vie de l’homme siège dans son sang (Lév. 17:11, 12, 14). Pour cette raison, l’emploi de ce liquide vital pour des transfusions médicales sous prétexte de sauver une vie constitue une profanation du sang. Cette pratique fait oublier aux hommes ou les incite à méconnaître le fait que Dieu le Créateur sauvera le monde des hommes par le moyen du sang sacrificiel de son Grand Prêtre parfait et fidèle, Jésus-Christ.
34. Dans quelle obligation nous place la connaissance de ces vérités, et vers quoi se tournera le chrétien qui espère trouver la perfection dans le paradis terrestre ?
34 Puisque nous connaissons ces vérités bibliques vitales, nous sommes dans l’obligation de tenir pour sacré le sang des hommes ainsi que celui des animaux. Du sang humain transfusé ne pourra jamais nous procurer une vie parfaite et éternelle sur la terre transformée en paradis. Même les rapports médicaux prouvent qu’une transfusion sanguine peut provoquer notre mort ou celle de nos enfants mineurs. Aussi le chrétien obéissant, qui espère obtenir le salut éternel en tant qu’homme parfait dans un paradis terrestre sous le Royaume de Dieu, mettra-t-il sa confiance dans le sang versé de Jésus-Christ, administré de la manière sacrée que Dieu lui-même a ordonnée.
“Dieu est amour.” (I Jean 4:8). “Il est le rocher, ses œuvres sont parfaites (...). C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit.” (Deut. 32:4). “Ô Profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu !” (Rom. 11:33). “Jéhovah ! Jéhovah ! Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la révolte et le péché ; mais il ne les laisse pas impunis.” — Ex. 34:6, 7, AC.
[Notes]
a Voyez le cas États-Unis contre George Wilson qui fut soulevé parce que cet homme refusait la grâce présidentielle que le président Andrew Jackson lui avait accordée le 4 juin 1830. La décision de la Cour suprême insistait sur le fait que “la Cour ne peut accorder au prisonnier le bénéfice de la grâce, à moins que celui-ci ne la réclame par une action en justice ou une requête. La forme dans laquelle celle-ci peut être introduite n’est pas l’objet de notre enquête ; mais il doit en faire lui-même la demande d’une manière ou d’une autre. Elle lui est accordée ; c’est sa propriété ; et il peut l’accepter ou la refuser, comme il le désire (...). Une grâce peut être accordée à une certaine condition qui a été ou devra être satisfaite, et la partie demeure passible du châtiment si cette condition n’est pas remplie (...). Prenez le cas d’une grâce accordée à certaines conditions que le détenu se refuse à remplir. Supposez que la condition soit l’exil, et qu’il pense que sa condamnation est une punition plus légère et qu’il préfère subir le châtiment, afin de se réconcilier avec le public qu’il a scandalisé suite à une tentation subite (...).”
Le premier président a fait connaître le point de vue de la Cour suprême, rappelant au gouvernement des États-Unis qu’“une grâce peut être conditionnelle et que l’on peut faire davantage opposition aux conditions de celle-ci qu’à la punition elle-même infligée par le tribunal (...). La Cour est d’avis que la grâce accordée dans les conditions susmentionnées n’ayant pas été judiciairement portée devant la Cour par une requête, une action ou un autre moyen, elle ne peut être prise en considération par les juges (...) ”.
Suite à cela, il ne fut pas permis à la grâce qui aurait pu sauver la vie de George Wilson d’invalider le jugement légal porté contre lui. — cf. 32 US (7 Peters), page 150 sv.
b Comparez avec l’article “Le concile apostolique”, paru dans La Tour de Garde (édition anglaise) du 15 novembre 1892, page 350.
c Un article de Harold M. Schmeck Jr., publié dans le New York Times du 11 septembre 1962, sous le titre “On a dit que les transfusions provoquaient plus de morts que l’appendicite”, montre que les transfusions de sang sont dangereuses et peuvent tuer.
d Au procès de Nuremberg (Allemagne) où furent jugés, après la Seconde Guerre mondiale, les criminels de guerre nazis, le principe juridique arrêté disait : “L’obéissance patriotique à des ordres criminels n’établit pas l’innocence.”
e Concernant ce qui est nécessaire pour compenser une perte de sang, il faut considérer qu’à chaque minute il meurt environ 180 millions de globules rouges. Les os du corps doivent les remplacer par des cellules jeunes et saines, sinon l’individu risquerait de mourir d’anémie. Il faut environ six à huit semaines à la moelle osseuse pour reconstituer notre capital de globules rouges après la perte d’un demi-litre de sang, comme dans le cas d’un donneur de sang. — Voyez Réveillez-vous ! du 22 février 1963, page 20, sous le titre “Votre organisme merveilleux”.
f Voyez le Journal-American de New York du 20 juin 1964, page 19. Le “Beadle” en question est un personnage d’un roman de l’écrivain anglais Charles Dickens.
g Voyez le New York Times du 23 septembre 1966 sous le titre “Divers groupes en Israël s’opposent aux autopsies”.
h L’appel se poursuit ainsi : “Nous demandons que chaque individu, que ce soit par conviction religieuse ou par sentiments humanitaires, soit légalement autorisé à exiger qu’aucune autopsie ou dissection ne soit pratiquée sur son corps — ou celui de ses parents — après sa (ou leur) mort (en accordant les mêmes exceptions qu’aux États-Unis, savoir, les cas de mort suspecte ou d’épidémies dangereuses).”
Le 4 mai 1967, le New York Times publia, à la page 6, un article intitulé “Les rabbins américains en Israël demandent la protection des États-Unis contre les autopsies”, cet article étant ainsi daté : “TEL AVIV, Israël, 3 mai.”
Voyez également le livre du Dr (Rabbin) Immanuel Jacobovit, intitulé La morale médicale juive, édition de 1967, pages 97 et 98, qui, sous le sujet “Mutilation”, mentionne également le rite de la circoncision et le percement de l’oreille d’un esclave fidèle.