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  • Les sacrifices qui sont agréables à Dieu

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  • Les sacrifices qui sont agréables à Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
w69 1/11 p. 655-662

Les sacrifices qui sont agréables à Dieu

 1. Quel était le sentiment de Jéhovah lorsque ses serviteurs des temps anciens lui offraient des sacrifices ?

LORSQUE les serviteurs de Dieu des temps anciens lui offraient des sacrifices appropriés, cela lui était agréable. Après que le déluge universel eut fait disparaître tous les méchants et que Noé eut dressé un autel et offert des holocaustes à Dieu, “Jéhovah sentit une odeur agréable”. (Gen. 8:21, AC.) Il était satisfait de ces choses. Il en était de même des sacrifices offerts par son peuple dans le pays d’Israël, lorsqu’ils étaient présentés selon ses instructions.

 2. A-​t-​il agréé tous les sacrifices qui lui furent offerts, et pourquoi ?

2 Par contre, le récit biblique montre clairement que tous les sacrifices n’ont pas été acceptés d’une manière aussi favorable. Par exemple, lorsque Saül, le premier roi d’Israël, désobéit à l’ordre de Jéhovah concernant la nation d’Amalek, en épargnant son roi, Agag, ainsi que les meilleures têtes du bétail et des brebis des Amalécites sous prétexte qu’elles constitueraient un excellent sacrifice, Samuel déclara : “Jéhovah trouve-​t-​il du plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à l’obéissance à sa voix ? L’obéissance vaut mieux que le sacrifice et l’observation de sa parole que la graisse des béliers. Car la rébellion est aussi coupable que la divination, et la résistance est autant que l’idolâtrie et les téraphim. Puisque tu as rejeté la parole de Jéhovah, il te rejette aussi pour que tu ne sois plus roi.” — I Sam. 15:21-23, AC.

 3. Comment Jéhovah a-​t-​il considéré les sacrifices qui lui ont été offerts aux jours de Malachie ?

3 Aux jours de Malachie, après le retour des exilés israélites de la captivité babylonienne, Jéhovah condamna tant les prêtres que le peuple à cause du genre de sacrifices qu’ils offraient sur l’autel du temple. Lorsque les prêtres demandèrent : “En quoi t’avons-​nous souillé ?”, Dieu répondit : “En ce que vous dites : ‘La table de Jéhovah est chose vile.’ Quand vous présentez une bête aveugle pour la sacrifier, est-​ce qu’il n’y a pas de mal à cela ? Et quand vous en amenez une boiteuse et malade, est-​ce qu’il n’y a pas de mal à cela ? Va donc l’offrir à ton gouverneur ! T’agréera-​t-​il ? Te sera-​t-​il favorable ?” (Mal. 1:7, 8, AC). Jéhovah n’hésitait pas à redresser les choses qui concernaient le temple et l’autel. Il ne tolérait ni l’hypocrisie ni la malhonnêteté dans les sacrifices.

 4. Quelle compréhension concernant Jéhovah et les sacrifices, Michée 6:6-8 nous aide-​t-​il à acquérir ?

4 Jéhovah montra clairement ce qu’il attendait de son peuple. Les animaux offerts devaient être les meilleurs que les Israélites possédaient. De plus, ils devaient les offrir avec de bons mobiles, venant d’un cœur pur. Considérez ce qu’il est écrit dans Michée 6:6-8 (AC) : “Avec quoi me présenterai-​je devant Jéhovah, me prosternerai-​je devant le Dieu Très-Haut ? Me présenterai-​je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux d’un an ? Jéhovah agréera-​t-​il des milliers de béliers, des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-​je mon premier-né pour mon crime, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon âme ? On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bon et ce que Jéhovah demande de toi : C’est de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.” Il est clair que Jéhovah s’intéressait à l’attitude d’esprit avec laquelle était offert le sacrifice.

 5. a) Jéhovah s’intéresse-​t-​il toujours aux sacrifices, et comment le savons-​nous ? b) La proclamation et l’enseignement de la Bible sont-​ils les seuls sacrifices à notre époque, sinon quels autres sacrifices lui sont agréables ?

5 Bien qu’il ne soit plus nécessaire d’offrir des sacrifices d’animaux depuis l’abolition de la Loi, Dieu s’intéresse encore aujourd’hui aux sacrifices. Il considère de la même façon ceux qui sont excellents. C’est ce que montra l’apôtre Paul lorsque, dans Hébreux 13:15, il écrivit : “Par lui [Christ], offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui font une déclaration publique au sujet de son nom.” Offrir à Dieu un sacrifice de louange signifie, entre autres, proclamer la bonne nouvelle du Royaume à autrui et cela de la bonne façon. Toutefois, outre la proclamation et l’enseignement de la vérité, choses auxquelles pensait Paul, le chrétien offre à Dieu bien d’autres genres de sacrifices. En effet, sa vie, vouée à Dieu, doit être une vie de sacrifice, selon ce que Pierre a écrit : “C’est à cette voie que vous avez été appelés, parce que même Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces.” (I Pierre 2:21). Pierre montre également que la conduite générale des chrétiens baptisés doit être agréable à Dieu ; il dit : “Maintenez l’excellence de votre conduite au milieu des nations, afin que, sur la chose même où ils parlent contre vous comme malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de son inspection.” (I Pierre 2:12). L’apôtre Paul insiste, lui aussi, sur ces pensées, disant : “Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec votre faculté de raisonner. Et cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” (Rom. 12:1, 2). Bien que Dieu ne réclame plus de sacrifices d’animaux, il s’intéresse aux sacrifices que font aujourd’hui ses serviteurs sur la terre en rapport avec la pure adoration, et ces sacrifices impliquent leur façon de vivre tout entière. Comme il l’avait fait avec les Israélites, Jéhovah montre clairement à notre époque ce qu’il attend de son peuple.

 6. Qu’a fait Dieu pour son peuple, lui montrant ainsi qu’il lui accordait sa faveur ?

6 Dans ces “derniers jours”, Dieu a-​t-​il accompli d’autres actions en faveur de son peuple, afin de lui donner l’assurance qu’il jouit de sa faveur ? Oui. En 1919, il a délivré le reste oint des Israélites spirituels de la captivité de Babylone la Grande et les a rétablis dans son service. En 1935, quand il fut évident que la moisson de tous les membres du reste oint était terminée, Jéhovah confia à ceux-ci la mission de chercher les personnes qui allaient constituer la “grande foule”, lesquelles apporteraient à leur tour leur aide à cette grande œuvre de rassemblement. Aujourd’hui, ces “brebis”, au nombre de plus de un million cent mille, sont protégées et nourries avec soin et amour au sein de plus de vingt-cinq mille congrégations réparties sur toute la terre. Jéhovah leur donne en temps voulu une riche nourriture spirituelle, et elles augmentent continuellement leur force spirituelle. Il a donné à ce “seul troupeau” une tâche à accomplir, c’est-à-dire prêcher en témoignage la “bonne nouvelle du royaume” par la terre habitée tout entière, avant que la fin n’arrive (Mat. 24:14). La position de faveur et la protection que Dieu leur a accordées sont décrites en ces termes dans Ésaïe 32:1, 2 : “Alors le roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture. Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée.” Le peuple de Jéhovah sait où il se trouve ; il est heureux et satisfait.

 7. Étant donné que Dieu a montré de tant de façons sa faveur à son peuple, quelles questions pouvons-​nous nous poser ?

7 Ceci étant, pourquoi devrions-​nous nous soucier de savoir quels sacrifices sont agréables à Dieu ? Ne savons-​nous pas clairement aujourd’hui ce qu’il exige de nous ? De plus, il a montré qu’il approuvait son organisation. Ne devons-​nous pas avoir l’assurance que Dieu a accepté l’offrande de notre personne et qu’il agrée notre activité ? Que faut-​il faire de plus ?

 8. Que doivent continuer de faire les chrétiens, et pourquoi ?

8 Bien qu’il soit exact que Dieu a montré qu’il approuvait son peuple et qu’il a béni et fait prospérer son activité, les chrétiens doivent néanmoins toujours veiller sur eux-​mêmes et examiner leurs actions, afin d’être certains qu’ils demeurent dans cette position de faveur et que les sacrifices qu’ils offrent sont agréables à Dieu. Lisez l’avertissement que Paul donna aux chrétiens de son époque qui étaient déjà affermis dans la vérité : “Prenez garde, frères, de peur qu’il ne se forme en quelqu’un de vous un cœur mauvais qui manque de foi, en se détournant du Dieu vivant ; mais ne cessez de vous exhorter chaque jour les uns les autres, aussi longtemps qu’on peut l’appeler ‘Aujourd’hui,’ de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par le pouvoir trompeur du péché.” — Héb. 3:12, 13.

 9. Qu’ont dit d’autres rédacteurs de la Bible quant à la nécessité de s’examiner soi-​même ?

9 Manifestement, il est possible de développer en soi un cœur mauvais avant de s’en rendre compte ; il faut donc être sur ses gardes. C’est pourquoi Jérémie déclara : “Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ?” (Jér. 17:9). Paul donne le conseil suivant : “Ne cessez d’éprouver pour voir si vous êtes dans la foi, ne cessez d’examiner pour voir ce que vous êtes vous-​mêmes.” (II Cor. 13:5). Il dit également : “Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.” (I Cor. 10:12). Nous devons constamment nous examiner nous-​mêmes.

IL EST NÉCESSAIRE DE CONNAÎTRE LA VÉRITÉ

10. Qu’est-​ce qui nous aidera à nous examiner et à offrir à Dieu des sacrifices qui lui soient agréables ?

10 Comment peut-​on le faire ? En premier lieu, il est nécessaire d’être à jour avec la vérité révélée. Si, avec amour, Jéhovah a rendu possible aujourd’hui l’acquisition de la vérité et en a constamment augmenté la connaissance, nous devons lui montrer notre gratitude en étudiant cette vérité. Dans le monde, on dit que les connaissances techniques et scientifiques se développent si vite dans de nombreux domaines, qu’il est même difficile de les mettre par écrit. Il en est ainsi pour la vérité. Il y a beaucoup à apprendre, et le temps disponible pour le faire est limité. Comment pourrons-​nous savoir ce que Dieu exige précisément de nous si nous ne nous soucions pas de mettre à jour notre connaissance de la vérité ?

11. Pourquoi est-​il si nécessaire de connaître la vérité ?

11 Il est important de posséder une connaissance exacte et à jour, non seulement pour notre profit personnel, mais également parce que nous devons la transmettre à d’autres. Un enseignant doit avoir la connaissance. Les personnes bien disposées seront en mesure de discerner la vérité lorsqu’elle leur sera présentée, si nous la connaissons et la comprenons vraiment. Ce fut le cas pour les auditeurs de Jésus-Christ. Dans Matthieu 7:28, 29, nous lisons : “Quand Jésus eut achevé ces paroles, l’effet en fut que les foules étaient frappées de sa manière d’enseigner ; car il les enseignait en personne qui a autorité, et non comme leurs scribes.” Ne pensons pas que ces gens étaient uniquement frappés par la façon puissante de s’exprimer et l’apparence impressionnante de Jésus, bien qu’incontestablement cela y ait contribué. Nous pouvons être certains que c’est ce qu’il disait qui était des plus convaincant. La manière de s’exprimer est importante, mais ce sont les matières, ou ce que nous disons, qui comptent le plus. Cela était vrai dans le cas de l’apôtre Paul. Apparemment, ni sa personne ni sa façon de s’exprimer n’étaient impressionnantes. Mais ses paroles l’étaient, et il persuada de nombreuses personnes d’emprunter la voie du christianisme.

12, 13. Comment peut-​on illustrer la nécessité, et l’importance de posséder une connaissance exacte et profonde ?

12 Pour illustrer l’importance de la connaissance véritable, on peut considérer le soin avec lequel les gens emploient leur argent. Lorsqu’ils achètent quelque chose, ils n’aiment pas être trompés, mais désirent acquérir un article de qualité au meilleur prix. Avant de faire un choix définitif, ils seront heureux de pouvoir parler avec quelqu’un qui fait autorité en la matière. Si, en raison de sa formation et de son expérience, cette personne est experte dans ce domaine, sa connaissance sera précieuse. Cela est particulièrement vrai s’il s’agit d’un ami intime en qui vous avez confiance. En général, rien ne peut remplacer une telle source de renseignements.

13 Il en est de même lorsqu’il s’agit de notre santé. Nous voulons savoir quelle est notre véritable condition physique et nous désirons qu’on nous présente la vérité toute nue et d’une manière qui nous soit compréhensible. C’est alors seulement que nous pourrons prévoir un traitement qui nous permettra de recouvrer la santé ou du moins de l’améliorer. Là encore, nous désirons parler avec quelqu’un qui fait autorité dans ce domaine, quelqu’un qui a la connaissance nécessaire et en qui nous avons confiance.

14. Pourquoi cela est-​il encore plus important pour ce qui est de la vérité ?

14 Cela est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de la vérité de la Parole de Dieu. Il existe encore dans le monde des gens qui s’intéressent à la vie éternelle. Nous pourrons les convaincre si nous connaissons vraiment la vérité au point de pouvoir répondre à leurs questions tout en leur expliquant simplement et clairement ce que Dieu a fait et fera. Aujourd’hui encore, des personnes sont étonnées par la façon d’enseigner des chrétiens, car elles discernent la vérité et sont convaincues. Cependant, nous devons être conscients de la nécessité d’étudier et d’acquérir la connaissance, afin de pouvoir les instruire et les convaincre. Celui qui fait des efforts pour absorber la connaissance dans un but si généreux, peut être assuré qu’il recevra l’aide de l’esprit de Dieu et que son sacrifice consistant à faire une déclaration publique sera agréable à Jéhovah.

15. a) Jusqu’à quel point la connaissance doit-​elle pénétrer l’individu ? b) Lorsque la vérité touche le cœur d’une personne, qu’en résulte-​t-​il ?

15 Lorsque nous absorbons cette connaissance, il faut nous demander où elle pénètre. Elle ne doit pas seulement remplir notre esprit, mais également notre cœur. Comment se fait-​il qu’une personne puisse avoir une bonne connaissance de la vérité, mais ne pas être zélée dans le ministère, alors qu’une autre, moins douée sur le plan intellectuel et n’ayant pas une excellente connaissance des vérités les plus profondes, est néanmoins très zélée dans le service et désireuse de transmettre aux autres ce qu’elle a appris ? Il est certain que cela est dû à de nombreuses raisons que nous ne connaîtrons probablement jamais, mais il s’agit sans aucun doute de savoir si la vérité a atteint ou non le cœur de la personne. Le chrétien mentionné en deuxième lieu a été heureusement influencé par ce qu’il avait appris. La connaissance acquise ayant atteint son cœur, il a voulu en faire le meilleur usage possible. Cela est indispensable si nous voulons garder la faveur de Jéhovah et offrir des sacrifices qui lui soient agréables.

16. a) Quels sont les sentiments de Jéhovah et de Jésus envers les hommes ? b) En quoi cela doit-​il être un exemple pour nous ?

16 Si la vérité touche notre cœur, nous nous intéresserons à nos semblables. En montrant un intérêt réel pour autrui, nous aurons davantage la certitude d’offrir des sacrifices qui sont approuvés par Dieu. Rappelez-​vous que Dieu se soucie plus des hommes que des choses ; c’est vraisemblablement la raison pour laquelle il créa l’homme en dernier, après la création de l’univers matériel et des animaux. Selon Genèse 1:26, Dieu a dit : “Faisons l’homme à notre image.” Cela signifiait que celui-ci posséderait des attributs semblables à ceux de Jéhovah. Dans Jean 3:16, il est écrit : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” Par là, il faut comprendre que Dieu éprouve de l’amour pour des gens qui peuvent être rachetés, bien que ne connaissant pas la “bonne nouvelle” et n’étant pas encore voués à lui. Il en est de même de Jésus-Christ à propos de qui il est écrit, dans Matthieu 9:36 : “À la vue des foules, il en eut pitié, car elles étaient dépouillées et ballottées comme des brebis sans berger.” Un grand nombre de ceux pour qui il éprouva de la pitié n’ont jamais pris position en faveur de la vérité et ne sont pas devenus ses disciples. Cependant, il leur portait un intérêt spontané et désirait les aider.

17. Que disent d’autres rédacteurs bibliques concernant l’intérêt que nous devons porter à autrui, et comment cela s’applique-​t-​il de nos jours ?

17 Cette sollicitude chaleureuse envers nos semblables est une chose que nous ne voudrons jamais perdre. C’est une qualité que Dieu approuve particulièrement. Le fait de posséder cet attribut divin indique que nous nous intéressons à des vies, non pas simplement d’un point de vue humanitaire, mais selon le point de vue de Dieu. Nous garderons présents à l’esprit ses desseins élevés ayant trait à l’homme. Il n’est pas bon de se laisser aller à l’indifférence à propos des problèmes rencontrés par nos frères ou d’autres personnes, ou de relâcher nos relations avec eux. Jésus déclara : “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:35). Un psalmiste était conscient de ce besoin, disant : “Je suis l’ami de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes ordonnances.” (Ps. 119:63). L’apôtre Paul écrit : “N’oubliez pas de faire le bien et de partager avec d’autres, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.” (Héb. 13:16). L’apôtre Pierre comprenait la nécessité de faire preuve d’amour envers nos semblables, et plus particulièrement envers nos frères. Cependant, il nous met également en garde, afin de ne pas cultiver un mauvais mobile dans ce domaine ; il dit : “Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans grommeler.” (I Pierre 4:9). Faire preuve de sollicitude envers autrui est une chose que Dieu approuve.

18. a) Qu’est-​ce qui a aidé certains à servir Dieu de façon acceptable pendant de nombreuses années ? b) En quoi cela a-​t-​il été une aide pour eux ? c) Que peut-​on dire de ceux qui suivent la voie que Dieu approuve ?

18 Il faut évidemment faire constamment attention pour que nos sacrifices demeurent toujours agréables à Dieu. L’endurance est nécessaire. Désirez-​vous savoir ce qui a aidé de nombreux serviteurs fidèles de Dieu à garder cette position durant une longue période de temps ? Ils se sont engagés dans une vie au service de Dieu, au cours de laquelle ils ont été complètement absorbés par les intérêts du Royaume. Faire des sacrifices certains jours est une bonne chose, mais s’obliger à servir Jéhovah à plein temps, si cela est sa volonté, est une chose plus excellente encore. En fait, c’est beaucoup plus facile. Parlez à des proclamateurs à plein temps. Il n’y a plus de doute dans leur esprit quant à savoir ce qu’ils vont faire. Leur vie est en fait une vie de sacrifice. Cela ne veut pas dire qu’ils ne devront plus faire preuve d’une application et d’une détermination constantes. Cependant, étant donné le programme et les habitudes qu’ils se sont intelligemment et volontairement imposés, leur décision est prise et ils ont devant eux un travail tout tracé à accomplir. Lorsque Ésaïe déclara : “Me voici, envoie-​moi”, nous pouvons être certains qu’il était disposé à s’engager dans une vie de service conformément aux instructions divines. Il ne fait aucun doute alors qu’après avoir pris cette décision, il lui fut plus facile de suivre la voie approuvée par Dieu.

19. a) Celui qui offre des sacrifices agréables est-​il heureux ? b) Comment cela est-​il manifeste dans le cas de David et d’autres serviteurs ?

19 Dans un certain sens, les sacrifices qui plaisent à Jéhovah ne ressemblent à aucun autre sacrifice. Pourquoi ? Parce que celui qui les offre le fait avec joie, même si cela signifie des privations et des difficultés. D’ailleurs, pour accomplir n’importe quelle chose qui en vaut la peine, il faut fournir un travail. Nous ne devons pas croire que David a mené une vie facile. Dans sa jeunesse, il était sur les champs de bataille avec ses soldats, et en tout temps il a dû s’acquitter de ses lourdes responsabilités de roi. Cependant, devenu vieux, il considéra avec satisfaction sa vie passée au service de Jéhovah. Il ne considérait pas seulement sa propre vie de serviteur voué à Dieu, mais également celle d’autres serviteurs, quand il déclara : “J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné.” (Ps. 37:25). David n’exprima aucun regret pour les sacrifices qu’il avait consentis durant sa vie pour le service de Dieu. Ayant fait ce qui était juste, il était heureux ; c’est ce que montre le proverbe suivant : “C’est une joie pour le juste de pratiquer la justice.” — Prov. 21:15.

20. Au milieu de qui trouve-​t-​on aujourd’hui le bonheur et le contentement ?

20 Il en est de même aujourd’hui. Celui qui a consacré sa vie au service de Dieu est satisfait. Cela est vrai de ceux qui ont passé vingt, trente, quarante ans ou davantage au Béthel de Brooklyn. L’ont-​ils fait sans difficulté ? À vrai dire non. Au bureau principal de la Société Watch Tower, on est mis à l’épreuve en devenant un membre parmi plus de mille autres, chacun se voyant confier une tâche qui n’est pas toujours des plus facile ni des plus agréable. Cependant, l’occasion est offerte de consacrer généreusement tout son temps à contribuer au bonheur des autres. Chacun reçoit les choses nécessaires pour vivre, afin qu’il puisse se vouer entièrement aux intérêts du Royaume. De plus, il fréquente des chrétiens mûrs qui, depuis de nombreuses années, savent où ils dirigent leurs pas. Un membre du Béthel ayant passé de nombreuses années dans ce service et qui y puise toujours sa joie, s’est exprimé en ces termes : “Même s’il n’y avait pas de nouvel ordre de choses après Harmaguédon, je n’aurais pas voulu manquer de servir ici, car le simple fait d’être en ce lieu est en lui-​même une récompense.” Cela ne revient-​il pas à faire un sacrifice ?

21. Qui ne donne pas le bon exemple pour ce qui est d’offrir des sacrifices agréables à Dieu, et pourquoi ?

21 Est-​ce la conclusion à laquelle arrivent certains membres du clergé de la chrétienté après avoir reçu durant plusieurs années une formation dans leurs écoles religieuses et avoir servi pendant quelque temps dans une église ? Non. Un grand nombre d’entre eux ont même renoncé à faire semblant de croire en Dieu et à la Bible. Ils changent d’attitude et deviennent les instigateurs de marches de protestation et même d’émeutes. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il ne suffit pas d’enseigner la Bible. Ils pensent que pour faire quelque chose en faveur des personnes déshéritées, ils ne peuvent attendre que Dieu agisse, mais qu’ils doivent passer à l’action, même si cela signifie avoir recours à la violence, laquelle est condamnée tant par Dieu que par les gouvernements de “César”. Ils ne nous donnent donc pas l’exemple de personnes offrant des sacrifices qui réjouissent Jéhovah.

CE DONT IL FAUT SE GARDER

22. a) De quoi faut-​il se garder pour que nos sacrifices soient toujours agréables à Dieu ? b) Donnez un exemple.

22 Sous ce rapport, il faut se garder du ressentiment. Quelqu’un peut se laisser aller à penser qu’on lui demande trop. Cela peut arriver à tout le monde. Ce fut le cas pour Moïse, ‘le plus humble des hommes’. Les Israélites avaient à peine commencé leur marche dans le désert en direction du pays de Canaan qu’ils ont commencé à se plaindre, parce qu’ils manquaient de viande. Moïse dit alors à Jéhovah : “Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-​moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.” (Nomb. 11:14, 15). Jéhovah n’a pas trop exigé de nous. Il y a évidemment un grand travail à faire, mais un point de vue convenable nous permettra de suivre la voie droite, tout comme Moïse fut aidé à cultiver une bonne optique, ce qui lui permit de revenir à une bonne attitude.

23. a) De quoi faut-​il également s’abstenir pour que nos sacrifices soient toujours acceptés par Dieu ? b) Donnez un exemple.

23 Nous devons également éviter d’être jaloux. Chacun peut le devenir, à l’exemple d’Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse. Ils pensaient que Moïse avait reçu trop de pouvoir et une trop grande autorité ; c’est pourquoi ils lui dirent : “Est-​ce seulement par Moïse que Jéhovah a parlé ? N’a-​t-​il pas parlé aussi par nous ?” (Nomb. 12:2, AC). Marie fut frappée de la lèpre, et ce n’est que grâce à l’intercession de Moïse qu’elle fut guérie. Pensons-​nous que d’autres ont plus de responsabilités et de privilèges que nous ? Permettons-​nous parfois que se développe inconsciemment en nous le désir d’être un peu plus en vue dans la congrégation ? C’est une chose à laquelle il faut veiller. Il est préférable de se réjouir lorsque certains de nos frères sont récompensés pour le bon travail qu’ils ont effectué et de les encourager, afin qu’ils fassent davantage encore pour la pure adoration.

24. Que peut-​on dire des sacrifices inutiles ?

24 Nous voudrons également nous garder d’offrir des sacrifices inutiles. Avez-​vous envisagé de faire des heures supplémentaires ou permettrez-​vous à votre femme de travailler pour que votre fils puisse faire des études supérieures ? Ce serait un ‘sacrifice’, mais en vaut-​il la peine ? Souvent, lorsque les jeunes gens terminent leurs études supérieures, leur foi est devenue très faible ou nulle, et ils n’ont plus ni amour ni respect pour leurs parents qui ont travaillé dur afin de leur permettre d’acquérir une très grande instruction. Certains parents ont connu cette déception. Ce genre de sacrifice n’est pas bon. Par contre, les parents qui se soucient en premier lieu de donner une formation chrétienne à leurs enfants ainsi qu’un bon exemple à suivre, se rendront compte qu’il s’agit là d’un sacrifice qui plaît à Dieu.

25. À propos des sacrifices offerts à Dieu, qu’est-​ce qui nous rend heureux ?

25 Heureux sommes-​nous de vivre à une époque où nous pouvons offrir à Dieu les sacrifices qu’il aime particulièrement ! Nous sommes heureux de savoir que ceux-ci doivent être offerts sous forme de louanges venant de chrétiens intelligents et éclairés, et non formalistes et sectaires. Il nous a été clairement montré ce qui réjouit Jéhovah. Quel privilège de connaître les sacrifices qui sont agréables à Dieu et que nous pouvons lui offrir !

[Illustration, page 659]

Lorsque la vérité biblique touche le cœur d’une personne, celle-ci s’intéresse davantage à ses semblables et cherche régulièrement à offrir des sacrifices qui consistent à faire une déclaration publique au sujet de Dieu.

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