Démontrons notre loyauté envers Jéhovah et sa Parole
1. En quel sens le point de vue des membres des Églises à propos de la Bible est-il souvent illogique, et quelle est la raison de cette situation ?
EN CE monde moderne et matérialiste, il n’est pas rare d’entendre des gens exprimer des doutes quant à l’authenticité de la Bible. Lorsqu’on demande aux membres des Églises s’ils reconnaissent que la Bible est la Parole de Dieu, vraisemblablement ils répondent par l’affirmative. Mais très souvent, ces mêmes personnes enchaînent immédiatement en disant qu’il y a certaines choses dans la Bible qu’elles ne peuvent accepter. Il se peut qu’il leur manque une connaissance suffisante, ou bien qu’elles aient été influencées par les remarques de gens sceptiques. Mais quelle que soit la cause de leur attitude, celle-ci ne témoigne pas de loyauté envers Dieu et sa Parole.
2. Quel est le point de vue d’un grand nombre d’ecclésiastiques à propos des écrits bibliques ? Expliquez.
2 Un nombre toujours croissant d’ecclésiastiques désavouent ouvertement la Bible. Les miracles rapportés dans les Écritures font souvent l’objet de leurs attaques. Et l’un des miracles qui sont le plus fréquemment ridiculisés est la naissance virginale de Jésus. À ce propos, un pasteur de l’Église anglicane a déclaré : “Au vingtième siècle, un homme intelligent pourrait-il croire (...) que Jésus est né d’une vierge sans l’intervention d’un père humain ? Si l’on demandait à tous ceux qui ne croient pas à la naissance virginale de quitter l’Église anglicane, il y aurait une grande pénurie de pasteurs, et les séminaires perdraient presque tous leurs professeurs.” — The Sunday Express, 6 août 1967.
3. Pourquoi le fait qu’il n’y ait pas de naissances virginales de nos jours n’est-il pas un argument valable contre la croyance selon laquelle Jésus est né d’une vierge ?
3 Mais pourquoi quiconque croit en Dieu aurait-il du mal à accepter le récit biblique selon lequel une vierge juive appelée Marie devint enceinte par l’action de l’esprit saint de Dieu et donna naissance à Jésus (Luc 1:30-35 ; Mat. 1:18-25) ? Certes, il n’y a pas de naissances virginales parmi les femmes de nos jours. Mais est-ce là une raison valable de ne pas croire au récit biblique ? Les prêtres et les pasteurs sceptiques prétendent-ils croire uniquement à la réalité des événements qu’ils ont vos personnellement ? Refusent-ils d’admettre que la terre elle-même eut un commencement, simplement parce qu’ils n’étaient pas présents pour observer sa création ? Rejettent-ils aussi l’idée que la vie terrestre eut un commencement ?
4. Pourquoi est-il logique de penser que le Créateur a pu provoquer la naissance d’un enfant dans le sein d’une vierge ?
4 Franchement, serait-il plus difficile pour Dieu de provoquer la conception d’un enfant dans le sein d’une vierge vivante, que de créer le premier homme à partir de la matière inerte ? Il est logique de penser que le Créateur tout-puissant, qui créa la femme et la dota de la faculté de mettre au monde des enfants, puisse aussi féconder une femme par le moyen de sa force active invisible, son esprit saint. Il est vrai que nul ne peut expliquer en détail comment la vierge Marie a pu concevoir cet enfant, mais cela ne devrait pas nous étonner. Personne ne comprend complètement comment un enfant est conçu et se développe dans le ventre de sa mère, même dans des circonstances normales. L’idée même que les “plans de montage” de la croissance d’une créature humaine dotée de nombreux organes puissent se trouver renfermés dans une seule cellule fécondée, dépasse notre entendement (Ps. 139:14-16). Pourtant, qui songerait à nier que des enfants sont conçus et qu’ils viennent au monde ?
5. En niant la naissance virginale de Jésus, quelle autre doctrine biblique fondamentale le clergé rejette-t-il, et pourquoi cela ?
5 D’autre part, quiconque ne croit pas à la naissance virginale de Jésus rejette aussi son sacrifice rédempteur qui est le fondement même de notre salut. Pourquoi ? C’est que la vie d’un homme parfait, correspondant à celle de l’homme parfait Adam, était nécessaire pour racheter l’humanité (I Tim. 2:5, 6). Or, si Jésus n’avait été qu’un esprit matérialisé, il n’aurait pas rempli cette condition. Si un père humain avait été l’auteur de sa vie, Jésus aurait hérité l’imperfection d’Adam (Job 14:4). Mais comme Dieu était son père, sa perfection était assurée ; et puisqu’il naquit d’une mère humaine, il était lui-même homme. Par ailleurs, la naissance virginale de Jésus avait été annoncée des siècles auparavant par le prophète Ésaïe (7:14). Par conséquent, il est évident que ce que la Bible déclare relativement à la naissance virginale de Jésus est en harmonie avec le reste de la Parole de Dieu. Ainsi donc, il suffit de raisonner un peu pour voir qu’il y a tout lieu d’accepter le récit biblique au sujet de la naissance de Jésus et d’encourager nos semblables à y croire.
6. Quelle est la véritable raison pour laquelle ces ecclésiastiques ne croient pas à la naissance virginale de Jésus, et quels faits montrent qu’il en est bien ainsi ?
6 Dès lors, comment se fait-il que des prêtres et des pasteurs renient la naissance virginale de Jésus ? Se peut-il qu’en réalité ils ne croient pas en Dieu et qu’ils rejettent toute idée d’une intervention divine dans les affaires humaines ? Pour répondre à cette question, citons un ecclésiastique canadien qui écrit ce qui suit dans un livre intitulé Une Église sans Dieu (angl.) : “Werner Pelz, dont l’un des ouvrages est intitulé Dieu n’existe plus, est membre du clergé de l’Église anglicane (...). Le père Jackson, qui dit : ‘Si Dieu existe, il nous est impossible de parler de lui comme de l’Être suprême’, est aumônier dans une université ; Thomas Altizer, l’auteur de l’Évangile de l’athéisme chrétien (angl.), est professeur adjoint d’Écritures saintes dans une université américaine ; quant à moi, je suis membre du personnel d’une paroisse anglicane de Toronto. Je prétends être chrétien et anglican, mais je peux dire avec sérieux que Dieu n’existe pas.” (Page 39.) Il n’est pas rare de rencontrer cette attitude parmi les membres du clergé. On lit, par exemple, dans un rapport du National Observer l’affirmation suivante : “L’état d’esprit de 90 pour cent des théologiens protestants de moins de quarante ans se résume à l’idée selon laquelle ‘Dieu est mort’.” Il apparaît donc clairement qu’une déloyauté avouée envers Dieu et sa Parole existe dans les rangs du clergé. Mais vous n’avez pas besoin de partager l’opinion de ces ecclésiastiques.
Reconnaissons notre imperfection
7, 8. a) À quelle condition seulement pouvons-nous démontrer que nous sommes vraiment loyaux à l’égard de Jéhovah et de sa Parole ? b) Peut-on raisonnablement s’attendre à tout comprendre relativement à Jéhovah, au pourquoi et au comment de toutes les choses qu’il a faites et qui sont relatées dans la Bible ?
7 Si vous désirez vous montrer vraiment loyal à l’égard de Jéhovah et de sa Parole, il vous faut connaître le contenu de la Bible. Vous devez être convaincu que la Bible est vraiment inspirée par Dieu. Il est nécessaire que vous voyiez en elle des preuves de la sagesse et de l’amour incomparables de Dieu. Or ces choses sont clairement exposées dans un langage que même un enfant peut entendre (Mat. 5:44, 45 ; I Jean 4:8-10). Mais peut-on raisonnablement s’attendre à tout comprendre relativement à Jéhovah, au pourquoi et au comment de toutes les choses qu’il a faites et qui sont relatées dans la Bible ? Non ; il y a des choses que l’esprit humain limité ne peut pleinement saisir. Dans Romains 11:33, un apôtre de Jésus-Christ reconnaît sagement ce fait en ces termes : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables !” Cependant, bien que l’apôtre Paul ne prétendît pas avoir pénétré tous les jugements de Dieu, il reconnut loyalement que Dieu, en tant que Créateur, a le droit d’agir selon sa volonté. “Car, ajoute Paul au Ro 11 verset 36, de lui et par lui et pour lui sont toutes choses. À lui soit la gloire pour toujours.” — Voir aussi Révélation 4:11.
8 En conséquence, cet écrivain biblique inspiré nous engage à nous offrir à Dieu pour accomplir son service sacré, non pas aveuglément, sans intelligence, mais, comme l’indique le premier verset du chapitre douze de sa lettre aux Romains Ro 12:1, ‘avec notre faculté de raisonner’. Encore faut-il cependant que nos facultés de raisonner soient employées de la bonne manière.
9. Pourquoi rencontrerons-nous des difficultés si nous nous attendons à ce que la Bible confirme nos conceptions personnelles ?
9 Certains lisent la Bible dans l’idée d’y trouver la confirmation de leurs conceptions personnelles. Inévitablement, ces gens ont du mal à comprendre son contenu. Pourquoi ? La raison en est, selon la Bible elle-même, que ‘les voies de Dieu sont élevées au-dessus de nos voies, et ses pensées sont au-dessus de nos pensées’. (És. 55:9.) Nous sommes tous imparfaits et sujets à l’erreur. Le roi Salomon, l’un des hommes les plus sages qui aient jamais vécu, reconnut ce fait en ces termes : “Il n’y a point d’homme qui ne pèche.” (I Rois 8:46). L’expérience humaine est une longue démonstration de cette vérité. De là vient qu’une personne qui envisage les choses du point de vue de l’homme imparfait risque de trouver étranges les jugements de Dieu. Quand bien même la Bible se révélerait conforme à nos petites opinions humaines, serait-ce là une preuve qu’elle vient de Dieu ? Non ! — Ézéch. 18:29, 30.
10. De quelle manière devrions-nous étudier les voies de Jéhovah ?
10 À mesure que nous apprenons les voies de Jéhovah, nous devrions reconnaître la nécessité de transformer notre esprit. Au lieu de contester les décisions divines en certaines affaires, nous ferions mieux de chercher à comprendre ses décisions. Si nous témoignons un bon état d’esprit, Dieu nous aidera. “Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie.” — Ps. 25:9.
Ce que nous apprennent les décisions judiciaires de Dieu
11. Si nous étudions avec un point de vue convenable le jugement de Jéhovah à l’égard des Cananéens, quel profit pourrons-nous en retirer ?
11 Par exemple, considérons tout ce que nous pouvons apprendre en étudiant la décision judiciaire de Jéhovah de détruire les Cananéens. L’enseignement renfermé dans cette décision peut élargir notre optique, affermir notre foi et nous aider à comprendre nos responsabilités mieux que jamais auparavant. Examinons ensemble le récit biblique.
12. Quelles instructions Moïse donna-t-il aux Israélites avant qu’ils entrent en Canaan ?
12 Jéhovah avait délivré les Israélites de la captivité en Égypte, et à présent ils avaient installé leur camp près des limites du nouveau pays vers lequel il les avait amenés. Son prophète Moïse leur parla en ces termes : “Lorsque Jéhovah, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu’il aura chassé devant toi beaucoup de nations, (...) sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi, et que Jéhovah, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par anathème, tu ne formeras pas d’alliance avec elles et tu ne leur feras point grâce.” (Deut. 7:1, 2, AC). Pourquoi leur fallait-il agir ainsi ?
13. En donnant à Israël le pays de Canaan, qu’a montré Jéhovah quant à sa Parole ?
13 Moïse en fournit l’explication suivante : “Jéhovah, ton Dieu, les chasse de devant toi (...) pour accomplir la parole que Jéhovah a jurée à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob.” (Deut. 9:5, AC). Plus de quatre cents ans auparavant, Jéhovah avait conclu une alliance solennelle avec son fidèle serviteur Abraham, aux termes de laquelle il lui promettait, à lui et à ses descendants, ce pays même devant lequel les Israélites se trouvaient. Il avait renouvelé cette promesse à Isaac et à Jacob. Maintenant le moment était arrivé où il devait accomplir cette promesse. Jéhovah ne l’avait pas oubliée. Il n’avait pas changé d’avis parce qu’à présent les Cananéens habitaient le pays. Dieu ne ment pas (Gen. 15:5-21 ; Tite 1:2). S’il promet une certaine récompense, il ne donne pas autre chose à la place. Sa parole est digne de foi, et nous pouvons en être reconnaissants. — Hab. 2:3.
14. L’expulsion des Cananéens infligea-t-elle des souffrances à des gens innocents ?
14 Mais cette action infligea-t-elle des souffrances non méritées à des gens innocents qui habitaient le pays ? Pas du tout ! Moïse déclara à Israël : “C’est à cause de la méchanceté de ces nations que Jéhovah, ton Dieu, les chasse de devant toi.” (Deut. 9:5, AC). La Bible et l’archéologie indiquent toutes deux que ces nations étaient extrêmement dépravées. Elles pratiquaient l’adultère, la sodomie et la bestialité, et elles adoraient le dieu-idole Moloc, dont le culte comportait le sacrifice rituel d’enfants (Lév. 18:3, 20-25). À propos de ces gens, le professeur Merrill Unger écrit ce qui suit : “La brutalité, la concupiscence et le libertinage qui caractérisent la mythologie cananéenne dépassent de loin ce qui se produisait à la même époque ailleurs en Orient. L’amoralisme total des divinités cananéennes, — leur trait le plus étonnant, — a sans doute produit sur leurs adorateurs un effet extrêmement nuisible, et les a amenés à se livrer aux pratiques les plus dépravantes de l’époque, telles que la prostitution sacrée, le sacrifice d’enfants et le culte du serpent. (...) Le caractère de la religion cananéenne, tel qu’il apparaît dans la littérature ougaritique, fournit un fond historique largement suffisant pour démontrer la véracité des (...) déclarations bibliques relatives à la totale dégénérescence morale et religieuse des habitants de Canaan.”
15. En réexaminant la décision judiciaire de Jéhovah à l’égard des Cananéens dépravés, pourquoi sommes-nous rassurés à propos de l’attitude de Dieu envers la méchanceté et de sa longanimité envers les hommes ?
15 Qu’apprenons-nous de tout cela ? Une chose est sûre : Certes, Jéhovah aime la justice, mais il hait la méchanceté (Ps. 45:8 45:7, NW). Cet épisode fait ressortir que Jéhovah n’est pas prompt à détruire les hommes imparfaits ; il n’agit pas dès le premier signe de transgression. Le passage de Genèse 15:16 nous révèle que plus de quatre cents ans auparavant Jéhovah avait remarqué l’iniquité des Amoréens qui habitaient en Canaan ; pourtant il ne les avait pas anéantis sur-le-champ. Il témoigna une longanimité extraordinaire. Et même lorsque l’heure d’exécuter ses jugements contre les Cananéens approchait, Jéhovah permit à Rahab de Jéricho et aux habitants de Gabaon et des villes voisines d’être épargnés, parce qu’ils avaient montré leur foi en Jéhovah et pris fait et cause pour Israël. Cela devrait nous rassurer et nous convaincre que Jéhovah ne tolérera pas indéfiniment la méchanceté, mais que, néanmoins, il fait preuve de longanimité et de compassion à l’égard de ses créatures. — Ézéch. 33:11 ; II Pierre 3:15.
16. Quel fut le sort des enfants des Cananéens, et quel piège devons-nous éviter pour profiter du principe démontré dans cet épisode ?
16 Même le sort des enfants des Cananéens renferme un enseignement pour nous. Ils ne furent pas épargnés lors de l’exécution de leurs parents iniques. Ce fait est plein de signification, et si nous ne laissons pas le sentimentalisme obscurcir notre esprit, nous pouvons profiter grandement du principe démontré dans cet épisode.
17, 18. a) Comme le montre la Bible, à qui Dieu a-t-il confié la responsabilité des enfants mineurs ? b) Pourquoi ne serait-il pas conséquent de la part de Dieu d’intervenir pour protéger les enfants des mauvais effets de l’inconduite de leurs parents ?
17 Mettre des enfants au monde est un privilège, mais c’est aussi une responsabilité. D’après la Bible, Dieu considère que les parents sont pleinement responsables de leurs enfants mineurs. Par la bouche du prophète Moïse, Dieu déclara à son propre peuple : “J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui.” (Deut. 30:19, 20, AC). Par leur ligne de conduite, les Israélites pouvaient choisir la vie ou la mort pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
18 Nous ne pouvons nier le fait que les parents attirent sur leurs enfants des bienfaits ou des souffrances. Si le père est travailleur, aimant et attaché à Dieu, les enfants seront grandement avantagés. Si, au contraire, c’est un paresseux ou un ivrogne, a-t-il le droit de s’attendre à ce que Dieu épargne à ses enfants les mauvais effets de son inconduite ? Dieu est-il obligé d’assumer lui-même les devoirs paternels ou de les confier à d’autres, pour éviter que les enfants souffrent ? Serait-il même conséquent de la part de Dieu d’aider un tel homme à se dérober à ses devoirs ? Non, évidemment.
19. En réalité, qui a choisi la mort pour les enfants Cananéens ? Auraient-ils pu agir autrement ?
19 Quant aux parents cananéens, ils auraient pu choisir de vivre, eux et leurs enfants. C’est ce que firent Rahab ainsi que les habitants de Gabaon et de trois autres villes cananéennes. Ces Cananéens reconnurent que le vrai Dieu guidait Israël et ils prirent fait et cause pour son peuple (Josué 2:1-21 ; 6:25 ; 9:3-21). Or, rien n’empêchait les autres Cananéens d’agir pareillement, mais ils refusèrent de le faire. C’est ainsi qu’ils choisirent la mort, pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
20. De quelle façon les parents montrent-ils aujourd’hui s’ils se soucient réellement de ce qui arrivera à leurs enfants mineurs le jour de la vengeance de Jéhovah ?
20 Cet épisode renferme-t-il pour nous un enseignement ? Certainement. Les parents qui choisissent de mener une vie dissolue n’ont aucune raison de penser que lors du jour de la vengeance de Jéhovah, qui est très proche, Dieu épargnera leurs enfants mineurs simplement en raison de leur âge. La responsabilité incombe aux parents de donner l’exemple en pratiquant le vrai culte et en conduisant leurs enfants dans cette voie (Éph. 6:4). Aimez-vous vraiment vos enfants ? Vous acquittez-vous convenablement de vos responsabilités ? Avez-vous donné votre vie à Jéhovah Dieu, et prouvez-vous votre loyauté envers lui en accomplissant sa volonté ? Si oui, vous démontrez par là que vous comprenez et soutenez loyalement le principe illustré d’une manière si remarquable dans l’épisode des habitants de Canaan. — Prov. 2:7, 8.
Notre loyauté est soumise à des pressions
21. Comment de nombreux jeunes chrétiens démontrent-ils à l’école leur loyauté envers la Parole de Dieu, même lorsqu’ils sont soumis à des pressions ?
21 La loyauté ou la déloyauté d’une personne devient particulièrement manifeste lorsque celle-ci se trouve devant des difficultés ou soumise à des pressions. Et quiconque marche sur les traces de Jésus-Christ passe par de telles épreuves (II Tim. 3:12). Il n’est pas difficile de parler en faveur de la Parole de Dieu lorsque vous vous trouvez en compagnie de gens qui sont du même avis que vous. Mais que faites-vous lorsque vous vous trouvez devant des gens qui dénigrent les Écritures ? Par exemple, si vous êtes écolier, que faites-vous lorsque votre professeur ou d’autres élèves font des remarques désobligeantes à l’égard de la Bible ? Démontrez-vous votre loyauté envers la Parole de Dieu ? Il y a, un peu partout dans le monde, de jeunes chrétiens qui ont saisi de telles occasions pour défendre publiquement la vérité. Parfois ils s’attirent les railleries de leurs camarades de classe (I Pierre 2:19, 20). Mais il arrive également que l’occasion leur soit ainsi offerte d’expliquer longuement les raisons de leurs croyances et de rendre un excellent témoignage concernant Jéhovah et ses desseins.
22. Comment les trois jeunes Hébreux captifs à Babylone ont-ils démontré leur loyauté envers Jéhovah et sa loi ?
22 Les serviteurs loyaux de Jéhovah lui sont toujours restés fermement attachés. Dans l’antique Babylone, on fit pression sur quelques jeunes Hébreux pour les obliger à violer la loi de Jéhovah condamnant l’idolâtrie. Nébucadnetsar, chef de l’empire, se mit en colère lorsqu’il apprit qu’ils n’avaient pas obéi à son édit impérial ordonnant aux gens de se prosterner devant l’immense statue que le roi avait dressée. Non pas que le roi refusât de reconnaître dans une certaine mesure la religion des Juifs (Dan. 2:46-49), mais en l’occurrence, son orgueil diminuait ses facultés mentales. Il exigeait que ces jeunes hommes se conforment à son décret. Schadrac, Méschac et Abed-Négo ne manquaient pas de respect à l’égard du roi, mais ils savaient que la loi de Jéhovah leur interdisait d’adorer des images. Ils reconnaissaient Jéhovah comme le Souverain suprême, et qu’ils devaient lui rester loyaux. Ils montrèrent leur loyauté en restant fidèles à la loi de Dieu même lorsque le roi de Babylone menaçait de les faire mourir. — Dan. 3:13-24.
23, 24. Comment les témoins de Jéhovah de notre époque démontrent-ils leur loyauté envers Jéhovah face aux exigences des gouvernements humains ?
23 La loyauté des apôtres de Jésus-Christ fut également mise à l’épreuve. Convoqués devant la cour suprême de Jérusalem, ils reçurent l’ordre de cesser de prêcher au nom de Jésus. La cour ne leur interdit pas de lire les Écritures ni même de parler de ces dernières. Mais c’était le fait de parler sur la base de ce nom qui offensait les chefs des Juifs (Actes 4:15-18). Pareillement de nos jours, dans certains pays les hauts fonctionnaires informent les témoins de Jéhovah qu’ils ne s’opposent pas à ce qu’ils lisent la Bible ou en parlent entre eux, mais qu’ils n’aiment pas les entendre prêcher que “c’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré”. (Mat. 4:10.) Ils ne veulent pas qu’à l’exemple de Jésus les témoins disent aux gens que les vrais chrétiens “ne font pas partie du monde”. (Jean 17:14.) Ils désirent voir leurs sujets s’occuper des affaires du monde et démontrer leur attachement à l’État par certains actes de vénération.
24 Que doivent faire les témoins de Jéhovah lorsqu’un gouvernement leur impose de telles choses ? Serait-il bien de leur part de cacher au public certains passages de la Bible, simplement pour plaire aux chefs de ce monde ? Que feriez-vous dans une telle situation ? Pierre et Jean, apôtres de Jésus-Christ, nous montrèrent quelle est la ligne de conduite loyale à adopter, lorsqu’ils déclarèrent devant la cour des Juifs : “S’il est juste au regard de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-en vous-mêmes. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.” Et lorsqu’ils furent amenés une seconde fois devant la cour, les apôtres lui firent bien comprendre leur position en disant : “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.” — Actes 4:19, 20 ; 5:29.
Loyaux envers les principes moraux de la Bible
25-27. Quelles preuves avons-nous que le clergé ne soutient pas réellement les principes moraux de la Bible ?
25 À la différence des apôtres, il y avait à Jérusalem des hommes qui se disaient prêtres de Dieu mais qui étaient prêts à remplacer les commandements par des préceptes d’hommes (Mat. 15:1-9). De nos jours, le clergé de la chrétienté témoigne la même attitude. On entend souvent des ecclésiastiques rejeter publiquement le point de vue biblique sur certaines questions. L’un des sujets sur lesquels ils ont été les plus prolixes est celui de la moralité sexuelle.
26 Quiconque a étudié la Bible connaît les passages suivants : “Tu ne dois pas commettre d’adultère.” (Rom. 13:9). “Fuyez la fornication.” (I Cor. 6:18). “Ni (...) hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront le royaume de Dieu.” (I Cor. 6:9, 10). Ces passages de l’Écriture ne sont pas équivoques : l’adultère, la fornication et l’homosexualité sont condamnés par Dieu. À ce sujet, le clergé défend-il la Parole de Dieu ? Joseph Fletcher, professeur dans une école épiscopalienne de théologie, a fait ce commentaire sur ce qu’on appelle la “nouvelle morale” : “Rien ne s’oppose aux rapports extraconjugaux en tant que tels. Dans certains cas ils sont bons.” (Commonweal, 14 janvier 1966). Gordon Clanton, ministre du culte presbytérien, est allé plus loin lorsqu’il a écrit dans la revue Christian Century (8 janvier 1969) la déclaration suivante : “Il nous faut maintenant aller plus loin et dire ouvertement que les relations sexuelles en dehors du mariage, si elles sont accomplies dans la compréhension et dans l’amour, constituent assurément un bien réel.” Cet ecclésiastique a ajouté que d’après lui l’Église a le devoir d’affaiblir l’emprise qu’une morale plus stricte pourrait encore exercer sur la société. Mais cette tendance ne s’arrête pas là.
27 Dans un article sur la nouvelle législation britannique qui supprime toutes les sanctions frappant la pratique de l’homosexualité entre adultes consentants, le New York Times (12 février 1966) écrit : “Les Églises ont été les premières à demander cette réforme. L’Église anglicane ainsi que des groupements catholiques et méthodistes ont réclamé l’adoption de la nouvelle législation.” En 1967, quatre-vingt-dix pasteurs épiscopaliens réunis à New York ont déclaré que l’Église devrait reconnaître que l’homosexualité “peut être une bonne chose”. Aux Pays-Bas, deux homosexuels de sexe masculin ont été “mariés” par un prêtre catholique. Ce qui est abominable, c’est que les hommes qui font et disent ces choses prétendent être des ministres chrétiens ! — Tite 1:16.
28. Comment montrons-nous personnellement si nous sommes loyaux ou non envers les principes moraux de la Bible ?
28 Quiconque lit la Bible sait qu’en adoptant cette position, les ecclésiastiques font ce qui est mal, qu’ils agissent contrairement à la Parole de Dieu et que celle-ci les condamne (Rom. 1:32). Mais il ne suffit pas de dire qu’à notre avis ces chefs religieux ont tort. Peu importe les paroles qui sortent de sa bouche, si quelqu’un commet en cachette la fornication, l’adultère, l’homosexualité, ou se livre à une conduite dissolue qui l’amènerait à commettre ces péchés, il est impur aux yeux de Dieu. Quelles que soient ses prétentions ou l’opinion que d’autres personnes peuvent avoir à son égard, celui qui se livre à une telle conduite n’est pas loyal envers Dieu. — I Thess. 4:7, 8 ; Osée 4:12.
29, 30. Quel rapport notre attitude de cœur vis-à-vis des principes a-t-elle avec notre loyauté envers Jéhovah ?
29 La loyauté vient du cœur, et le cœur représente ce qu’une personne est au fond d’elle-même (Luc 5:22). Jéhovah observe non seulement ce que nous semblons être au dehors, mais aussi ce qui nous sommes dans notre cœur. “Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c’est Jéhovah.” — Prov. 21:2, AC.
30 Lorsque Dieu pèse votre cœur, qu’y trouve-t-il ? Dans quel état est votre cœur (És. 65:14) ? Trouve-t-il un cœur qui a gardé ses paroles comme un trésor et qui aime profondément sa loi (Ps. 119:11, 97) ? Jéhovah constate-t-il qu’au plus profond de votre cœur vous partagez son opinion de la conduite immorale ? Haïssez-vous sincèrement le mal ? C’est ce qu’un psalmiste de la Bible nous exhorte à faire, en ces termes : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal ! Il garde les âmes de ses fidèles.” (Ps. 97:10, AC). Si nous suivons ce conseil, nous fournirons des preuves de notre loyauté, et nous pouvons être sûrs que notre âme sera précieuse aux yeux de Jéhovah.
Rangez-vous du côté des serviteurs loyaux de Jéhovah
31. Si une personne croit réellement ce que dit la Bible, comment cela se manifestera-t-il ?
31 C’est maintenant qu’il faut manifester ouvertement notre position à l’égard de Jéhovah Dieu et de sa Parole. Croyez-vous réellement ce que Dieu déclare dans sa Parole, la Bible ? Si oui, votre attitude se reflétera dans vos paroles, dans votre conduite et dans votre choix des gens que vous fréquentez. Vous ferez tout votre possible pour agir en harmonie avec le Psaume 149:1 (NW), où il est écrit : “Louez Jah ! Chantez à Jéhovah un chant nouveau, sa louange dans la congrégation des hommes loyaux.”
32, 33. Quels faits relatifs aux Églises de la chrétienté une personne ne doit-elle pas ignorer lorsqu’elle recherche la congrégation dont les membres sont loyaux envers Jéhovah et sa Parole ?
32 Comme nous venons de le voir, toutes les congrégations qui se réunissent pour pratiquer un culte ne sont pas composées d’hommes qui sont loyaux envers Jéhovah et sa Parole. Il se peut que les gens tiennent une Bible à la main lorsqu’ils vont à l’église, et qu’ils écoutent un sermon ou un passage de l’Écriture. Mais de nombreuses doctrines et pratiques des Églises sont en désaccord avec la Parole de Dieu. En fait, la chrétienté s’est tellement éloignée des enseignements de la Parole de Dieu que la revue Christian Century (5 septembre 1962) a jugé bon d’écrire les lignes suivantes : “Ne serait-il pas plus honnête de dire que le protestantisme, dans son état actuel, ressemble davantage à une Bible fermée, couverte de poussière et pleine de notices nécrologiques jaunissantes ?” Et un journal catholique, le Luxemburger Wort (16 janvier 1965), a commenté en ces mots la situation au Luxembourg : “N’est-ce pas une triste condition (...) que celle de l’immense majorité de nos fidèles et même de nos prêtres, qui n’ont jamais lu la Bible en entier, pas même le Nouveau Testament ?”
33 Cette situation n’est pas nouvelle. Déjà en 1929, lors d’une enquête menée auprès de 500 étudiants en théologie appartenant aux confessions baptiste, congrégationaliste, épiscopalienne, évangélique, luthérienne, méthodiste et presbytérienne, cette question avait été posée : “Croyez-vous que la Bible soit exempte de légendes ou de mythes ?” Or, quatre-vingt-quinze pour cent des réponses obtenues étaient négatives ! De toute évidence, ces gens-là ne croient pas que la Bible est la Parole de Dieu.
34. Comment des centaines de milliers de personnes du monde entier ont-elles démontré leur désir de prouver leur loyauté envers Jéhovah et sa Parole ?
34 Si vous êtes en désaccord avec eux, il est indispensable que vous fassiez connaître votre position. Effectivement, il y a des centaines de milliers de personnes un peu partout dans le monde qui l’ont déjà fait. Elles ont rompu toutes leurs attaches avec les organisations religieuses qui sont déloyales à l’égard de Jéhovah Dieu et de sa Parole la Bible (II Cor. 6:14-17 ; Rév. 18:4). C’est pourquoi elles ont quitté les Églises, mais elles n’ont pas cessé d’adorer Dieu pour autant. Elles se réunissent régulièrement pour adorer Dieu dans les plus de 25 000 congrégations des témoins de Jéhovah qui existent d’un bout à l’autre de la terre. Elles croient tout ce que dit la Bible. Elles défendent ses règles de moralité. Dans presque toutes les villes du monde, on peut les voir chaque semaine frapper aux portes de leurs voisins pour les encourager à lire la Bible. Ces témoins sont heureux de présenter à toute personne sincère les preuves innombrables que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. En outre, ils se proposent gracieusement à étudier la Bible dans les foyers des gens, afin d’aider ces derniers à acquérir une connaissance exacte de la Parole de Dieu et à vivre en harmonie avec elle.
35. Quel avenir s’offre à ceux qui démontrent leur loyauté envers Jéhovah ?
35 Quel avenir merveilleux est réservé à tous ces loyaux serviteurs de Jéhovah ! Car la Parole inspirée de Dieu déclare : “Jéhovah (...) n’abandonne pas ses fidèles ; ils sont toujours sous sa garde, mais la postérité des méchants sera retranchée. Les justes posséderont le pays et ils y habiteront à jamais.” — Ps. 37:28, 29, AC.