Comment survivre et se trouver du côté victorieux à Har-Maguédon
“Et ils criaient ensemble : ‘Victoire à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau !’” — Rév. 7:10, The New English Bible.
1. Qu’est-ce qui succédera à la guerre universelle à Har-Maguédon ? Qu’est-il prudent de faire dès maintenant ?
UNE paix millénaire succédera à la guerre universelle au champ de bataille d’Har-Maguédon. Qui donc n’aimerait pas survivre à la dernière guerre du présent système de choses ? Ne survivront que ceux qui se trouveront du côté des vainqueurs. Voilà une perspective bien différente de celle qu’envisagent des hommes politiques et militaires qui pensent qu’un troisième conflit planétaire ne laissera pas de vainqueurs. Les deux camps seront perdants. On prédit même qu’un nouvel affrontement international serait le suicide de l’espèce humaine. Mais tous ces raisonnements humains ne devraient pas nous faire trembler d’épouvante. En effet, dans le conflit qui va se livrer à Har-Maguédon il y aura des vainqueurs. Le plus prudent est donc de se ranger dès à présent du côté qui triomphera, afin de jouir des fruits splendides de la victoire.
2. Si nous voulons nous ranger du côté des vainqueurs à Har-Maguédon, avec quoi faut-il rompre ?
2 Il n’est pas question ici de la victoire d’un parti politique sur un autre, ou de la victoire d’un bloc de nations sur un autre. Il ne s’agira pas d’imposer telle idée de gouvernement ou domination humaine à des vaincus qui restent attachés à telle autre idée de gouvernement politique. Les vainqueurs n’obligeront pas non plus les vaincus à se ranger dans un seul camp politique englobant le monde des hommes tout entier. En effet, pareils comportements ne concourraient pas à la paix permanente sur la terre, ni n’amèneraient les vaincus à faire acte de soumission volontaire. La victoire qui doit être remportée ne sera pas un triomphe politique, mais elle délivrera notre planète de toute politique humaine. Si nous voulons nous placer du côté des vainqueurs, il faut rompre avec la politique, facteur de division dans le présent monde.
3. Quelles questions présentent pour nous le plus grand intérêt ?
3 Voilà un fait vital et qui nous fait voir la proche guerre universelle qui se déchaînera à Har-Maguédon sous un jour un peu plus attrayant. Il est vrai que par les temps qui courent on déteste aborder le sujet de la guerre et encore moins y penser. Voici toutefois quelques questions qui présentent pour nous le plus grand intérêt : Quel bénéfice le vainqueur retirera-t-il de sa victoire ? Que signifiera la victoire pour ceux d’entre nous qui se rangeront du côté du vainqueur ? Cela vaut-il vraiment la peine de survivre à Har-Maguédon ?
4. Si une puissance politique ou toutes les puissances politiques devaient remporter la victoire, qu’aurait à nous offrir le vainqueur ?
4 Pour l’avoir appris à nos dépens, nous n’ignorons pas ce que les puissances politiques du présent système de choses auraient à nous offrir si elles devaient, toutes ensemble ou rien qu’un seul bloc, remporter la victoire. Ce serait, tout au plus, rien de meilleur que ce qu’elles ont déjà offert à l’humanité depuis la première conflagration mondiale en 1914. Et c’était quoi ? Rien que des temps difficiles et qui deviendront de plus en plus difficiles. D’ailleurs, devant la situation mondiale actuelle, les raisons de garder son optimisme se font de plus en plus rares. En revanche, le pessimisme gagne du terrain. En dépit des progrès de la science moderne et de la technologie d’avant garde, en dépit des Nations unies censées promouvoir la coopération internationale, il est des économistes, des sociologues et des écologistes clairvoyants qui poussent un cri d’alarme : nous arrivons à une impasse, et nul n’en connaît l’issue, ni les législateurs, ni les hommes politiques, ni les autorités de la police, ni les éducateurs. Et n’oublions pas non plus le coût astronomique d’une victoire en cas de nouvelle guerre mondiale, coût phénoménal en vies humaines, en biens matériels et en environnements détruits. Il y aurait donc toutes les chances pour que les puissances politiques n’aient à nous offrir que des conditions bien pires que celles que nous connaissons depuis 1914.
5. Qui seul saurait être le vainqueur qu’on souhaite et pourquoi ?
5 À coup sûr, donc, tous les cœurs droits espéreront que, dans la guerre qui s’embrasera à Har-Maguédon, la victoire viendra couronner quelqu’un qui soit en mesure de nous offrir un avenir qui donne vraiment envie de survivre. Ce vainqueur qu’on souhaite voir triompher à Har-Maguédon ne saurait être nul autre que le Créateur de l’environnement terrestre originel de l’homme, autrement dit Dieu lui-même. Et c’est bien naturel, car tout ce qui retentit sur l’environnement naturel de l’homme, retentit sur Dieu. Tout ce qui touche l’humanité, touche Dieu.
6. Quel rapport la guerre universelle à Har-Maguédon a-t-elle avec l’environnement originel de l’homme ?
6 L’environnement originel de l’homme n’est pas à confondre avec le milieu de l’imaginaire homme des cavernes, cher aux tenants de l’évolutionnisme. Les faits historiques attestent que le premier environnement naturel de l’homme était un jardin parfait, un paradis de toute beauté où il faisait bon vivre. Ainsi donc, l’un des glorieux fruits de la victoire divine à Har-Maguédon sera le rétablissement du paradis sur toute la terre. Pour l’homme, le retour au Paradis passe obligatoirement par cette victoire divine. Il n’y a pas d’autre voie. C’est là une des choses qui rendent moins déplaisante l’idée d’une guerre universelle, celle qui se déclenchera à Har-Maguédon.
Une guerre, non pas contre l’homme, mais contre Dieu
7. Contre qui donc combattent toutes les nations ? Sont-elles de cet avis ?
7 Faut-il en déduire que toutes les nations de la terre combattront contre Dieu le Créateur au champ de bataille d’Har-Maguédon ? Parfaitement ! Mais les nations détestent s’entendre dire qu’elles courent tout droit à l’affrontement avec Dieu. En effet, il ne serait pas facile de convaincre les nations politiques, notamment celles de la chrétienté, que cette dernière est contre le Dieu de la Sainte Bible, Celui qu’elles se préparent à combattre. De tout temps les chefs religieux ont affirmé aux nations de la chrétienté qu’elles ont toujours combattu pour Dieu, dans son camp, dans tous les conflits internationaux depuis la fondation de la chrétienté au quatrième siècle. Les nations dites chrétiennes ont été mues, dans leurs efforts de guerre, par un sentiment religieux de même nature que celui qui animait Constantin, empereur romain qui, avant de fonder la chrétienté, avait combattu sous le signe de la croix. Constantin, avant de livrer une bataille décisive contre un rival politique, affirma avoir vu une croix lumineuse entourée de ces mots : “Par ceci tu vaincras.” (En grec : Én touto nika.)
8. Comment ce champ de bataille a-t-il été dénommé ? Quelle superficie embrasse-t-il ?
8 Cependant c’est Dieu lui-même qui prévient les nations que c’est contre Lui qu’elles feront la guerre. C’est Lui qui dénomme le lieu où se livrera la guerre décisive, à savoir Har-Maguédon. Ce champ de bataille ne peut être nulle part ailleurs que sur la terre, car c’est là que se trouvent les nations, sans moyen de fuir dans l’espace. En fait, ce champ de bataille embrasse toute la terre. Personne donc ne pourra échapper aux conséquences du conflit.
9. Si nous continuons à marcher avec les nations, contre qui serons-nous amenés à combattre ? Quel conseil inspiré serait-il bon de suivre ?
9 Les nations ne se laisseront pas convaincre que c’est contre Dieu qu’elles combattront, mais nous, en tant qu’individus, quelle sera notre attitude ? Prenons-nous plaisir à l’idée de lutter contre Dieu ? Sinon, que faire, puisque nous appartenons tous aux différentes nations du présent monde ? Nous laisserons-nous entraîner, sous l’influence de projets astucieux, à combattre contre Dieu ? Non ? Alors il faut nous tourner vers la Sainte Bible, la Parole écrite de Dieu, pour apprendre ce que Dieu veut que nous fassions à ce propos. Il serait bon de suivre le conseil du Fils de Dieu, qui a dit à ses disciples de calculer le prix de leurs entreprises, en ces termes : “Quel roi, s’il marche à la rencontre d’un autre roi pour lui faire la guerre, ne s’assoit pas d’abord pour tenir conseil et voir s’il est capable, avec dix mille hommes, d’affronter celui qui vient contre lui avec vingt mille ? Et s’il ne l’est pas, tandis que l’autre est encore loin, il envoie alors une ambassade pour solliciter la paix.” (Luc 14:31, 32). Pareillement, continuerons-nous à marcher aux côtés des nations vers Har-Maguédon, ou bien solliciterons-nous sans retard la paix auprès de Dieu ?
10. En quels termes imagés Dieu dit-il qu’il luttera contre les nations à Har-Maguédon ?
10 Comment faire pour sortir des rangs des nations en marche vers Har-Maguédon, afin de ne pas nous trouver de leur côté en ce lieu ? Où Dieu nous apprend-il que c’est à Har-Maguédon qu’il livrera bataille aux nations ? C’est dans le livre biblique qu’on appelle Révélation ou Apocalypse, au chapitre seize, verset seize Rév 16:16. Les versets qui précèdent annoncent comment les nations se laisseraient entraîner vers cette guerre extraordinaire par une influence invisible, suprahumaine, c’est-à-dire par une influence démoniaque, mauvaise. Décrivant les influences anti-Dieu comme des “paroles inspirées” par des démons invisibles, l’écrivain biblique Jean l’Évangéliste dit Rév 16:14: “Ce sont, en effet, des paroles inspirées par des démons et qui opèrent des signes, et elles sortent vers les rois de la terre habitée tout entière, afin de les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. (...) Et elles les rassemblèrent au lieu qu’on appelle en hébreu Har-Maguédon.”
11. Que signifie en hébreu le nom du champ de bataille ?
11 Ces paroles prophétiques furent écrites en grec commun par Jean l’Évangéliste. Mais quand on les traduisit en hébreu, au dix-neuvième siècle, on les rendit comme suit : “Et ils les rassemblèrent au lieu que les Hébreux appellent La Montagne de Méguiddo [Har Meghiddôn].” — Rév. 16:16, traduction hébraïque de Salkinson-Ginsburg ; aussi de F. Delitzsch.
12. Selon certains, où se livrera la guerre finale, mais quelles questions suscitent pareille façon de voir ?
12 C’est parce que le nom d’Har-Maguédon signifie La Montagne de Méguiddo que des interprètes de la Bible et des ecclésiastiques éminents ont déclaré sur les ondes que la guerre universelle à venir se livrera au pays d’Israël, dans la vallée de Méguiddo, non loin des ruines de l’antique ville de Méguiddo. D’ailleurs, si un touriste visite ces ruines, il pourra lire un écriteau qui signale l’endroit et dit que c’est là que, de l’avis de certains, se déroulera la guerre finale. Mais quelle que fût la largeur de la vallée-plaine en face du tell ou colline formée par des ruines qu’est l’antique Méguiddo, elle ne pourrait jamais contenir un rassemblement des armées des rois et des chefs de la terre habitée tout entière. Et quelle question pourrait bien trancher une guerre devant le site même de Méguiddo ? Est-ce que les nations non juives, qui disposent de navires de guerre, de flottes aériennes, d’engins balistiques intercontinentaux et d’armées motorisées, devront combattre la République d’Israël à Méguiddo, devenu le champ de bataille stratégique et central de la terre tout entière ? Est-ce que ce sera donc la République d’Israël qui se trouvera du côté des vainqueurs au lieu appelé Har-Maguédon ?
13. À propos de la Révélation, sur quel fait passent ceux qui font une telle application ? Donnez un exemple.
13 Ceux qui prennent le nom d’Har-Maguédon ou la Montagne de Méguiddo au sens littéral suscitent donc des questions de ce genre. Ils passent sur le fait que le livre de la Révélation ou l’Apocalypse a été écrit en majeure partie dans un langage imagé et qu’il emploie de très nombreux symboles et figures. Ainsi, quand le verset douze du chapitre seize Rév 16:12 parle de la sixième plaie de Dieu comme étant versée sur le “grand fleuve Euphrate”, il ne faut pas entendre que la sixième plaie symbolique s’est réalisée sur un Euphrate bien réel, sur le fleuve qui traverse de nos jours l’Irak. Aux temps bibliques, le centre d’attraction de ce fleuve était la ville de Babylone, celle qui dirigeait la Troisième Puissance mondiale de l’histoire, l’Empire babylonien. Le fait d’utiliser l’Euphrate comme symbole attire donc l’attention sur l’empire mondial de la fausse religion, empire qui existe encore et que le livre de la Révélation appelle Babylone la Grande. Il en est fait mention au verset dix-neuf du même chapitre seize Rév 16:19. Pareillement donc, le Rév 16 verset seize utilise le nom d’Har-Maguédon dans un sens symbolique à cause de ce qu’il évoque historiquement.
14. Quel double sens a revêtu le nom de Méguiddo ? Pourquoi ?
14 Méguiddo est un nom dynamique. Dans l’histoire profane et dans l’histoire biblique il rappelait le souvenir de batailles décisives. Pourquoi ? Parce que la ville commandait à l’époque un passage stratégique, par voie de terre, entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Ses habitants pouvaient donc, avantageusement, défier les envahisseurs et arrêter en ce lieu leur avance. Ainsi Méguiddo a revêtu un double sens, celui d’une défaite tragique pour un camp, et celui d’une victoire éclatante pour l’autre camp.
15. Qui a eu à faire avec Meguiddo ? Comment ?
15 Le Dieu de la Bible a eu des rapports avec ce lieu et avec la rivière de Kischon toute proche. Ce Dieu fut avec Josué, successeur de Moïse, quand Josué, soumettant la Terre promise, s’empara de Méguiddo (Josué 12:21 ; 17:11). Au cours de la période des juges venus après Josué, Dieu donna, dans le voisinage de Méguiddo, une éclatante victoire à son peuple élu. Cela se passait aux jours du juge Barak et de la prophétesse Déborah.
16, 17. a) Pour qui la bataille n’était-elle pas une chose sans importance ? Que se produisit-il en faveur des Israélites ? b) À qui Barak et Déborah attribuèrent-ils la victoire ?
16 Par rapport aux masses d’hommes et au matériel mis en œuvre dans les batailles modernes, le combat de l’époque fait figure de petit engagement. En effet, le juge Barak, accompagné de la prophétesse Déborah, n’avait avec lui que dix mille hommes, tandis que le général ennemi avait, lui, outre ses hommes de pied, neuf cents chars armés de faux. Mais pour Dieu ce n’était pas une chose de minime importance, car il est intervenu dans la bataille en faveur de son peuple élu. En effet, il n’y a que lui qui ait pu provoquer, au moment psychologique, les cataractes de pluie qui causèrent un flot subit dans la vallée du Kischon, flot qui immobilisa les redoutables chars ennemis. Dans le chant de victoire que Barak et Déborah entonnèrent en l’honneur de Dieu, après la défaite miraculeuse de l’adversaire, tous deux soulignèrent le rôle essentiel de Dieu dans la déroute de l’ennemi. Voici leurs paroles :
17 “Des rois sont venus, ils ont combattu ; c’est alors que les rois de Canaan ont combattu à Taanach, près des eaux de Méguiddo. Ils n’ont pas pris un gain d’argent. Du ciel ont combattu les étoiles, de leurs orbites elles ont combattu contre Siséra. Le torrent de Kischon les a emportés, le torrent des jours antiques, le torrent de Kischon. Tu as foulé aux pieds la force, ô mon âme ! C’est alors que les sabots des chevaux ont piaffé à cause des départs en trombe, des départs en trombe de ses étalons. ‘Maudissez Méroz’, a dit l’ange de Jéhovah, ‘maudissez sans relâche ses habitants, car ils ne sont pas venus à l’aide de Jéhovah, à l’aide de Jéhovah avec les puissants.’” — Juges 5:19-23 ; 4:1-3, 10, 12, 13.
18. Selon Juges 4:14-16, pourquoi Déborah et Barak avec ses hommes ont-ils survécu ?
18 La prophétesse Déborah et le juge Barak avec ses guerriers survécurent à la bataille et se trouvèrent du côté des vainqueurs à Méguiddo. Et voici pourquoi, selon Juges 4:14-16: “Alors Déborah dit à Barak : ‘Lève-toi, car voici le jour où Jéhovah livrera à coup sûr Siséra en ta main. N’est-ce pas Jéhovah qui est sorti devant toi ?’ Barak descendit du mont Tabor [sur le versant de la vallée en face de Méguiddo] avec dix mille hommes derrière lui. Et Jéhovah commença à jeter la confusion chez Siséra, et parmi tous ses chars de guerre, et dans tout le camp, par le tranchant de l’épée, devant Barak.” Ce fut alors simple pour Barak et pour ses hommes de poursuivre les ennemis en plein désarroi et de les détruire jusqu’au dernier.
19. a) Les paroles à la fin du chant qu’entonnèrent Barak et Déborah servent de prière à propos de quelle guerre à venir ? b) Qu’est-ce qui a succédé à la victoire près de Méguiddo ?
19 Sans conteste les paroles inspirées que Barak et Déborah clamèrent à la conclusion du chant qu’ils avaient entonné après la victoire à Méguiddo servent de prière quant à la guerre qui se livrera à Har-Maguédon. Les voici : “Qu’ainsi périssent tous tes ennemis, ô Jéhovah ! Et que ceux qui t’aiment soient comme le soleil quand il se lève dans sa puissance !” (Juges 5:31). La réalisation de cette prière inspirée comporte un avenir brillant, celui qui attend tous ceux qui aiment Jéhovah, ceux qui se trouveront du côté des vainqueurs à Har-Maguédon. On notera, et cela n’est pas sans signification, qu’aux jours de Barak et de Déborah “le pays connut le calme pendant quarante ans”.
20. De nos jours, que représente le “lieu qu’on appelle en hébreu Har-Maguédon” ?
20 À notre époque, que représente le “lieu qu’on appelle en hébreu Har-Maguédon” ? Comme il en fut pour l’antique Méguiddo, ce lieu dénote une situation mondiale qui a pour conséquence une guerre décisive. Ce lieu dénote un certain stade dans l’hostilité internationale envers Dieu, le stade qui exige que soit tranchée la question qui est à l’origine de pareille haine. Tout comme l’antique Méguiddo au sommet d’une éminence commandait stratégiquement le passage, par voie de terre, d’un continent à l’autre, de même Har-Maguédon dénote l’état ultime où arriveront les choses de ce monde, celui où d’un commun accord les chefs politiques emploieront la force pour se frayer le passage, mais où Dieu leur opposera une force contraire selon son dessein. Ainsi donc, l’avenir de l’univers se décidera sur ce qui va résulter de l’affrontement de forces contraires.
21. a) Avec une telle manière de voir Har-Maguédon dans quelle direction ne regarderons-nous pas et à quoi ne faut-il pas s’attendre ? b) En examinant encore la Bible, que saurons-nous déterminer ?
21 Connaissant la manière de voir de la Bible sur ce que signifie réellement Har-Maguédon, nous ne regarderons donc pas dans une mauvaise direction et nous ne nous attendrons pas à ce qu’il ne faut pas. Nous ne porterons pas nos regards vers le site géographique de l’antique Méguiddo au pays d’Israël. Nous ne nous attendrons pas à un rassemblement des forces armées des nations, rassemblement ayant pour cible la République d’Israël. Nous ne nous attendrons pas à une conversion en masse des Juifs de ladite République, tous acceptant Jésus de Nazareth comme le Messie. Nous n’en viendrons pas à croire qu’il faut nous ranger aux côtés des Juifs selon la chair qui habitent la République d’Israël. Bien au contraire, nous saurons que ce n’est pas la vallée de Méguiddo ni la République d’Israël qui constituent la question à trancher. Nous examinerons attentivement toutes les Écritures inspirées afin de déterminer, avec l’aide de l’esprit de Dieu, quelle est la vraie question qui doit être réglée à Har-Maguédon. Nous saurons alors de quel côté nous ranger sur cette importante question, afin de survivre avec ceux qui remporteront la victoire au vrai Har-Maguédon.
La question qui doit être tranchée à Har-Maguédon
22. De nos jours, qui est en marche vers Har-Maguédon ?
22 Que l’on ne s’y trompe pas : une marche est en cours vers le vrai Har-Maguédon. Une fois qu’on a bien vu quels sont ceux qui marchent dans cette direction, on discerne sans peine quelle est la question à trancher. Reportons-nous de nouveau à Révélation 16:14, qui a annoncé quels sont ceux qui seraient en marche vers Har-Maguédon, au tournant de l’histoire universelle : “Ce sont, en effet, des paroles inspirées par des démons et qui opèrent des signes, et elles sortent vers les rois de la terre habitée tout entière, afin de les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant.”
23. a) Qu’indique le fait qu’il doit y avoir une guerre à Har-Maguédon ? b) Quelle est donc la question qui doit être tranchée à Har-Maguédon ?
23 Le simple fait qu’on se rassemble pour une guerre montre qu’il va falloir régler une question. La guerre doit donc être livrée pour trancher cette question. Comme il s’agit de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, eh bien, cela veut dire qu’il y en a qui ne sont pas d’accord avec Dieu et qui tiennent à vider leur différend avec Lui. Mais qu’ont donc à perdre ceux qui entrent en contestation avec Dieu et qui veulent régler leur querelle par la guerre ? Notez la position officielle qu’occupent tous ces personnages par rapport à la terre habitée tout entière. Ce sont des chefs politiques, “les rois de la terre habitée tout entière”. Leurs royaumes sont en jeu. S’ils provoquent la guerre qui sera livrée à Har-Maguédon, c’est pour défendre leur domination politique, leur royauté, au besoin par la force des armes. Ainsi donc, la question capitale qui sera tranchée à Har-Maguédon est une question de ROYAUME, en d’autres termes de domination, de gouvernement ! Non pas d’un “royaume” ou domination sur la Grande-Bretagne, sur la Thaïlande ou sur la Suède, mais d’un “royaume” sur la “terre habitée tout entière”.
24. Quelles questions se posent pour ce qui est de maintenir le statu quo ?
24 Pourquoi donc cette question de royaume ou domination sur la terre habitée tout entière doit-elle être réglée à Har-Maguédon ? Pourquoi les rois, les empereurs, les présidents et autres chefs politiques ont-ils désormais à s’inquiéter, et pourquoi le gouvernement qu’ils exercent doit-il être mis en question ? Le monde des hommes s’est accommodé de ces chefs politiques depuis si longtemps, oui, depuis plus de quatre mille ans, autrement dit depuis l’époque du roi Nimrod de Babylone sur l’Euphrate. Pourquoi donc ne pas maintenir le statu quo, le modèle politique de gouvernement de la terre, modèle qui subsiste depuis si longtemps ? Pourquoi du moins ne pas le maintenir aussi longtemps que le peuple voudra bien s’en contenter ou procéder à des élections ? Pourquoi ne pas laisser le peuple décider lui-même ? Pourquoi provoquer un changement international dans la domination de la terre ? Le monde n’a-t-il pas déjà assez d’ennuis ?
25. a) Que dire du “changement” que souhaitent de plus en plus d’hommes ? b) À quoi tiennent absolument les “rois de la terre habitée tout entière” ?
25 Cependant de plus en plus d’hommes sont convaincus que “le temps d’un changement est venu”. Mais un “changement” qui doit remplacer la situation gouvernementale du présent monde par quoi ? Par ailleurs, ces hommes sont-ils d’accord entre eux lorsqu’il s’agit de savoir à quoi il faut passer et comment opérer le changement ? Certes, ils possèdent depuis vingt-neuf ans un organisme pour l’action internationale et qu’on appelle les Nations unies ; cependant on ne peut laisser à des gens désorientés le soin de préparer un “changement”, de remplacer ce qui existe par quelque chose qui plaise à tous, qui réponde aux aspirations humaines et qui dure à tout jamais. D’autre part, selon la Révélation, au chapitre seize, verset quatorze Rév 16:14, les chefs politiques actuels ne sont nullement en faveur d’un changement pacifique. Ils tiennent absolument à ce que la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” soit obligatoirement livrée jusqu’au bout. Et derrière ces chefs, à l’arrière-plan, se tiennent des forces malveillantes supérieures à l’homme.
26. Qu’est-ce qui doit donc avoir lieu ? Que souhaitent et envisagent certains ?
26 En conséquence, la guerre doit avoir lieu. Nul ne peut l’éviter. Quel homme bien informé et possédant la manière de voir de la Bible voudrait la faire reculer ? De tels hommes en effet souhaitent que la victoire récompense le bon côté. Ils envisagent avec joie la perspective d’un changement qui affectera la terre tout entière, changement qui interviendra après la guerre universelle. Devant l’occasion qui s’offre aux gens de la présente génération, ces hommes aimeraient survivre à la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-puissant” et avoir part aux glorieux privilèges de la période d’après-guerre.
27. Pourquoi faut-il agir intelligemment dès à présent ? Que faire pour savoir comment guider ses pas ?
27 Impossible de rester neutre quant à la guerre universelle qui doit venir. Il faut donc agir intelligemment dès à présent, avant le déchaînement de la guerre, afin de se trouver du côté des vainqueurs à Har-Maguédon. Seuls ceux qui seront trouvés de ce côté-là, s’y étant rangés de tout cœur, survivront pour être témoins du changement que réclame impérieusement la surface de notre planète. Pour savoir comment guider nos pas et agir avec intelligence dès maintenant, il nous faut examiner quelle est la question à trancher et quel est, dans cette controverse, le côté qui a raison. Ce sera le côté des vainqueurs !
[Carte, page 615]
(Voir la publication)
Mt Carmel
Kishon
Haroscheth
Nazareth
Mt Tabor
1. Avec l’aide de Jéhovah, Barak vainquit l’armée de Siséra.
MÉGUIDDO
2. Josué vainquit le roi de Méguiddo.
Colline de Moréh
Source de Harod
3. Jéhovah donna à Gédéon, accompagné de 300 hommes, la victoire sur 120 000 Madianites.
[Illustration, page 613]
Reconstitution de l’ancienne ville de Méguiddo