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  • Éliab — un descendant de Juda inapte à la royauté

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  • Éliab — un descendant de Juda inapte à la royauté
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 1/9 p. 30-31

Éliab — un descendant de Juda inapte à la royauté

DANS sa prophétie prononcée sur son lit de mort, le patriarche Jacob montra clairement que le pouvoir serait un jour exercé par les descendants de Juda, son quatrième fils. Jacob dit: “Le sceptre [la souveraineté royale] ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandant [le pouvoir de donner des ordres] d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne Schilo [le Messie]; et à lui appartiendra l’obéissance des peuples.” (Gen. 49:10). Mais qui serait le premier descendant de Juda à exercer l’autorité et la puissance royales?

Cette question reçut une réponse plus de six cents ans après que Jacob eut fait sa déclaration prophétique. Le prophète Samuel fut envoyé à Bethléhem pour y oindre comme roi un des fils de Jessé, descendant de Juda. D’un point de vue humain, il eût été logique de choisir le fils premier-né de Jessé, Éliab. C’était un homme d’un aspect remarquable, grand et beau. Dès qu’il le vit, Samuel se dit: “Assurément, son oint est devant Jéhovah.” (I Sam. 16:6). Mais il n’en était rien. Jéhovah fit cette déclaration: “Ne regarde pas son apparence, ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. Car Dieu voit non pas comme l’homme voit, parce que l’homme voit ce qui paraît aux yeux; mais quant à Jéhovah, il voit ce qu’est le cœur.” (I Sam. 16:7). Un épisode ultérieur de la vie d’Éliab montre bien pourquoi il n’était pas apte à régner.

Quand la guerre éclata entre les Philistins et les Israélites, Éliab se trouvait dans l’armée du roi Saül. Lui aussi, comme tous les autres guerriers, entendit le défi du champion philistin Goliath: “Moi, je provoque en ce jour les lignes de bataille d’Israël. Donnez-​moi un homme, et que nous nous battions ensemble!” — I Sam. 17:8-10.

Quelle fut la réaction d’Éliab? Manifesta-​t-​il sa foi dans le pouvoir qu’avait Jéhovah de lui donner la victoire dans le combat contre Goliath? Non, Éliab ne fit pas l’effort de prendre une position courageuse. Il eut vraisemblablement la même réaction que tous les autres Israélites, réaction que la Bible nous décrit en ces termes: “Quand Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, alors ils furent saisis de terreur et eurent grand-peur.” — I Sam. 17:11.

Le Philistin Goliath continua à défier Israël, matin et soir, durant quarante jours (I Sam. 17:16). Pendant ce temps, Jessé envoya son plus jeune fils, David, que Jéhovah avait choisi pour être roi, dans le camp d’Israël, porter des provisions à Éliab, à ses deux autres frères et au chef de millier. Jessé donna à David ces instructions: “Tu devras t’occuper du bien-être de tes propres frères, et tu devras prendre d’eux un signe.” (I Sam. 17:18). Il est certain que Jessé souhaitait savoir comment allaient ses trois fils, et il désirait quelque “signe”, c’est-à-dire une preuve qu’ils étaient en vie et en bonne santé.

Quand il arriva sur les lieux, David entendit un cri de guerre. Il laissa ses provisions aux mains du gardien des bagages et courut bien vite vers la ligne de bataille pour parler à ses frères. Tandis qu’il s’informait de leur bien-être, Goliath vint se poster face à l’armée d’Israël et éleva la voix pour la défier. Quand David montra que la chose l’intéressait, en interrogeant les hommes qui étaient près de lui, Éliab fut saisi de colère. — I Sam. 17:20-28.

Éliab dit ces mots à l’adresse de David: “Pourquoi es-​tu descendu? Et sous la conduite de qui as-​tu laissé ces quelques moutons dans le désert? Moi, je connais bien la présomption et la malice de ton cœur, car tu es descendu dans le but de voir la bataille.” (I Sam. 17:28). Éliab ne prit pas la peine de s’assurer des faits, mais il porta un jugement hâtif et inconsidéré sur son frère. Il laissait entendre que David ne se souciait pas de ces quelques moutons, alors que la perte d’un seul d’entre eux aurait causé à la famille un préjudice important. Mais rien ne pouvait être plus faux. Pour protéger le troupeau de son père, David avait auparavant tué un ours et un lion (I Sam. 17:34, 35). L’inquiétude qu’exprimait Éliab à propos des moutons témoignait aussi de son attitude peu équilibrée: il s’enflammait pour un sujet bien mince comparé à la question beaucoup plus importante que Goliath avait soulevée. En réalité, le Philistin jetait l’opprobre sur Jéhovah, le Dieu d’Israël, et c’est ce dont David avait parfaitement conscience.

À partir d’un simple soupçon, Éliab alla plus loin encore. Il accusa David d’être présomptueux et d’avoir pris sur lui, avec arrogance, de venir sur le champ de bataille. Il jugeait aussi les mobiles de David mauvais et son cœur méchant. Il expliquait ainsi sa conduite: “Car tu es descendu dans le but de voir la bataille.” Cela sous-entendait qu’Éliab suspectait son jeune frère d’avoir délaissé volontairement sa tâche pour courir voir un spectacle passionnant.

Pour se défendre contre ces fausses accusations, David répliqua: “Qu’ai-​je fait maintenant? N’était-​ce pas une simple parole?” En fait David voulait dire: ‘Sur quoi fondes-​tu tes accusations? En vérité, qu’ai-​je fait? N’ai-​je pas le droit de poser des questions pour m’informer de ce qui se passe?’ Et l’incident fut clos. David poursuivit son enquête et il en vint finalement à démontrer sa foi profonde en Jéhovah et à remporter la victoire sur Goliath. — I Sam. 17:29, 36-51.

L’épisode que nous venons de relater ne nous montre-​t-​il pas avec force qu’Éliab n’était pas le meilleur candidat à la royauté? Sans aucune preuve véritable, il prêta de mauvais mobiles à son frère David. Il manqua totalement de foi en Jéhovah, car il ne fit rien face au défi du Philistin Goliath. Il ne sut pas voir l’importance vitale de laver le nom de Jéhovah de l’opprobre que les Philistins jetaient sur lui, et il s’inquiéta davantage, semble-​t-​il, pour quelques moutons. Assurément, un homme qui fit preuve d’un tel manque de foi, de courage et d’équilibre dans le jugement, ne devait pas être choisi par Jéhovah pour être roi. Celui qui sonde les cœurs, Jéhovah, ne s’était pas trompé quand il avait choisi le plus jeune fils de Jessé, David, au lieu du fils premier-né. — I Sam. 13:14.

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