Regard sur l’actualité
“Aucune preuve”
Pour expliquer les mécanismes de l’évolution des êtres vivants, les sociobiologistes s’appuient aujourd’hui sur le néodarwinisme, une version révisée de la thèse de Charles Darwin selon laquelle l’évolution dépendrait d’une lente adaptation. Toutefois, une théorie plus récente — à laquelle Stephen Gould et d’autres donnent le nom de “théorie des équilibres ponctués” — soutient, au contraire, que l’apparition de nouvelles espèces animales résulte de changements relativement brusques, de “sauts” évolutifs.
Les “ponctualistes” affirment que les fossiles témoignent en leur faveur. Pourquoi? Parce que les formes animales intermédiaires sont “absentes des archives fossiles”, répond John Turner dans un des derniers numéros de la revue New Scientist. La division entre les deux camps tient principalement au fait que, d’après les ponctualistes, 1) ces “sauts” sont déterminés non par une forme d’adaptation néo-darwinienne, mais par un processus qui nous est peut-être encore inconnu; en outre, selon Turner, 2) ils “accompagnent toujours l’apparition de nouveaux embranchements dans l’arbre généalogique des espèces”.
“Nous ne disposons d’aucune preuve solide pour étayer [ces hypothèses], avoue Turner. Je suis tenté de rectifier: d’aucune preuve tout court. On peut très bien dire de la théorie ponctualiste ce que Gould a dit de la sociobiologie, à savoir qu’elle n’apporte rien de nouveau et qu’il est impossible de mettre un seul fait non équivoque à son crédit.” Néanmoins, en accordant une telle attention à la théorie des équilibres ponctués, les évolutionnistes de tous bords en viennent du même coup à reconnaître sans le vouloir le manque — pour ne pas dire l’absence totale — d’arguments en faveur du transformisme traditionnel. Puisque aucune de ces deux théories ne peut rendre compte des lacunes manifestes dans les documents fossiles, elles ne sont guère plus crédibles l’une que l’autre.
Pourtant, il existe une explication très satisfaisante au mutisme des fossiles, une explication qui bénéficie en outre de l’appui de la génétique moderne. Elle se résume dans ces deux idées bibliques: Les animaux se reproduisent chacun “selon son espèce”, et l’homme est une création directe de Dieu. — Genèse 1:24; 2:7.
La science: une religion?
Dans un autre article du New Scientist, Michael Shallis prend la défense de Fred Hoyle, un physicien critiqué pour certaines de ses vues. “La pire hérésie de Fred Hoyle”, écrit-il, ‘c’est peut-être d’avoir avancé l’idée que l’univers est nécessairement régi par une intelligence cosmique’. Pour Hoyle, en effet, sans cette intelligence “l’univers n’a pas de sens”.
Tout en soutenant que la science n’est pas habilitée à discuter de ‘questions métaphysiques’ telles que l’existence de Dieu ou la raison d’être de l’univers, M. Shallis remarque “que les scientifiques acceptent les propos philosophiques de leurs collègues à condition qu’ils nient l’existence d’une logique supérieure, mais pas dans le cas contraire. À croire (...) qu’en posant ce dogme métaphysique la science s’érige en religion, sans doute en religion athée (si tant est que cela existe)”.
Refuser de croire en une puissance supérieure revient à adopter l’attitude que le psalmiste décrit en ces termes: “Le méchant, selon son air dédaigneux, ne cherche pas; toutes ses idées sont: ‘Il n’y a pas de Dieu.’” (Psaumes 10:4; 19:1). Par ailleurs, les scientifiques qui prennent cette position en sont réduits à invoquer le hasard pour expliquer l’existence de l’univers.
Les guérisons psychosomatiques
D’après le Medical World News, les nombreuses études consacrées aux guérisons psychosomatiques “révèlent une modification du point de vue traditionnel [de la médecine] qu’on a qualifiée de ‘rien moins que révolutionnaire’”. C’est ainsi qu’on s’intéresse de plus en plus à l’influence de l’esprit sur le système immunitaire de l’organisme. Des recherches récentes ont mis en lumière un affaiblissement sensible des défenses immunitaires chez les veufs et les veuves après la perte de leur conjoint. Leur immunité ne redevient normale que lorsqu’ils ont accepté cette disparition.
Une expérience menée sur trois ans a démontré que des cardiaques considérés comme “impétueux, agressifs et animés d’un esprit de compétition” pouvaient être traités grâce à l’action de l’esprit sur le cœur. Si on leur enseigne la patience, si on remanie leur programme pour qu’ils puissent passer du temps à réfléchir et à vivre avec ceux qu’ils aiment et si on désamorce les causes quotidiennes d’irritation, leurs chances de refaire un infarctus du myocarde sont deux ou trois fois moins grandes que pour les patients bénéficiant uniquement de conseils médicaux et d’une consultation régulière.
Il est à noter que ces recherches confirment plusieurs déclarations des Écritures. Ainsi, la Bible dit qu’“un cœur joyeux fait du bien comme remède” et qu’“un cœur calme est la vie de l’organisme de chair”. — Proverbes 17:22; 14:30.