Regard sur l’actualité
“Un réexamen”
Genèse 1:1 dit qu’“au commencement Dieu créa les cieux et la terre”. Depuis plus d’un siècle, les scientifiques partisans de la théorie de l’évolution contestent la véracité de ce verset biblique. Toutefois, “nombre d’entre eux procèdent maintenant à un réexamen de cette déclaration des plus anciennes et des plus puissantes en faveur de l’existence d’un Créateur”, écrit un journal californien (The Orange County Register).
Ce journal rapporte par exemple que dans son livre Évolution: Une théorie en crise un biologiste canadien, Michael Denton, affirme que depuis l’époque où Darwin a publié L’origine des espèces jusqu’à présent, sa théorie n’a pas été étayée par la moindre preuve.
Le Register cite également Le mystère des origines de la vie: reconsidération des théories actuelles (angl.), ouvrage rédigé par trois scientifiques. Selon eux, dit le journal, la vie n’a pas pu apparaître par hasard et “un ‘Créateur au delà du cosmos’ est l’explication la plus plausible de l’origine de la vie”. Appuyant cette pensée, l’article fait remarquer qu’“on cite souvent la déclaration” de l’astronome britannique Fred Hoyle “selon laquelle le fait de penser que la première cellule est apparue par hasard équivaut à croire qu’une tornade soufflant sur de vieilles carcasses d’avions pourrait recomposer un ‘jumbo jet’ tout neuf à partir de ces morceaux de ferraille”.
Pour un certain nombre de scientifiques, les faits attestent sans erreur possible l’existence d’une Cause suprême. Mais que dire de ceux qui persistent à nier l’existence d’un Créateur? Ils feraient bien de méditer ces paroles du prophète Ésaïe: “Quelle perversité que la vôtre! Le potier doit-il être regardé comme de l’argile? Car la chose faite doit-elle dire de celui qui l’a faite: ‘Il ne m’a pas faite’?” — Ésaïe 29:16.
Une obsession meurtrière
En janvier dernier, Theodore Bundy a été exécuté sur la chaise électrique de la prison centrale de Floride (États-Unis). Il avait été reconnu coupable du meurtre de 36 femmes, mais la police pense que le chiffre de ses victimes s’élève peut-être à une centaine.
Avant son exécution, Bundy a reconnu au cours d’un entretien que la pornographie avait contribué dans une large mesure à sa conduite criminelle. Selon James Dobson, qui l’a interviewé, “à 12 ou 13 ans, il a commencé à trouver des écrits pornographiques dans les drugstores, même le long des routes, et il en est devenu dépendant, obsédé”. — Daily News.
L’aveu de Bundy fait écho aux déclarations d’Arthur Bishop, un autre meurtrier qui a été exécuté l’année dernière pour le viol et le meurtre de cinq jeunes garçons. D’après un journal californien de San Diego (The Tribune), Bishop a affirmé que la pornographie “a eu un effet ‘dévastateur’ sur lui quand il était jeune, et a causé sa déchéance”. Bishop a indiqué que, lors de son procès, un psychologue a déclaré: “Quand des gens deviennent dépendants [de la pornographie], leurs désirs s’amplifient, leurs sentiments normaux dégénèrent et ils ont tendance à faire ce qu’ils ont vu.” Bishop a reconnu: “C’est ce qui s’est passé dans mon cas. Je suis un homosexuel, un pédophile, un meurtrier, et la pornographie a été un facteur déterminant de ma déchéance.”
Bien que des meurtriers aient reconnu l’effet destructeur de la pornographie, nombreux sont ceux qui la considèrent toujours comme un divertissement inoffensif. L’avertissement lancé en Ésaïe 5:20 s’applique bien à eux: “Malheur à ceux qui disent que le bon est mauvais et que le mauvais est bon, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres.”
Aucun mystère
Un journal canadien (The Toronto Star) cite Phyllis Smith, ministre de l’Église unie, pour qui les questions posées par les malades condamnés semblent ébranler la foi de certains ecclésiastiques. “Les mourants posent sur les mystères de la vie et de la mort des questions auxquelles personne ne peut répondre, a-t-elle déclaré. Nous n’avons pas lieu d’être ébranlés en pensant que nous devrions savoir répondre à toutes les questions.” D’après Phyllis Smith, quand des questions spirituelles difficiles sont soulevées, les ecclésiastiques “ne sont pas tenus de défendre Dieu”.
S’il est vrai que certains ne savent pas répondre à toutes les questions relatives à la vie et à la mort, la Bible, elle, y répond. Ceux qui disent être ministres de Dieu ne devraient-ils pas savoir ce que sa Parole déclare? L’apôtre Pierre a dit à ses frères dans la foi: ‘Soyez toujours prêts à la défense devant quiconque vous demande la raison de l’espérance qui est en vous.’ (1 Pierre 3:15). Les premiers chrétiens n’avaient aucun mal à comprendre quelle est la condition des morts et ce que l’avenir leur réserve. Ils connaissaient ces paroles consignées en Ecclésiaste 9:5: “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout.” Jésus a donné cette assurance à ses disciples: “L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront.” (Jean 5:28, 29). Pour les vrais ministres de Dieu, la vie et la mort ne font aucun mystère.