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Notes d’étude sur Luc chapitre 7La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
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la porte de la ville : Le mot grec polis (ville) est utilisé à trois reprises pour qualifier Naïn. Ce terme désigne habituellement une ville fortifiée, mais on ne sait pas avec certitude si Naïn avait un mur d’enceinte. Si la ville n’était pas fortifiée, la « porte » n’était peut-être qu’un espace entre des maisons par lequel une route pénétrait dans Naïn. Mais il y a des archéologues qui pensent que la ville était fortifiée. Quoi qu’il en soit, Jésus et ses disciples ont peut-être croisé le cortège funèbre à la « porte », ou entrée, E de Naïn, qui permettait d’aller vers les tombes situées à flanc de colline au SE de l’actuel Nein.
unique : Le mot grec monogénês, qui peut aussi être rendu par « unique-engendré », signifie « seul de son espèce », « seul et unique », « le seul membre d’un groupe ou d’une espèce », « unique ». Ce terme est utilisé pour parler du lien qui unit un fils ou une fille à ses parents. Dans ce contexte, il se rapporte à un enfant unique. Le même mot grec est aussi employé pour parler de la fille « unique » de Jaïre ainsi que du fils « unique » d’un homme, que Jésus a guéri (Lc 8:41, 42 ; 9:38). La Septante utilise monogénês lorsqu’elle parle de la fille de Jephté, dont il est dit : « C’était son unique enfant. Il n’avait pas de fils ni d’autre fille » (Jg 11:34). Dans les écrits de l’apôtre Jean, monogénês est employé à cinq reprises pour qualifier Jésus (pour en savoir plus sur le sens de ce terme quand il est employé pour qualifier Jésus, voir notes d’étude sur Jean 1:14 ; 3:16).
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