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L’unité familiale du passé — une promesse pour l’avenirLa Tour de Garde 1953 | 1er novembre
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est à moi ; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tout premier-né en Israël, tant des hommes que des animaux : ils sont à moi. Je suis Jéhovah. ” (Nomb. 3:11-13, Cr 1905 ; voyez aussi les Nb 3 versets 44-51). C’est ce qui explique pourquoi Jéhovah, en instituant l’alliance de la loi, dit à toutes les familles d’Israël : “ Maintenant si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez mon peuple particulier parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi ; mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. ” (Ex. 19:5, 6, Cr 1905). Il est donc évident que Jéhovah n’établit pas avec les Lévites une prêtrise jouissant d’une position particulièrement élevée ni ne créa une distinction de classe.
15. a) Qu’est-ce qui montre que les familles israélites n’ont pas été l’objet d’une distinction injustifiée ? b) Comment a-t-on prévenu la discrimination ?
15 Le fait que le mariage entre membres de diverses tribus était autorisé, sauf dans les cas où cela aurait entraîné, par un héritage, le transfert de terres à une autre tribu, prouve que les familles en Israël ne furent pas mises en évidence de façon particulière (Nomb. 27:5-11 ; 36:1-12). Bien que le mariage avec des étrangers fût défendu, il était cependant permis, dans certaines circonstances, d’épouser même une prisonnière de guerre (Deut. 21:10-13). Rappelons-nous que Rahab, une ancêtre du Christ, fut la bienvenue dans la tribu de Juda en raison de son mariage avec Salmon ; il en fut de même de Ruth qui devint la femme de Boaz (Mat. 1:2-5 ; Jos. 6:23, 25 ; Ruth 4:10, 13). Au sujet du mariage il est aussi intéressant de constater qu’il était permis à un homme, même serviteur, d’épouser la fille de son maître (I Chron. 2:34, 35). Il apparaît donc que les serviteurs occupaient une position très avantageuse en Israël. L’esclavage était toléré, il est vrai, mais Jéhovah ne déclara-t-il pas clairement que la nation d’Israël tout entière était son esclave ? (Lév. 25:55.) On ne tolérait cependant pas qu’un fils naturel d’Abraham fût vendu à ses frères pour rester esclave involontaire à perpétuité (Ex. 21:2-8 ; Lév. 25:39-55 ; Deut. 15:12-18). De plus, les serviteurs ne devaient en aucun cas être opprimés, mais devaient être traités avec égards. S’ils subissaient des torts de la part de leurs maîtres, ces torts devaient être reconnus et punis comme tels, ou il fallait y remédier, les sanctions à prendre pouvant aller jusqu’à la libération du serviteur lorsqu’il s’agissait de la perte d’un œil ou d’une dent (Ex. 21:20, 21, 26, 27, 32). Les salaires ne devaient pas être retenus, ils devaient toujours être payés promptement (Lév. 19:13 ; Deut. 24:14, 15). Bien qu’apparussent certaines classes en Israël, la loi ne tolérait pas qu’un groupe ou des particuliers fussent traités différemment à cause de leur condition sociale. Seuls les ennemis de la nation furent frappés d’ostracisme. — Deut. 7:1-3.
16. Qu’illustre le fait que la même loi fut donnée aux indigènes et aux étrangers ?
16 Ici se manifeste cependant à nouveau la miséricorde de Dieu. Bien que l’ordre eût été donné d’exterminer toutes les personnes séjournant illégalement dans le pays donné en héritage aux Israélites, Jéhovah prit des dispositions pour les étrangers bien intentionnés envers les Juifs. S’ils étaient prêts à se laisser circoncire et à observer toutes les lois d’Israël, on les acceptait comme membres de la nation et ils recevaient, de même que les Juifs indigènes, les bienfaits de Dieu (Nomb. 15:14-16). La nation d’Israël offre donc à tous points de vue une belle illustration de l’unité telle qu’elle existe aujourd’hui dans les groupes du peuple de Jéhovah, la même loi pour les indigènes et les étrangers en Israël représentant bien l’ensemble des conseils théocratiques destinés également au “ petit troupeau ” des oints et aux “ autres brebis ” qui forment “ un seul troupeau ” et vivent ensemble comme une famille libre de toute division.
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La vie dans l’unité selon le monde nouveau — une réalitéLa Tour de Garde 1953 | 1er novembre
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La vie dans l’unité selon le monde nouveau — une réalité
1, 2. Comment peut-on voir que dans la structure théocratique la vie de famille joue un rôle important ?
LA VIE de famille joue un rôle important dans la structure théocratique de l’assemblée chrétienne. Il en est ainsi parce que Jéhovah Dieu a fixé l’ordre familial de façon théocratique, comme il le fit au début avec Adam et plus tard dans la nation d’Israël. Bien qu’il soit avéré que, d’une part, les Israélites étaient Juifs de naissance et que, d’autre part, les chrétiens sont aujourd’hui des témoins de Jéhovah en raison d’un choix et de par leur association, nous voyons toutefois que l’ordre familial règne dans toute l’organisation. Lorsque quelqu’un quitte la société du vieux monde et se sépare de la famille qui meurt, de celle qui est sujette à la condamnation d’Adam, il doit nécessairement, s’il désire obtenir la vie, s’associer avec la société du monde nouveau et devenir un membre de la famille de Dieu. Il devra donc accepter pour père Jésus-Christ, à la place d’Adam, et, si Dieu le reçoit, ou il le justifie et en fait son fils spirituel, ou il le destine à la vie éternelle sur terre en le déclarant juste à la fin du règne de mille ans du Christ.
2 Même pour le choix de ceux qui, dans un groupe, doivent exercer les fonctions de surveillants et assumer de ce fait de grandes responsabilités, on prend en considération, s’ils sont mariés, la manière dont ils dirigent leur propre famille (I Tim. 3:4, 5). Et pour expliquer la juste manière d’agir de ceux qui occupent de telles positions, Paul s’en réfère à l’association familiale. “ Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-le comme un père ; exhorte les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté. ” (I Tim. 5:1, 2). Ainsi donc l’organisation théocratique est en réalité une famille et Dieu exige que les personnes qui ont part à l’activité et aux bienfaits de la famille en assument
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