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Le merveilleux mode d’adoration en IsraëlLa Tour de Garde 1957 | 1er mai
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faciles à manipuler quand on dressait ou démontait le tabernacle lorsque les Israélites étaient en marche. Les chérubins étaient ajustés de telle façon dans le modèle des tentures que, lorsque ces dernières étaient en place au-dessus de la charpente, chaque chérubin se trouvait dans une ouverture de la paroi, comme encadré dans une fenêtre, en train de regarder à l’intérieur pour ainsi direi. — Ex. 26:1-6.
Pour protéger cette élégante couverture de lin des ravages du soleil et de la pluie, on fit trois autres couvertures extérieures. L’une d’elles, en poil de chèvre, sans doute tissée d’une manière très serrée, avait probablement l’éclat du satin ; elle servirait de matelas pour les autres couvertures en peaux de béliers et en peaux de phoques. Il est intéressant de noter que les dimensions ne sont données que pour la couverture extérieure en poil de chèvre ; elle recouvrait la couverture de lin, la dépassant de chaque côté de 46 cm. Malgré cela, la couverture de tente en poil de chèvre, comme celle en lin, ne toucherait pas tout à fait le solj.
Cependant, les deux couvertures extérieures étaient sans doute faites pour descendre jusqu’à terre et le tout a dû être maintenu solidement en place par des agrafesk et des cordes, peut-être cousues dans les coutures des bandes qui composaient les différentes couvertures de la tente. Un autre trait particulier de ces trois couvertures extérieures, c’était l’étroite bande supplémentaire de la moitié avant de la couverture. Cette moitié de la couverture se composait de six bandes par rapport aux cinq bandes composant la moitié avant de la couverture en lin. Cette sixième bande était pliée en deux et était employée pour faire saillie sur le devant du tabernacle et former une sorte de petit dôme ou porche. — Ex. 26:7-14.
LES DEUX CHAMBRES
Le tabernacle était divisé en deux chambres par un rideau d’un tissu semblable aux couvertures en lin. Il était également brodé de chérubins, les matières employées étant le fil bleu, la laine teinte en pourpre rougeâtre et le tissu écarlate. Ce rideau était suspendu sous les agrafes de la couverture de lin à quatre colonnes d’or majestueuses. La première chambre du bâtiment aurait, par conséquent, 9,14 m de long et la seconde serait un cube parfait de 4,57 m. À l’intérieur de la seconde chambre se trouvait le meuble le plus précieux de tout le palais. — Ex. 26:31-33.
Devant, et à l’extérieur, servant d’entrée, il y avait l’écran mentionné au début. Il était suspendu à cinq magnifiques colonnes d’or qui reposaient sur cinq socles de bronze (Ex. 26:37). Une autre tenture, semblable au rideau et à l’écran, formait la porte du parvis dans laquelle se trouvait le palais. Cette entrée avait 9,14 m. de largel. Toutes les colonnes et leurs socles dans le parvis étaient de bronze éclatant. — Ex. 27:9-18.
Quel spectacle impressionnant ce magnifique temple dans le désert a dû être pour les Israélites dans l’exercice de leur culte ! Et comme nous devrions être reconnaissants, en tant que bénéficiaires du Récit inspiré, de savoir que sa description a été préservée fidèlement pour notre instruction ! Que nous le représentions clairement ou non dans la reconstruction, nous savons qu’il ne fut pas une fiction, car s’il en était ainsi, notre espérance serait vaine. Cela ressort avec certitude des paroles de l’apôtre Paul qui décrit le tabernacle comme une réalité et dit ensuite : “ C’est là (la première tente) une figure pour la période actuelle ; sous son régime on offre des dons et des sacrifices (...) Mais le Christ, lui, survenu comme grand prêtre (...) entra une fois pour toutes dans le sanctuaire, non pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, nous ayant acquis une rédemption éternelle. ” — Héb. 9:9-12, Jé.
Les critiques du texte biblique, privés de vision, peuvent s’en moquer et le discréditer, mais les véritables chrétiens croient avec Jésus : “ Ta parole est la vérité. ”
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Marie, disciple et non reineLa Tour de Garde 1957 | 1er mai
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Marie, disciple et non reine
IL SE passa un fait des plus extraordinaires dans la ville galiléenne de Nazareth. Ce ne fut pas à la fille d’un roi, mais à l’humble fille d’Héli, qui allait être bientôt l’épouse du jeune charpentier Joseph, que l’ange Gabriel apparut, la saluant par ces mots : “ Salut, pleine de grâce, (Jéhovah) est avec toi. ” Tout naturellement, Marie fut troublée par cette parole. Que voulait-elle dire ? L’ange continua : “ Rassure-toi, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras et enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, et on l’appellera le Fils du Très-Haut. (Jéhovah) Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob à jamais et son règne n’aura point de fin. ” Une couronne ornée de joyaux ne lui fut pas promise. Elle donnerait naissance au fils, mais il serait le roi. Elle ne se montra pas présomptueuse ou ne demanda pas quelque chose de plus pour elle-même, mais répondit : “ Je suis la servante de (Jéhovah) ; qu’il m’advienne selon ta parole ! ” — Luc 1:28-38, Jé.
UN CHANT DE LOUANGE
Peu de temps après, Marie se rendit en Juda pour aller voir Élisabeth qui la salua par cette déclaration inspirée par Dieu : “ Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part (de Jéhovah) ! ” Élisabeth avait raison ; Marie était richement bénie de la part de Jéhovah et elle était heureuse d’être sa servante.
Marie montra du bon sens dans sa réponse. Son privilège de service ne l’avait pas rendue orgueilleuse ou arrogante, car elle attribua la gloire à Jéhovah. “ Mon âme exalte (Jéhovah), et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. Il a porté secours à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, ainsi qu’il l’avait promis à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais ! ” (Luc 1:39-55, Jé). Bien qu’elle exprimât sa sincère gratitude pour la bonté imméritée que Dieu lui avait manifestée, elle dirigeait
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