Chapitre 1
Pourquoi la création humaine doit être libérée
1. Pourquoi notre cœur se réjouit-il en apprenant qu’un jour de libération est proche ?
VOUS êtes heureux d’être libre. C’est bien naturel, car l’homme fut créé pour être libre. Chez lui, l’amour de la liberté est inné. Conscient de la grande valeur de sa propre liberté, l’homme désintéressé veut que ses semblables soient comme lui. En revanche, dès qu’un homme sent qu’il n’est plus libre, il n’a qu’une aspiration : retrouver sa liberté. Tous ses efforts tendront à ce résultat, et il n’aura de cesse qu’il ne l’ait obtenu. Voilà pourquoi notre cœur se réjouit en apprenant la nouvelle qu’il y aura un jour de libération, ou mieux, que ce jour est proche !
2. a) L’homme a-t-il toujours été esclave ? b) Qu’est-ce qui pourrait nous faire croire qu’une partie seulement de la famille humaine a perdu la liberté ?
2 Au commencement de son histoire, l’homme était heureux et libre. Aujourd’hui, des milliers d’années plus tard, il apparaît clairement que la création humaine a perdu sa liberté primitive. Pourtant, à entendre parler bon nombre de gens, on pourrait croire qu’une partie seulement de la famille humaine a subi cette perte. Par exemple, dans les milieux politiques on parle du “monde libre”, ce qui laisse supposer qu’il existe un “monde asservi”. Tel parti politique ou tel gouvernement récemment venu au pouvoir estime que certains peuples soumis à d’autres régimes doivent être “libérés” et croit qu’il est de son devoir de les “libérer”, de gré ou de force. D’après un slogan politique, la société humaine ne peut subsister si une partie des hommes est libre alors que l’autre partie est dans l’esclavage. De même, il y a des personnes honnêtes qui souffrent quand une catégorie de citoyens est traitée comme des esclaves ou des humains d’un rang inférieur. Aussi organisent-elles des manifestations, telles que des “marches de la liberté”. On va jusqu’à faire la guerre pour endiguer les asservisseurs.
3. Combien d’hommes ont besoin d’une liberté plus grande, et pourquoi ?
3 Quelle que soit la mesure de liberté et d’égalité que possèdent les créatures humaines dans les différentes parties du monde, elle ne peut être que partielle et limitée dans son application. Tous les hommes ont besoin d’une liberté plus grande. Cette liberté totale étant encore à venir, il s’ensuit que tous les hommes sont plus ou moins des esclaves. Nous avons tous besoin d’une libération que l’homme s’est montré incapable de réaliser. En effet, les puissances qui asservissent les humains sont plus fortes qu’eux. Tous les hommes, sans exception, doivent encore connaître une libération complète, car l’humanité tout entière a perdu sa liberté primitive.
4. a) Quelles choses dans l’entourage de l’homme ont asservi ce dernier ? b) Entre quelles forces opposées se trouve la création humaine ?
4 Il suffit de considérer les choses qui sont en dehors de l’homme mais qui exercent une influence sur lui, pour se rendre compte que la création humaine est politiquement, socialement et religieusement la victime, l’esclave, oui ! la captive du système de choses que les hommes ont érigé au cours des quatre mille années écoulées. Ainsi, la création humaine ressemble à un dictateur politique qui, tout en traitant ses sujets comme des esclaves, devient lui-même prisonnier de son propre régime et craint pour sa vie, puisque entouré de rivaux mécontents, ambitieux et violents. Manifestement, il y a quelque chose qui cloche dans le présent système de choses sur la terre. Personne n’en est réellement satisfait. Mais comment les hommes peuvent-ils s’en affranchir ? Il n’est pas étonnant qu’il y ait des révolutionnaires qui voudraient renverser l’ordre établi et rompre avec toutes les traditions. Il y a aussi des réactionnaires décidés à conserver égoïstement leurs droits acquis et qui refusent de composer avec les extrémistes de l’autre camp. Malheureusement, la création humaine se trouve entre ces deux extrêmes, ces deux ennemis implacables. Dans une telle situation, comment la création humaine peut-elle être réellement et totalement libre ?
5. Dans quelle situation se trouvent ceux qui essaient de rester neutres ?
5 Certes, il y a des individus et des collectivités qui se croient capables de conserver leur indépendance et leur neutralité à l’égard des extrémistes des deux camps, sans favoriser l’un ou l’autre. Mais ont-ils véritablement la liberté d’agir et de choisir ? Sont-ils assez forts pour résister aux pressions exercées sur eux par l’un ou l’autre camp ou par les deux ? Inévitablement, ils sont gênés dans leurs mouvements, subissant les contrecoups de la lutte pour l’hégémonie mondiale. Neutres ou non, ils font toujours partie du présent système de choses asservissant, ne pouvant échapper à cette influence extérieure.
6, 7. a) Existe-t-il des forces invisibles et intangibles en dehors de l’homme qui peuvent l’influencer ? b) Est-il raisonnable de croire à l’existence de forces invisibles ? c) À quel danger s’exposent les matérialistes, qui refusent de croire à l’existence de personnes spirituelles et invisibles ?
6 Laissons à présent ces choses visibles et tangibles qui, bien qu’en dehors de l’homme, l’empêchent de se déplacer et d’agir à son gré et l’obligent à faire des choix qui sont contraires à sa volonté. Examinons maintenant d’autres forces qui exercent une influence sur la création humaine, car tout indique qu’elles existent. Quel homme ou quelle femme oserait nier catégoriquement l’existence de telles forces et influences invisibles, suprahumaines et supranaturelles ? Bien entendu, les soi-disant matérialistes se moqueront de cette idée, car ils se sont convaincus qu’il n’existe rien en dehors de la matière et ils refusent de croire à l’existence de personnes spirituelles, invisibles et supranaturelles, bonnes et mauvaises. Pour y croire, il leur faudrait les voir de leurs yeux.
7 Mais en adoptant une telle attitude, ces matérialistes sont extrêmement illogiques. En effet, ils admettent volontiers que le vent souffle, qu’un objet jeté en l’air obéit à l’attraction universelle et retombe à terre, qu’un courant électrique fait tourner un moteur, enfin que toute la surface de notre planète est sans cesse bombardée par des rayons cosmiques, ces rayons, — les plus puissants de tous, — venant de quelque part dans l’espace et détectés par des compteurs de Geiger-Müller. Or, en acceptant l’existence de ces réalités invisibles et inanimées et en refusant de croire à celle de personnes spirituelles et invisibles, les matérialistes risquent de devenir sans le savoir les victimes de tout esprit malveillant. Ils ne se soucient pas de protéger leur liberté mentale et morale contre ces esprits malins. En même temps ils aiment penser qu’il existe des personnes intelligentes sur d’autres planètes, et ils essaient vainement de se mettre en communication avec elles au moyen du radar.
8. a) À qui les hommes qui se vantent d’être libres peuvent-ils être asservis ? b) L’homme est-il à même de se libérer de ces asservisseurs par ses propres moyens ?
8 Les hommes ont beau se vanter qu’ils sont libres, ayant élu librement un gouvernement de forme démocratique, ils peuvent, en réalité, être les esclaves d’oppresseurs invisibles et se trouver sous la coupe de maîtres supranaturels plus puissants que n’importe quel surhomme. Ainsi, la création humaine tout entière, et non seulement les obsédés des deux sexes enfermés dans les asiles, peut se trouver sous l’influence et l’empire des esprits habitant les sphères invisibles. Il est évident que pour s’affranchir de ces asservisseurs invisibles, l’homme doit être aidé par quelqu’un qui soit plus puissant que lui-même. Comment l’homme pourrait-il par ses propres moyens se libérer de ces ennemis de la liberté, puisque ces forces spirituelles sont célestes, immatérielles, invisibles, hors de notre atteinte et douées d’une puissance supérieure ? Ne soyons pas aveuglés par le matérialisme. Ne nous obstinons pas à ignorer l’existence des personnes spirituelles qui attentent à la liberté des humains. Nous disposons de renseignements écrits à leur sujet, provenant de sources dignes de foi, qui démasquent ces ennemis spirituels et nous montrent comment leur résister et nous en affranchir.
LIBÉRÉE AUSSI DES IMPERFECTIONS HUMAINES
9. a) Qu’est-ce qui existe dans le corps de l’homme qui restreint la liberté de ce dernier ? b) Quel conflit se produit entre le corps et l’esprit ?
9 Ayant examiné les choses extérieures à l’homme qui restreignent sa liberté, portons à présent notre attention sur les choses qui, dans l’homme, l’empêchent d’accomplir toutes les actions bonnes et convenables qu’il voudrait faire. Dès notre naissance, nous sommes esclaves de l’imperfection humaine. Même si nous ne sommes pas estropiés physiquement, tôt ou tard nous nous apercevons que nous avons des tares mentales, quelle que soit la condition de notre corps. Il existe chez nous un conflit entre le corps et l’esprit. Notre esprit nourrit peut-être des ambitions louables, mais notre corps peut se trouver attiré par d’autres désirs qui ne sont pas conformes à nos besoins et ne favorisent pas notre santé. Ainsi l’esprit n’est pas libre d’utiliser le corps comme serviteur ou instrument pour réaliser ses pensées les plus nobles. Notre corps imparfait, avec ses passions dégradantes, nous entrave comme un boulet aux pieds, si bien qu’il nous arrive de vouloir ardemment en être libérés, ou tout au moins être délivrés de ses faiblesses, de ses tares et de ses mauvais penchants héréditaires. Qui peut nous apporter cette libération, nous permettant de nous améliorer et d’être le genre de personne que nous voudrions être ? Pourquoi nous est-il impossible de cultiver la perfection du corps et de l’esprit ?
10. Bien que le corps merveilleux de l’homme soit conçu pour vivre, dans quel asservissement l’humanité se trouve-t-elle ?
10 Il faut dire, cependant, que malgré cette lutte constante entre le corps et l’esprit, et bien que né dans un système de choses millénaire qui l’asservit, l’homme trouve qu’il est doux de vivre, même avec une liberté restreinte. Il voudrait conserver sa vie. Si les conditions étaient parfaites aussi bien en lui-même qu’au-dehors, il aimerait vivre éternellement en tant qu’homme. Au fait, pourquoi l’homme ne vit-il pas à jamais ? La science médicale nous déclare que le corps humain est d’une conception si merveilleuse qu’il devrait sans cesse se réparer et vivre éternellement. Elle n’arrive pas à expliquer pourquoi cela ne se produit pas. Le corps est doté d’un système de défense tellement efficace que les médecins se demandent pourquoi l’homme tombe malade. Ils sont obligés d’admettre, cependant, que tous les hommes : libres et esclaves, riches et pauvres, bien instruits et analphabètes, sont victimes d’un asservissement écrasant. Les cimetières toujours plus nombreux d’un bout à l’autre de la terre en sont la preuve. Nous parlons de l’asservissement ou l’esclavage du grand ennemi, la Mort.
11. Comment la Mort se saisit-elle des hommes ?
11 Nous ne voulons pas parler uniquement des morts prématurées, des assassinats commis par des hommes devenus criminels, des guerres modernes qui tuent des populations loin des champs de bataille, des accidents d’avion, de la route, des mines et des usines, ou des victimes des catastrophes telles que les cyclones, les inondations, les tremblements de terre et les épidémies. Car même si nous échappons à ces calamités, la Mort vient inéluctablement frapper à notre porte. Nous contractons une maladie et nous finissons par mourir. Ou bien, nous vieillissons, notre organisme s’affaiblit, les organes et les fonctions de notre corps s’épuisent, et nous mourons.
12. a) Jusqu’à quel âge les hommes vivent-ils ? b) Y a-t-il lieu de croire que la science médicale délivrera l’humanité de l’esclavage de la Mort ?
12 D’après l’histoire biblique, un seul homme a vécu jusqu’à l’âge de neuf cent soixante-neuf ans, et la Mort a fini par l’emporter, mais non d’une façon violente. Bien loin de vivre éternellement, cet homme ne dépassa pas le cap des mille ans. De nos jours, peu d’hommes vivent cent ans ou plus. Dans l’un des pays les plus progressifs de la terre, la science médicale a réussi à étendre la longévité humaine jusqu’à soixante-dix ans environ. Jusqu’à ce jour, cependant, la science des hommes n’est pas parvenue à délivrer une seule personne, sans parler de l’humanité tout entière, de l’esclavage cruel de la Mort. Elle n’y parviendra jamais, car le savoir médical des hommes n’est pas le libérateur promis. Les savants sont eux-mêmes esclaves de cet ennemi commun, la Mort.
13. La liberté parfaite signifie-t-elle que chacun agira à sa guise ? Justifiez votre réponse.
13 Toutefois, il ne faut pas en conclure que la création humaine ne sera jamais libérée de l’esclavage sous toutes ses formes. Aujourd’hui, l’espérance d’une libération prochaine brille avec plus d’éclat que jamais. Il ne nous reste qu’à connaître l’identité du libérateur. Mais tout en nourrissant l’espérance certaine de voir toute notre race parvenir à cette glorieuse liberté, nous nous garderons de penser que la liberté parfaite implique une absence de loi ou de gouvernement, un état d’anarchie où chacun fait ce que bon lui semble. Bien au contraire ! Même après que la création humaine aura été libérée et sera parfaitement libre, l’homme sera toujours soumis à des lois, et il en sera ainsi pendant toute l’éternité. L’homme, même jouissant d’une liberté parfaite, aura constamment besoin d’être régi par des lois. Pourquoi ? C’est que tout l’univers dont l’homme fait partie est soumis à des lois, et cela est une bonne chose, une disposition sage. L’anarchie universelle signifierait la fin de notre univers.
14. Au lieu de chercher à se libérer des lois gouvernant l’univers matériel, que font les hommes intelligents, et qu’en résulte-t-il pour eux ?
14 L’homme n’est pas l’auteur des lois régissant l’univers connu et visible. Ces lois étaient en vigueur longtemps avant l’actuelle ère de l’atome et de l’espace, où l’homme réussit à placer sur une orbite autour de la terre des vaisseaux spatiaux pilotés par des astronautes, et où il se propose d’envoyer des cosmonautes sur la lune et de les ramener sur terre. L’homme ne peut devenir un anarchiste à l’égard de l’univers matériel et violer les lois de celui-ci sans en subir les conséquences. Il constate qu’il a intérêt à se conformer aux lois gouvernant l’univers. Les savants matérialistes eux-mêmes s’emploient à découvrir toutes les règles et les lois de notre univers, afin de vivre en harmonie avec elles d’une manière intelligente, pratique et profitable. Au lieu de se libérer de ces lois, de les abroger ou de les modifier, l’homme comprend qu’il doit accepter de s’y soumettre, tout en profitant au maximum de la liberté qui lui est accordée dans le cadre de l’ordre universel. Loin de lui donner le sentiment d’être opprimé, cette soumission raisonnée lui procure du plaisir.
UNE LIBERTÉ HUMAINE PARFAITE SOUMISE À DES LOIS
15, 16. a) Même après qu’il sera parvenu à la liberté de la perfection humaine, à quelles lois supérieures l’homme sera-t-il toujours assujetti ? Expliquez. b) Aura-t-il le sentiment d’être un esclave ?
15 Ainsi donc, lorsque la création humaine ou l’humanité aura été affranchie et parviendra à la liberté consécutive à la perfection, elle sera inévitablement soumise à des lois issues d’une source supérieure à l’homme. Pendant toute l’éternité, l’homme subira les effets des lois gouvernant notre soleil, qui n’est qu’une étoile parmi les milliards d’astres composant notre galaxie merveilleuse, la Voie lactée. Quand notre planète sera transformée en un paradis terrestre, l’homme parfait se réjouira des lois immuables régissant le soleil. Grâce à ce dernier, il saura organiser sa vie et compter le temps, prenant le repos nécessaire quand le soleil se couche à l’ouest, et se levant rafraîchi quand cet astre annonce l’aurore.
16 L’homme se réjouira que la lune et les étoiles apparaissent la nuit conformément aux lois célestes auxquelles elles sont soumises, et vraisemblablement il exploitera la force motrice des marées provoquées chaque jour par la lune. L’homme aura du plaisir à observer la variété des saisons et leur succession régulière due à l’inclinaison de l’axe de notre planète et au mouvement de cette dernière autour du soleil, suivant des lois célestes. Quel que soit l’endroit du paradis terrestre où l’homme vivra, il organisera sa vie en fonction de ces changements saisonniers. Il sera donc obligé de se conformer à des lois universelles qui échappent à son contrôle, mais il ne se sentira pas un esclave pour autant. Il n’aura pas le sentiment que ces lois portent atteinte à ses droits et à sa liberté. Il trouvera qu’il est agréable et avantageux de régler sa vie sur ces lois immuables. Il sera reconnaissant que de telles lois ont été mises en vigueur. Grâce à cette attitude, il se réjouira de sa liberté.
17. Pourquoi est-il évident que l’homme n’est pas le seigneur de l’univers ?
17 Par conséquent, l’homme n’est pas le seigneur de l’univers. Il est maintenant et il sera toujours assujetti à la loi universelle. Il y a des choses dans le ciel et sur la terre qui exercent une influence sur lui, et il n’y peut rien. Il ne faut pas en déduire que les étoiles, les planètes et les forces de la nature sont des dieux et des déesses, selon les croyances de bien des peuples anciens et même modernes qui leur ont voué un culte et se sont efforcés de les apaiser. Non, mais ces choses sans vie ni intelligence produisent des effets sur l’homme, et ce dernier doit reconnaître les lois qui les gouvernent et s’y soumettre. Dans les limites très étendues de ces choses qui, pendant toute l’éternité, seront régies par des lois, l’homme trouvera son bonheur dans le paradis terrestre et dans la liberté humaine parfaite.
18. a) Comment les vrais amis de la liberté considèrent-ils les lois gouvernant l’univers ? b) Pourquoi est-il raisonnable de se soumettre à Celui qui a créé les forces et les choses inanimées de l’univers ? c) Suffit-il de nier l’existence du Créateur pour ne plus dépendre de lui et ne plus lui être assujetti ?
18 Il s’ensuit que les vrais amis de la liberté ne souhaitent pas vivre sans des lois justes et utiles. Dans le cadre de telles lois, nous pouvons jouir de la liberté en toute sécurité. Comprenant la raison d’être des lois de l’univers, qui ont résisté à l’épreuve du temps, nous sommes heureux et reconnaissants qu’elles existent pour maintenir l’ordre universel dans notre intérêt. Nous y soumettre ne nous est ni pénible ni préjudiciable. Or, dès lors que nous consentons à nous soumettre avec sagesse et profit à ces forces et à ces choses inanimées qui furent créées pour notre bien, pourquoi refuserions-nous de nous soumettre à Celui qui les a créées, à l’Auteur des lois qui les gouverne ? Nous ne pouvons éviter de lui être assujettis, pas plus que nous ne pouvons nous soustraire à l’influence des choses qu’il a créées. Il ne suffit pas de nier l’existence du Créateur de ces choses pour ne plus dépendre de lui, être sous sa domination ou subir les effets de sa volonté à l’égard de la création humaine. Le combattre ne nous serait pas plus avantageux que de lutter contre les lois régissant l’univers inanimé. Certaines de ses créatures ont beau le combattre et agir contrairement à sa volonté et à ses décisions, cela ne l’empêchera pas de transformer la terre en un paradis qui sera la demeure éternelle de la création humaine qui se soumet à sa loi.
19. a) Si nous admettons qu’il n’y a qu’un seul Créateur, que reconnaîtrons-nous ? b) Quelles conséquences le culte des choses créées eut-il pour les peuples de l’Antiquité ?
19 Naturellement, si nous reconnaissons qu’il n’y a qu’un seul Créateur de toutes choses, nous reconnaîtrons aussi que nous sommes ses créatures. Nous admettrons également que le Créateur est l’unique Législateur pour l’ensemble des choses animées et inanimées. Étant ses créatures, nous sommes obligés de reconnaître que nous lui sommes redevables. Mais qu’y a-t-il de mal à cela ? Dans leur ignorance, bien des peuples anciens considéraient les astres brillants et les forces de la nature comme des divinités et les adoraient. Si ces peuples primitifs se crurent obligés de servir religieusement des choses créées, pourquoi nous qui sommes plus éclairés ne comprendrions-nous pas notre devoir de servir le Créateur vivant de ces choses jadis adorées ? Le culte que ces peuples idolâtres de l’Antiquité rendirent à des choses créées leur fut préjudiciable à tout point de vue et ne leur procura pas la vie éternelle, puisqu’il s’agissait d’un faux culte. À vrai dire, ce culte fut rendu à des esprits malfaisants, à des personnes suprahumaines et supranaturelles habitant les lieux célestes invisibles. Il priva ces hommes de leur liberté religieuse, les rendant esclaves de la superstition et de ceux qui pratiquaient la magie, la sorcellerie et l’astrologie.
LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
20. Pourquoi jouissons-nous de la vraie liberté, tout en adorant notre Créateur ?
20 Tout au contraire de cela, le culte que nous rendons au vrai Créateur de toutes choses ne nous fait aucun tort. S’agissant du culte véritable, il nous procure des bénédictions et des bienfaits éternels. Ce culte favorise notre libération ! Puisque nous reconnaissons notre Créateur, nous nous soumettons à ses lois, mais cela ne nous prive pas de la vraie liberté. En fait, c’est toujours dans l’exercice de son libre arbitre que quelqu’un décide de reconnaître son Créateur et Législateur et de lui obéir. Lorsque nous nous soumettons avec sagesse aux corps célestes et aux forces terrestres qui nous influencent et régissent une bonne partie de notre vie, nous ne perdons pas notre liberté pour autant. De même, si nous nous soumettons volontairement à la volonté et à la loi du Créateur, nous ne serons pas privés d’une liberté qui est pure, sûre et profitable. Aussi ne devrions-nous pas craindre de nous laisser gouverner par les lois du Créateur.
21. De quel esclavage serons-nous libérés si nous acquérons une connaissance des lois que Dieu a établies pour l’homme et si nous nous soumettons à elles ?
21 De nos jours, les savants matérialistes ne cessent de s’intéresser aux lois de l’univers et ils font des recherches de plus en plus profondes afin de les découvrir, de mieux les comprendre et de tirer profit de leurs découvertes. À plus forte raison devrions-nous nous intéresser au Créateur lui-même et aux lois qu’il a établies à l’intention de la création humaine, en cherchant sincèrement à en acquérir la connaissance et l’intelligence. Cette connaissance est encore plus illuminante que la découverte des lois universelles, et elle nous est plus profitable. Elle nous affranchit de l’esclavage des superstitions, de l’idolâtrie, des pratiques immorales, d’une crainte extrême des hommes, des démons, des doctrines et des systèmes de la fausse religion et, enfin, elle nous libère des espérances erronées. Si nous nous soumettons continuellement aux lois salutaires données par Dieu, nous resterons libres de ces choses nuisibles et asservissantes.
22, 23. a) Comment l’homme parvient-il à connaître les lois de l’univers, mais sous quelle forme trouvons-nous les lois que le Créateur a données à l’homme ? b) Au Psaume 19, que déclara le roi David à propos des lois divines ?
22 Les lois de l’univers ne sont pas consignées par écrit dans des livres. Pour les connaître, l’homme doit observer leur application et les découvrir grâce à l’étude expérimentale d’hypothèses émises à leur sujet, et encore ne connaissons-nous pas toutes ces lois. Par contre, les lois du Créateur touchant l’homme ont été écrites et conservées jusqu’à l’époque actuelle. Un roi qui pendant quarante ans jugea son peuple suivant les lois que Dieu avait données à sa nation, précisa le nom du Créateur et écrivit ce qui suit à propos de ses lois :
23 “Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains. Le jour crie au jour la louange, la nuit l’apprend à la nuit. (...) La loi de Jéhovah est parfaite : elle restaure l’âme ; le témoignage de Jéhovah est sûr : il donne la sagesse aux simples. Les ordonnances de Jéhovah sont droites : elles réjouissent les cœurs ; le précepte de Jéhovah est pur : il éclaire les yeux ; la crainte de Jéhovah est sainte : elle subsiste à jamais ; les décrets de Jéhovah sont vrais : ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin, plus doux que le miel, que le miel qui découle des rayons. Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; à les observer il y a une grande récompense.” — Psaume 19:2-12 (AC), composé au XIe siècle avant notre ère par David, roi de Jérusalem.
24. À l’origine, à qui Jéhovah donna-t-il sa loi par écrit, et de quelle sorte de loi s’agissait-il ?
24 La liberté, elle aussi, est plus douce que le miel qui découle des rayons. Les accents joyeux de la liberté retentissent dans la loi de Dieu, “la loi de Jéhovah” qui, selon le psalmiste David, “est parfaite” et “restaure l’âme” ou la vie. À l’origine, cette loi fut donnée par écrit au peuple que Jéhovah Dieu avait libéré du pouvoir oppresseur exercé par la puissante Égypte du seizième siècle avant notre ère. Ce fut donc la loi d’une nation affranchie. Plus de quinze cents ans après cette délivrance, un membre de cette nation qui faisait grand cas de sa liberté adressa une lettre à ceux qui adoraient Dieu comme lui, leur conseillant de rester soumis à la loi de la liberté. Il leur a dit : “Ne cessez de parler ainsi et ne cessez de faire ainsi, comme des gens qui doivent être jugés par la loi d’un peuple libre.” (Jacques 2:12a). Quand, le 8 juillet 1776, la fameuse Cloche de la liberté, pesant quelque 900 kilos, se mit à sonner dans la tour de la Maison de l’État (appelée aujourd’hui Independence Hall) à Philadelphie, dans l’État de Pennsylvanie, colonie britannique à l’époque, vraisemblablement peu d’Américains se rendirent compte que l’appel à la liberté gravé sur cette cloche était tiré d’une ancienne loi de Dieu. De quelle loi s’agit-il ?
25. a) Quelles paroles sont gravées sur la Cloche de la liberté à Philadelphie ? b) À qui ces mots s’adressaient-ils à l’origine, et pourquoi nous intéressent-ils de nos jours ?
25 La célèbre cloche est actuellement exposée au public, et le visiteur peut lire cette inscription, gravée en anglais : “Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. — Lévitique XXV, 10.” Aux membres de la nouvelle nation pour qui le son de cette cloche annonçait joyeusement leur indépendance de la domination coloniale de l’Empire britannique, cette inscription pouvait sembler fort à propos. Quatre jours plus tôt, soit le 4 juillet le deuxième Congrès continental avait adopté la forme définitive de la Déclaration d’indépendance, affirmant que les treize colonies de l’Amérique du Nord étaient désormais des États libres et indépendants, et qu’ils répudiaient tout rapport avec la Grande-Bretagne. À l’origine, cependant, les paroles émouvantes gravées en relief sur la Cloche de la liberté s’adressaient à l’ancien peuple que Dieu avait libéré, et elles s’appliquaient au Jubilé qui était observé tous les cinquante ans. La loi du Jubilé fut abrogée voici dix-neuf cents ans, mais ses termes annonçant la liberté sont prophétiques et s’appliqueront sous peu, non seulement aux habitants de l’Amérique du Nord, mais encore à ceux de tous les continents et îles. Le Jubilé n’est pas simplement une loi caduque relevant de l’histoire de l’Antiquité.
26-28. a) Où se trouvait le peuple élu de Dieu quand celui-ci promulgua la loi du Jubilé ? b) Cette loi devait-elle être appliquée dans ce désert, ou ailleurs ? c) Que fallait-il publier la cinquantième année ?
26 Dans ce cas, quand Dieu fera-t-il proclamer la liberté, non seulement dans un petit pays au Moyen-Orient, mais à tous les habitants de la terre ? Cette question nous intéresse d’autant plus que nous nous rendons compte avec tristesse combien la création humaine gémit à cause de son esclavage. Remontons à l’époque où fut donnée la loi du Jubilé, soit la deuxième année après que Dieu eut libéré son peuple élu de “la maison de servitude”, l’Égypte antique. Sous la direction visible de son prophète Moïse, Dieu avait conduit ce peuple au pied du mont Sinaï ou Horeb, dans la péninsule Sinaïtique. Là, il lui donna les Dix Commandements qu’il avait gravés lui-même sur des tables de pierre, ainsi qu’un grand code ou ensemble de lois connexes. Dieu n’avait pas l’intention de laisser indéfiniment son peuple errer dans le désert, en lui fournissant miraculeusement de l’eau et de la manne. Ce désert n’était pas le pays dans lequel il fallait proclamer la liberté parmi tous ses habitants. Au bout d’un certain temps, Dieu, agissant par son prophète Moïse, allait conduire sa nation jusqu’au pays qu’il avait promis de donner aux pieux ancêtres de ce peuple : Abraham, Isaac et Jacob. Ce serait un “pays où coulent le lait et le miel”. (Exode 33:1-3 ; 19:1 à 20:21 ; 40:1-38.) C’est pourquoi Dieu donna à son peuple quantité de lois qui ne devaient entrer en vigueur qu’après l’occupation de la Terre promise. Ainsi, en promulguant la loi du Jubilé, il précisa :
27 “Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce sera un sabbat en l’honneur de Jéhovah. Pendant six ans tu ensemenceras ton champ, pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit. Mais la septième année sera un sabbat de solennel repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de Jéhovah : tu n’ensemenceras point ton champ et tu ne tailleras point ta vigne. (...)
28 “Tu compteras sept sabbats d’années, sept fois sept ans ; la durée de ces sept sabbats d’années te fera une période de quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir le son éclatant de la trompette ; le jour des Expiations [propitiations, NW ; Da], vous ferez passer la trompette dans tout votre pays. Et vous sanctifierez la cinquantième année, et vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous un jubilé, et chacun de vous retournera dans sa propriété et dans sa famille. La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que la terre produira d’elle-même, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. Car c’est un jubilé ; il sera sacré pour vous.” — Lévitique 25:1-12, AC.
29. Quelle liberté fut restaurée chaque année du Jubilé ?
29 De quelle “liberté” tout le peuple délivré par Dieu et installé dans le pays “où coulent le lait et le miel” devait-il jouir chaque année jubilaire ? C’était un affranchissement des dettes et une libération de ceux qui étaient dans la servitude chez leurs concitoyens. C’était l’époque où une propriété perdue devait revenir à la famille qui la possédait à l’origine, puisque les terres ne devaient pas se vendre à perpétuité. Si un citoyen avait contracté des dettes et, pour les acquitter, s’était vendu, lui et les membres de sa famille, à l’un de ses concitoyens, alors l’année du Jubilé lui et sa famille devaient être libérés. On devait lui remettre ses dettes et lui donner encore suffisamment de biens pour lui permettre de mener une vie de citoyen libre jouissant de tous ses droits (Lévitique 25:39-43, 53, 54). Le Jubilé restaurait la liberté. Son but était de préserver une nation d’hommes libres.
30. Comment la loi du jubilé sauvait-elle quelqu’un d’une misère sans fin ?
30 Si un propriétaire se trouvait obligé de vendre sa propriété héréditaire, soit un champ soit une maison bâtie en dehors d’une ville entourée de murailles, il conservait le droit de rachat jusqu’au prochain Jubilé. Si lui ou un de ses parents était incapable de racheter ses possessions héréditaires, celle-ci restaient à l’acquéreur jusqu’à l’année jubilaire. “La chose vendue sera libérée au Jubilé, et le vendeur rentrera dans sa possession”, conformément à la règle suivante : “En cette année du Jubilé, vous retournerez chacun dans sa possession.” (Lévitique 25:13-31, Da). Ainsi, aucune famille ne devait sombrer dans une misère sans fin. Chaque famille avait le droit d’être honorée et respectée, et si elle tombait dans le malheur et perdait ses biens héréditaires, elle pouvait les récupérer dans l’année du Jubilé et recommencer sa vie en tant que propriétaire. Le grand Législateur prit ces dispositions “afin qu’il n’y ait pas de pauvre chez toi. Car Jéhovah te bénira certainement dans le pays que Jéhovah, ton Dieu, t’a donné en héritage pour le posséder”. — Deutéronome 15:4, AC.
31. Pourquoi y aurait-il néanmoins toujours des pauvres dans le pays ?
31 Cependant, ce peuple ne serait à l’abri de la misère qu’à la condition d’obéir à son Dieu, le grand Législateur, Jéhovah. Prévoyant la désobéissance de son peuple et les conséquences qui en découleraient, Jéhovah Dieu déclara : “Il ne manquera jamais de pauvre dans le pays ; c’est pourquoi je te donne ce commandement : Tu ouvriras ta main à ton frère, à l’indigent et au pauvre dans ton pays.” (Deutéronome 15:11, AC). Quinze cents ans plus tard, un bienfaiteur des pauvres de cette nation pouvait citer une partie de ce passage et dire à propos de sa mort qui approchait : “Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.” (Matthieu 26:8, 11). À cette époque-là, il était impossible d’appliquer la loi du Jubilé dans ce pays, à cause de l’oppression de la Rome impériale.
32. Quel repos ou sabbat fut observé dans l’année du Jubilé ?
32 La loi jubilaire était une mesure sage et bienveillante prise par Dieu en faveur de son peuple de jadis. Grâce à cette loi, la terre que Dieu avait donnée à ce peuple pouvait jouir d’un sabbat de repos tous les cinquante ans, en plus des sept années sabbatiques précédentes. Tout comme ces années sabbatiques, l’année jubilaire était elle aussi une “année de remise”. (Deutéronome 15:1-9, Jé.) En conséquence, la terre pouvait jouir d’un repos ou sabbat et recouvrer sa force productrice, et les habitants du pays pouvaient faire de même. Non seulement ces derniers se reposaient de leur travail agricole, mais ils étaient encore libérés de leurs dettes et de toute servitude à l’égard de leurs concitoyens. Quelle liberté grâce au Jubilé !
UN JUBILÉ UNIVERSEL EST PROCHE !
33. À ce stade de notre étude, quelles questions pertinentes se posent ? b) Comment Jéhovah montra-t-il qu’il attachait une grande importance à l’observation des années sabbatiques et du sabbat jubilaire ?
33 L’intérêt du Jubilé s’arrête-t-il là ? S’agit-il simplement d’une loi qu’aucune autre nation de l’Antiquité ne possédait ? Depuis qu’elle fut interrompue par la contrainte des événements, a-t-elle perdu de l’intérêt pour nous ? Cette loi extraordinaire n’avait-elle de sens que pour les habitants d’un seul pays ? Quand bien même les hommes de nos jours n’y accorderaient aucune importance et n’y verraient rien de prophétique, Jéhovah Dieu attachait une très grande importance à l’observation des années sabbatiques et du sabbat jubilaire. Il le prouva quand il vida le pays de ses habitants pendant soixante-dix ans, permettant qu’on les déportât dans un pays étranger lointain. Pourquoi Dieu a-t-il agi de la sorte ? La réponse divinement inspirée nous est donnée dans les chroniques traitant de cette époque reculée. Nous y lisons : “Nabuchodonosor [roi de Babylone] emmena captifs à Babylone ceux qui échappèrent à l’épée, et ils furent ses esclaves, à lui et à ses fils, jusqu’à la domination du royaume de Perse, — afin que s’accomplît la parole que Jéhovah avait dite par la bouche de Jérémie [le prophète], — jusqu’à ce que le pays eût joui de ses sabbats ; car il se reposa tout le temps que dura sa solitude, jusqu’à l’accomplissement de soixante-dix années.” — II Chroniques 36:20, 21, AC.
34. a) Même après sa libération de Babylone, pourquoi le peuple de Dieu ne pouvait-il plus observer le Jubilé ? b) Néanmoins, pourquoi cette loi continuait-elle d’être pleine de signification ?
34 Cet exil rendit nécessaire la libération du peuple de Dieu hors du siège de l’antique empire de Babylone, et Jéhovah Dieu effectua cette délivrance pendant la dernière des soixante-dix années précitées, soit en 537 av. notre ère (II Chroniques 36:22, 23). Cependant, même de retour dans son pays, ce peuple affranchi ne pouvait plus observer le Jubilé, puisque ce pays se trouvait désormais sous la domination de l’Empire perse. Est-ce à dire que la loi du Jubilé était vaine et n’avait rien accompli ? Nullement ! Cette loi annonçant la liberté possédait un sens prophétique, sens que Dieu, le Législateur, n’avait pas oublié. Ainsi, le dessein divin relatif à cette loi de la liberté n’a pas échoué. Le modèle fourni par la loi jubilaire doit encore être réalisé en grand par le Dieu tout-puissant. Où cela ? Pas uniquement dans le petit pays en Orient où jadis elle était en vigueur, mais dans tous les pays, d’un bout à l’autre de la terre. Qu’en résultera-t-il ? Cela signifie bel et bien que Jéhovah Dieu fera proclamer la liberté par toute la terre, parmi tous ses habitants !
35. Pourquoi pouvons-nous être sûrs que l’ancienne Loi divine annonçant la liberté préfigurait des choses à venir ?
35 Qu’est-ce qui nous permet d’en être certains ? Sur quelle base digne de foi fondons-nous cette brillante espérance ? Nous nous fondons sur la parole du grand Législateur, telle qu’elle est consignée par écrit dans la sainte Bible. Au premier siècle de notre ère, il fit écrire sous inspiration une lettre adressée à la congrégation de ses adorateurs située à Colosses, en Asie Mineure. Le rédacteur inspiré connaissait à fond la Loi de Dieu. Il s’agit de l’apôtre chrétien Paul, et il écrivit la lettre en question à Rome, vers l’an 60 ou 61 de notre ère. Or, certains membres de cette congrégation pensaient qu’ils devaient se placer sous l’ancienne Loi qui faisait observer des jours et des années sabbatiques. Aussi Paul leur écrivit-il : “Que personne donc ne vous juge dans le manger et le boire ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité appartient au Christ.” (Colossiens 2:16, 17). On voit donc que les choses contenues dans l’ancienne Loi donnée au pied du mont Sinaï en Arabie préfiguraient des réalités futures, et ces ombres projetées par la Loi traçaient les contours exacts des choses merveilleuses à venir. Elles faisaient naître de grandes espérances.
36. Quand le temps arriva-t-il où les hommes soumis à l’ancienne Loi devaient cesser d’observer les différents sabbats, et pourquoi ?
36 Le jour devait venir où l’ombre céderait la place à la réalité ou substance et cesserait d’exister. Quand cela devait-il se produire ? Ce serait lors de la venue de Celui dont l’avènement était promis depuis si longtemps : le vrai Christ ou Messie. Mais lorsque l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Colosses, Jésus-Christ était déjà venu sur terre pour accomplir son œuvre en tant qu’homme, et était remonté au ciel. Voilà pourquoi la congrégation de ses disciples à Colosses était qualifiée de chrétienne. Le vrai Christ ou Messie annoncé par les Écritures prophétiques inspirées était venu en l’an 29 de notre ère et avait achevé son œuvre comme homme en l’an 33. Le temps était donc arrivé où les hommes assujettis à l’ancienne Loi devaient cesser de se conformer à des pratiques comparées à une ombre, telles que l’observance de la nouvelle lune ou premier jour de chaque mois lunaire et l’observance des sabbats : le sabbat hebdomadaire, le jour des Propitiations, le repos sabbatique de la terre tous les sept ans et le sabbat de la terre et des hommes tous les cinquante ans, lors du Jubilé.
37. Dans une lettre adressée aux chrétiens hébreux, quelles autres preuves trouvons-nous sur le sens prophétique de la loi du Jubilé ?
37 Nous trouvons d’autres preuves divinement inspirées relatives au sens prophétique du Jubilé dans la lettre adressée à certains Hébreux convertis au christianisme. À propos des prêtres choisis dans la famille d’Aaron, frère du prophète Moïse, cet écrit déclare : “Lesquels hommes rendent un service sacré selon une représentation typique et une ombre des choses célestes ; ainsi que Moïse, quand il allait achever la tente, en reçut le commandement divin : Car il dit : ‘Veille à ce que tu fasses toutes choses d’après le modèle qui t’a été montré dans la montagne.’ Mais maintenant Jésus a obtenu un service public plus excellent, si bien qu’il est aussi le médiateur d’une alliance également meilleure, qui est légalement fondée sur de meilleures promesses. (...) Car, la Loi n’ayant que l’ombre des bonnes choses à venir, et non la substance même des choses, les hommes ne peuvent jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent continuellement, d’année en année, rendre parfaits ceux qui s’approchent.” — Hébreux 8:5, 6 ; 10:1.
38. a) Pourquoi Dieu laissa-t-il disparaître le temple de Jérusalem, ses sacrifices et ses fêtes ? b) Qu’est-ce que cela nous aide à comprendre à propos du Jubilé et de sa proclamation de liberté ?
38 Depuis de nombreux siècles, ces prêtres et leurs sacrifices d’animaux n’existent plus, car depuis 70 de notre ère, il n’y a plus de temple et d’autel juifs sur le mont Morija à Jérusalem. Dès lors que le Christ était venu, ces choses n’étaient plus nécessaires. Dieu laissa disparaître le temple typique, ses sacrifices et ses fêtes, puisque ces choses n’étaient que des ombres, et à l’heure prévue par Dieu, elles devaient céder la place aux réalités. Il s’ensuit que le Jubilé et sa proclamation de liberté dans tout le pays étaient, eux aussi, une “ombre des bonnes choses à venir”.
LE TERME DE SIX MILLE ANNÉES D’EXISTENCE HUMAINE
39. a) Qu’est-ce qui indique que la proclamation de liberté préfigurée pour le Jubilé est maintenant proche ? b) Comment pouvons-nous déterminer la date de la création de l’homme, et par quelle année commencera notre calcul du temps ?
39 Le jour approche rapidement où la liberté sera publiée par toute la terre, à tous les hommes actuellement opprimés par quantité de choses asservissantes. Ce sera la réalité préfigurée par le Jubilé. Compte tenu des conditions mondiales, de la situation qui existe d’un bout à l’autre de la terre, il y a manifestement grande urgence à ce que vienne rapidement une libération comme celle du Jubilé. Il faudrait, sans aucun doute, qu’elle vienne dans un proche avenir, Or, la Parole de Dieu écrite indique précisément que cette libération est très proche. Notre vingtième siècle est déjà bien avancé. Combien de temps avant notre ère l’homme fut-il créé et placé dans sa demeure édénique, au sud-ouest de ce que nous appelons l’Asie ? La sainte Bible, qui nous donne le récit véridique de la création de l’homme, nous présente également une chronologie remontant jusqu’au début de l’homme et commençant par l’année de la délivrance du peuple de Dieu hors de Babylone, dans la première année de Cyrus le Grand, roi de Perse. — II Chroniques 36:22, 23 ; Esdras 1:1-4b.
40. Depuis combien de temps environ l’homme existe-t-il, et qu’indique à ce sujet la Bible du roi Jacques ? (Note en bas de page) Pourquoi la chronologie juive place-t-elle la création de l’homme à une date différente ?
40 Ainsi, nous sommes à même d’établir un rapport entre la chronologie de la Bible et celle de l’histoire profane jusqu’à cette date. D’après ce calcul, il apparaît clairement que l’homme s’approche du terme de six mille années d’existence et du commencement de son septième millénaire. L’année de la création de l’homme est parfois appelée l’an du monde (anno mundi), représenté par le sigle a. m. Si nous consultons la traduction populaire anglaise dénommée Version autorisée ou Bible du roi Jacques, munie de notes marginales, nous trouverons l’an 4004 av. notre ère indiqué comme date de la création de l’homme, d’après la chronologie biblique calculée par l’éminent prélat irlandais James Ussher, archevêque anglican (1581-1656). Si nous acceptons cette date et y ajoutons 1 996 années, nous arrivons au total de 6 000 ans. Selon cette chronologie, le septième millénaire de l’homme commencerait en l’an 1997 de notre èrec.
41. a) Un examen attentif des études chronologiques effectuées en notre vingtième siècle fixe à quelle date la création de l’homme ? b) D’après ce calcul chronologique, quand prendront fin les six mille premières années de l’histoire humaine ?
41 Depuis l’époque d’Ussher, des études approfondies ont été effectuées sur la chronologie biblique. En ce vingtième siècle, on s’est livré à une étude indépendante, en se gardant de suivre aveuglément les calculs traditionnels des exégètes de la chrétienté. Or, cette chronologie indépendante, déjà publiéed, situe la création de l’homme en 4026 av. notre ère. D’après cette chronologie biblique digne de foi, en 1975 six mille années se seront écoulées depuis la création de l’homme, et le septième millénaire de l’histoire humaine commencera en automne 1975.
42. Aux yeux de Jéhovah Dieu, depuis combien de temps l’homme existe-t-il ?
42 Ainsi, les six mille premières années de l’existence humaine seront bientôt arrivées à leur terme, oui ! dans notre génération. Jéhovah Dieu est éternel. Le Psaume 90:1, 2 déclare à cet effet : “Seigneur [Jéhovah] ! tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu.” En conséquence, du point de vue de Jéhovah Dieu, les six mille années d’existence de l’homme sont simplement comme six jours de vingt-quatre heures, car ce même psaume (Ps 90 versets 3, 4) poursuit en ces termes : “Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, et tu dis : Fils de l’homme, retournez ! Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit.” Dans quelques années donc, au cours de notre génération, nous arriverons à ce que Jéhovah Dieu pourrait considérer comme le septième jour de l’existence de l’homme.
43. Quelle action de la part de Dieu viendrait fort à propos pour l’humanité et serait en parfaite harmonie avec le dessein de Jéhovah ?
43 Combien il serait opportun si Jéhovah Dieu faisait du septième millénaire qui va bientôt commencer un sabbat de repos et de remise, un grand sabbat jubilaire, où la liberté serait proclamée par toute la terre et parmi tous ses habitants ! Ce Jubilé viendrait fort à propos pour l’humanité. Il viendrait aussi au bon moment du point de vue de Dieu, car n’oublions pas que l’humanité doit encore traverser ce que le dernier livre de la sainte Bible appelle le règne de Jésus-Christ ou règne millénaire du Christ, où celui-ci doit gouverner la terre pendant mille ans. Pendant son séjour terrestre il y a dix-neuf siècles, Jésus-Christ déclara prophétiquement à son propre sujet : “Car Seigneur du sabbat, voilà ce qu’est le Fils de l’homme.” (Matthieu 12:8). Ce ne serait pas par hasard ou fortuitement, mais ce serait en accord avec le dessein bienveillant de Jéhovah Dieu, si le règne de Jésus-Christ, le “Seigneur du sabbat”, devait avoir lieu parallèlement au septième millénaire de l’existence humaine.
44. Pourquoi pouvons-nous être confiants que la création humaine sera libérée, non par les hommes, mais par Dieu ?
44 L’année jubilaire prévue dans l’ancienne Loi de Dieu était une “ombre des bonnes choses à venir”. La réalité ou substance qu’elle préfigurait doit encore venir sans faute, pour le bien de toute la création humaine gémissante. Le jour béni de son inauguration est maintenant très proche. Sous peu, dans notre génération, la trompette symbolique sonnera par la puissance divine, annonçant “la liberté dans le pays pour tous ses habitants”. (Lévitique 25:8-10.) Prévoyant la nécessité de ce Jubilé, Dieu le fit préfigurer dans sa Loi transmise jadis par le prophète Moïse. Puisque sa Loi figura par avance la venue de ce grand Jubilé universel, Dieu a posé un fondement légal complet en vue de sa réalisation pleine et glorieuse. Voilà donc toutes les raisons pour lesquelles la création humaine doit être libérée, non par des hommes, mais par le Dieu tout-puissant. Et le jour de cette libération si attendue est désormais très proche !
[Notes]
a Dans The Complete Bible : An American Translation de Smith et Goodspeed, le passage de Jacques 2:12 est rendu comme suit : “Vous devez parler et agir comme des hommes qui s’attendent à être jugés par la loi qui tient les hommes pour libres.” La Bible Segond porte : “Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté.”
b Voir le livre “Babylone la Grande est tombée !” Le Royaume de Dieu a commencé son règne !, les dix premières pages du chapitre 18 intitulé “Un reste sort du milieu de Babylone”.
c Sous le titre “Chronologie juive”, la New Jewish Encyclopedia de Bridger et Wolk (éd. de 1962, page 91) déclare : “Nous ne savons pas avec certitude quand on commença à faire le calcul du temps à partir de la Création. Certains historiens croient que ce fut au deuxième siècle de notre ère. La différence admise entre la chronologie généralement suivie et celle des Juifs est de 3 760 ans. En ajoutant ce nombre à l’année en cours, on arrive à l’année du calendrier juif. Ainsi, 1960 équivaut à l’an 5720 chez les Juifs. Dans la chronologie juive, on a l’habitude de faire suivre les années précédant l’an Un de l’indication ‘av. l’È. V.’ (avant l’ère vulgaire) et celles qui suivent l’an Un du sigle ‘de l’È. V.’ (de l’ère vulgaire).”
D’après ce calcul juif, l’an 3760 av. notre ère serait la date de la création de l’homme. Il convient toutefois de faire remarquer que les chronologistes juifs rejettent l’aide chronologique apportée par les vingt-sept derniers livres de la sainte Bible connus sous le nom de “Nouveau Testament” ou “Écritures grecques chrétiennes”, comme, par exemple, les précisions données dans Actes 13:20, 21. — Voir l’article “Pourquoi le calcul du temps des Juifs est différent” dans La Tour de Garde du 15 novembre 1958, page 349.
Une édition anglaise de la sainte Bible comportant “Un commentaire et des notes critiques” d’Adam Clarke, LL.D., F.S.A. (éd. de 1836, tome 1, page 41) place la création de l’homme en “a. m. 1 ou 4004 av. J.-C.”
Une autre traduction anglaise, la Bible de Douay (édition de Murphy), publiée avec l’approbation du cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, États-Unis, contient une note sur Genèse 1:1, comme suit : “a. m. 1 ; ante C. 4004”, c’est-à-dire anno mundi 1 ; ante Christum 4004 (an du monde 1 ; 4004 avant Christ).
Dans La Sainte Bible, nouvelle édition française (1940) par J. N. Darby, la Note sur les dates chronologiques indique que 4 000 années s’écoulèrent “depuis la création, jusqu’à la naissance du Messie” (Christ). Cela correspond à la date avancée par le luthérien Abraham Calov (Calovius), théologien allemand né en Prusse en 1612, mort en 1686. Cf. la note chronologique dans la Bible suédoise Thet är All then Heliga Skrift På Swensko, éditée à Lund en 1862 (pages CXXI-CXXVIII). L’écart entre cette chronologie et celle d’Ussher est de quatre années.
d Voir dans le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, publié en 1963 par la Watch Tower Bible & Tract Society of Pennsylvania, le chapitre intitulé “Comment situer les événements dans le cours du temps”, comportant une “Table des principales dates historiques”.
[Tableau, pages 31-35]
(Voir la publication)
TABLEAU DE DATES IMPORTANTES, DEPUIS LA CRÉATION DE L’HOMME JUSQU’À L’AN DU MONDE 7000
DATE. DATE ÉVÉNEMENTS RÉFÉRENCES
AV. N. È. ANNO MUNDI
4026 Création d’Adam Gen. 2:7
(début de l’automne)
3896 130 Naissance de Seth Gen. 5:3
3096 930 Mort d’Adam Gen. 5:5
3026 1000 Fin du 1er jour de mille ans
de l’existence humaine
2970 1056 Naissance de Noé Gen. 5:28, 29
2468 1558 Naissance de Sem Gen. 11:10
2370 1656 Métuschélah meurt Gen. 5:27 ;
l’année ; les eaux
du déluge commencent
à tomber (en novembre)
1 656 ans (Généalogie de Gen. 5:3-28 ; 7:6)
2368 1658 Naissance Gen. 11:10
d’Arpacschad
2026 2000 Fin du 2e jour de mille ans
de l’existence humaine
2018 2008 Naissance d’Abraham Gen. 11:32 ;
12:4
1943 2083 L’alliance abrahamique Gen. 12:4, 7
est conclue
427 ans (Généalogie de Gen. 11:10-32 ; 12:4)
1918 2108 Naissance d’Isaac ; Gen. 21:2, 5 ;
commencement de la Actes
période d’“environ 13:17-20
450 ans”
1913 2113 Isaac est sevré Gen. 21:8 ;
(5 ans) ; Ismaël 15:13 ;
(19 ans) tourmente Actes 7:6
Isaac ; commencement
des 400 ans de tourments
1858 2168 Naissance d’Ésaü et Gen. 25:26
de Jacob
215 ans
1728 2298 Jacob et sa famille Gen. 47:9
descendent en Égypte
1593 2433 Naissance de Moïse Deut. 34:7
1513 2513 Pâque ; Israël quitte Ex. 12:12, 40
l’Égypte ; fin des 12:41 ;
400 ans de tourments ; Gen. 15:13,
l’alliance de la Loi 15:14 ;
est conclue au Sinaï Ex. 24:6-8
215 ans (Voir Ex. 12:40 n. m. dans “NW”, éd. de 1953, et
le présent tableau sous “ÉVÉNEMENTS”.)
430 ans (Ex. 12:40, 41 ; Gal. 3:17)
1473 2553 Israël entre en Josué 5:6 ;
Canaan sous la Lév. 25
conduite de Josué ;
le calcul des années
jubilaires commence
le 10 tisri (éthanim)
1467 2559 Fin des opérations Josué 11:23,
militaires de Josué 14:7,
en Canaan ; fin de la 14:10-15 ;
période d’“environ Lév. 25:1-7
450 ans” selon
Actes 13:17-20 ; la
première année sabbatique
en Israël commence (en
automne) ; commencement
des 350 années de la
période des Juges
1117 2909 Saül est oint roi I Sam. 10:24
d’Israël
1077 2949 David devient roi Actes 13:21, 22
1037 2989 Salomon succède à I Rois 2:11, 12
David comme roi
1034 2992 Commencement de la I Rois 6:1
construction du temple
de Salomon dans la
4e année de son règne
(au printemps)
479 ans (I Rois 6:1)
1026 3000 Fin du 3e jour de mille ans
de l’existence humaine
624 3402 Commencement du Lév. 25
17e Jubilé
607 3419 Nébucadnetsar assiège II Rois 25:3-7
Jérusalem et la prend
(Du commencement de la construction du temple de Salomon
jusqu’à la désolation de Jérusalem — I Rois 6:1 ; 11:42, 43 ;
607 3419 Le temple est II Rois 25:8-10 ;
rasé, Jérusalem est Jér. 52:12-14 ;
détruite (5e mois), II Rois 25:25,
et abandonnée 25:26
(7e mois) ; commencement
des 70 années de
désolation ; début des
sept temps des Gentils
539 3487 Babylone tombe devant Dan. 5:30, 31
les Mèdes et les Perses ;
la Médo-Perse devient la
Quatrième Puissance mondiale ;
gouvernement de Darius
537 3489 Cyrus le Perse (dans II Chron.
sa 1re année) publie 36:22, 23
son édit autorisant le
retour des Juifs
70 ans (Désolation de Jérusalem et de Juda)
515 3511 Zorobabel achève le Esdras 6:14,
deuxième temple 6:15
455 3571 Les murs de Jérusalem Néh. 1:1 ;
Néhémie ; les 6:15 ;
70 semaines de Dan. 9:24
Dan. 9:24 commencent
à se réaliser
26 4000 Fin du 4e jour de mille ans
de l’existence humaine
DATE DE N. È.
33 4058 14 nisan : Jésus Luc 22:20 ;
institue le Repas du 23:33
Seigneur ; est cloué
au poteau ; milieu
de la 70e “semaine”
de Dan. 9:24
16 nisan : Jésus est Mat. 28:1-10 ;
ressuscité ; 6 sivan : Actes
Pentecôte ; effusion 2:1-4, 14
de l’esprit saint ;
fondation de la
congrégation chrétienne ;
Pierre fait usage de
la première clé
36 4061 Pierre fait usage de Actes 10:34-48
la 2e clé ; Corneille,
centurion romain, est
oint et baptisé ; fin des
70 semaines d’années
v. 49 4074 Le conseil des Actes 15
apôtres et des aînés
de Jérusalem
interdit le sang et
les choses étouffées
v. 100 4125 Mort de Jean, le dernier
apôtre
131 4156 L’empereur Adrien rebâtit
Jérusalem et en fait une
colonie romaine appelée
Aelia Capitolina
325 4350 L’empereur romain Constantin,
pontifex maximus, convoque
à Nicée le premier concile
général des évêques
378 4403 Damase, évêque de Rome,
s’attribue le titre de
pontifex maximus
386 4411 Augustin se convertit au
catholicisme romain
800 4825 Le pape Léon III couronne
Charles (Charlemagne)
975 5000 Fin du 5e jour de mille ans
de l’existence humaine
1492 5517 Le pape Innocent VIII meurt après
avoir subi une transfusion sanguine
1530 5555 Formation de la ligue protestante de
Smalkalde
1763 5788 La Grande-Bretagne s’élève au rang
de Septième Puissance mondiale
1806 5831 Fin du Saint Empire romain
1879 5904 (Juillet) Parution du premier numéro
de La Tour de Garde de Sion
(éd. angl.)
1884 5909 La Zion’s Watch Tower Tract Society
(auj. Watch Tower Bible & Tract
Society of Pennsylvania) devient
une personnalité juridique
1914 5939 (Octobre) Fin des temps des Gentils ;
la Première Guerre mondiale
continue à faire des ravages
1916 5941 La Tour de Garde (éd. angl. du
1er janv.) se déclare pour la
neutralité chrétienne
1918 5943 Premier emploi de sang conservé,
par un professeur de médecine de
l’université de Chicago ; les
représentants principaux de la
Société Watch Tower sont écroués
(en juin) ; la Première Guerre
mondiale prend fin en novembre
1919 5944 (Mars) Les représentants de la
Société Watch Tower sont relaxés
et disculpés l’année suivante
1920 5945 La Société des Nations commence à
tenir ses sessions, et devient
la Huitième Puissance mondiale
1927 5952 La Tour de Garde (éd. angl. du
15 déc.) déclare que l’effusion
de sang sera une des raisons de
la vengeance divine exécutée à
Harmaguédon — Gen. 9:3, 4
1931 5956 (26 juillet) Le nom de “témoins
de Jéhovah” est adopté
1935 5960 La “grande foule” de
Révélation 7:9-17 est identifiée
et expliquée à l’assemblée de
Washington et dans La Tour
de Garde
1937 5962 Première grande banque de sang
établie à l’hôpital de Cook
County
1938 5963 Les témoins chrétiens de Jéhovah
achèvent de s’organiser
théocratiquement
1939 5964 (Septembre) Commencement de la
Seconde Guerre mondiale ; la
Société des Nations descend dans
l’abîme de l’inactivité
1945 5970 La Tour de Garde (éd. angl. du
1er juillet) condamne la
transfusion sanguine — Ps. 16:4 ;
fin de la Seconde Guerre mondiale
(septembre) ; ratification de la
Charte de l’ONU (octobre)
1957 5982 (Octobre) La Russie lance le
premier satellite artificiel ;
le reste du monde est dans
la crainte
1962 5987 (Le 11 octobre) Le pape Jean XXIII
ouvre le concile Vatican II
1963 5988 Au concile, Jean XXIII publie
l’encyclique “Pacem in Terris”
qui fait l’éloge de
l’Organisation des Nations unies.
Les transfusions
sanguines ne sauvent pas ce pape,
qui meurt le 3 juin
1964 5989 (Mai) La tension internationale
augmente à cause des “satellites
espions” et de l’activité des
astronautes
1965 5990 (Le 4 octobre) Le pape Paul VI
visite le siège des Nations unies
à New York, prône cette
organisation et rencontre le
président des États-Unis. Le
8 décembre, il clôture le
concile œcuménique Vatican II
1966 5991 Menaces accrues d’une troisième
guerre mondiale entre le “roi du
nord” et le “roi du midi”.
(Dan. 11:5-7, 40, Da.)
L’expansion de l’organisation des
témoins chrétiens de Jéhovah se
poursuit, et une série
internationale d’assemblées de
district sur le thème “Fils de
Dieu, fils de la liberté” doit
commencer le 22 juin, à Toronto.
Le présent ouvrage La vie
éternelle dans la liberté des
fils de Dieu sera présenté au
public pour la première fois le
samedi 25 juin 1966
1975 6000 Fin du 6e jour de mille ans de
l’existence humaine (début de l’automne)
2975 7000 Fin du 7e jour de mille ans de
l’existence humaine (début de l’automne)