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Affranchissez-vous de la crainteLa Tour de Garde 1974 | 15 janvier
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à mort) chez toutes les personnes obéissantes. Alors la mort adamique, le dernier ennemi de l’homme à disparaître, sera jetée dans le “lac de feu”, symbole de l’anéantissement éternel. C’est ainsi que la résurrection des morts terrestres pendant le règne millénaire du Christ dissipera l’atmosphère de crainte dans laquelle l’humanité vit depuis des siècles. Elle disparaîtra pour toujours. Quel grand soulagement ! — Rév. 20:13, 14 ; I Cor. 15:26 ; Rom. 8:20, 21.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1974 | 15 janvier
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Questions de lecteurs
● Si, dans le passé, quelqu’un a fait un vœu à Dieu et qu’il se rende compte maintenant qu’il était insensé, est-il alors tenu de continuer à l’accomplir ?
Cela dépend de la nature du vœu et de la situation de la personne au moment où elle l’a fait. Cependant, il est bien de considérer en premier lieu ce qu’est un “vœu” au sens biblique.
Dans les Écritures, les vœux étaient des promesses solennelles faites à Dieu et non à un homme ou à un groupe d’hommes. Dans tous les cas rapportés, les vœux étaient également particuliers en ce sens qu’ils étaient toujours conditionnels. Autrement dit, celui qui faisait un vœu disait en réalité à Dieu : “Si tu fais ceci ou cela (par exemple, sauver quelqu’un d’un grand danger ou lui assurer le succès ou la victoire), je ferai ceci ou cela.” Si Dieu intervenait en faveur de celui qui avait fait le vœu, celui-ci était alors dans l’obligation d’accomplir sa promesse. Souvent, le vœu consistait à faire l’offrande d’un animal ou à consacrer quelque chose au service de Dieu (Lév. 7:16 ; 22:21). Dans d’autres cas, l’idée de condition était présente en ce sens que celui qui faisait le vœu s’engageait à s’abstenir d’une certaine chose jusqu’au moment où il serait capable d’atteindre un certain objectif, avec l’aide de Dieu. — Voir Genèse 28:20-22 ; Nombres 21:2, 3 ; 30:2-4 ; Juges 11:30-39 ; I Samuel 1:11 ; Psaume 132:1-5.
Il faut également noter que les vœux étaient volontaires et non pas exigés ou sollicités. Ce n’était pas une exigence générale requise de tous ceux qui désiraient recevoir un privilège particulier ou entrer dans certaines relations. Par conséquent, le fait de devenir disciple de Jésus Christ et de remplir les conditions requises de chacun, y compris se repentir, se convertir et faire la déclaration publique de sa foi puis être baptisé, n’est pas un “vœu” au sens biblique.
Les vœux dont parlent les Écritures ne doivent pas non plus être comparés aux prétendus “vœux monastiques” qu’il fallait prononcer au cours des siècles passés pour être admis dans certains ordres religieux. Ces vœux de “chasteté, pauvreté et obéissance” assujettissaient ceux qui les prononçaient à ces ordres religieux et permettaient à ceux-ci de les dominer. Les hauts dignitaires de l’Église pouvaient relever quelqu’un de certains genres de vœux, mais pour d’autres, cela ne pouvait être obtenu que par le chef de l’Église, le pape, par exemple. Ce ne sont pas des vœux au sens biblique du terme, car ces derniers étaient tout à fait volontaires et personnels, et concernaient la personne et Dieu. En outre, sous la Loi, si les vœux prononcés par une femme pouvaient être désapprouvés par son mari ou par son père (dans un certain délai), dans d’autres cas, personne ne pouvait annuler un vœu. — Nomb. 30:3-15.
De ce qui précède, il ressort clairement que de nombreux prétendus “vœux” prononcés à notre époque n’en sont pas au sens biblique. Il est également clair qu’un vœu ne peut être valable s’il exige de quelqu’un qu’il agisse contrairement à la volonté de Dieu. Ce serait le cas d’un vœu qui impliquerait un mauvais usage du sang ou qui introduirait d’une manière ou d’une autre l’impureté dans le vrai culte. — Voir Deutéronome 23:18 ; Actes 15:19, 20.
Mais qu’en est-il des vœux qui sont conformes à la définition des Écritures et qui ne sont pas contraires à la volonté de Dieu ? Exprimant le point de vue de Dieu concernant les vœux faits en Israël, la Loi déclarait : “Quand tu auras fait un vœu à Jéhovah, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir ; sinon, Jéhovah, ton Dieu, t’en demanderait certainement compte, et tu serais chargé d’un péché. Si tu t’abstiens de faire des vœux, il n’y aura pas en toi de péché.” (Deut. 23:21, 22, AC). Dans Ecclésiaste 5:3-5 5:4-6, MN, nous trouvons encore cet avertissement : “Lorsque tu as fais un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair.” (Voir Proverbes 20:25). Les principes de Jéhovah ne changent pas, ceux-ci s’appliquent toujours à notre époque.
Puisque (mis à part les vœux prononcés par une femme que son père ou son mari peut annuler) aucun homme ne peut relever quelqu’un d’un vœu, nous comprenons la nécessité de bien réfléchir quand nous en faisons un. Un chrétien devrait avoir d’excellentes raisons d’en prononcer un et être convaincu de pouvoir l’accomplir quelles que soient les promesses qu’il implique.
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