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AmmonitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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et les Moabites avaient refusé d’aider les Israélites quand ceux-ci se dirigeaient vers la Terre promise, interdisait à ces peuples de devenir des membres à part entière de la nation d’Israël avec tous les droits et les privilèges qui s’y rattachaient. Mais cela ne signifiait pas nécessairement que des individus ammonites et moabites ne pouvaient pas se joindre aux Israélites ou résider parmi eux et, de ce fait, profiter des bénédictions divines dont jouissait le peuple de Dieu. Nous en avons pour preuves la présence de Zélec, l’Ammonite, parmi les hommes puissants de David (II Sam. 23:37) ainsi que le cas de Ruth la Moabite. — Ruth 1:4, 16-18
En ce qui concerne Ruth, son mariage avec Boaz montre que les femmes de ces nations pouvaient être épousées par les Juifs si elles adoptaient le culte du vrai Dieu. Comme les termes “Ammonite” et “Moabite” sont au masculin dans le texte hébreu de Deutéronome 23:3-6, le Talmud juif soutient que seuls les Ammonites et les Moabites mâles étaient exclus d’Israël. Cependant, la fermeté avec laquelle Esdras enjoignit aux Juifs de renvoyer leurs épouses étrangères et l’attitude similaire de Néhémie, dont il est question plus haut, indiquent que les femmes ammonites et moabites ne pouvaient être admises au sein d’Israël que si elles adoptaient le vrai culte.
Bien que des documents historiques, dont le livre apocryphe de I Maccabées (5:6), montrent qu’Ammon continua à être un territoire distinct jusqu’au deuxième siècle avant notre ère, au siècle suivant la région était englobée dans le royaume nabathéen et, au troisième siècle de notre ère, l’histoire ne fait plus mention des Ammonites en tant que peuple, ceux-ci ayant sans aucun doute été absorbés par les tribus arabes. Comme Sophonie l’avait prophétisé, les fils d’Ammon étaient devenus “comme Gomorrhe, (...) une solitude désolée”. — Soph. 2:8-10.
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AMNISTIE
En Esther 2:18, nous lisons qu’après avoir choisi Esther comme reine, Assuérus, le roi de Perse, fit un grand banquet en son honneur et qu’en cette occasion il accorda “une amnistie pour les districts juridictionnels” de son empire. Le terme hébreu utilisé ici, hanâḫâh, ne figure qu’une seule fois dans les Écritures. Il est traduit diversement par “relâche” (Li), ‘diminuer les impôts’ (Sy), “un jour férié” (Augrain) ou “un jour de repos”. (Jé.) Les commentateurs suggèrent que cette libération ou amnistie pouvait comprendre une réduction des tributs ou du service militaire, la libération de prisonniers ou encore une combinaison de ces choses.
Ailleurs, les Écritures utilisent un autre mot hébreu (shemittâh) pour parler d’une remise de cette ou d’une interruption dans le travail (Deut. 15:1, 2, 9; 31:10; voir ANNÉE SABBATIQUE). En ce qui concerne la libération des prisonniers, il convient de noter que sous le règne de Xerxès le Grand, que l’on croit être l’Assuérus du livre d’Esther, il se produisit un certain nombre de révoltes. Une inscription trouvée à Persépolis et attribuée à Xerxès déclare: “Après que je fus devenu roi, certains de ces pays (...) se révoltèrent, mais j’écrasai ces nations (...) et je les ramenai à leur statut antérieur.” À n’en pas douter, la répression de ces insurrections fit des prisonniers politiques et, à l’occasion des fêtes en l’honneur du couronnement d’Esther, Assuérus a bien pu passer sur les accusations portées contre ces hommes et leur accorder une amnistie ou libération ‘comparez avec Matthieu 27:15). Toutefois, la nature exacte de cette amnistie reste indéterminée.
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AMNON
(fidèle).
Fils premier-né de David, né à Hébron, que lui donna Ahinoam, la Jizréelite (II Sam. 3:2; I Chron. 3:1). Amnon conçut un désir si passionné pour la belle Tamar, la soeur d’Absalom, qu’il languissait d’amour. Sur le conseil de son cousin Jonadab, il feignit d’être malade et persuada le roi David de lui envoyer Tamar pour qu’elle prépare “le pain de consolation” en sa présence. Il profita de l’occasion pour la violer, malgré ses supplications et ses efforts pour le raisonner. L’exemple d’Amnon montre bien à quel point l’amour érotique peut être égoïste, car une fois son désir satisfait, il fit chasser Tamar de chez lui comme quelqu’un qui lui répugnait, dont la seule présence lui donnait le sentiment d’être impur. — II Sam. 13:1-9.
À la suite de cela, Absalom, le frère de Tamar, nourrit de la haine contre Amnon et, deux ans plus tard, au cours d’une fête organisée pour la tonte des moutons, il ordonna à ses serviteurs d’assassiner Amnon lorsqu’il serait mis “en gaieté par le vin”. (II Sam. 13:20-29.) Étant donné qu’Amnon, fils aîné de David, était l’héritier présomptif du trône, Absalom a pu penser que la mort de son frère l’avantagerait et augmenterait d’autant ses chances d’obtenir la royauté. Quoi qu’il en soit, cet événement marqua le début de la réalisation de la prophétie que Nathan avait prononcée après que David eut péché avec la femme d’Urie. — II Sam. 12:10; voir ABSALOM.
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AMOC
{Article non traduit.}
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AMON
(maître-ouvrier ou bâtisseur).
1. Roi de Juda et fils du mauvais roi Manassé. Ayant commencé à régner à l’âge de vingt-deux ans (661 avant notre ère), il marcha dans la voie idolâtrique qu’avait suivie son père dans les premières années de son règne. Il ne fait aucun doute que les mauvaises conditions dont parle Sophonie 1:4 et 3:2-4 se développaient alors. Amon fut assassiné par ses propres serviteurs après deux ans de règne (659). Le “peuple du pays [ʽam hâʼârets]” mit à mort les conspirateurs, plaça son fils Josias sur le trône et ensevelit Amon “dans le jardin d’Uzza”. (II Rois 21:19-26; II Chron. 33:20-25.) Il figure dans la généalogie de Jésus. — Mat. 1:10.
2. Dieu local de la ville de Thèbes ou No-Amon, qui fut élevé au rang de “roi des dieux” sous le nom d’Amon-Râ et dont le grand prêtre devint le chef de toutes les prêtrises égyptiennes. Le nom égyptien de ce dieu semble signifier “le caché”. Amon est généralement représenté sous la forme d’un homme portant une couronne surmontée de deux grandes plumes parallèles. Comme beaucoup d’autres divinités égyptiennes, on le voit souvent tenant dans sa main la croix ansée, le “signe de vie”. Amon, sa femme Mout et leur fils Khonsou formaient la trinité thébaine.
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