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Reconnaissez les faits que cachent les motsLa Tour de Garde 1959 | 15 mai
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les pharisiens de ce temps-là ordonnaient au sujet du lavage des mains nous permet de comprendre tout de suite. Il montre qu’un rite religieux était impliqué, rite qui faisait partie de la tradition orale des Juifs, laquelle, selon Jésus, rendait vaine la Parole de Dieu, et il élimine toute pensée erronée selon laquelle Jésus préférait manger, les mains sales. — Mat. 15:1-6.
Comment pourrait-on croire que le jour de la mort vaut mieux que celui de la naissance ? Ou qu’il vaut mieux pleurer que de se réjouir ? Cependant la Bible le dit, dans Ecclésiaste 7:1-4, Da. On comprend lorsqu’on a connaissance du fondement historique des mots. “ Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut aller dans la maison de deuil que d’aller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela à cœur. Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des sots, dans la maison de joie. ” Tout comme une bonne réputation auprès de Dieu vaut mieux que l’huile précieuse ou toute autre possession matérielle, de même la mort après une vie édifiée sur une bonne réputation auprès de Dieu vaut mieux que la naissance quand on n’a aucun renom auprès de lui et ne sait pas si la réputation que l’on se fait pendant la vie sera bonne ou mauvaise. La mort avec une bonne réputation assure la personne d’une résurrection de vie, mais à la naissance personne n’a aucune assurance de parvenir dans le monde nouveau de vie éternelle. Et quand il est parlé de la maison de deuil, cela se réfère à une demeure où une personne est morte, et la coutume des amis en y allant est de consoler les survivants. Il vaut mieux manifester cette bonté que de montrer son manque de cœur en ignorant ceux qui sont plongés dans l’affliction et de se précipiter vers les banquets pour rire, se divertir et se réjouir. Ordinairement il vaut mieux commencer la vie que de la finir, et se réjouir que de pleurer ; mais quand nous comprenons ce que cachent ces mots nous voyons qu’ils sont employés par exception, que dans le cadre du texte qui les contient, ils sont vrais.
CHÂTIMENT DANS LE FEU DE L’ENFER
Un dernier exemple tiré de nombreux récits bibliques pour montrer comment les faits qui se cachent derrière les mots apportent la clarté. La Bible parle des méchants incorrigibles comme étant punis éternellement dans le “ feu de l’enfer ” ou lac de feu. Cela paraît non seulement cruel, mais contredit les déclarations d’après lesquelles “ l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ” et “ le salaire du péché, c’est la mort ”. (Ézéch. 18:4 ; Rom. 6:23.) Quand la King James Version parle du “ feu de l’enfer ”, comme dans Matthieu 5:22, le grec original est gehenna tou pyros (“ géhenne du feu ”, Yg, AC). Il ne se réfère aucunement à un lac quelconque de feu à l’intérieur de la terre, mais signifie la vallée de Hinnom à l’ouest et au sud de l’ancienne Jérusalem. Au temps de Jésus, c’était le lieu où l’on déversait et brûlait les immondices de la ville. Le feu, dont on augmentait l’intensité en y ajoutant du soufre, consumait les détritus. On y jetait non seulement des cadavres d’animaux mais encore, occasionnellement, les cadavres des criminels exécutés. Quand un corps humain y était jeté, cela indiquait que la personne était trop méchante pour mériter une résurrection ; aucune tombe commémorative n’était utilisée pour elle. C’est ainsi que le lieu devint un symbole de l’anéantissement ou du châtiment complet et éternel. Les Juifs du temps de Jésus comprenaient ce symbole, aussi Jésus l’employa-t-il pour indiquer le châtiment éternel dans la mort qui attendait les méchants volontaires.
De même qu’il y a des expressions modernes qui n’auraient aucun sens pour des personnes ayant vécu dans les temps passés parce qu’elles ne connaîtraient pas notre époque, ainsi il y a des mots des temps bibliques qui n’ont aucun sens pour nous à moins que nous ne connaissions les faits qu’ils cachent.
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“ Ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples ”La Tour de Garde 1959 | 15 mai
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“ Ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples ”
AUJOURD’HUI, beaucoup de croyants en la Bible projettent la lumière sur les Écritures grecques chrétiennes et laissent les Écritures hébraïques dans les ténèbres du dehors. Ces Écritures écrites avant l’ère chrétienne n’ont aucune application maintenant, affirment-ils ; avec la venue du Christ, elles ont servi leur dessein ; formant l’“ ancien testament ”, elles sont démodées et remplacées par le “ nouveau testament ” ou nouvelle alliance. Ces Écritures hébraïques ne sont rien que de l’histoire morte, soutiennent-ils.
Il est vrai que les Écritures hébraïques rapportent l’alliance de la loi sous laquelle se trouvaient les Israélites, alliance qui devait les conduire au Christ, pour être remplacée par une nouvelle alliance dont les lois seraient écrites, cette fois non sur des tables de pierre, mais sur des cœurs humains. Mais la loi mosaïque n’est qu’une partie des Écritures hébraïques. Ces dernières contiennent de nombreuses prophéties qui n’attirent pas seulement l’attention sur le temps du Christ mais sur le nôtre. N’en pas tenir compte, c’est nous maintenir dans les ténèbres sur des questions vitales. Dans les Écritures hébraïques, l’histoire n’est pas chose morte qu’on doit oublier ; elle a une valeur prophétique aussi. La loi mosaïque elle-même a servi d’ombre de biens à venir après qu’elle aurait pris fin : “ La loi, (qui) possède une ombre des biens à venir. ” — Héb. 10:1.
Paul écrivit aux chrétiens à propos des premiers écrits composant les Écritures hébraïques : “ Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. ” Cela comprend les événements qui pourraient sembler purement historiques. Paul, commentant les chutes d’Israël, dit : “ Or ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de convoitise pour les choses mauvaises, comme ceux-là les ont convoitées. Or toutes ces choses leur advinrent comme autant d’exemples, et elles ont
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