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FilageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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la quenouille, et ses mains saisissent le fuseau.” — Prov. 31:19.
La quenouille était un bâton autour duquel on enroulait, sans les serrer, des fibres qui avaient été nettoyées puis peignées ou cadrées (És. 19:9). Il y avait diverses méthodes de filage. L’une d’entre elles consistait à tenir la quenouille de la main gauche, à en tirer des fibres sur une certaine longueur et à les attacher au fuseau. Celui-ci était un bâton plus court que la quenouille, muni d’un crochet à une extrémité pour retenir les fibres et d’un volant (un disque assez lourd, en pierre par exemple) vers l’autre extrémité. Avec sa main droite, le fileur faisait tourner le fuseau suspendu, ce qui tordait les fibres pour en faire un fil. Le fil était alors enroulé autour du manche du fuseau et attaché. On répétait l’opération jusqu’à que les fibres qui entouraient la quenouille aient été transformées en un long fil.
Dans l’Égypte antique, hommes et femmes filaient, mais chez les Hébreux, ce travail semble avoir été particulièrement réservé aux femmes. Les femmes israélites eurent le privilège d’apporter ainsi leur contribution à la construction du tabernacle. — Ex. 35:25, 26.
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Fil à plombAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIL À PLOMB
Fil au bout duquel on fixait un poids de métal, de pierre ou d’argile pour le tenir droit. On se servait de cet instrument pour bâtir des murs ou d’autres constructions d’aplomb, c’est-à-dire perpendiculairement à l’horizontale. Le poids lui-même est généralement appelé plomb. Dans l’Antiquité, les charpentiers, les maçons et d’autres artisans utilisaient le fil à plomb.
À propos de la reconstruction du temple de Jérusalem, on représente Zorobabel tenant à la main un fil à plomb ou, littéralement, “la pierre [ou le poids], “l’étain”, selon le texte massorétique (Zach. 4:9, 10). Comme cela avait été prédit, non seulement Zorobabel posa les fondations du temple, mais encore c’est sous sa supervision que l’ouvrage fut mené à bien. — Esdras 3:8-10; 6:14, 15.
Dans sa vision, Amos vit Jéhovah posté sur un mur bâti au fil à plomb, mur qui était donc au départ droit, vertical. Dieu, qui tenait un fil à plomb à la main, dit au prophète qu’il mettait un fil à plomb au milieu de son peuple. Puisque, sur le plan spirituel, Israël n’était pas droit, qu’il ne se conformait pas aux exigences divines, Jéhovah allait rendre justice. ‘Il ne continuerait plus de l’excuser.’ Au contraire, les hauts lieux du pays seraient mis en désolation, les sanctuaires seraient dévastés, et Dieu ‘se dresserait avec l’épée contre la maison de Jéroboam’. (Amos 7:7-9.) Ces paroles s’accomplirent lorsque Israël fut dévasté et Samarie détruite, en 740 avant notre ère, par les Assyriens.
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FiletAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FILET
Généralement, un réseau de ficelle, de fil ou de corde tissé en mailles. On se servait de filets pour prendre des poissons (Eccl. 9:12; És. 19:8; Mat. 4:18-21), des oiseaux (Prov. 1:17) et d’autres animaux (És. 51:20). Pour les confectionner, on utilisait surtout le lin, la fibre de palme et le papyrus.
Par contre, les filets métalliques avaient un usage tout à fait différent. Ainsi, dans le temple, des filets de cuivre ornaient les chapiteaux des colonnes Jakin et Boaz (voir CHAPITEAU). D’autre part, un filet de cuivre, ou ouvrage en filet, servait de grillage pour l’autel des sacrifices. — Ex. 27:4, 5; 38:4; I Rois 7:16-18, 41, 42; Jér. 52:22, 23.
USAGE FIGURÉ
Dans la Bible, le “filet” représente souvent un moyen de prendre une personne au piège, de la cerner de façon à l’emmener captive ou à attirer sur elle le malheur (Job 18:8; 19:6; Ps. 66:11; Lament. 1:13; Ézéch. 12:13; 17:20; 19:8; 32:3; Osée 5:1; 7:12; Michée 7:2). Les moyens par lesquels les Chaldéens conquirent des nations et étendirent considérablement leur empire sont comparés à un filet à la traîne (Hab. 1:6, 15-17). La flatterie et le cœur rusé de la femme débauchée sont également comparés à des filets (Prov. 29:5; Eccl. 7:26). Le psalmiste exprima sa confiance en Jéhovah, sachant qu’il le délivrerait des filets dans lesquels il était empêtré (Ps. 25:15; 31:4; 140:5, 12), et que ceux qui avaient tendus ces filets s’y feraient eux-même prendre. — Ps. 9:15; 35:7, 8; 57:6; 141:10.
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Filet à la traîneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FILET À LA TRAÎNE
Filet que l’on tirait au fond d’une étendue d’eau pour pêcher (Ézéch. 26:5, 14; 47:10). Dans l’Égypte antique, les filets à la traîne étaient confectionnés en corde de lin et munis de plombs au fond et de flotteurs en bois à la surface. Les Israélites utilisaient probablement des seines semblables.
Dans l’Antiquité, la pêche au filet à la traîne ressemblait vraisemblablement beaucoup à celle qui a été pratiquée plus récemment au Moyen-Orient. On jetait les filets depuis les bateaux de manière à entourer un bac de poissons, puis on ramenait les longues cordes fixées aux extrémités du filet sur la rive, où des hommes, tirant à plusieurs sur chaque corde, le ramenaient progressivement, en demi-cercle, vers le rivage (Mat. 13:47, 48). On pouvait aussi refermer la seine en lui faisant décrire un cercle de plus en plus étroit, après quoi les pêcheurs plongeaient pour passer une partie de son bord lesté sous le reste du filet de manière à lui faire un fond. On ramenait ensuite la seine à bord d’un ou de plusieurs bateaux (Luc 5:6, 7). Parfois on la tirait dans les eaux moins profondes avant de la vider. — Comparez avec Jean 21:8, 11.
Dans les Écritures, le filet à la traîne est employé comme image du cœur d’une femme débauchée (Eccl. 7:26) ainsi que des ruses destinées à prendre des hommes au piège (Michée 7:2). D’autre part, les conquêtes militaires sont également comparées à la pêche au filet à la traîne. — Hab. 1:15-17.
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FilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FILLE
Enfant du sexe féminin ou descendante (Gen. 5:4; Mat. 14:6; Actes 21:9). Aux temps bibliques, la naissance d’une fille n’était pas un événement aussi important que celle d’un fils. Les filles étaient l’objet de moins d’honneur que les garçons et leurs noms n’étaient pas mentionnés aussi souvent que ceux des enfants mâles (I Chron. 2:34, 35). Cependant, la plupart des parents aimaient profondément leurs filles et se souciaient de leurs intérêts. Sur la requête de parents affligés, Jésus guérit la fille d’une Phénicienne et releva la fille de Jaïrus d’entre les Morts. — Mat. 15:22-28; Luc 8:41, 42, 49-56.
Dans la Société patriarcale, les filles avaient des
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